Etude sur texte du Maamar « Kymei Tseté’ha » 5712 #3/4 Paragraphes 5-6 – Rav Menahem Altabé

Etude sur texte du Maamar « Kymei Tseté’ha » 5712 #3/4 Paragraphes 5-6 – Rav Menahem Altabé

 

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ה) והנה ע »פ הנ »ל (סעיף ד) שגם התמידיות שבהנהגת הטבע הוא ע »י המשכת הגילוי דאוא »ס הבל »ג שלמעלה מעולמות, והמעלה שבנסים היא שעל ידם נמשך הגילוי דאוא »ס הבל »ג עצמו שלמעלה מהתלבשות בגבול, יש לומר, דשני הסוגים שבנסים, נסים שלמעלה מהטבע ונסים המלובשים בטבע, הם שני אופנים בגילוי אוא »ס הבל »ג שלמעלה מהתלבשות בגבול.

ועפ »ז, זה שנת »ל (סעיף ג) שהמעלה דנסים המלובשים בטבע היא שהגילוי דאוא »ס הבל »ג מתלבש בהגבול דעולם עצמו, הוא, זה שבנסים יש גם הענין והמעלה דהנהגת הטבע, והמעלה דנסים המלובשים בטבע בענין מעלת הנסים עצמם (גילוי אוא »ס הבל »ג שלמעלה מהתלבשות) היא, שבהם מתגלה דזה שאוא »ס הבל »ג (שלמעלה מהתלבשות) מושל ושולט על הטבע הוא באופן שגם הטבע עצמו נעשה כפי רצונו (ביאור השני שבסעיף הנ »ל).

ועד »זהוא גם בנוגע להנסים שלמעלה מהטבע, שגם המעלה דנסים אלה היא שהנסים הם בגילוי וגם דזה שאוא »ס הבל »ג מושל ושולט על הטבע מתגלה יותר (בפרט אחד) בהנסים שלמעלה מהטבע.

דבהנסים המלובשים בטבע, שהטבע נשאר במציאות, השליטה דאוא »ס על הטבע היא (רק) שאופן הנהגת הטבע הוא כפי רצונו, ובהנסים שלמעלה מהטבע, שהטבע מתבטל ממציאותו, השליטה דאוא »ס על הטבע היא בעצם מציאותו. ויש לומר, שהחילוק שבין סוגי הנסים בשרשם הוא, דבנסים המלובשים בטבע הוא גילוי אוא »ס הבל »ג כמו ששייך ונותן מקום לגבול.

ולכן, לגבי גילוי אור זה, ישנו מציאות הטבע (הגבול), אלא שהגבול הוא כפי רצון אוא »ס הבל »ג. ובהנסים שלמעלה מהטבע הוא גילוי אוא »ס הבל »ג כמו שהוא למעלה מענין הגבול, ולכן, לגבי גילוי אור זה, מתבטל הטבע ממציאותו.

[וע »ד המבואר במק »א בענין רצון ושכל [דרצון ושכל הם משל על אור הסובב (שרש הנסים) ואור הממלא (שרש הטבע)], דזה שהרצון נמשך בהשכל ופועל עליו שיהי’ טעם להרצון, הוא רק בהארת הרצון, אבל עצם הרצון אינו נמשך בשכל, אין טעם לרצון]. אלאשאעפ »כ מעלה גם בנסים המלובשים בטבע, שבנסים אלו דוקא מתגלה השליטה דאוא »ס על (אופן) הטבע עצמו.

ויש לומר, שהחילוק שבין שני הסוגים דנסים הוא ע »ד החילוק שבין ביטול דיחו »ע וביטול דקב »ע. דזה שלגבי גילוי אוא »ס הבל »ג הטבע מתבטל ממציאותו (נסים שלמעלה מהטבע) הוא ע »ד הביטול דיחודא עילאה (ביטול במציאות) הבא ע »י ההתבוננות דכולא קמי’ כלא חשיב39, וזה שהטבע נשאר במציאותו ומ »מ אופן הנהגתו הוא (לא כפי חוקי ותכונות הטבע, אלא) כפי רצונו ית’ (נסים המלובשים בטבע) הוא ע »ד הביטול דקבלת עול, דהגם שנשאר במציאותו ועד שעבדא בהפקירא ניחא לי’40, מ »מ הנהגתו בפועל היא לא כפי רצונו אלא כפי רצון האדון.

ו) והנהידוע שהמעלה בהביטול דיחו »ע היא שהביטול הוא בכל מציאותו (שלא נשאר אצלו ובו ענין שאינו בטל, ודלא כהביטול דקב »ע שהביטול הוא רק בנוגע למעשה בפועל), והמעלה בהביטול דקב »ע היא בהביטול עצמו, שהוא ביטול אמיתי שאינו קשור עם מציאותו של האדם.

שהביטול דיחו »ע, כיון שהביטול הוא ע »י שמכיר ומרגיש שכולא קמי’ כלא חשיב, הרי הביטול קשור עם מציאות האדם (ההכרה שלו) ואינו ביטול אמיתי, והביטול דקבלת עול, שמקבל עליו לקיים ציווי השם גם כשהציווי הוא כנגד רצונו, בדוגמת עבד שהוא מוכרח לקיים רצון האדון, כיון שענינו של ביטול זה הוא שלא להתחשב עם מציאותו, הרי זה ביטול אמיתי.

וישלומר שעד »ז הוא בנסים המלובשים בטבע, דהגם שביטול הטבע לאוא »ס שבנסים אלו הוא רק בנוגע לאופן הנהגת הטבע ולא בעצם מציאותו, מ »מ, כיון שמצד חוקי ותכונות הטבע אין מקום שההנהגה דהטבע תהי’ באופן של נס, והשינוי (הנס) שנעשה בהנהגת הטבע הוא מפני שאוא »ס שולט על הטבע ומנהיג את הטבע כרצונו, הרי ביטול הטבע שבנסים אלו הוא ביטול אמיתי.

Moins

Hayom Yom du 4 Nissan :  Le service de D.ieu d’un commerçant se décrit en deux points principaux

Hayom Yom du 4 Nissan : Le service de D.ieu d’un commerçant se décrit en deux points principaux

עבודת בעלי עסקים מתחלקת לשני סעיפים עיקריים:

א) העבודה עם עצמו. בעת עסקו ממש בשעה הפנויה, בישבו בחנות וכדומה, ילמוד משנה משניות, פרק תניא, ויהיו לו איזה דברי תורה, כמו חומש, משניות, תהלים ותניא, שיהיה בקי בהם בעל – פה, למען שיוכל לחזור עליהם בהלכו ברחוב, בשוק וכדומה.

ב) העבודה עם זולתו. בעת הדיבור בעניני עסק יסבב הדיבור לספר איזה סיפור תוכני, ולמצוא עילה וסיבה לעורר על דבר לימוד וכיוצא בזה.

Le service de D.ieu d’un commerçant se décrit en deux points principaux:

a)  L’effort sur sa propre personne: pendant son activité, durant les moments libres, se trouvant, par exemple, dans son magasin, il apprendra une Michna ou deux, un chapitre de Tanya. Il connaîtra par coeur quelques paroles de la Torah, ‘Houmach, Michna, Tehilim, Tanya, afin de les réciter lorsqu’il marche dans la rue ou se trouve au marché.

b)  L’effort envers les autres: lors de discussions commerciales, il introduira une ouverture dans la conversation pour y inclure une histoire ayant un contenu à retenir; il trouvera le moyen de souligner l’importance de l’étude ou d’autres activités similaires.

« As-tu mis les Téfilines aujourd’hui ? », la puissance des téfilines : témoignages émouvants de visiteurs du Kotel

« As-tu mis les Téfilines aujourd’hui ? », la puissance des téfilines : témoignages émouvants de visiteurs du Kotel

Notre mission est très unique. Nous n’avons pas de Beth Habad et toutes nos activités sont réalisées en plein air. Notre dernière expansion consistait en l’ajout de quelques nouvelles chaises pliantes.

 

Nous sommes à quelques pas du site le plus saint au monde – le Kotel Hamaaravi, le dernier mur restant du Beth Hamikdash. Des milliers de visiteurs viennent au Kotel tous les jours pour prier et se connecter avec Hachem en ce lieu si spécial. De nombreux touristes viennent chercher la spiritualité, mais ne comprennent pas vraiment le lien entre ces énormes rochers et la spiritualité. C’est là que nous intervenons. Je fais partie d’une équipe dévouée de Chlou’him qui tiennent un stand de Téfilines au Kotel. Nous aidons les gens à donner un nom à leurs questions vagues et les guidons vers une connexion plus étroite avec Hachem.

Le stand a été ouvert en 1967, juste après que le Kotel ait été libéré lors de la guerre des Six Jours. Tout au long de la guerre, le Rabbi a souvent parlé du pouvoir protecteur des Téfilines et a lancé une campagne mondiale de Téfilines pour laquelle habad est encore célèbre à ce jour. Le Rabbi a donné de nombreuses instructions spécifiques sur le fonctionnement du stand de Téfilines. Depuis, il est devenu une installation permanente au Kotel.

Bien que je sois né et ai grandi à Manchester, les racines israéliennes de ma femme nous ont conduit à vivre notre année de kollel en Terre Sainte, après quoi nous avons prévu de chercher un shlichus. J’ai souvent fait du bénévolat à la stand du Kotel, et quand ils m’ont offert un poste permanent, nous avons décidé que ce serait notre Chli’hout.

Avec un groupe de Chlou’him dévoués, nous nous tenons à côté de notre stand du lever du jour jusqu’au crépuscule, dans le froid de l’hiver et la chaleur de l’été, proposant des Téfilines aux soldats de l’armée israélienne, aux touristes, aux Israéliens, aux étrangers, aux jeunes et aux moins jeunes ; aux Juifs de tous horizons. Les jours de grande affluence, comme les jours de semaine pendant l’été, les cérémonies d’incorporation de l’armée israélienne, les voyages Birthright et pendant les périodes de vacances populaires, nous mettons les Téfilines à des milliers de personnes chaque jour.

Même le Chabbat, lorsque nous ne pouvons pas proposer de mettre les Téfilines, nous rassemblons des groupes pour Kabbalat Chabbat ou Cha’harit. Nous invitons tous les invités que nous pouvons trouver et leur faisons découvrir la beauté d’une table de Chabbat. Le stand est équipé de brochures dans toutes les langues, conformément aux instructions spécifiques du Rabbi.

***

“Heinachta Téfilines hayom ?” La conversation commença comme des centaines d’autres tout au long de notre journée. J’approchais un Israélien qui semblait disposé à mettre les Téfilines.

« Oui, j’ai mis les Téfilines aujourd’hui. En fait, je mets les Téfilines tous les jours depuis cinq ans ! » répondit-il fièrement. « Il y a cinq ans, j’ai visité le Kotel. C’était une journée étouffante. Je vous ai vus du coin de l’œil. Bien sûr, vous êtes venus vers moi et m’avez demandé si j’avais mis les Téfilines ce jour-là. Vous étiez en nage, fatigués et épuisés. J’ai répondu que oui et vous m’avez laissé tranquille. Mais j’ai menti. Quand je suis rentré chez moi, je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser. Pourquoi ai-je menti à ces gars-là ? me suis-je demandé. Ils travaillent dur sous le soleil brûlant, tout ça pour aider des Juifs comme moi. Je ferais mieux de tenir ma parole. J’ai pris la décision, ce jour-là, de mettre les Téfilines tous les jours. »

Nous mettons les Téfilines sur des centaines de bras chaque jour, sans jamais savoir quelle influence cela peut avoir sur la vie de chaque personne. Nous avons eu la chance d’entendre comment cet homme avait été influencé – en ne mettant pas les Téfilines !

J’étais occupé à aider des adolescents à mettre les Téfilines lorsque j’ai vu un vieil homme s’approcher de la place, me regardant de loin. Je lui ai fait signe de venir, mais il a secoué la tête. Quand j’ai fini avec les garçons, je suis allé me présenter.
« Je suis Herb », a-t-il dit en me serrant la main.
« Êtes-vous juif? » lui ai-je demandé.
« Oui. Ma mère et ma grand-mère étaient juives », a-t-il répondu.
« Génial! Venez au stand et mettez les Téfilines! »

Herb était clairement hésitant, mais a commencé à avancer dans cette direction. Il a fait quelques pas, s’est arrêté et a dit : « Je suis désolé. Non. Ce n’est pas pour moi. » Hachem a mis les bons mots dans ma bouche, et Herb a finalement accepté de les mettre.
« Quand est la dernière fois que vous avez mis les Téfilines? » je lui ai demandé.
« Oh, ça fait longtemps », a-t-il répondu.

Herb est parti prier au Kotel, et quand il est revenu pour rendre les Téfilines, il a avoué que c’était en fait la première fois qu’il les portait.

Je lui ai demandé d’où il venait et ce qu’il faisait, et il a commencé à me raconter l’histoire de sa vie. Ses parents ont immigré aux États-Unis depuis Vienne pendant la Seconde Guerre mondiale. À Rosh Hashanah, ils voulaient aller à la synagogue, alors ils sont entrés dans la synagogue la plus proche.
« Où sont vos billets? »leur a demandé le garde à la porte . Ils se regardèrent avec confusion.
« Nous n’avons pas de billets », ont-ils répondu.
« Pas de billets, pas d’entrée », a déclaré le garde, croisant ses bras musclés.

Les parents d’Herb ont quitté la synagogue, profondément déçus et furieux. « Si c’est cela le judaïsme en Amérique, nous ne voulons rien avoir à faire avec cela! » ont-ils déclaré. Ils ont élevé Herb sans une once de judaïsme toute sa vie. Il était maintenant pasteur dans une église.

J’ai aidé Herb à mettre les Téfilines à nouveau le lendemain. J’ai donné ses coordonnées au Chalia’h local et lui ai demandé d’envoyer à Herb de la Matsa Chemoura. Malheureusement, il est presque impossible de suivre des centaines de personnes que nous rencontrons chaque jour, donc j’ai perdu la trace d’Herb. Je ne peux qu’espérer que notre courte interaction a suscité un désir de pratiquer son judaïsme.

Beaucoup d’adolescents, lorsqu’on leur demande leur partie préférée de leur voyage Birthright, répondent « le Kotel ». Je ne peux qu’imaginer que même s’ils parcourent la longueur et la largeur de notre belle terre, tout ce qu’ils voient est relégué à l’histoire ancienne. Le Kotel, où ils mettent les Téfilines et prient avec des centaines d’autres Juifs de tous horizons, est l’endroit où le judaïsme est vivant et pertinent.

Une année en particulier, c’était un vendredi occupé, avec un groupe Birthright après l’autre descendant sur le Kotel en masse. Le mettais les Téfilines à un garçon et j’ai appelé par-dessus son épaule un autre jeune homme pour qu’il vienne mettre les Téfilines aussi. Il a secoué la tête et est passé devant moi pour aller au mur du Kotel. Quelques minutes plus tard, je l’ai vu sortir de la place, et je lui ai offert une paire de Téfilines une fois de plus. Il a refusé, encore une fois. Cela arrive bien trop souvent et ma réponse habituelle est quelque chose de joyeux et amical pour leur laisser une impression positive. Quelque chose m’a incité à dire à ce jeune homme : « C’est dommage pour toi ». Il s’est éloigné dans la foule et j’ai immédiatement regretté mes paroles.

Bien sûr, je ne peux pas mettre les Téfilines à quiconque le Chabbat, mais je visite souvent le Kotel le Chabbat matin aussi. De nombreux groupes de touristes visitent le Chabbat matin, et leur donner des siddurim et dire quelques courtes tefilot avec eux contribue à rendre leur visite significative.

Ce Chabbat matin-là, j’ai accueilli des groupes qui venaient d’arriver et j’ai remis des siddurim à chacun d’eux. Un jeune homme s’est approché de moi et a demandé : « Rav, vous vous souvenez de moi ? » J’ai dû secouer la tête et m’excuser. « Vous avez essayé de me mettre les Téfilines hier », m’a-t-il rappelé.
« Oh oui ! Maintenant je me souviens ! »
« Cela a été une expérience surréaliste. Mon nom est Michael. Je suis venu en voyage Birthright, sans rien connaître au judaïsme. Quand nous sommes arrivés au Kotel, vous vous êtes approché de moi avec ces trucs de cuir noir, et, honnêtement, ça m’a déconcerté. Je suis allé voir le mur et j’ai vu encore plus de choses étranges ! Certaines personnes se balançaient d’avant en arrière, certaines mettaient des notes dans les fentes, et certaines parlaient – à un mur ! C’était tout trop bizarre ! Je me suis retourné et j’ai repris la direction de la place. Puis vous m’avez dit : « C’est dommage pour toi ». C’était comme si vous lisiez dans mes pensées.
Notre prochain arrêt de la visite a été le shuk – le marché israélien. Il y avait beaucoup de monde ! Il y avait deux jeunes Loubavitch avec des Téfilines en main. Ils m’ont demandé si j’avais déjà mis des Téfilines, et j’ai su que je devais le faire. Hier était la première fois que j’ai jamais mis des Téfilines. C’était une expérience incroyable. Les sentiments que j’ai ressentis étaient indescriptibles. J’ai ressenti une connexion intense avec mon héritage et avec mon peuple. J’ai commencé à poser des questions à mes guides sur la signification de toutes ces coutumes et pratiques, et j’ai réalisé que je voulais en savoir plus. J’ai été fasciné par tout ce que j’ai appris, et j’ai décidé que je voulais en savoir plus sur mes racines juives. Je voulais explorer cette partie de moi que j’avais ignorée pendant si longtemps. C’était grâce à vous et à ces Téfilines que j’ai commencé à m’ouvrir à l’idée de découvrir davantage ma foi juive. Merci. »

J’étais ému aux larmes. Je ne sais pas ce que l’avenir réserve à Michael, mais j’ai su, à ce moment-là, que j’avais réussi à le toucher d’une manière ou d’une autre. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici. Pour toucher les gens, même si ce n’est qu’un seul à la fois. C’est pourquoi nous sommes là, pour montrer au monde que le judaïsme est une expérience vibrante et stimulante, qui peut changer la vie de chacun pour le mieux. Et si nous pouvons aider une personne à renouer avec son héritage juif, alors tout notre travail aura valu la peine.

* * *

Mark Levin, un célèbre animateur de radio conservateur, a visité Israël pour l’ouverture historique de l’ambassade américaine à Jérusalem. Dans le cadre de sa visite, il a visité le Kotel.

Il a été immédiatement approché par mon ami, le Rav Hershel Gourarie, qui lui a demandé s’il voulait mettre les Téfilines.

M. Levin avait l’air gêné et a essayé de s’excuser. « Je ne l’ai jamais fait auparavant », a-t-il admis.

« Eh bien, quel meilleur endroit pour commencer que le Kotel, le lieu le plus saint du monde? » a répondu rapidement le Rav Gourarie.

Il va sans dire que M. Levin a accepté de mettre les Téfilines.

 * * *

David est l’un de mes « habitués ». Il vient au stand tous les matins et m’aide à mettre les Téfilines aux soldats de passage, aux touristes, aux Israéliens, aux policiers et aux étrangers.

David a visité le Kotel pour la première fois il y a plusieurs années lors d’un voyage. Il ne savait absolument rien sur le judaïsme, Eretz Yisrael ou le Kotel. Je l’ai vu prendre des photos – des bâtiments en face du Kotel !

Je me suis présenté à lui et je l’ai tourné dans la bonne direction – littéralement et spirituellement. J’ai expliqué la profonde signification du Kotel et pourquoi nous l’apprécions tant. Je n’avais pas plus de temps que cela, car des dizaines d’autres personnes attendaient pour mettre les Téfilines.

Je ne savais pas quelle impression profonde cette petite interaction aurait sur David. Son ignorance profonde l’a piqué si vivement qu’il était déterminé à en apprendre autant que possible.

Nous sommes restés en contact au cours des mois suivants. David m’a posé de nombreuses questions profondes et provocatrices qui ont montré à quel point il prenait son éducation au sérieux. Cinq ans plus tard, il a fait son aliyah et est devenu pratiquant. Il a une belle famille. Il s’est vraiment retourné – à bien des égards !

* * *

Nous sommes quelques-uns à gérer le stand. Nous parlons tous hébreu, bien sûr, mais chacun de nous parle aussi une autre langue et parle avec les visiteurs de la même langue.

Nous avons vu un jeune garçon d’apparence américaine poussant un vieil homme en fauteuil roulant. Le Rav Haïm Goldstein, un autre Chalia’h dévoué, s’est approché d’eux et a entamé une conversation en yiddish. Il a offert à l’homme âgé ses Téfilines, mais l’homme a énergiquement secoué la tête.

« La dernière fois que j’ai mis les Téfilines, c’était avec mon père et mon grand-père », a-t-il dit, presque en colère. « Ils étaient de bons, ehrliche Yidden. Et qu’est-ce qui leur est arrivé ? D.ieu les a abandonnés dans les flammes de l’Holocauste. »

Le Rav Goldstein a continué à parler avec lui. Peut-être était-ce la conversation en « der mama lashon », mais le vieil homme s’est considérablement adouci.

« Je suis un bon ami du Rav Cunin, en Californie », se vantait-il. « La Tsedaka est une grande Mitsva, n’est-ce pas? » demanda-t-il, avec une étincelle dans les yeux.

Le grand-père et le petit-fils continuèrent vers le Kotel. Ils revinrent un quart d’heure plus tard, les larmes coulant sur le visage du vieil homme.

« Je veux mettre les Téfilines », dit-il. « Je veux montrer aux nazis qu’ils ont échoué ! Nous sommes toujours là – à Jérusalem, dans une terre juive, avec ma belle famille juive. » En disant cela, il remonta fièrement sa manche, attendant avec fierté les sangles en cuir noir.

Attentat à Hawara: deux soldats ont été blessés dont l’un gravement

Attentat à Hawara: deux soldats ont été blessés dont l’un gravement

Troisième attentat à coups de feu à Hawara en un mois: deux jeunes ont été gravement et légèrement blessés par une fusillade dans la ville de Hawara au sud de Shechem. Le terroriste a fui, de grandes forces de l’armée israélienne ont convergé sur le site et ont lancé une recherche.

Deux soldats de Tsahal ont été gravement et modérément blessés par des tirs à Beit Haggai, au sud de Naplouse. De grandes forces de Tsahal ont été déployées sur place. Les deux ont été transportés à l’hôpital de Beilinson à Petah Tikva. Le terroriste a tiré depuis une voiture en mouvement pendant quelques secondes et a fui la scène. Les forces ont lancé une vaste opération de recherche et ont fermé les entrées sud de Shechem.

La sous-directrice de l’hôpital, le Dr Asrat Puno-Yativ, a déclaré qu’il n’y avait pas de danger de mort pour les blessés. Le soldat dans un état grave a été transféré en soins intensifs et est conscient.

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a annoncé qu’une évaluation de la situation aurait lieu avec le chef d’état-major, le général Aluf HaRazi HaLevi, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et d’autres hauts responsables de la sécurité.

Le ministre de la Sécurité intérieure nationale, Itamar Ben-Gvir, a déclaré après l’attaque que « je demande à tous de prier pour le rétablissement des blessés et je demande au cabinet de se réunir immédiatement avec le retour du Premier ministre dans le pays pour prendre des décisions. Les soldats de Tsahal et les résidents de Judée-Samarie voyagent sur des routes terrorisées, en particulier à Beit Hagai, et il est temps de mettre de l’ordre dans le village, de placer des blocs de béton fixes, de fermer les magasins qui posent un risque pour la sécurité et de maintenir l’ordre – cela doit être écrit sur le mur ».

Le ministre des Finances et ministre de la Défense adjoint, Betzalel Smotrich, a déclaré: « Nous ne pouvons pas accepter que cette situation devienne la norme, nous ne pouvons pas permettre à Beit Hagai, un axe central emprunté chaque jour par des milliers de Juifs, de devenir un avant-poste du terrorisme. Quand nous sommes sous le feu, nous devons agir et prendre des mesures significatives, et nous en ferons la promotion ».

Cet attentat est le troisième du genre à Hawara en l’espace d’un mois. La semaine dernière, David Stern (41 ans), un résident d’Itamar et citoyen américain, a été légèrement blessé lors d’une attaque dans la ville palestinienne. Stern a réussi à riposter et à blesser le terroriste. Grâce à ses tirs du et ceux des soldats israéliens sur les lieux, le terroriste a été touché. Il s’est échappé à pied et a finalement été capturé par des forces de reconnaissance de Shechem dans un bâtiment à Hawara. L’arme utilisée, un fusil Kalachnikov, a été saisie et détruite. Le suspect est identifié comme étant Let Nasar (28 ans), originaire de la ville de Madama à Shechem.

Il y a un mois, les frères Hillel (22 ans) et Yigal (20 ans) Yaniv ont été assassinés lors d’un attentat à Hawara. Le terroriste s’était approché de la voiture dans laquelle les frères voyageaient et avait ouvert le feu à bout portant. Des heures après l’attaque, des émeutes ont éclaté dans tout Hawara, avec des colons incendiant des maisons et des voitures.

 

Texte et Audio : Vayikra à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

Texte et Audio : Vayikra à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

 

Chaque Juif possède une étincelle de Moché :

Dans le Dvar Mal’hout sur la Paracha Vayikra, le Rabbi nous enseigne que ‘lorsque le jour de Roch ‘Hodech Nissan tombe le jour du Chabbat nous sortons trois Sefer-Torah, et cela a pour effet de renforcer considérablement les enfants d’Israël, même durant les années pendant lesquelles Roch ‘Hodech Nissan ne tombe pas Chabbat, (comme c’est le cas cette année)’.

Chaque fois que nous sortons un Séfer-Torah nous disons le verset (Bamidbar, 10, 35): ‘C’était quand l’Arche se mettait en voyage, Moché disait lève-toi Eternel, que Tes ennemis se dispersent et que ceux qui te haïssent fuient de devant Toi…’.

Le Rabbi nous rappelle ici l’enseignement du Tanya selon lequel chaque Juif possède en lui-même une étincelle de Moché. Aussi, quand Moché s’adresse à D.ieu en disant ‘Lève-Toi Eternel’, il exprime l’importance pour chaque Juif d’ajouter dans le domaine de la Sainteté, et lorsque Moché déclare ‘que tes ennemis se dispersent et que ceux qui te haïssent fuient de devant Toi’, il souligne l’importance d’effacer tout ce qui s’oppose à notre élévation et qui perturbe notre service divin.

Par ailleurs, dans la Paracha Vayikra il est écrit : ‘Il appela Moché et D.ieu lui parla depuis la tente d’assignation en disant’ (Vayikra, 1, 1). Le sujet de ‘Vayikra’ est que Moché reçoit de D.ieu la force nécessaire qui lui permet d’entrer dans la tente d’assignation où l’Eternel se dévoile à lui. Or, comme il vient d’être dit, chaque Juif possède une étincelle de Moché, et de ce fait il peut attirer et dévoiler en lui-même un reflet de cette force que reçut Moché ; chaque Juif détient la force d’attacher sa pensée à D.ieu d’un lien si puissant qu’il peut ressentir et ‘voir avec ses yeux’ les plus hauts dévoilements divins, comme ce sera effectivement le cas au moment de la Délivrance finale.

L’Arche est l’endroit où se révèle la lumière qui entoure les mondes :

Un jour un ‘Hassid qui vivait à Loubavitch emmena son fils qui venait d’atteindre l’âge de rentrer au ‘Héder à un entretien privé avec le Rabbi. Le Rabbi bénit le jeune enfant en ces termes : Investis ton ardeur dans l’étude et ne perds pas ton temps, D.ieu béni soit-Il, te viendra en aide pour que tu sois un érudit et un ‘Hassid. Quand l’enfant et son père sortirent du bureau du Rabbi, le père expliqua à son fils que le Rabbi est pour ses ‘Hassidim ‘l’Arche Sainte’ dans laquelle se trouve les Tables de la Torah écrites du doigt de D.ieu, béni soit-Il’.

Pour comprendre un tant soit peu, la profondeur des paroles du ‘Hassid à son fils ‘hassidiques, il est nécessaire de savoir que les Tables de la Loi sont ‘écrites du doigt de D.ieu’, c’est à dire qu’elles sont un acte divin. Nous devons comprendre que l’Arche de l’Alliance qui contient ces Tables n’est pas un simple objet matériel. Le traité ‘Yoma’ nous enseigne que bien que l’on puisse en mesurer sa hauteur sa longueur et sa largeur, l’Arche ne prend pas de place dans le Saint des Saint ou elle est déposée. En effet, la largeur totale du Saint des Saints est de 20 ama (environ une dizaine de mètres) et la longueur de l’Arche est de 2,5 ama. Or quand l’Arche est déposée dans le Saint des Saints elle perd ses mesures : elle ne prend plus de place. En effet, si l’on mesure les distances entre les deux extrémités de l’Arche et les deux murs entre lesquels elle se trouve, elles sont chacune de 10 ama.
L’explication à ce phénomène physique est que l’Arche contient en elle-même une lumière infinie. En effet, l’écriture, gravée sur les Tables, est une lumière infinie qui n’a ni fin, ni mesure. De ce fait, l’Arche perd ses propres mesures et échappe aux lois physiques de ce monde lorsqu’elle est déposée dans le Saint des Saints, et le Tsémah Tsédek nous en donne la raison :

‘L’Arche est l’endroit où se révèle la lumière qui entoure les mondes, car elle contient les ‘Tables écrites du doigt de D.ieu’. Or, ‘la lumière qui entoure les mondes’ est l’origine même de l’espace et du temps, et ceux-ci lui sont totalement soumis. A l’évidence donc, l’espace matériel de l’Arche est totalement soumis à cette lumière qui entoure les mondes, qui n’a ni fin ni mesure. L’Arche ne prend donc pas de place’.

D’une certaine manière, il en va de même pour le Rabbi, lequel est ‘l’Arche sainte’ pour ses ‘Hassidim, car le Rabbi, du fait qu’il consacre continuellement son existence aux autres Juifs, considère leur existence plus que la sienne propre. Le Rabbi est comme ‘l’Arche qui n’a pas de mesures’, et le seul but qu’il poursuit est d’attirer l’Essence divine en ce monde matériel. En d’autres termes le Rabbi ‘ne prend pas de place’ car la toute la place qu’il donne à l’Existence est celle du Saint béni soit-Il. Autrement dit, du fait que la volonté du Rabbi se fond en celle de D.ieu, (ainsi qu’il est rapporté dans le livre du Tanya au sujet des Patriarches qui sont tels des ‘chars de la volonté de D.ieu’), c’est l’Existence de D.ieu et l’expression véritable et authentique de Sa volonté qui transparaissent à travers l’Existence du Rabbi.

Par ailleurs, il y a un deuxième enseignement que l’on peut tirer du fait que lorsque l’Arche était déposée dans le Saint des Saints ‘elle ne prenait pas de place’. De fait, chaque Juif doit être à l’image de l’Arche. Quand il sert D.ieu, il se doit d’agir au-delà de toutes les mesures, de toutes les limites, à l’exemple de l’Arche ‘qui ne prend pas de place’ et que l’on ne peut mesurer lorsqu’elle est déposée dans le Saint des Saints. Cependant, tout en servant D.ieu, l’âme, même si elle connaît la plus haute élévation, doit demeurer dans le corps, à l’exemple de l’Arche qui bien qu’elle soit l’œuvre de D.ieu, un objet Divin, demeure aussi être un objet matériel que l’on peut mesurer.
De la même façon, la qualité d’un ‘Hassid consiste à unir la lumière divine infinie aux limites de ce monde matériel. Il accomplit les Commandements divins, qui possèdent des mesures et des limites, avec un amour infini pour D.ieu.

Un enseignement de l’Admour Hazaken sur l’âme des lettres de la Torah :

On raconte que lorsque le Tséma’h Tsédek était un jeune enfant, son grand-père l’Admour Hazaken, le fit entrer au ‘Héder. L’Admour Hazaken demanda à son professeur d’enseigner au jeune enfant la première Paracha du livre de Vayikra. Lorsqu’il revint de son étude, le Tséma’h Tsédek demanda à son grand-père : ‘Pourquoi le mot ‘Vayikra’ est-il écrit avec un petit aleph ? Pourquoi-donc la lettre aleph est-elle plus petite que toutes les autres lettres de ce mot ? ‘. L’Admour Hazaken se concentra profondément puis il répondit à son petit-fils de la manière suivante :
Il existe trois dimensions dans les lettres de la Torah : les petites, les moyennes et les grandes. Par exemple, lorsqu’elle est de grande taille, la lettre aleph est une allusion au sentiment de fierté qui naquit dans le cœur d’Adam-Ha-Richon lorsqu’il médita au fait que le Saint béni soit-Il Lui-même avait formé son corps. Adam se considéra pour cela comme un être important, et cela ne fut d’ailleurs pas sans provoquer par la suite sa chute, quand il commit le péché de l’Arbre de la connaissance du bien et du mal. Quant à la petite lettre aleph du mot ‘Vayikra’, elle fait allusion au fait que Moché était d’une extrême humilité. Même s’il avait conscience de sa position, Moché n’en concevait jamais de la fierté, et il ne se considérait pas comme important.

La Torah est écrite avec des lettres de taille moyenne afin de nous montrer le niveau que nous devons atteindre : le niveau de ‘l’homme moyen’, le ‘Bénoni’. D’un côté, nous devons apprendre d’Adam-Ha-Richon que nous possédons des qualités. Avoir conscience, par exemple, du fait que nous possédons une âme divine, et que par elle nous percevons le divin.

D’un autre côté, nous devons apprendre de Moché, de ne jamais céder à l’orgueil. Aussi, quand nous demandons à un enfant juif d’ajouter dans la Torah et les Mitsvoth, l’enfant ne doit jamais penser : qui suis-je ? Que suis-je ? Comment pourrais-je réussir ?

Bien au contraire, il doit savoir et ressentir la qualité de l’existence d’un Juif, la force de l’âme d’Israël, à l’exemple d’Adam-Ha-Richon qui connaissait ses qualités, mais sans pour autant ressentir le moindre orgueil, à l’exemple de Moché, lequel est le plus humble parmi tous les hommes. En d’autres termes il doit savoir concilier le fait qu’il possède une âme Divine qui est au-delà de toutes les limites avec le fait de vivre dans un monde matériel qui est limité. La lettre Aleph de taille moyenne exprime le fait qu’un Juif doit ‘avoir conscience de sa petitesse et de la possibilité qui lui est donner de s’élever’ en faisant de ce monde une demeure pour l’Essence divine (Le Rabbi).

Cela s’accorde à un autre point qui est essentiel parmi les enseignements du Rabbi. De fait, même si l’on atteint le plus haut dévoilement, il est impératif que l’âme demeure dans le corps. En effet, la ‘Hassidout nous enseigne qu’un Juste parfait, même lorsqu’il connaît l’extase, tant est grande sa perception du Divin, ne perd jamais de vue le désir de D.ieu d’avoir une demeure ici-bas.

Les fils d’Aaron, Nadav et Avihou, perdirent leurs Vies car leur désir de s’attacher à D.ieu était plus fort que la nécessité que l’âme demeure dans le corps. Contrairement à leurs attitudes, nous devons toujours élever notre âme vers les cimes les plus élevées, mais en ayant conscience que l’âme ne doit jamais quitter le corps. Bien que le désir de l’âme de quitter le corps pour s’unir à D.ieu soit très fort, il ne doit jamais mettre en danger notre existence. Aussi, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous élever aux plus hauts niveaux et en même temps garder à l’esprit que cette élévation a pour but d’agir dans ce monde.

La voix qui sortait du ciel :

Il est écrit dans la Torah que durant le séjour des enfants d’Israël dans le désert, lorsque L’Eternel S’adressait à Moché, la Voix de l’Eternel ‘sortait du ciel et passait entre les deux chérubins’ qui se trouvent sur l’Arche de l’Alliance, ainsi qu’il est écrit (Nasso, 7, 89) :

‘Et quand Moché venait à la tente d’assignation pour Lui parler, il entendait La voix d’au-dessus du couvercle qui était sur l’Arche du témoignage, d’entre les deux chérubins et Il lui parlait’.

Rabbi Yom-Tov Lippman explique dans son livre intitulé ‘Alpha-Beïta’ que la lettre Aleph est une allusion à ‘La voix qui sortait du ciel et qui passait entre les deux chérubins’. En effet, la forme du Aleph est composée d’un Vav et de deux Youd. Les deux Youd font allusion aux deux chérubins. Vav est une allusion à ‘la voix de L’Eternel qui passait entre les deux chérubins’.

Na’hchon ben Aminadav :

Par ailleurs, dans une Si’ha (Likoutey Si’hot, ‘Helek Aleph, pages 134-138), le Rabbi nous enseigne que ‘la mer s’ouvrit par le mérite d’un seul juif, du nom de Na’hchon ben Aminadav’. Ce juste du Peuple juif savait que le Saint béni soit-Il a libéré Ses enfants de l’Egypte afin de les conduire au pied du Mont-Sinaï et de leur donner la Torah, laquelle n’est autre que l’Arbre de vie, la Sagesse de D.ieu grâce à laquelle les enfants d’Israël pourraient s’attacher à Lui et feraient de ce monde matériel une demeure pour Son Essence bénie. Na’hchon ne fut donc pas du tout impressionné par tous les évènements extérieurs qui se produisirent autour de lui. Alors qu’une partie de l’Assemblée d’Israël désirait retourner en Egypte, qu’une autre partie envisageait de combattre les Egyptiens qui les poursuivaient, et que d’autres souhaitaient fuir dans le désert, il n’y avait seulement qu’un groupe d’hommes qui pensait que la solution était de rentrer dans la mer.

Na’hchon fut l’un de ces hommes. Il ressentait profondément le projet divin, et ne fut donc nullement apeuré par l’image des Egyptiens qui approchaient. La seule chose qui importait à ses yeux était de gagner le plus vite possible le Mont-Sinaï pour y recevoir la Torah. Il agit donc au-delà de la raison, de la logique, et de l’intellect, et sauta dans la mer. De même, notre attitude doit être semblable à la sienne et nous devons savoir et ressentir profondément que notre objectif est le dévoilement du Machia’h et dans ce cas tous les obstacles qui nous séparent du Machia’h ne doivent absolument pas nous impressionner. Chaque épreuve qui se dresse devant nous doit être ‘traversée’ à l’exemple de Nah’chon qui se jeta dans la mer avec le désir de recevoir la Torah. Lorsqu’un Juif se trouve dans les 4 coudées du Rabbi il est animé par le désir de recevoir la Torah ‘Hadacha et cette Volonté ‘fait lever ses pieds’ et lui permet de traverser tout ce qui s’oppose au dévoilement du Machia’h.

Dans le Dvar Mal’hout sur notre Paracha, le Rabbi rapporte le Midrache Raba selon lequel le nom Na’hchon vient de Na’hchol qui désigne ‘les grandes vagues de la mer’ que Na’hchon n’eut pas peur d’affronter lorsqu’il entra, le premier, dans la mer.

Le nom de Na’hchon n’est donc pas sans évoquer la force de Messirout -néfech, et la soumission la plus totale vis-à-vis du Saint béni soit-Il.

Le Midrache nous révèle que Na’hchon avança dans la mer jusqu’à ce que le niveau de l’eau atteint celui de ses yeux, bien que cela l’empêchait de respirer, et alors seulement après cela la mer s’ouvrit devant lui. Nous comprenons de cela que lorsqu’un juif dépasse le niveau de l’intellect, comme ‘l’eau de la mer dépassa le niveau de son nez et atteint celui de ses yeux’, alors l’Eternel ouvre la mer devant lui. Le Rabbi souligne à ce sujet que la Mitsva de la Tsédaka, plus que tout autre Mitsvah, doit être accomplie avec le plus grand dévouement, au-delà de toutes les limites. Dès-lors, rien ne pourra constituer d’obstacle, pas même ces ‘grandes vagues de la mer’, pour voir enfin avec nos yeux de chair, la Délivrance finale avec la venue de notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours. Avec l’aide de D.ieu.

 

Hassidout pour les enfants – Vayikra #6: «Vous pouvez commencer à changer notre monde pour le meilleur !»

Hassidout pour les enfants – Vayikra #6: «Vous pouvez commencer à changer notre monde pour le meilleur !»

Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm
Tsivot Moshiah, le Beth Habad des enfants de Perpignan

Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans

 

РУССКИЙ 🇷🇺

Вы можете начать менять наш мир к лучшему уже сегодня, и, неважно, насколько малы ваши действия. Бейт Хабад Детей Перпиньяна

К чему мне жертвы ваши? Заповедь о жертвоприношении как пробный камень понимания духа иудаизма Р-н Александр Фейгин

Мы склонны считать эпоху, в которую живем, пиком здравомыслия и просвещения. Это забавно, но простительно: так думали о своем времени все поколения. К примеру, мы морщим нос, читая о жертвоприношениях. Это не для нас, это из примитивной древности! А вот и голоса из древности: « Неужели всесожжения и жертвы желанны Всевышнему, как и послушание гласу Всевышнего? « К чему Мне множество жертв ваших? – говорит Всевышний ». Это не цитаты из интервью современного гуманиста, это слова пророков Шмуэля и Йешаягу.

Стало быть, подобное отношение к жертвам – не наше изобретение. И для великих мудрецов прошлого этот вопрос был куда как непрост: Рамбам в « Мишне Тора » говорит о том, что в будущем, с приходом Машиаха, будут возобновлены жертвоприношения. А в « Путеводителе заблудших » он же говорит о жертвоприношениях как об уступке Торы человеческим слабостям.

Именно эта неоднозначность « кровавого » служения в Храме (Розанов пишет: « Если израильский Б-г любит « обонять запах жертв », то евреи неужели же этого не любят? Всем им хочется крови ягненка ли, Ющинского ли ») должна заставить нас глубже разобраться в теме главы Торы « Вайикра ».

« …Когда человек [пожелает] принести от вас жертву Б-гу… » (Вайикра, 1:2). Человек должен приносить в жертву « от себя », часть себя. Часть своего ли горячо любимого имущества (ох, как больно!), часть ли своего « Я ». И если пролитие крови жертв в Храме оказывается просто ритуалом и не отрывает « с мясом » от нас, любимых, куски гордыни и самодовольства, тогда и звучат слова пророка: « К чему Мне множество жертв ваших? – говорит Всевышний ».

Но здесь, может быть, стоит остановиться и подумать. Только ли о жертвах мы говорим? Скажем, молитва многим представляется более совершенным, духовным, нежели жертвоприношение. Но что, если она превращается в автоматическое бормотание? Или благотворительность, великое дело: а если человек дает деньги бедным, чтобы прославиться своими добродетелями? Что, если возложение тфилин превращается в бессмысленное наматывание ремешков? А соблюдение субботы – в томительное ничегонеделанье?

Первое побуждение – ответить на поставленный вопрос так: любой акт праведности, любой путь служения должен быть основан на глубоком внутреннем настрое души (кавана). Иначе и молитва, и благотворительность, и жертвы – все превращается в механическое бездуховное действие. И тогда Всевышний говорит вместо « К чему Мне множество жертв ваших? » – « К чему Мне множество молитв ваших? »

Сказанное более чем тривиально. Более того, рассуждения о необходимости каваны можно встретить (в других терминах) и вне иудаизма.

Рассуждения эти верны, но недостаточны: некоторые могут плавно развить их в совсем уж нееврейскую идею о том, что лучше искренне ничего не делать, чем автоматически или неискренне делать нечто. Недаром у евреев бытует ироничная пословица: « Лучше быть здоровым и богатым, чем бедным и больным ». Действительно, лучше с рвением соблюдать заповеди, чем без рвения ими пренебрегать. Но жизнь не вписывается в черно-белый расклад. Она сложнее и часто задает вопросы вроде: « Каваны нет, желания тоже нет. Исполнить заповедь или ну ее? » Иудаизм однозначно отдает предпочтение действию. Сопровождается оно каваной – отлично. Нет – есть надежда, что за действием придет и понимание, и желание, и радость.

Все это напрямую не связано с жертвоприношениями, Но именно заповедь о принесении жертв может служить пробным камнем понимания духа иудаизма. Тот, кто принимает заповеди как указание к действию, понятны ли они ему или нет, вызывают ли отклик в сердце или нет, – тот и к жертвам Храме отнесется, как к должному. Тот, кто привык сортировать заповеди на симпатичные ему лично и не симпатичные, а значит, необязательные, первым делом отреагирует на « маргинальность » жертвоприношений. Потому-то первым, что удалили реформисты из молитвенника, были именно тексты о жертвоприношениях. Вот только из Торы их удалить не удалось.

« Vous pouvez commencer à changer notre monde, chaque jour, pour le MEILLEUR, même avec une petite action ! »

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Le Hayom Yom du 2 Nissan


Aujourd’hui, c’est une journée importante pour les Juifs.

C’est la journée du souvenir du départ de ce monde du  Rabbi Rachab.

Il a quitté ce monde en 1920, il y a très longtemps.

Il est enterré dans un endroit appelé Rostov.

Le Rabbi Rachab a prononcé beaucoup de discours dans sa vie.

Le premier discours qu’il a prononcé après la Histalkout de son propre père, le Rabbi Maharach, a été prononcé lors d’une fête appelée Soukkot en 1882.

Il a commencé son discours en disant « Keter Itenou Le’ha », qui signifie « ils te donneront une couronne ».

Le dernier discours qu’il a prononcé avant de mourir a été prononcé lors du repas de Pourim en 1920.

Il a commencé son discours en disant « Rechit Goyim Amalek, Kets Sam La ‘Hoche’h », qui signifie « la première des nations est Amalek. Il fixa une limite à l’obscurité ».

Cela signifie qu’il a dit  un important pour le peuple Juif et la façon dont les juifs devraient vivre une  vie remplie de Torah et de Mitsvot pour combattre l’obscurité.

Illustration du Hayom Yom : [email protected]


La Paracha de Vayikra – 6ème montée


Dans cette 6ème montée de la Paracha de Vayikra, la Torah nous parle de différentes offrandes qu’une personne doit apporter si elle a commis une erreur ou un péché.

Il y a un type d’offrande qui dépend de la gravité de la faute commise et il y en a une autre qui dépend de la situation financière de la personne qui a commis le péché.

  • Si la personne est riche, elle doit apporter un mouton ou une chèvre en offrande.
  • Si elle a moins d’argent, elle doit apporter deux oiseaux.
  • Et si elle est très pauvre, elle peut offrir de la farine.

Tout le monde peut offrir quelque chose, peu importe sa situation financière.

Ces offrandes sont importantes car elles permettent aux gens de se repentir de leurs fautes et de rétablir leur relation avec Dieu.

C’est un rappel que nous avons tous la possibilité de nous améliorer et de nous rapprocher de Dieu, peu importe nos erreurs passées.

 


Le Récit du jour : Mission mystérieuse à Tyler, Texas


Il y avait un homme qui était très inquiet pour son bébé qui était né à l’hôpital.

Les docteurs et les infirmières ne voulaient pas lui donner de réponse claire sur la situation de son bébé.

Alors, le papa a décidé d’écrire une lettre au Rabbi de Loubavitch.

Le secrétaire du Rabbi lui a répondu en disant que tout allait bien se passer et que son bébé pourrait bientôt rentrer chez lui.

Deux jours plus tard, le docteur lui a annoncé que, miraculeusement, son bébé était en parfaite santé et qu’il pouvait rentrer chez lui.

Plus tard, le papa est allé à New York pour remercier le Rabbi de Loubavitch en personne pour sa bénédiction.

Quand il est arrivé, le Rabbi lui a donné une mission mystérieuse : apporter une boîte de Matsot Chmourot à Tyler, Texas, une ville qu’il ne connaissait pas et où il ne savait pas comment arriver.

Même s’il était très préoccupé à propos de sa femme et de leur voyage pour Pessa’h, il a accepté la mission.

Cependant, quand il est monté dans l’avion pour rentrer chez lui, l’avion a dû atterrir d’urgence à Tyler, Texas.

C’était un véritable miracle, car c’était exactement l’endroit où il devait apporter les Matsot du Rabbi !

Il a réussi à remettre le paquet à un couple âgé qui connaissait le Rabbi de Loubavitch, puis il est rentré chez lui avant Pessa’h.

C’était une histoire incroyable qui montre comment les choses peuvent parfois se dérouler de manière imprévisible, mais avec une signification particulière.

 


Machia’h Now !  : Diffuser les sources


Sais-tu ce que signifie « diffuser les sources » ? Il s’agit de partager les enseignements de la Torah et de la ‘Hassidout avec d’autres enfants, pour qu’ils puissent apprendre et grandir spirituellement.

Dans notre génération, il est important de diffuser les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur, même si cela peut sembler difficile à comprendre.

C’est parce que, selon les enseignements de la Torah, nous sommes proches de la Délivrance finale, lorsque tout sera parfait et que nous serons en mesure de voir D.ieu face à face.

Cependant, dans notre monde imparfait, il manque quelque chose de très important : la diffusion des sources à l’extérieur.

C’est pourquoi, précisément dans notre génération, il est essentiel de se concentrer sur cette tâche et de faire tout ce que nous pouvons pour la réaliser avec force et énergie.

En partageant les enseignements de la Torah et de la ‘Hassidout avec tes amis, nous pouvons aider à apporter un peu de lumière et de spiritualité dans le monde.

Nous pouvons aider les autres à comprendre la beauté de la Torah et à trouver leur propre chemin vers la connexion avec D.ieu.

Alors, mon cher enfant, rappelle-toi que tu peux faire partie de cette mission importante en partageant ce que tu apprends avec les autres et en aidant à diffuser les sources de la ‘Hassidout à tes camarades.

C’est une tâche noble et importante, et nous sommes tous appelés à y participer. Machia’h Now!

 


Le Sefer Hamitsvot du Rambam


Mitsva positive N° 248 :

Bonjour! Aujourd’hui, je vais vous parler d’une mitsva positive que nous devons respecter. Cette mitsva s’appelle « les règles d’héritage« . Elle est décrite dans un verset qui dit : « Si un homme meurt sans laisser de fils… ».
Cette mitsva nous apprend comment les biens d’une personne décédée sont partagés entre les membres de sa famille.

L’une des règles importantes de cette mitsva est que le fils aîné hérite d’une double part.

Cela signifie qu’il reçoit deux fois plus de biens que les autres enfants.

Par exemple, si un papa avait trois enfants et qu’il est décédé, le fils aîné recevra deux tiers des biens et les deux autres enfants recevront chacun un tiers.

Il est important de se rappeler que cette règle ne s’applique que dans certaines situations spécifiques.

Mais lorsque cela s’applique, il est important de suivre cette mitsva et de diviser les biens de manière juste et équitable.

 

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LES DOUZE PSOUKIM (à apprendre par coeur)


1 – Torah TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’apprendre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma Israël CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol Dor Vador BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem VÉHINÉ Hachem NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam Lévané’ha VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati Oumatsati YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé Kol Haadam VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT Hachem ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ». Cela signifie que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.



Participez à des tournages de courts métrages sur le Moshiah selon les directives du Rabbi de Loubavitch

Le BETH HABAD DES ENFANTS DE PERPIGNAN, dans le cadre de ses activités pour les enfants de TSIVOT MOSHIA’H recherche des acteurs et actrices de 7 a 15 ans pour participer à des tournages de courts métrages sur le Moshiah selon les directives du Rabbi de Loubavitch.
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Vendredi 24 mars 2023 à 10h30 : Etude du Kovets Vayikra – « La conscience du Prince »- Rav Levi Azimov

Vendredi 24 mars 2023 à 10h30 : Etude du Kovets Vayikra – « La conscience du Prince »- Rav Levi Azimov

En direct, chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot
avec le Rav Levi Azimov de 10h30 – 11h30
Tél.:  +330756753993 – code: 33 41 593#
 ET SUR RADIO HASSIDOUT
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Vayikra – La conscience du Prince
Source : Likouté Si’hot volume 17, cinquième Si’ha sur Vayikra

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MEKOROT


1 – Dans notre Paracha : Les expiatoires du Cohen Gadol, du peuple et du Prince

Vayikra 4, 3-24 : Si c’est le Cohen-oint (Gadol) qui a péché, au détriment du peuple, il offrira à D.ieu, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut, comme expiatoire.
…Si toute la communauté d’Israël commet une erreur : qu’un devoir se trouve méconnu par l’assemblée, que celle-ci transgresse un commandement négatif et se rende ainsi coupable – lorsqu’on aura connaissance du péché, l’assemblée offrira un jeune taureau comme expiatoire … c’est l’expiatoire de la communauté.
Quand (acher) un Prince péchera en faisant, par inadvertance, quelqu’une des choses que l’Eternel son D.ieu défend de faire, et se trouve ainsi en faute ; s’il vient à connaître le péché qu’il a commis, il apportera pour offrande un bouc mâle sans défaut … c’est un expiatoire.

Rachi : Quand (acher) un Prince péchera. Le mot acher (« quand ») est apparenté à achrei (« heureux ») : heureuse est la génération dont le Prince prend à cœur de présenter une kappara (une demande de pardon) pour ses fautes commises par mégarde, à plus forte raison [qu’une telle personne] regrette ses fautes délibérées !

2 – Analyse (a) : Qui doit s’estimer « heureux » : le Prince ou « sa génération » ?

Guemara Horayot 10b : « Quand (acher) un Prince péchera » : …heureuse (achrei) est la génération dont le Prince apporte un sacrifice pour ses fautes commises par mégarde ; si son chef apporte un sacrifice, combien en sera-t-il pour les hommes simples (si le roi qui n’a pas le cœur courbé, ressent sa faute et apporte un sacrifice, à plus forte raison que les hommes simples, au cœur courbé, en feront de même ! – Rachi).

Likouté Si’hot : (a) D’où voit-on que le « bonheur (achrei) » se réfère à la « génération » et pas au Prince même ? (b) Quel bonheur la génération tire-t-elle du fait que le Prince apporte une kappara ? (c) Pourquoi Rachi modifie-t-il les termes de la Guemara, en évoquant les notions de « prendre à cœur » et de « kappara » ?

3 – Analyse (b) : Le préfixe « Acher » : la prolongation d’un sujet en cours

Likouté Si’hot : Le sens simple du mot « Acher (quand) » signifie que nous sommes en plein milieu d’un sujet. La question se pose donc : quel est le lien entre les termes « c’est l’expiatoire de la communauté » et « quand un Prince péchera » ? Rachi en conclut donc que le « Achrei (bonheur) » du prince n’est pas lié à son sacrifice mais plutôt à sa faute, au fait que le Prince « prenne à cœur d’apporter une kappara etc. »

4 – Développement : Le peuple est-il responsable des erreurs de ses dirigeants ?

Rachi sur Vayikra 4, 13 : [Si toute] la communauté d’Israël [commet une erreur]. Il s’agit du Sanhedrin, qui autorisèrent par erreur une faute passible de retranchement, et que la communauté a suivi ses directives.

5 – Explication : La prise de conscience exceptionnelle d’un Prince d’Israël

Likouté Si’hot : Lorsqu’un Prince commet une faute par inadvertance : il ne se contente pas d’accomplir le commandement d’apporter un sacrifice pour expier son péché, mais il ressent également le défaut et la gravité de la faute même ! Il « prend à cœur de présenter une kappara pour ses fautes commises par mégarde, à plus forte raison qu’il regrette ses fautes délibérées ! ». La génération d’un tel Prince est heureuse, car ce dernier les éveille directement sur la gravité d’une faute et la vigilance à avoir pour ne pas transgresser involontairement.

 6 – Annexe : La différence entre l’expiatoire du Cohen Gadol et celui du Prince

Likouté Si’hot : Le rôle du Cohen Gadol est d’apporter des sacrifices pour expier l’ensemble du peuple juif. Lorsque les gens de sa génération le voient apporter un sacrifice pour une faute involontaire, cela leur fait ressentir qu’il n’y a pas de honte à apporter un sacrifice et à réparer ses fautes. Le rôle du Prince est de diriger la génération, le royaume et le pays etc. Lorsqu’un tel homme « prend à cœur d’apporter une kappara », il ressent et fait ressentir à tous la gravité d’une faute, au point de s’empêcher de fauter, d’emblée ; une telle génération est « heureuse » !

7 – Approfondissement : Le « Cohen Gadol » et le « Prince » dans le service divin

Michna Horayot 10a : Qui est le Prince ? C’est le roi, qui n’a que « l’Eternel son D.ieu » au-dessus de lui.

Likouté Si’hot : Le Cohen Gadol inspire aux enfants d’Israël l’amour divin – un amour puissant, alors que le Roi leur inspire la soumission et la crainte divine. L’amour est la base de toutes les 248 Mitsvot positives (y compris la Mitsva d’apporter un sacrifice), alors que la crainte est la base des 365 Mitsvot négatives, il s’agit bien de « la crainte de se rebeller contre le Roi des rois des rois, l’Eternel » (voir Tanya ch. 4).

8 – La conscience du « Prince » : La faute par inadvertance existe-t-elle vraiment ?

Igueret Hakodèch ch. 28 : Le fait même qu’un homme ait pu trébucher involontairement sur un péché est une preuve que sa situation n’est pas comme il faut, car cette faute provient du renforcement de l’âme animale issue [des forces du mal de] Noga, du renforcement de l’existence essentielle et de l’égo de l’homme.

9 – Enseignement : « Prendre à cœur » : le bonheur de ne pas fauter, d’emblée !

Likouté Si’hot : L’univers est appelé « un grand corps » et l’homme est comparé à « un petit monde ». De même que le monde possède un chef de la génération, un roi, aussi le corps humain possède son roi : l’intellect qui domine l’intégralité du corps. C’est cela l’enseignement : « Heureuse est la génération », l’homme est heureux lorsque « son chef prend à cœur », qu’il domine ses pulsions pour s’empêcher de fauter, d’emblée.
Lorsque l’homme comprend la gravité de faire un acte contre la Volonté Divine, cela soumet son cœur qui sera brisé. Ainsi, non seulement sa faute est pardonnée, mais aussi l’esprit du mal disparait et l’âme animale se brise et se soumet. C’est cela qui produira la venue de Machia’h, où la royauté divine se dévoilera !

Le Prince « prend à cœur » la gravité de la faute au point d’inspirer au peuple la « crainte de la faute ».

Le Cohen Gadol inspire l’envie de se faire pardonner ; le Prince inspire la gravité de la faute : « heureuse » est la génération qui ne faute pas !

Le Cohen Gadol : l’amour divin des Mitsvot positives.

Le Prince : la crainte divine des Mitsvot négatives.

L’inadvertance est liée à un problème profond.

Enseignement : « Heureux » est l’homme dont le cerveau (le chef) domine le cœur, pour réaliser d’emblée la gravité d’une faute et nous conduire vers le dévoilement messianique !