Texte et Audio : Vayikra à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

Texte et Audio : Vayikra à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

 

Chaque Juif possède une étincelle de Moché :

Dans le Dvar Mal’hout sur la Paracha Vayikra, le Rabbi nous enseigne que ‘lorsque le jour de Roch ‘Hodech Nissan tombe le jour du Chabbat nous sortons trois Sefer-Torah, et cela a pour effet de renforcer considérablement les enfants d’Israël, même durant les années pendant lesquelles Roch ‘Hodech Nissan ne tombe pas Chabbat, (comme c’est le cas cette année)’.

Chaque fois que nous sortons un Séfer-Torah nous disons le verset (Bamidbar, 10, 35): ‘C’était quand l’Arche se mettait en voyage, Moché disait lève-toi Eternel, que Tes ennemis se dispersent et que ceux qui te haïssent fuient de devant Toi…’.

Le Rabbi nous rappelle ici l’enseignement du Tanya selon lequel chaque Juif possède en lui-même une étincelle de Moché. Aussi, quand Moché s’adresse à D.ieu en disant ‘Lève-Toi Eternel’, il exprime l’importance pour chaque Juif d’ajouter dans le domaine de la Sainteté, et lorsque Moché déclare ‘que tes ennemis se dispersent et que ceux qui te haïssent fuient de devant Toi’, il souligne l’importance d’effacer tout ce qui s’oppose à notre élévation et qui perturbe notre service divin.

Par ailleurs, dans la Paracha Vayikra il est écrit : ‘Il appela Moché et D.ieu lui parla depuis la tente d’assignation en disant’ (Vayikra, 1, 1). Le sujet de ‘Vayikra’ est que Moché reçoit de D.ieu la force nécessaire qui lui permet d’entrer dans la tente d’assignation où l’Eternel se dévoile à lui. Or, comme il vient d’être dit, chaque Juif possède une étincelle de Moché, et de ce fait il peut attirer et dévoiler en lui-même un reflet de cette force que reçut Moché ; chaque Juif détient la force d’attacher sa pensée à D.ieu d’un lien si puissant qu’il peut ressentir et ‘voir avec ses yeux’ les plus hauts dévoilements divins, comme ce sera effectivement le cas au moment de la Délivrance finale.

L’Arche est l’endroit où se révèle la lumière qui entoure les mondes :

Un jour un ‘Hassid qui vivait à Loubavitch emmena son fils qui venait d’atteindre l’âge de rentrer au ‘Héder à un entretien privé avec le Rabbi. Le Rabbi bénit le jeune enfant en ces termes : Investis ton ardeur dans l’étude et ne perds pas ton temps, D.ieu béni soit-Il, te viendra en aide pour que tu sois un érudit et un ‘Hassid. Quand l’enfant et son père sortirent du bureau du Rabbi, le père expliqua à son fils que le Rabbi est pour ses ‘Hassidim ‘l’Arche Sainte’ dans laquelle se trouve les Tables de la Torah écrites du doigt de D.ieu, béni soit-Il’.

Pour comprendre un tant soit peu, la profondeur des paroles du ‘Hassid à son fils ‘hassidiques, il est nécessaire de savoir que les Tables de la Loi sont ‘écrites du doigt de D.ieu’, c’est à dire qu’elles sont un acte divin. Nous devons comprendre que l’Arche de l’Alliance qui contient ces Tables n’est pas un simple objet matériel. Le traité ‘Yoma’ nous enseigne que bien que l’on puisse en mesurer sa hauteur sa longueur et sa largeur, l’Arche ne prend pas de place dans le Saint des Saint ou elle est déposée. En effet, la largeur totale du Saint des Saints est de 20 ama (environ une dizaine de mètres) et la longueur de l’Arche est de 2,5 ama. Or quand l’Arche est déposée dans le Saint des Saints elle perd ses mesures : elle ne prend plus de place. En effet, si l’on mesure les distances entre les deux extrémités de l’Arche et les deux murs entre lesquels elle se trouve, elles sont chacune de 10 ama.
L’explication à ce phénomène physique est que l’Arche contient en elle-même une lumière infinie. En effet, l’écriture, gravée sur les Tables, est une lumière infinie qui n’a ni fin, ni mesure. De ce fait, l’Arche perd ses propres mesures et échappe aux lois physiques de ce monde lorsqu’elle est déposée dans le Saint des Saints, et le Tsémah Tsédek nous en donne la raison :

‘L’Arche est l’endroit où se révèle la lumière qui entoure les mondes, car elle contient les ‘Tables écrites du doigt de D.ieu’. Or, ‘la lumière qui entoure les mondes’ est l’origine même de l’espace et du temps, et ceux-ci lui sont totalement soumis. A l’évidence donc, l’espace matériel de l’Arche est totalement soumis à cette lumière qui entoure les mondes, qui n’a ni fin ni mesure. L’Arche ne prend donc pas de place’.

D’une certaine manière, il en va de même pour le Rabbi, lequel est ‘l’Arche sainte’ pour ses ‘Hassidim, car le Rabbi, du fait qu’il consacre continuellement son existence aux autres Juifs, considère leur existence plus que la sienne propre. Le Rabbi est comme ‘l’Arche qui n’a pas de mesures’, et le seul but qu’il poursuit est d’attirer l’Essence divine en ce monde matériel. En d’autres termes le Rabbi ‘ne prend pas de place’ car la toute la place qu’il donne à l’Existence est celle du Saint béni soit-Il. Autrement dit, du fait que la volonté du Rabbi se fond en celle de D.ieu, (ainsi qu’il est rapporté dans le livre du Tanya au sujet des Patriarches qui sont tels des ‘chars de la volonté de D.ieu’), c’est l’Existence de D.ieu et l’expression véritable et authentique de Sa volonté qui transparaissent à travers l’Existence du Rabbi.

Par ailleurs, il y a un deuxième enseignement que l’on peut tirer du fait que lorsque l’Arche était déposée dans le Saint des Saints ‘elle ne prenait pas de place’. De fait, chaque Juif doit être à l’image de l’Arche. Quand il sert D.ieu, il se doit d’agir au-delà de toutes les mesures, de toutes les limites, à l’exemple de l’Arche ‘qui ne prend pas de place’ et que l’on ne peut mesurer lorsqu’elle est déposée dans le Saint des Saints. Cependant, tout en servant D.ieu, l’âme, même si elle connaît la plus haute élévation, doit demeurer dans le corps, à l’exemple de l’Arche qui bien qu’elle soit l’œuvre de D.ieu, un objet Divin, demeure aussi être un objet matériel que l’on peut mesurer.
De la même façon, la qualité d’un ‘Hassid consiste à unir la lumière divine infinie aux limites de ce monde matériel. Il accomplit les Commandements divins, qui possèdent des mesures et des limites, avec un amour infini pour D.ieu.

Un enseignement de l’Admour Hazaken sur l’âme des lettres de la Torah :

On raconte que lorsque le Tséma’h Tsédek était un jeune enfant, son grand-père l’Admour Hazaken, le fit entrer au ‘Héder. L’Admour Hazaken demanda à son professeur d’enseigner au jeune enfant la première Paracha du livre de Vayikra. Lorsqu’il revint de son étude, le Tséma’h Tsédek demanda à son grand-père : ‘Pourquoi le mot ‘Vayikra’ est-il écrit avec un petit aleph ? Pourquoi-donc la lettre aleph est-elle plus petite que toutes les autres lettres de ce mot ? ‘. L’Admour Hazaken se concentra profondément puis il répondit à son petit-fils de la manière suivante :
Il existe trois dimensions dans les lettres de la Torah : les petites, les moyennes et les grandes. Par exemple, lorsqu’elle est de grande taille, la lettre aleph est une allusion au sentiment de fierté qui naquit dans le cœur d’Adam-Ha-Richon lorsqu’il médita au fait que le Saint béni soit-Il Lui-même avait formé son corps. Adam se considéra pour cela comme un être important, et cela ne fut d’ailleurs pas sans provoquer par la suite sa chute, quand il commit le péché de l’Arbre de la connaissance du bien et du mal. Quant à la petite lettre aleph du mot ‘Vayikra’, elle fait allusion au fait que Moché était d’une extrême humilité. Même s’il avait conscience de sa position, Moché n’en concevait jamais de la fierté, et il ne se considérait pas comme important.

La Torah est écrite avec des lettres de taille moyenne afin de nous montrer le niveau que nous devons atteindre : le niveau de ‘l’homme moyen’, le ‘Bénoni’. D’un côté, nous devons apprendre d’Adam-Ha-Richon que nous possédons des qualités. Avoir conscience, par exemple, du fait que nous possédons une âme divine, et que par elle nous percevons le divin.

D’un autre côté, nous devons apprendre de Moché, de ne jamais céder à l’orgueil. Aussi, quand nous demandons à un enfant juif d’ajouter dans la Torah et les Mitsvoth, l’enfant ne doit jamais penser : qui suis-je ? Que suis-je ? Comment pourrais-je réussir ?

Bien au contraire, il doit savoir et ressentir la qualité de l’existence d’un Juif, la force de l’âme d’Israël, à l’exemple d’Adam-Ha-Richon qui connaissait ses qualités, mais sans pour autant ressentir le moindre orgueil, à l’exemple de Moché, lequel est le plus humble parmi tous les hommes. En d’autres termes il doit savoir concilier le fait qu’il possède une âme Divine qui est au-delà de toutes les limites avec le fait de vivre dans un monde matériel qui est limité. La lettre Aleph de taille moyenne exprime le fait qu’un Juif doit ‘avoir conscience de sa petitesse et de la possibilité qui lui est donner de s’élever’ en faisant de ce monde une demeure pour l’Essence divine (Le Rabbi).

Cela s’accorde à un autre point qui est essentiel parmi les enseignements du Rabbi. De fait, même si l’on atteint le plus haut dévoilement, il est impératif que l’âme demeure dans le corps. En effet, la ‘Hassidout nous enseigne qu’un Juste parfait, même lorsqu’il connaît l’extase, tant est grande sa perception du Divin, ne perd jamais de vue le désir de D.ieu d’avoir une demeure ici-bas.

Les fils d’Aaron, Nadav et Avihou, perdirent leurs Vies car leur désir de s’attacher à D.ieu était plus fort que la nécessité que l’âme demeure dans le corps. Contrairement à leurs attitudes, nous devons toujours élever notre âme vers les cimes les plus élevées, mais en ayant conscience que l’âme ne doit jamais quitter le corps. Bien que le désir de l’âme de quitter le corps pour s’unir à D.ieu soit très fort, il ne doit jamais mettre en danger notre existence. Aussi, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous élever aux plus hauts niveaux et en même temps garder à l’esprit que cette élévation a pour but d’agir dans ce monde.

La voix qui sortait du ciel :

Il est écrit dans la Torah que durant le séjour des enfants d’Israël dans le désert, lorsque L’Eternel S’adressait à Moché, la Voix de l’Eternel ‘sortait du ciel et passait entre les deux chérubins’ qui se trouvent sur l’Arche de l’Alliance, ainsi qu’il est écrit (Nasso, 7, 89) :

‘Et quand Moché venait à la tente d’assignation pour Lui parler, il entendait La voix d’au-dessus du couvercle qui était sur l’Arche du témoignage, d’entre les deux chérubins et Il lui parlait’.

Rabbi Yom-Tov Lippman explique dans son livre intitulé ‘Alpha-Beïta’ que la lettre Aleph est une allusion à ‘La voix qui sortait du ciel et qui passait entre les deux chérubins’. En effet, la forme du Aleph est composée d’un Vav et de deux Youd. Les deux Youd font allusion aux deux chérubins. Vav est une allusion à ‘la voix de L’Eternel qui passait entre les deux chérubins’.

Na’hchon ben Aminadav :

Par ailleurs, dans une Si’ha (Likoutey Si’hot, ‘Helek Aleph, pages 134-138), le Rabbi nous enseigne que ‘la mer s’ouvrit par le mérite d’un seul juif, du nom de Na’hchon ben Aminadav’. Ce juste du Peuple juif savait que le Saint béni soit-Il a libéré Ses enfants de l’Egypte afin de les conduire au pied du Mont-Sinaï et de leur donner la Torah, laquelle n’est autre que l’Arbre de vie, la Sagesse de D.ieu grâce à laquelle les enfants d’Israël pourraient s’attacher à Lui et feraient de ce monde matériel une demeure pour Son Essence bénie. Na’hchon ne fut donc pas du tout impressionné par tous les évènements extérieurs qui se produisirent autour de lui. Alors qu’une partie de l’Assemblée d’Israël désirait retourner en Egypte, qu’une autre partie envisageait de combattre les Egyptiens qui les poursuivaient, et que d’autres souhaitaient fuir dans le désert, il n’y avait seulement qu’un groupe d’hommes qui pensait que la solution était de rentrer dans la mer.

Na’hchon fut l’un de ces hommes. Il ressentait profondément le projet divin, et ne fut donc nullement apeuré par l’image des Egyptiens qui approchaient. La seule chose qui importait à ses yeux était de gagner le plus vite possible le Mont-Sinaï pour y recevoir la Torah. Il agit donc au-delà de la raison, de la logique, et de l’intellect, et sauta dans la mer. De même, notre attitude doit être semblable à la sienne et nous devons savoir et ressentir profondément que notre objectif est le dévoilement du Machia’h et dans ce cas tous les obstacles qui nous séparent du Machia’h ne doivent absolument pas nous impressionner. Chaque épreuve qui se dresse devant nous doit être ‘traversée’ à l’exemple de Nah’chon qui se jeta dans la mer avec le désir de recevoir la Torah. Lorsqu’un Juif se trouve dans les 4 coudées du Rabbi il est animé par le désir de recevoir la Torah ‘Hadacha et cette Volonté ‘fait lever ses pieds’ et lui permet de traverser tout ce qui s’oppose au dévoilement du Machia’h.

Dans le Dvar Mal’hout sur notre Paracha, le Rabbi rapporte le Midrache Raba selon lequel le nom Na’hchon vient de Na’hchol qui désigne ‘les grandes vagues de la mer’ que Na’hchon n’eut pas peur d’affronter lorsqu’il entra, le premier, dans la mer.

Le nom de Na’hchon n’est donc pas sans évoquer la force de Messirout -néfech, et la soumission la plus totale vis-à-vis du Saint béni soit-Il.

Le Midrache nous révèle que Na’hchon avança dans la mer jusqu’à ce que le niveau de l’eau atteint celui de ses yeux, bien que cela l’empêchait de respirer, et alors seulement après cela la mer s’ouvrit devant lui. Nous comprenons de cela que lorsqu’un juif dépasse le niveau de l’intellect, comme ‘l’eau de la mer dépassa le niveau de son nez et atteint celui de ses yeux’, alors l’Eternel ouvre la mer devant lui. Le Rabbi souligne à ce sujet que la Mitsva de la Tsédaka, plus que tout autre Mitsvah, doit être accomplie avec le plus grand dévouement, au-delà de toutes les limites. Dès-lors, rien ne pourra constituer d’obstacle, pas même ces ‘grandes vagues de la mer’, pour voir enfin avec nos yeux de chair, la Délivrance finale avec la venue de notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours. Avec l’aide de D.ieu.

 

Hassidout pour les enfants – Vayikra #6: «Vous pouvez commencer à changer notre monde pour le meilleur !»

Hassidout pour les enfants – Vayikra #6: «Vous pouvez commencer à changer notre monde pour le meilleur !»

Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm
Tsivot Moshiah, le Beth Habad des enfants de Perpignan

Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans

 

РУССКИЙ 🇷🇺

Вы можете начать менять наш мир к лучшему уже сегодня, и, неважно, насколько малы ваши действия. Бейт Хабад Детей Перпиньяна

К чему мне жертвы ваши? Заповедь о жертвоприношении как пробный камень понимания духа иудаизма Р-н Александр Фейгин

Мы склонны считать эпоху, в которую живем, пиком здравомыслия и просвещения. Это забавно, но простительно: так думали о своем времени все поколения. К примеру, мы морщим нос, читая о жертвоприношениях. Это не для нас, это из примитивной древности! А вот и голоса из древности: « Неужели всесожжения и жертвы желанны Всевышнему, как и послушание гласу Всевышнего? « К чему Мне множество жертв ваших? – говорит Всевышний ». Это не цитаты из интервью современного гуманиста, это слова пророков Шмуэля и Йешаягу.

Стало быть, подобное отношение к жертвам – не наше изобретение. И для великих мудрецов прошлого этот вопрос был куда как непрост: Рамбам в « Мишне Тора » говорит о том, что в будущем, с приходом Машиаха, будут возобновлены жертвоприношения. А в « Путеводителе заблудших » он же говорит о жертвоприношениях как об уступке Торы человеческим слабостям.

Именно эта неоднозначность « кровавого » служения в Храме (Розанов пишет: « Если израильский Б-г любит « обонять запах жертв », то евреи неужели же этого не любят? Всем им хочется крови ягненка ли, Ющинского ли ») должна заставить нас глубже разобраться в теме главы Торы « Вайикра ».

« …Когда человек [пожелает] принести от вас жертву Б-гу… » (Вайикра, 1:2). Человек должен приносить в жертву « от себя », часть себя. Часть своего ли горячо любимого имущества (ох, как больно!), часть ли своего « Я ». И если пролитие крови жертв в Храме оказывается просто ритуалом и не отрывает « с мясом » от нас, любимых, куски гордыни и самодовольства, тогда и звучат слова пророка: « К чему Мне множество жертв ваших? – говорит Всевышний ».

Но здесь, может быть, стоит остановиться и подумать. Только ли о жертвах мы говорим? Скажем, молитва многим представляется более совершенным, духовным, нежели жертвоприношение. Но что, если она превращается в автоматическое бормотание? Или благотворительность, великое дело: а если человек дает деньги бедным, чтобы прославиться своими добродетелями? Что, если возложение тфилин превращается в бессмысленное наматывание ремешков? А соблюдение субботы – в томительное ничегонеделанье?

Первое побуждение – ответить на поставленный вопрос так: любой акт праведности, любой путь служения должен быть основан на глубоком внутреннем настрое души (кавана). Иначе и молитва, и благотворительность, и жертвы – все превращается в механическое бездуховное действие. И тогда Всевышний говорит вместо « К чему Мне множество жертв ваших? » – « К чему Мне множество молитв ваших? »

Сказанное более чем тривиально. Более того, рассуждения о необходимости каваны можно встретить (в других терминах) и вне иудаизма.

Рассуждения эти верны, но недостаточны: некоторые могут плавно развить их в совсем уж нееврейскую идею о том, что лучше искренне ничего не делать, чем автоматически или неискренне делать нечто. Недаром у евреев бытует ироничная пословица: « Лучше быть здоровым и богатым, чем бедным и больным ». Действительно, лучше с рвением соблюдать заповеди, чем без рвения ими пренебрегать. Но жизнь не вписывается в черно-белый расклад. Она сложнее и часто задает вопросы вроде: « Каваны нет, желания тоже нет. Исполнить заповедь или ну ее? » Иудаизм однозначно отдает предпочтение действию. Сопровождается оно каваной – отлично. Нет – есть надежда, что за действием придет и понимание, и желание, и радость.

Все это напрямую не связано с жертвоприношениями, Но именно заповедь о принесении жертв может служить пробным камнем понимания духа иудаизма. Тот, кто принимает заповеди как указание к действию, понятны ли они ему или нет, вызывают ли отклик в сердце или нет, – тот и к жертвам Храме отнесется, как к должному. Тот, кто привык сортировать заповеди на симпатичные ему лично и не симпатичные, а значит, необязательные, первым делом отреагирует на « маргинальность » жертвоприношений. Потому-то первым, что удалили реформисты из молитвенника, были именно тексты о жертвоприношениях. Вот только из Торы их удалить не удалось.

« Vous pouvez commencer à changer notre monde, chaque jour, pour le MEILLEUR, même avec une petite action ! »

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Le Hayom Yom du 2 Nissan


Aujourd’hui, c’est une journée importante pour les Juifs.

C’est la journée du souvenir du départ de ce monde du  Rabbi Rachab.

Il a quitté ce monde en 1920, il y a très longtemps.

Il est enterré dans un endroit appelé Rostov.

Le Rabbi Rachab a prononcé beaucoup de discours dans sa vie.

Le premier discours qu’il a prononcé après la Histalkout de son propre père, le Rabbi Maharach, a été prononcé lors d’une fête appelée Soukkot en 1882.

Il a commencé son discours en disant « Keter Itenou Le’ha », qui signifie « ils te donneront une couronne ».

Le dernier discours qu’il a prononcé avant de mourir a été prononcé lors du repas de Pourim en 1920.

Il a commencé son discours en disant « Rechit Goyim Amalek, Kets Sam La ‘Hoche’h », qui signifie « la première des nations est Amalek. Il fixa une limite à l’obscurité ».

Cela signifie qu’il a dit  un important pour le peuple Juif et la façon dont les juifs devraient vivre une  vie remplie de Torah et de Mitsvot pour combattre l’obscurité.

Illustration du Hayom Yom : [email protected]


La Paracha de Vayikra – 6ème montée


Dans cette 6ème montée de la Paracha de Vayikra, la Torah nous parle de différentes offrandes qu’une personne doit apporter si elle a commis une erreur ou un péché.

Il y a un type d’offrande qui dépend de la gravité de la faute commise et il y en a une autre qui dépend de la situation financière de la personne qui a commis le péché.

  • Si la personne est riche, elle doit apporter un mouton ou une chèvre en offrande.
  • Si elle a moins d’argent, elle doit apporter deux oiseaux.
  • Et si elle est très pauvre, elle peut offrir de la farine.

Tout le monde peut offrir quelque chose, peu importe sa situation financière.

Ces offrandes sont importantes car elles permettent aux gens de se repentir de leurs fautes et de rétablir leur relation avec Dieu.

C’est un rappel que nous avons tous la possibilité de nous améliorer et de nous rapprocher de Dieu, peu importe nos erreurs passées.

 


Le Récit du jour : Mission mystérieuse à Tyler, Texas


Il y avait un homme qui était très inquiet pour son bébé qui était né à l’hôpital.

Les docteurs et les infirmières ne voulaient pas lui donner de réponse claire sur la situation de son bébé.

Alors, le papa a décidé d’écrire une lettre au Rabbi de Loubavitch.

Le secrétaire du Rabbi lui a répondu en disant que tout allait bien se passer et que son bébé pourrait bientôt rentrer chez lui.

Deux jours plus tard, le docteur lui a annoncé que, miraculeusement, son bébé était en parfaite santé et qu’il pouvait rentrer chez lui.

Plus tard, le papa est allé à New York pour remercier le Rabbi de Loubavitch en personne pour sa bénédiction.

Quand il est arrivé, le Rabbi lui a donné une mission mystérieuse : apporter une boîte de Matsot Chmourot à Tyler, Texas, une ville qu’il ne connaissait pas et où il ne savait pas comment arriver.

Même s’il était très préoccupé à propos de sa femme et de leur voyage pour Pessa’h, il a accepté la mission.

Cependant, quand il est monté dans l’avion pour rentrer chez lui, l’avion a dû atterrir d’urgence à Tyler, Texas.

C’était un véritable miracle, car c’était exactement l’endroit où il devait apporter les Matsot du Rabbi !

Il a réussi à remettre le paquet à un couple âgé qui connaissait le Rabbi de Loubavitch, puis il est rentré chez lui avant Pessa’h.

C’était une histoire incroyable qui montre comment les choses peuvent parfois se dérouler de manière imprévisible, mais avec une signification particulière.

 


Machia’h Now !  : Diffuser les sources


Sais-tu ce que signifie « diffuser les sources » ? Il s’agit de partager les enseignements de la Torah et de la ‘Hassidout avec d’autres enfants, pour qu’ils puissent apprendre et grandir spirituellement.

Dans notre génération, il est important de diffuser les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur, même si cela peut sembler difficile à comprendre.

C’est parce que, selon les enseignements de la Torah, nous sommes proches de la Délivrance finale, lorsque tout sera parfait et que nous serons en mesure de voir D.ieu face à face.

Cependant, dans notre monde imparfait, il manque quelque chose de très important : la diffusion des sources à l’extérieur.

C’est pourquoi, précisément dans notre génération, il est essentiel de se concentrer sur cette tâche et de faire tout ce que nous pouvons pour la réaliser avec force et énergie.

En partageant les enseignements de la Torah et de la ‘Hassidout avec tes amis, nous pouvons aider à apporter un peu de lumière et de spiritualité dans le monde.

Nous pouvons aider les autres à comprendre la beauté de la Torah et à trouver leur propre chemin vers la connexion avec D.ieu.

Alors, mon cher enfant, rappelle-toi que tu peux faire partie de cette mission importante en partageant ce que tu apprends avec les autres et en aidant à diffuser les sources de la ‘Hassidout à tes camarades.

C’est une tâche noble et importante, et nous sommes tous appelés à y participer. Machia’h Now!

 


Le Sefer Hamitsvot du Rambam


Mitsva positive N° 248 :

Bonjour! Aujourd’hui, je vais vous parler d’une mitsva positive que nous devons respecter. Cette mitsva s’appelle « les règles d’héritage« . Elle est décrite dans un verset qui dit : « Si un homme meurt sans laisser de fils… ».
Cette mitsva nous apprend comment les biens d’une personne décédée sont partagés entre les membres de sa famille.

L’une des règles importantes de cette mitsva est que le fils aîné hérite d’une double part.

Cela signifie qu’il reçoit deux fois plus de biens que les autres enfants.

Par exemple, si un papa avait trois enfants et qu’il est décédé, le fils aîné recevra deux tiers des biens et les deux autres enfants recevront chacun un tiers.

Il est important de se rappeler que cette règle ne s’applique que dans certaines situations spécifiques.

Mais lorsque cela s’applique, il est important de suivre cette mitsva et de diviser les biens de manière juste et équitable.

 

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LES DOUZE PSOUKIM (à apprendre par coeur)


1 – Torah TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’apprendre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma Israël CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol Dor Vador BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem VÉHINÉ Hachem NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam Lévané’ha VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati Oumatsati YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé Kol Haadam VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT Hachem ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ». Cela signifie que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.



Participez à des tournages de courts métrages sur le Moshiah selon les directives du Rabbi de Loubavitch

Le BETH HABAD DES ENFANTS DE PERPIGNAN, dans le cadre de ses activités pour les enfants de TSIVOT MOSHIA’H recherche des acteurs et actrices de 7 a 15 ans pour participer à des tournages de courts métrages sur le Moshiah selon les directives du Rabbi de Loubavitch.
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Vendredi 24 mars 2023 à 10h30 : Etude du Kovets Vayikra – « La conscience du Prince »- Rav Levi Azimov

Vendredi 24 mars 2023 à 10h30 : Etude du Kovets Vayikra – « La conscience du Prince »- Rav Levi Azimov

En direct, chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot
avec le Rav Levi Azimov de 10h30 – 11h30
Tél.:  +330756753993 – code: 33 41 593#
 ET SUR RADIO HASSIDOUT
RADIO HASSIDOUT

 

Vayikra – La conscience du Prince
Source : Likouté Si’hot volume 17, cinquième Si’ha sur Vayikra

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MEKOROT


1 – Dans notre Paracha : Les expiatoires du Cohen Gadol, du peuple et du Prince

Vayikra 4, 3-24 : Si c’est le Cohen-oint (Gadol) qui a péché, au détriment du peuple, il offrira à D.ieu, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut, comme expiatoire.
…Si toute la communauté d’Israël commet une erreur : qu’un devoir se trouve méconnu par l’assemblée, que celle-ci transgresse un commandement négatif et se rende ainsi coupable – lorsqu’on aura connaissance du péché, l’assemblée offrira un jeune taureau comme expiatoire … c’est l’expiatoire de la communauté.
Quand (acher) un Prince péchera en faisant, par inadvertance, quelqu’une des choses que l’Eternel son D.ieu défend de faire, et se trouve ainsi en faute ; s’il vient à connaître le péché qu’il a commis, il apportera pour offrande un bouc mâle sans défaut … c’est un expiatoire.

Rachi : Quand (acher) un Prince péchera. Le mot acher (« quand ») est apparenté à achrei (« heureux ») : heureuse est la génération dont le Prince prend à cœur de présenter une kappara (une demande de pardon) pour ses fautes commises par mégarde, à plus forte raison [qu’une telle personne] regrette ses fautes délibérées !

2 – Analyse (a) : Qui doit s’estimer « heureux » : le Prince ou « sa génération » ?

Guemara Horayot 10b : « Quand (acher) un Prince péchera » : …heureuse (achrei) est la génération dont le Prince apporte un sacrifice pour ses fautes commises par mégarde ; si son chef apporte un sacrifice, combien en sera-t-il pour les hommes simples (si le roi qui n’a pas le cœur courbé, ressent sa faute et apporte un sacrifice, à plus forte raison que les hommes simples, au cœur courbé, en feront de même ! – Rachi).

Likouté Si’hot : (a) D’où voit-on que le « bonheur (achrei) » se réfère à la « génération » et pas au Prince même ? (b) Quel bonheur la génération tire-t-elle du fait que le Prince apporte une kappara ? (c) Pourquoi Rachi modifie-t-il les termes de la Guemara, en évoquant les notions de « prendre à cœur » et de « kappara » ?

3 – Analyse (b) : Le préfixe « Acher » : la prolongation d’un sujet en cours

Likouté Si’hot : Le sens simple du mot « Acher (quand) » signifie que nous sommes en plein milieu d’un sujet. La question se pose donc : quel est le lien entre les termes « c’est l’expiatoire de la communauté » et « quand un Prince péchera » ? Rachi en conclut donc que le « Achrei (bonheur) » du prince n’est pas lié à son sacrifice mais plutôt à sa faute, au fait que le Prince « prenne à cœur d’apporter une kappara etc. »

4 – Développement : Le peuple est-il responsable des erreurs de ses dirigeants ?

Rachi sur Vayikra 4, 13 : [Si toute] la communauté d’Israël [commet une erreur]. Il s’agit du Sanhedrin, qui autorisèrent par erreur une faute passible de retranchement, et que la communauté a suivi ses directives.

5 – Explication : La prise de conscience exceptionnelle d’un Prince d’Israël

Likouté Si’hot : Lorsqu’un Prince commet une faute par inadvertance : il ne se contente pas d’accomplir le commandement d’apporter un sacrifice pour expier son péché, mais il ressent également le défaut et la gravité de la faute même ! Il « prend à cœur de présenter une kappara pour ses fautes commises par mégarde, à plus forte raison qu’il regrette ses fautes délibérées ! ». La génération d’un tel Prince est heureuse, car ce dernier les éveille directement sur la gravité d’une faute et la vigilance à avoir pour ne pas transgresser involontairement.

 6 – Annexe : La différence entre l’expiatoire du Cohen Gadol et celui du Prince

Likouté Si’hot : Le rôle du Cohen Gadol est d’apporter des sacrifices pour expier l’ensemble du peuple juif. Lorsque les gens de sa génération le voient apporter un sacrifice pour une faute involontaire, cela leur fait ressentir qu’il n’y a pas de honte à apporter un sacrifice et à réparer ses fautes. Le rôle du Prince est de diriger la génération, le royaume et le pays etc. Lorsqu’un tel homme « prend à cœur d’apporter une kappara », il ressent et fait ressentir à tous la gravité d’une faute, au point de s’empêcher de fauter, d’emblée ; une telle génération est « heureuse » !

7 – Approfondissement : Le « Cohen Gadol » et le « Prince » dans le service divin

Michna Horayot 10a : Qui est le Prince ? C’est le roi, qui n’a que « l’Eternel son D.ieu » au-dessus de lui.

Likouté Si’hot : Le Cohen Gadol inspire aux enfants d’Israël l’amour divin – un amour puissant, alors que le Roi leur inspire la soumission et la crainte divine. L’amour est la base de toutes les 248 Mitsvot positives (y compris la Mitsva d’apporter un sacrifice), alors que la crainte est la base des 365 Mitsvot négatives, il s’agit bien de « la crainte de se rebeller contre le Roi des rois des rois, l’Eternel » (voir Tanya ch. 4).

8 – La conscience du « Prince » : La faute par inadvertance existe-t-elle vraiment ?

Igueret Hakodèch ch. 28 : Le fait même qu’un homme ait pu trébucher involontairement sur un péché est une preuve que sa situation n’est pas comme il faut, car cette faute provient du renforcement de l’âme animale issue [des forces du mal de] Noga, du renforcement de l’existence essentielle et de l’égo de l’homme.

9 – Enseignement : « Prendre à cœur » : le bonheur de ne pas fauter, d’emblée !

Likouté Si’hot : L’univers est appelé « un grand corps » et l’homme est comparé à « un petit monde ». De même que le monde possède un chef de la génération, un roi, aussi le corps humain possède son roi : l’intellect qui domine l’intégralité du corps. C’est cela l’enseignement : « Heureuse est la génération », l’homme est heureux lorsque « son chef prend à cœur », qu’il domine ses pulsions pour s’empêcher de fauter, d’emblée.
Lorsque l’homme comprend la gravité de faire un acte contre la Volonté Divine, cela soumet son cœur qui sera brisé. Ainsi, non seulement sa faute est pardonnée, mais aussi l’esprit du mal disparait et l’âme animale se brise et se soumet. C’est cela qui produira la venue de Machia’h, où la royauté divine se dévoilera !

Le Prince « prend à cœur » la gravité de la faute au point d’inspirer au peuple la « crainte de la faute ».

Le Cohen Gadol inspire l’envie de se faire pardonner ; le Prince inspire la gravité de la faute : « heureuse » est la génération qui ne faute pas !

Le Cohen Gadol : l’amour divin des Mitsvot positives.

Le Prince : la crainte divine des Mitsvot négatives.

L’inadvertance est liée à un problème profond.

Enseignement : « Heureux » est l’homme dont le cerveau (le chef) domine le cœur, pour réaliser d’emblée la gravité d’une faute et nous conduire vers le dévoilement messianique !

 

 

 

Niggun « Ha’hana » du Rabbi Rachab en l’honneur de sa Hilloula le  2 Nissan –  interprété au piano par Joëlle Malki

Niggun « Ha’hana » du Rabbi Rachab en l’honneur de sa Hilloula le 2 Nissan – interprété au piano par Joëlle Malki

Le « ניגון הכנה לד’ בבות »  est un Niggun pour le Shabbat et les jours de fête dans le livre des Niggunim, est un ancien Niggun qui était cher au Rabbi Rashab.
Dans la génération actuelle – la septième génération, il est accepté comme la mélodie de ‘préparation’ au Niggun des « Arba Babot » de l’Admour Hazaken.
Cette mélodie est la 93ème dans le livre des Niggunim et il est également coutumier de chanter le « Niggun de préparation » dans l’ordre des Niggunim – lorsque l’on chante un Niggun de chacun des Rebbeim – il est appelé le « Niggun du Rabbi Rashab ».

 

 

Écoutez : un nouveau Nigun pour le chapitre 122 en l’honneur du 11 Nissan, par Yanky Marton

Écoutez : un nouveau Nigun pour le chapitre 122 en l’honneur du 11 Nissan, par Yanky Marton

À l’approche du jour lumineux du 11 Nissan, l’anniversaire du Rabbi, Yanky Marton, émissaire à la Yeshiva Tomchei Tmimim centrale de Lod, présente une nouvelle et spéciale mélodie pour le chapitre des Psaumes 122, adaptée à cette année.

Composé avec des sentiments profonds d’amour en l’honneur du 121e anniversaire de notre père et berger, le Rabbi, pour le jour lumineux du 11 Nissan.

א. שִׁיר הַמַּעֲלוֹת לְדָוִד שָׂמַחְתִּי בְּאֹמְרִים לִי בֵּית ה’ נֵלֵךְ.
ב. עֹמְדוֹת הָיוּ רַגְלֵינוּ בִּשְׁעָרַיִךְ יְרוּשָׁלִָם.
ג. יְרוּשָׁלִַם הַבְּנוּיָה כְּעִיר שֶׁחֻבְּרָה-לָּהּ יַחְדָּו.
ו. שַׁאֲלוּ שְׁלוֹם יְרוּשָׁלִָם יִשְׁלָיוּ אֹהֲבָיִךְ.
ח. לְמַעַן אַחַי וְרֵעָי אֲדַבְּרָה-נָּא שָׁלוֹם בָּךְ.
ט. לְמַעַן בֵּית ה’ אֱלֹקינוּ אֲבַקְשָׁה טוֹב לָךְ.

« Rabbi, je ne te mentirai jamais » : un nouveau documentaire sur Reb Reuven Donin

« Rabbi, je ne te mentirai jamais » : un nouveau documentaire sur Reb Reuven Donin

 Zalman Liberman, retrace la vie de Reb Reouven Donin à travers des interviews avec ses élèves et ceux qui ont écouté ses enseignements, ainsi que des vidéos et des photos de sa vie.

 

Ce film est le deuxième de la série « Vos Gedentsou » – une série documentaire qui retrace la vie des anciens hassidim de la dernière génération.

Le producteur du film, Zalman Liberman, dessine avec talent le portrait de Reb Donin à travers des interviews avec ses élèves et ceux qui ont écouté ses enseignements, en combinant des vidéos et des photos de sa vie d’influence.

Parmi les participants au film figurent le Rav David Meir Drukman, le Rav Yossef Itshak Gourvitch de Migdal HaEmek, le Rav Moshe Dikstein de Beer-Sheva et d’autres.

 

Reb Reuven Donin est né le 17 Tevet 1934 à Haifa. Il était le fils du Rav Tanchum Donin, un un Hassid Habad de la sixième génération et élève du fameux Rav Aryeh Levin. Sa mère s’appelait Martha Feiga-Reisel. Dans sa jeunesse, Reb Reuven a été diagnostiqué avec de l’asthme, ce qui l’a conduit à être envoyé à un jeune âge à l’internat hébraïque de Kfar Avri pour étudier avec le mouvement une organisation de travailleurs religieux liée au parti, Histadrut Hapoel HaMizrach dans les montagnes de Jérusalem. La vie à l’internat et la distance de la maison ont eu un impact sur sa foi religieuse, et il a commencé à abandonner la religion et à ne plus observer la Torah et les Mitsvot.

Au fil du temps, Reb Reuven a développé une habileté pour la conduite et le contrôle de véhicules lourds, ce qui l’a amené à travailler comme chauffeur et à vivre dans le kibboutz religieux de Lavi.

Lorsque son jeune frère, Rabbi Avraham Donin, a commencé à étudier à la Yeshiva Tomhei Temimim de Lod, il a demandé à Reb Reuven d’étudier des enseignements Hassidiques qu’il avait apportés. Au départ, Reb Reuven a refusé, mais après de nombreuses demandes, il a commencé à s’intéresser à l’étude de ces enseignements et a découvert un véritable intérêt pour le judaïsme. Il a étudié dans différentes Yéchivot, mais n’a pas trouvé ce qu’il cherchait. Il est finalement retourné à son travail de conducteur de tracteur.

Un vendredi, Reb Reuven a pris un bus de Haifa à Nahariya pour passer Chabbat à Nahariya et a rencontré des juifs Hassidiques qui l’ont invité à venir à Kfar Habad pour le prochain Chabbat. Il a décidé de se rendre à Kfar Habad ce Chabbat-là. Puis, à la demande de son père, il a décidé d’aller étudier à la Yéchiva de Lod, mais il a été refusé par le Rav Shlomo Haim Kesselman. Cependant, Reb Reuven a promis d’accepter de faire tout ce qui serait nécessaire pour être admis à la Yéchiva, et finalement, il a été accepté grâce au Rav Moshe Neprestak qui est devenu son parrain.

Chez le Rabbi

Un jour, Reb Reuven ressentit le besoin d’être renforcé dans sa foi et décida de se rendre chez le Rabbi. Le Rav Kesselman avait posé la condition que Reb Reuven termine ses études, et ce n’est qu’après avoir obtenu cette permission qu’il entreprit ce voyage. Reb Reuven réunit les fonds nécessaires en travaillant sur un tracteur et passa six mois chez à la Yeshiva du 770.

Lorsqu’il entra pour la première fois dans en Yé’hidout dans le bureau du Rabbi, le Rabbi lui demanda s’il comprenait les voitures, et peu de temps après, le Rabbi lui demanda pourquoi il était entré en Yé’hidout. Reb Reuven éclata en sanglots et répondit qu’il n’était venu en Amérique que pour étudier à la Yeshiva du 770 et voulait étudier correctement. Le Rabbi lui répondit: « Dans quelques mois, nous parlerons. » Lorsqu’il demanda au Rabbi une voie de la Téchouva, le Rabbi répondit: « D’abord, vous suivrez le chemin de la Torah et des Mitsvot avec joie et enthousiasme, puis nous parlerons de la Téchouva. »

Depuis lors, Reb Reuven a eu de nombreuses autres Yé’hidout, beaucoup d’entre elles en privé. Parfois, après la prière du soir, il se tenait debout à un endroit bien en vue pour que le Rabbi le remarque et établisse un contact visuel avec lui. Parfois, lorsqu’il remarquait un signe de tête ou une lueur de compréhension dans les yeux du Rabbi, il entrait dans son bureau pour poser au Rabbi des questions sur sa vie ou sur l’ordre de ses études.

Pendant une Yé’hidout, il rappela au Rabbi que le Rabbi lui avait dit qu’il l’instruirait en matière de Téchouva. Le 6 Tichri 5742, le Rabbi lui expliqua pour la première fois la question de la Téchouva.

Chli’hout à Haifa

Après six mois, le Rabbin Donin est retourné dans son pays, ayant reçu une mission du Rabbin de poursuivre son travail dans le tracteur, pour que « ils voient ce que vous faites pour le plus grand nombre de gens », afin d’influencer les gens sur les sujets de la Torah et des commandements.

Il s’est marié avec Rebecca, fille de la famille Zonenfeld de Jérusalem. Après son mariage, il s’est installé à Haïfa.

Sa maison était un véritable « Beit Habad », avant que ce terme ne devienne une institution. Sa maison, située dans le quartier historique de Haïfa, était ouverte à des centaines de jeunes habitants de la région qui venaient discuter de la foi et de la dévotion avec lui. De nombreux propriétaires de la réponse qui ont fait leurs premiers pas dans le monde du Judaisme, trouvaient un refuge chez lui ; là, ils mangeaient, dormaient et étudiaient, tandis que son épouse Rebeca, les accueillait tous avec un visage lumineux et une grande patience.

Le soir, il aimait particulièrement sortir en groupe ou dans des bases militaires, où il discutait de judaïsme avec les jeunes qui se rassemblaient autour de lui. Et avec un langage simple et directe, il captivait les cœurs de ses auditeurs. Il parlait à eux avec une profondeur de regard, et surtout, de cœur.

En effet, son influence sur son environnement était puissante. Au fil des ans, Reb Reouven et son épouse ont attiré des milliers de jeunes vers le Judaïsme. Des centaines d’entre eux sont devenus des Hassidim. Une fois, il a même invité à sa maison un groupe de jeunes gauchistes anti-religieux. Aujourd’hui, certains d’entre sont les parents de familles pratiquantes.

La révolution de Téchouva que Reb Reouven a causée est incroyable et inspirante. Lui-même a témoigné de son authenticité en disant: « Je ne sais pas si nous avons influencé des centaines ou des milliers de juifs. Je pense que cela a atteint de grandes proportions. Je ne tiens pas de registre. »

Dans la famille de Donin, il y avait un siège somptueux et royal, spécialement réservé au Rabbi. Après avoir entendu une fois du Rabbi qu’il viendrait avec le Machia’h en Terre Sainte, il demanda au Rabbi s’il viendrait aussi à Haïfa, et le Rabbi  a répondu: « Si D.ieu le veut, je viendrai aussi à Haïfa », et a ajouté: « Cela pourrait même être demain ».

Lorsque Reb Reouven est retourné à Haïfa, il a décidé que si le Rabbi venait dans la ville, il voudrait certainement visiter sa maison, son foyer, et donc il fallait préparer un siège approprié pour lui.

Au fil des ans, Reb Reouven a quitté son travail à la Yéchiva. L’une des premières actions qu’il a entreprises avec les Baalé Téchouva qui se sont approchés était de les envoyer chez le Rabbi, en expliquant que la grande lumière là-bas ferait déjà tout le travail, et c’était en effet le cas, comme le témoignent ses nombreux disciples.

Ces dernières années, il a quitté Haïfa et a vécu à Rehovot, mais il a continué à maintenir un contact étroit avec la ville et ses habitants, dont beaucoup se souviennent de lui. Il a servi en tant que Machpia au sein de la Yéchiva Habad de Ramat Aviv.

Sa disparition

Sa disparition, le Chabbat 11 Av 5762-2002, a suscité une grande tristesse parmi les nombreuses personnes qu’il a touchées au cours de sa vie. Son influence sur la communauté juive à Haïfa était considérable, et il a rapproché de nombreux jeunes du judaïsme grâce à sa détermination et à sa passion pour la Torah et les Mitsvot.

Reb Reouven Donin a été un grand enseignant et un pionnier dans la voie de la Techouva, et son impact sur la vie de ses disciples et de ses amis sera à jamais dans les les cœurs des nombreuses personnes qu’il a raproché au cours de sa vie.

Barouh Dayan Haemet : Yehouda Leib Shomer a’h, 32 ans, a quitté ce monde Roch Hodech Nissan 5783

Barouh Dayan Haemet : Yehouda Leib Shomer a’h, 32 ans, a quitté ce monde Roch Hodech Nissan 5783

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès prématuré de l’enseignant Yehouda Leib Shomer, âgé de seulement 32 ans lors de son décès.

Yehouda Leib Shomer était un éducateur dévoué dans la communauté Habad de Pittsburgh, en Pennsylvanie.

Il laisse derrière lui son épouse et ses deux filles.

Le défunt, originaire de Toronto, Canada, a enseigné dans des Yéchivot et des écoles Habad à Pittsburgh, Pennsylvanie. Il était connu pour son engagement envers l’éducation et pour donner ses cours de manière créative et captivante.