Fête juive des Lumières : à la tête du Beth Habad 77, Yossi Amar entretient la flamme depuis vingt ans

Fête juive des Lumières : à la tête du Beth Habad 77, Yossi Amar entretient la flamme depuis vingt ans

Chaque fin année, à l’occasion de la Fête juive des Lumières, le rabbin Loubavitch organise des allumages géants publics, dans plusieurs villes du département. Et sillonne les routes de Seine-et-Marne pour apporter chandeliers et bougies aux familles excentrées.

Par Guénaèle Calant  – Le Parisien
Le 17 décembre 2022 à 18h00, modifié le 17 décembre 2022 à 14h00

 

Vingt ans, cela fait vingt ans déjà que Yossi Amar et son épouse Tzal’ha ont créé le Beth Habad de Seine et Marne. Et c’est dans la ville de Pontault-Combault que le centre communautaire et la synagogue de cette association juive Loubavitch a été implanté, pour rayonner sur l’ensemble du département.

Dans le monde, pas moins de 5 400 couples émissaires diffusent ainsi la philosophie du mouvement Habad-Loubavicth, branche du hassidisme créée voilà près de 250 ans dans la Russie tsariste. Pas question de prosélytisme chez les porteurs de cette mystique : il s’agit, pour les rabbins Loubavicth et leur épouse, de se consacrer au renforcement de la foi et des principes du judaïsme.

L’ouverture aux autres est également au cœur de leur mission. Pour preuve : les grands allumages publics, ouverts à tous, prévus dans quatre villes de Seine-et-Marne, entre le lundi 19 décembre et le samedi 24 décembre, pour célébrer la Fête des Lumières. Chaque fin d’année, Hannouccah permet aux Juifs du monde entier de fêter la victoire de la lumière sur l’obscurité, au sens propre comme au sens spirituel, en allumant une ménorah (chandelier) géante à neuf branches.

Sur les routes de Seine-et-Marne toute l’année
Evoquer Hannouccah avec Rav Yossi Amar, c’est s’embarquer dans une discussion passionnée et passionnante sur le combat entre les forces du bien et du mal, combat le plus souvent intérieur. Chaque année, pendant la semaine de Hannouccah, l’équipe du Beth Habad 77 sillonne les routes de Seine-et-Marne, pour apporter à des familles juives une boîte contenant une ménorah et des bougies. Des visites surprises ou sollicitées par des proches de ces foyers parfois excentrés.

« Cette année, nous avons prévu d’aller voir 400 personnes pour leur donner des kits. Et nous en enverrons aussi 600 par la Poste », précise Yossi Amar qui, tout au long de l’année, organise cours et conférences sur différents thèmes ayant trait au judaïsme. A Pontault-Combault mais aussi dans d’autres communes. « Etant donné l’étendue de la Seine-et-Marne, il se passe plus de choses à l’extérieur du centre qu’à l’intérieur », sourit celui qui est aussi aumônier dans les prisons, les hôpitaux ou encore les maisons de repos. Raison pour laquelle le rabbin parcourt régulièrement la Seine-et-Marne, pour aller à la rencontre de personnes hospitalisées ou détenues.

Hayom Yom du 5 Tevet :  Le Roi Machia’h fera percevoir la grande valeur de l’intégrité, d’un service de D.ieu entier et chaleureux

Hayom Yom du 5 Tevet : Le Roi Machia’h fera percevoir la grande valeur de l’intégrité, d’un service de D.ieu entier et chaleureux

 

בביאת המשיח יראו את מעלתן של הודאה ותמימות, שהכל מאמינים באמונה טהורה בהקב »ה, בתורתו ומצוותיו. תלמוד – הבנה, ההבנה הנעלית ביותר הינה מוגבלת; אך הודאה – אמונה – הוא רגש בלתי מוגבל. מלך המשיח יוכיח ויבאר את ה »מעשה גדול » של התמימות – עבודה לבבית-רצינית.

Lorsque le Machia’h viendra, on comprendra la valeur de la foi et de l’intégrité, de la confiance que tous placent en D.ieu, en Sa Torah et en Ses Mitsvot. En effet, la perception humaine, même la plus haute, reste limitée. A l’inverse, la soumission et la foi sont des sentiments qui transcendent toute limite. Le Roi Machia’h fera percevoir la grande valeur de l’intégrité, d’un service de D.ieu entier et chaleureux.

Hassidout pour les enfants – Vayechev # 6 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

Hassidout pour les enfants – Vayechev # 6 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

 

« vous pouvez commencer à changer notre monde, 
chaque jour, même avec une petite action ! »

Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans



HAYOM YOM DU 21 KISLEV

YOM YOM

Le Rabbi Maharash a dit : « Trois jours avant Chabbat, nous commençons déjà à nous préparer pour Chabbat.

« Le Zohar dit que Chabbat donne des brachot à tous les jours de la semaine — les trois jours précédents (mercredi, jeudi et vendredi) et les trois jours suivants (dimanche, lundi et mardi).

« Alors nous commençons à préparer le prochain Chabbat mercredi ! Dans le Shir Shel Yom du mercredi, nous disons les trois premiers pesoukim de Lechu Neranena, le début de la journée du vendredi soir ! Cela nous rappelle que le Chabbat approche.


Illustration : Hayom Yom du 18 Kislev, Itgalya Design –  « Moment for Color »
[email protected]

Aures créations de  « Itgalya Design »:
https://www.etsy.com/il-en/shop/JEWISHHOMESTYLE 

HOUMACH – PARSHAT VAYEISHEV – CHICHI AVEC RASHI

Le majordome et le boulanger de Paraoh font des rêves pendant qu’ils sont en prison, et Yossef les explique.

Yossef était toujours en prison. Il a aidé à prendre soin des autres prisonniers. Hashem ne voulait pas que tout le monde parle d’une manière désagréable de Yossef et de ce qu’ils pensaient qu’il avait essayé de faire à la femme de Potifar, alors il leur a donné quelque chose d’autre à discuter.

Le majordome de Paraoh (qui apporte les boissons au roi) et son boulanger ont fait quelque chose pour contrarier Paraoh : Paraoh a trouvé une mouche dans son vin et une pierre dans son pain ! Paraoh était très en colère et les a jetés tous les deux en prison – la même prison où se trouvait Yossef. Ils sont restés en prison pendant un an et Yossef était responsable d’eux.

Une nuit, le majordome et le boulanger ont fait des rêves. Le majordome a fait un rêve étrange qu’il n’a pas compris, et a ÉGALEMENT rêvé le rêve du boulanger et ce qu’il signifiait. Le boulanger a fait un rêve étrange qu’IL n’a pas compris, et a également rêvé du rêve du majordome et de ce qu’il signifiait.

Quand Yossef est venu le matin pour vérifier qu’ils allaient bien, il a vu qu’ils étaient contrariés par quelque chose. Alors il leur a demandé pourquoi. Ils ont dit qu’ils avaient fait des rêves étranges, mais il n’y avait personne pour leur dire ce que signifiait le rêve !

Yossef a dit : « Hachem sait ce que signifient les rêves ! Dis-moi ce dont tu as rêvé.

Le majordome a raconté son rêve : « J’ai rêvé qu’il y avait une vigne avec 3 branches qui poussaient dessus. Quand les raisins ont poussé, je les ai pressés dans la coupe de Paraoh que je tenais, puis j’ai donné la coupe à Paraoh.

Yossef a expliqué: «Dans trois jours, Paraoh vous sortira de prison et vous fera revenir et être son majordome. Quand cela arrivera, parlez de moi à Paraoh pour que je puisse sortir de prison ! J’ai été kidnappé et vendu, et je ne méritais pas d’aller en prison. (Pour un tsadik comme Yossef, demander au majordome de le sauver ne montrait pas assez de bita’hone.)

Puisque le boulanger avait rêvé le rêve du majordome ET ce qu’il signifiait, il savait que Yossef donnait la bonne explication. Il a décidé de demander à Yossef d’expliquer son propre rêve. Alors il a dit : « Dans mon rêve, il y avait trois paniers sur ma tête. Dans le panier du haut, il y avait du pain pour Paraoh, et les oiseaux le mangeaient.

Yossef a expliqué ce que cela signifiait : « Dans trois jours, Paraoh te tuera et ne t’enterrera pas, mais suspendra ton corps pour que les oiseaux le mangent. »

Le troisième jour, l’anniversaire de Paraoh, Paraoh a fait une grande fête. Il réfléchit à qui pourrait le servir et se souvint du majordome et du boulanger. Il a ramené le majordome au travail et a tué le boulanger comme l’a dit Yossef.

Hashem a fait rester Yossef en prison pendant deux ans après la fête de Paraoh. Cette fois l’aiderait à faire techouva correctement pour ne pas avoir assez de bita’hone à Hachem.

TEHILLIM 108 – 112

Shiur Tehillim d’aujourd’hui est la capitale de Kuf-Ches à travers Kuf-Yud-Beis.

Dans Kapitel Kuf-Tes, Dovid Hamelech dit « Ki Oni Ve’evyon Anochi, VeLibi Cholal BeKirbi ». « Je suis comme une pauvre personne, et mon cœur est vide à l’intérieur de moi. »

Que veut dire Dovid Hamelech ? Qu’est-ce qu’un cœur vide ?

La Gemara explique que Dovid Hamelech disait que la moitié de son cœur est vide – la partie où se trouve habituellement le Yetser Hara !

Dovid Hamelech n’avait pas de Yetser Hara – il l’a « tué » en jeûnant ! (Hashem a créé Dovid Hamelech avec un Yetzer Hara qui POURRAIT être tué, mais tout le monde ne peut pas l’être.)

Dans le Tanya d’aujourd’hui, le Alter Rebbe enseigne que c’est ce que signifie un Tzadik – quelqu’un qui n’a pas de Yetser Hara. La plupart d’entre nous ont un Yetzer Tov ET un Yetzer Hara, et nous apportons un type spécial de nachas à Hashem en luttant tout le temps pour que notre Yetzer Tov gagne.

TANYA – LIKUTEI AMARIM PEREK ALEF

Le Alter Rebbe a commencé le Tanya avec la promesse faite à la neshama d’être un tzadik et non un rasha. Le Alter Rebbe commence à nous expliquer ce que signifient ces mots « tzadik » et « rasha », ainsi que le troisième type de personne, le « beinoni ».

Aujourd’hui, le Alter Rebbe nous dit que même si la Guemara utilise parfois une expression  » Tzadik  » pour décrire quelqu’un qui a plus de mitsvoth que d’ aveiros, un VRAI tzadik est quelqu’un qui n’a pas du tout de Yetser Hara ! Le Midrash dit que Hachem a vu qu’il y avait très peu de Yidden comme ça, alors Il les a répartis pour qu’il y ait des tsadikim à chaque génération.

Il ressort donc clairement de ce que nous avons appris aujourd’hui et hier qu’un vrai tzadik n’a pas de Yetser Hara, et qu’un vrai beinoni a un Yetser Hara mais n’a toujours pas d’ aveiros !

Dans le perakim suivant, le Alter Rebbe nous expliquera ce que sont exactement un vrai tzadik, beinoni et rasha. Une fois que nous savons qui nous sommes, il est beaucoup plus facile de comprendre comment nous devons nous comporter et comment atteindre l’objectif de vivre comme un bon Juif devrait le faire !

Le Alter Rebbe commence à expliquer cela en nous disant les mots du Arizal, que chaque Yid commence sa vie avec deux nefashos. Aujourd’hui, nous découvrons le premier. Ce premier nefesh, le nefesh de kelipah, est plus actif dès la naissance. C’est là que nous obtenons tous nos midos qui sont égoïstes, comme se mettre en colère ou être paresseux.

Ce nefesh a quatre ingrédients. (La vérité est, dit le Rambam, que tout dans le monde contient ces quatre ingrédients, même si nous ne pouvons pas les voir !) Ce sont :

1) Aish — Feu
2) Mayim — Eau
3) Roua’h l’air
4) Afar — Terre

Dans chaque chose dans le monde, certains ont plus d’un ingrédient, et certains ont plus d’un autre ingrédient. Comme un feu, il y a surtout du feu, mais il y a aussi les autres ingrédients à l’intérieur. (Après que quelque chose a brûlé, vous pouvez voir qu’il produit des cendres, ce qui est comme de la terre.)

Un nefesh contient également ces quatre ingrédients d’une manière ruchniyus’dike – certaines personnes ont plus d’un ingrédient ou d’un autre. Ces ingrédients nous font ressentir certaines choses. Voici quelques exemples:

Aish — Feu : cet ingrédient peut mettre une personne en colère ou être un gros bonnet ! Comme si le feu sautait toujours !

Mayim – Eau : L’eau fait pousser toutes les choses délicieuses – cet ingrédient nous donne toujours envie de choses délicieuses ou amusantes (même si elles ne sont pas si bonnes pour notre Avodas Hashem )

Rouah — Air : Tout comme l’air peut faire exploser un ballon mais en réalité il est vide, cet ingrédient peut faire parler une personne de narishkeit.

Afar — Terre : la Terre est lourde. Cela peut rendre une personne paresseuse ou triste.

Un juif a également un cadeau spécial de Hachem que ce nefesh lui permet de faire des choses juste pour quelqu’un d’autre. La nature de ce nefesh le rend capable d’aider une autre personne sans penser à ce qu’il en retirera, ou à quel point cela lui fera du bien. ( Les Goyim qui gardent les Sheva Mitsvot Bnei Noach ont aussi ce don.)

 

SEFER HAMITSVOT SHIUR #213 – MITSVAT ASSEI #99

La mitsva d’aujourd’hui (Mitzvat Assei #99) concerne la toumah de Niddah, une sorte de toumah qu’une femme peut obtenir de son corps. Nous devons suivre toutes les halachot concernant le moment où une personne contracte ce type de toumah et comment elle peut être transmise.

Même si ce type de toumah, et certains des autres types de toumah que nous allons découvrir, sont conservés de certaines manières de nos jours, dans ces halachot, nous apprenons comment quelqu’un avec ces types de toumah rend tamei d’autres personnes ou choses. Ces Halahot ne sont observées que lorsqu’il y a un Beth Hamikdash.

Cette mitsva comprend les Halahot de Toumat Niddah qui sont écrites dans Parshat Tazria.

 

 


LES DOUZE PSOUKIM

1 – Torah
TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma
CHEMA YISRAEL ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol
BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël
KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov
KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem
VÉHINÉ HACHEM NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit
BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam
VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ.

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati
YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין.

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta
VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé
VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים.

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël
YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT HACHEM ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים.

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ».Cela signifiqe que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.

Vayéchev à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

Vayéchev à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

 

 

Raffiner, purifier et élever les étincelles divines :

Il est rapporté dans le traité Pessa’him un commentaire de Rabbi Eléazar sur les déclarations du prophète Osée selon lequel le Saint béni soit-il n’a pas exilé le peuple d’Israël dans le seul but de le punir, ainsi qu’il est dit : ‘Le Saint béni soit-Il n’a exilé le peuple d’Israël parmi les peuples du monde que dans le but de lui ajouter des convertis’. Le Rabbi explique que le nom ‘guérim’ (‘convertis’) est une allusion aux étincelles de sainteté qui se trouvent dans le monde, et si ‘Le Saint béni soit-Il a exilé le peuple d’Israël’ dans de très nombreux endroits du monde, c’est pour raffiner, purifier et élever les étincelles qui se trouvent dans ces endroits’.

En poursuivant dans la même direction, le Maguid de Mèzeritch explique de la manière suivante le sens du verset ‘Yaakov s’installa dans le pays des séjours de son Père dans la terre de Canaan’ :
‘Séjours’ se dit en hébreu ‘Mégourei’ dont la racine ‘Agar’ signifie entasser. De fait, ‘Yaakov s’installa’ exprime le fait que Yaakov amassa et raffina les étincelles divines enfouies dans ce monde matériel, ‘la terre de Canaan’, et les éleva vers ‘son Père’ qui représente ici le Saint béni soit-Il.

Le Rabbi souligne ici que le fait qu’Israël ait été dispersé parmi les peuples est un acte de bonté, une Tsédaka, que le Saint béni soit-Il fait au peuple Juif, car leur travail de purification et d’élévation des étincelles de sainteté s’élève à un niveau supérieur au sien quand ce travail touche aux sujets et aux usages des différents peuples. A l’évidence ils adoptent ces usages uniquement lorsque ceux-ci ne sont pas interdits par la Torah, c’est donc précisément par leurs actions dans ces endroits que les Juifs raffinent et purifient chacun de ces endroits et qu’ils parviennent à faire de tous ces endroits du monde une demeure pour D.ieu.

L’achèvement du raffinement et de la purification de la France :

Dans le Dvar Mal’hout, le Rabbi explique que le raffinement du monde tout entier atteindra sa perfection lorsque le peuple Juif parviendra à l’achèvement du raffinement et de la purification de la France. De fait, Tsarfat (la France) vient du mot Tsirouf : Raffinement, comme l’action de raffiner de l’or afin de le rendre pur. Les Maîtres de ‘Habad, le Rabbi Maharach, le Rabbi Rachab, le Rabbi Rayats et le Rabbi ont tous voyagé en France dans le but de purifier la Klipa de la France qui est la plus basse et la plus grossière parmi toutes les Klipoth.

A l’époque de la guerre qui opposait la France à la Russie, L’Admour Hazaken priait pour la victoire de la Russie bien qu’une victoire de la France aurait été favorable à la condition matérielle des Juifs. Cependant, une éventuelle victoire de la France impliquait pour les Juifs une descente spirituelle que l’Admour Hazaken voulut éviter. En réalité, l’époque napoléonienne laissait présager l’esprit de la Révolution française qui représentait un véritable danger pour le peuple Juif. En effet, pendant la Révolution française le peuple français s’est révolté contre le pouvoir du roi et le 21 janvier 1793, Louis XVI, roi de France monte sur l’échafaud et meurt la tête tranchée par la guillotine. Le corps décapité et la tête du roi furent alors jetés dans une fosse commune.
Le Rabbi révèle que le contenu profond de la Klipa de la France transparait à travers la fin tragique du roi des Français. L’action de couper la tête du roi exprime le désir du peuple français de ne plus se soumettre à l’autorité du roi et de proclamer la République. De manière profonde, la Klipa de la France représente le désir du peuple de ne pas se soumettre à l’autorité du Roi des rois : le Saint béni soit-Il.

A la fin du chapitre 24 du Livre du Tanya, l’Admour Hazaken explique qu’il n’y a pas de plus grand exil que celui que subit l’âme divine lorsqu’un Juif commet un péché, car l’Essence de l’âme Juive est enracinée dans l’Essence divine et lorsqu’un Juif commet un péché son âme, dont la racine et la source sont du côté de la Sainteté, descend dans l’autre côté de la Sainteté.

L’Admour Hazaken compare l’action de commettre un péché à une personne ‘qui saisit la tête du roi pour la précipiter dans une fosse remplie d’immondices’ (Likouteï-Amarime, fin du chapitre 24). De manière étonnante, cette image fictive que nous donne l’Admour Hazaken de ‘la tête du roi que l’on précipite dans une fosse remplie d’immondices’ s’est réellement concrétisé pendant la révolution française par ceux qui ‘jetèrent la tête du roi de France et son corps décapité dans une fosse commune’.

Faut-il voir ici une manifestation de l’esprit prophétique de l’Admour Hazaken ? L’Admour Hazaken pressentait le danger de l’esprit de la Révolution française qui transparaissait déjà à l’époque napoléonienne, et l’image qu’il nous donne dans le Livre du Tanya exprime l’ampleur de la grossièreté de ceux qui tombent dans l’autre côté de la Sainteté lorsqu’ils refusent de se soumettre à la Volonté du Saint béni soit-Il.

Le Rabbi enseigne que c’est en élevant les endroits les plus bas et les plus grossiers que l’on élève en même temps tous les mondes de la Création. Dès-lors nous comprenons la raison pour laquelle le raffinement du monde tout entier atteindra sa perfection lorsque le peuple Juif parviendra à l’achèvement du raffinement et de la purification de la France car la Klipa de la France est la plus basse et la plus grossière parmi toutes les Klipoth.

Le sentiment que l’on ne doit notre existence qu’à nous-mêmes :
Le Rabbi explique que contrairement aux mondes supérieurs qui ressentent le Divin car ils sont proches de la source qui les crée et les maintient en vie, le monde matériel dans lequel nous vivons est le monde qui est le plus éloigné du Divin. La matière cache la lumière Divine qui est la source de son existence, et les êtres de ce monde matériels ont le sentiment qu’ils ne doivent leur existence qu’à eux-mêmes.

Le Rabbi explique que le fait qu’un être ressent qu’il ne doit sa Vie qu’à lui-même provient du fait que la source et la racine de son existence sont encore plus élevées que la source et la racine des mondes supérieurs. En effet, la différence entre les mondes supérieurs et ce monde matériel est que l’Essence du Créateur Se trouve dans la matière et non pas dans les mondes spirituels supérieurs :

‘C’est donc parce que dans ce monde matériel Se trouve l’Essence du Créateur Qui le crée à partir du néant et lui donne Vie à chaque instant qu’un être a le sentiment qu’il ne doit son existence qu’à lui-même. Seul D.ieu ne doit Son existence qu’a Lui-même, mais du fait que l’Essence de D.ieu est en lui, il a le sentiment que rien, a part lui-même, n’est à l’origine de son existence’.

De fait, l’homme a le sentiment qu’il ne doit sa Vie qu’à lui-même car l’Essence de D.ieu est en exil en lui-même du fait que la Klipa lui masque la réalité. La Klipa cache le lien véritable et essentiel qui unit l’homme et la Création au Saint béni soit-Il, et ‘purifier la Klipa’ consiste à ôter ce voile afin de réaliser au point de ressentir que la Parole de D.ieu est la source et la racine de notre existence.

Le Rabbi rapporte dans le Dvar Mal’hout que le prophète Obadia mentionne l’exil et la délivrance de la France (Obadia, 1, 20-21) :
‘Et les exilés de cette légion d’enfants d’Israël répandus depuis Canaan jusqu’à la France. Et des libérateurs monteront sur la montagne de Sion. Et la Royauté appartiendra à L’Eternel’.

La force du Rabbi, la force de l’Essence :

Dès-lors, nous comprenons la raison pour laquelle ‘le raffinement du monde tout entier atteindra sa perfection lorsque le peuple Juif parviendra à l’achèvement du raffinement et de la purification de la France’.
Purifier la Klipa de la France consiste à dévoiler ‘qu’il n’y a rien en dehors de D.ieu’. Le fait d’être coupé du Divin ne peut pas nous mener vers une existence véritable : ‘Celui qui a des yeux mais ne voit pas, des oreilles mais n’entend pas ; qui ne voit ni n’entend le divin, ne vit pas une vie véritable…La véritable existence consiste en la perception, par les yeux et les oreilles du Divin’.
Ces propos mettent en évidence que la valeur de l’existence consiste en ‘une vie de jours réellement vécus’, et à l’évidence celui qui est coupé du Divin ne peut absolument pas vivre une existence véritable.

Le Rabbi Maharach, le Rabbi Rachab, le Rabbi Rayats et le Rabbi ont tous voyagé en France dans le but de purifier la Klipa de la France car seule l’Essence divine détient le pouvoir de transformer l’obscurité en lumière. C’est la raison pour laquelle le Rabbi met en valeur l’importance de purifier la France où l’obscurité est la plus grossière et la plus profonde : ‘Raffiner et purifier l’endroit le plus obscur implique de dévoiler l’Essence divine dans cet endroit’.

L’Essence de la Torah, la ‘Hassidout, est comparée à l’huile car comme l’huile qui a la capacité de pénétrer et d’imprégner les matières les plus dures et les plus résistantes, la ‘Hassidout possède la capacité d’éclairer les endroits les plus obscurs. Ainsi, lorsque les Juifs construisent un Mikveh, une Synagogue, une Yéchiva, ils élèvent l’endroit le plus impur en le transformant en un endroit de Sainteté. La France une fois purifiée peut alors devenir le symbole et l’expression de la Délivrance finale.

Il ne s’agit pas seulement d’éclairer un endroit mais il s’agit de faire en sorte que l’endroit lui-même éclaire, et c’est en révélant l’Essence divine qui est cachée à cet endroit que l’on y parvient : en construisant des édifices de prières et d’études de la partie révélée et de la partie profonde de la Torah.

Le Rabbi nous enseigne alors que la valeur numérique de Tsarfat est égale à 770 et cela signifie que chaque endroit, même celui dont le niveau est le plus bas, peut devenir une source de lumière, à l’exemple de la Maison du Rabbi dont l’adresse est 770 Eastern Parkway. Une Maison pleine de la lumière de la Délivrance finale, avec l’aide d’Hachem, très bientôt et de nos jours.

Résumé :
Le Rabbi souligne ici que le fait qu’Israël ait été dispersé parmi les peuples est un acte de bonté, une Tsédaka, que le Saint béni soit-Il fait au peuple Juif. ‘Le Saint béni soit-Il n’a exilé le peuple d’Israël parmi les peuples du monde que dans le but de lui ajouter des convertis’. Le Rabbi explique que le nom ‘guérim’ (‘convertis’) est une allusion aux étincelles de sainteté qui se trouvent dans le monde. ‘Yaakov s’installa’ exprime le fait que Yaakov amassa et raffina les étincelles divines enfouies dans ce monde matériel, ‘la terre de Canaan’, et les éleva vers ‘son Père’ qui représente ici le Saint béni soit-Il.
Dans le Dvar Mal’hout, le Rabbi explique que le raffinement du monde tout entier atteindra sa perfection lorsque le peuple Juif parviendra à l’achèvement du raffinement et de la purification de la France. La Klipa de la France est la plus basse et la plus grossière parmi toutes les Klipoth. L’homme a le sentiment qu’il ne doit sa Vie qu’à lui-même car l’Essence de D.ieu est en exil en lui-même, du fait que la Klipa lui masque la réalité. La Klipa cache le lien véritable et essentiel qui unit l’homme et la Création au Saint béni soit-Il, et ‘purifier la Klipa’ consiste à ôter ce voile afin de réaliser, au point de ressentir, que la Parole de D.ieu est la source et la racine de notre existence. Le Rabbi souligne que la valeur numérique de Tsarfat est égale à 770 et cela signifie que chaque endroit, même celui dont le niveau est le plus bas, peut devenir une source de lumière.

 

Hassidout pour les enfants – Vayechev # 5 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

Hassidout pour les enfants – Vayechev # 5 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

 

« vous pouvez commencer à changer notre monde, 
chaque jour, même avec une petite action ! »

Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans



HAYOM YOM DU 21 KISLEV

Aujourd’hui, le Hayom Yom est basé sur un farbrengen très spécial du Frierdiker Rebbe. C’était Youd-Teth Kislev de l’année Taf-Rech-Pé-Teth, pendant les Cheva Bera’hot du Rabbi et de la Rebbetsen!

Le Frierdiker Rebbe a dit que son père, le Rabbi Rachab, voulait qu’il délivre ce message aux ‘hassidim. Il ne le répétera pas, fais attention à bien l’écouter maintenant et fais-en une partie de toi!

Tout le monde doit apprendre les michnayot baal pé, autant quon le peut! Quand tu marches dehors, revois les michnayot que tu connais, et avec cela, nous irons tous accueillir Machia’h!

Les ‘hassidim doivent apprendre la ‘bassidout au moins trois fois par semaine, le lundi, le jeudi et Chabbat. Un tamim, qui étudie à la Yechiva Tom’hé Temimim, doit apprendre la ‘hassidout une heure par jour.

Illustration : Hayom Yom du 18 Kislev, Itgalya Design –  « Moment for Color »
[email protected]

Aures créations de  « Itgalya Design »:
https://www.etsy.com/il-en/shop/JEWISHHOMESTYLE 

HOUMACH – PARSHAT VAYEISHEV – HAMICHI AVEC RASHI

Dans le Houmach d’aujourd’hui, nous apprenons la hatslacha que Yossef avait dans la maison de Potifar.

Yossef a été vendu à une personne appelée Potifar, qui travaillait pour Paraoh.

Hashem a aidé Yossef et il avait beaucoup de hatzlacha dans les choses qu’il faisait. Potifar a servi Avodah Zarah et ne savait rien de Hachem, mais quand il a vu que Yossef mentionnait Hachem tout le temps, il a compris que Yossef avait une hatzlacha à cause de sa connexion avec Hachem. Potifar était très content de Yossef et l’a nommé responsable de toute la maison. Une fois que Yossef était en charge, Hashem a donné beaucoup de brachos à toutes les choses de Potifar.

Après quelques années de travail dans la maison de Potifar, Yossef a commencé à se sentir fier de lui. Il a commencé à penser à son apparence, à ce qu’il mangeait et si ses cheveux étaient beaux. Hashem n’était pas content de Yossef, car son père Yaakov pleurait et il passait son temps à faire des bêtises !

Alors Hashem a fait apprendre à Yossef une leçon : que si vous essayez très fort de montrer aux autres à quel point vous êtes belle, vous pourriez aussi amener des gens à vous regarder que vous ne voulez PAS…

TEHILLIM 104 – 105

Les chapitres d’aujourd’hui sont Kuf-Daled et Kuf-Hey.

Le premier chapitre des Tehillim d’aujourd’hui est Bare’hi Nafshi, l’une des pièces spéciales que nous disons à Rosh Hodesh en priant.

Un des versets de ce chapitre est expliqué dans Hayom Yom : « Yeitzei Adam Lefa’alo, Vela’avodaso Adei Arev ». Cela signifie qu’une personne sort pour faire son travail toute la journée, jusqu’à ce qu’il fasse nuit.

Dans le spirituel, cela signifie qu’une neshama vient au monde pour faire son travail – une avodah spéciale, qu’elle ne peut faire qu’ici dans ce monde.

Ce verset nous montre également la façon dont la neshama a une aliyah et grandit, en faisant son avodah ici : une neshama vient au monde, et quand elle revient à Chamaïm, elle se met au travail à la même chose qu’elle travaillait dans le monde — si la neshama a appris la Torah ici, elle peut aussi apprendre la Torah à Shomayim ! Et s’il a fait son avodah de la bonne manière, la neshama monte de plus en plus haut dans Shomayim, très proche de Hachem !

TANYA – LIKUTEI AMARIM HAKDAMAT HAMELAKET SUITE

Les hassidim se sont demandés : comment un sefer peut-il remplacer les conseils personnels que les hassidim recevaient en Yéhidout avec le Rabbi ?

Lorsque le Alter Rebbe est devenu Rabbi pour la première fois, il y avait suffisamment de temps pour que chaque ‘Hassid puisse entrer en Yéhidout et aider chacun d’eux dans leur Avodas Hachem. Mais comme de plus en plus de hassidim arrivaient, il n’y avait plus assez de temps à passer avec chacun d’eux. Le Alter Rebbe a également vu que les hassidim oubliaient parfois ce qu’on leur disait pendant la Yehidout et avaient besoin qu’on leur dise à nouveau.

Ainsi, le Alter Rebbe a rassemblé les conseils qu’il a donnés aux hassidim en Yehidout et a écrit le Tanya. Ce sefer comprend tous les conseils, et si les hassidim suivent ce qu’il dit, en plus d’avoir le Bitahon dans Hachem, cela les aidera à trouver des réponses à tout ce qui les dérange dans leur Avodat Hachem.

Étant donné que les hassidim qui apprennent le Tanya ont déjà été en Yéhidout et ressentent un lien fort avec le Alter Rebbe, les conseils de ce livre pourront les aider. S’ils ne trouvent pas de réponses à leurs questions dans le Tanya, ils doivent savoir que vraiment toutesles réponses SONT là ! Ils doivent aller voir le « Gedolim Shebe’iro », le plus grand hassidim, qui les aideront à voir comment le Alter Rebbe répond à leurs questions.

Le Alter Rebbe utilise des mots très forts pour avertir ces hassidim plus âgés d’aider. Il leur dit de ne pas faire semblant d’être humbles et de dire qu’ils ne connaissent pas les réponses. Si quelqu’un n’aide pas son prochain quand il le peut, la Torah parle d’un terrible châtiment ! Mais si quelqu’un partage ce qu’il sait, Hachem promet de rendre les DEUX personnes plus intelligentes – à la fois celui qui donne l’information et celui à qui il la donne !

Le Alter Rebbe termine par une bra’ha, que nous devrions mériter au temps de la Gueulah, quand nous connaîtrons TOUS Hachem, et nous n’aurons pas à apprendre les uns des autres !

Le Rabbi Rashab a dit qu’apprendre le Tanya, c’est comme avoir un Yéhidout avec le Alter Rebbe. De cela, nous comprenons que N’IMPORTE QUEL juif qui apprend Tanya peut être aidé par les conseils qui se trouvent à l’intérieur, comme le dit le Alter Rebbe ici !

~

Au début, le Tanya était distribué sous forme de petits livrets, mais les personnes qui les copiaient faisaient des erreurs. Certains opposants à la Hassidout ont même commis des erreurs volontairement pour essayer d’éloigner les gens de la Hassidout. Ainsi, le Alter Rebbe a dû faire publier le Tanya en tant que sefer.

Le Alter Rebbe avertit les gens de suivre les Halahot de Hassagat Gevul, la concurence, et de ne pas réimprimer le Tanya sans l’autorisation des premiers éditeurs, ce qui nuirait à leur parnassa.

SEFER HAMITSVOS – SHIOUR #211 – MITZVAT ASSEI #111

La mitsva d’aujourd’hui (#111) est la DEUXIÈME étape qu’un MetSora doit franchir pour devenir Tahor – raser tous ses cheveux.

Nous apprenons cela des paroles d’un VERSET dans ParshaT MetSora : « Et c’était le septième jour qu’il se rasait ».

Les Lois sur cette mitsva sont expliquées dans Masse’het Nega’im.

Le Rambam explique pourquoi le rasage de la Metsora est une mitsva distincte de ses korbanot, mais avec un Nazir, qui doit aussi se raser et apporter des korbanot, ils font partie de la même mitsva.

 

 


LES DOUZE PSOUKIM

1 – Torah
TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma
CHEMA YISRAEL ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol
BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël
KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov
KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem
VÉHINÉ HACHEM NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit
BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam
VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ.

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati
YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין.

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta
VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé
VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים.

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël
YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT HACHEM ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים.

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ».Cela signifiqe que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.