Hassidout pour les enfants – Bo # 4 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

Hassidout pour les enfants – Bo # 4 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

« Vous pouvez commencer à changer notre monde,
chaque jour, même avec une petite action ! »
Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm
Beth Habad des enfants de Perpignan

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Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans


Hayom Yom, Itgalya Design –  « Moment for Color » [email protected]
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HAYOM YOM DU 3 CHEVAT


Neuf ans après la Histalkout du Mitteler Rabbi, le Tsema’h Tsedek a imprimé pour la première fois les Maamarim du Rabbi Alter.

Dans une lettre écrite par le Tsema’h Tsedek le jour de Gimmel Chevat (5597), le Tsema’h Tsedek parle de ce Sefer, appelé Torah Ohr. Le Sefer contient les Maamarim du Alter Rebbe sur le Houmach Béréchit et Chemot (et quelques Yamim Tovim). Dans la lettre, le Tsema’h Tsedek parle également du deuxième Helek du Sefer, qui sera imprimé plus tard, avec les Maamarim sur les autres Houmachim, Shir Hashirim, et les autres Yamim Tovim.

Malheureusement, il a fallu attendre 11 ans (!) pour que le deuxième Helek soit imprimé ! Pourquoi cela a-t-il été si long ?!

Le gouvernement russe était très méchant envers les Juifs, et il y avait beaucoup de grands Resha’im qui ne voulaient pas que les Juifs apprennent la Torah. L’une des choses qu’ils ont faites était de fermer de nombreuses imprimeries juives, y compris celle de Kopust, où le livre Torah Ohr a été imprimé, donc ils ne pouvaient pas faire de nouveaux livres de Torah.

Le deuxième Helek fut finalement imprimé en 5608, dans une autre ville – Zhitomir. Au lieu de l’appeler « Torah Ohr Helek Beit », il reçut son propre nom, Likutei Torah.

Dans sa lettre, le Tsema’h Tsedek fait également le lien entre le nom du Alter Rebbe et le ‘hassidus qu’il enseigne : Le nom de l’Alter Rebbe est Shneur, qui est le mot « Shnei Ohr », deux fois léger. La Gematria du mot « ohr » (lumière) deux fois, est 414, qui est aussi la Gematria du mot Ve’ahavta. Dans le discours ‘hassidique du Alter Rebbe, il nous enseigne comment aimer Hachem, « Ve’ahavta ! ».


HOUMACH BO – 4EME MONTEE


Moché et Aharaon se tenaient toujours près de Pharaon. Moché dit à Pharaon qu’Hachem allait faire la prochaine plaie Lui-même – pas par l’intermédiaire d’un ange ! Vers minuit, Hachem fera mourir tous les garçons les plus âgés, et même les animaux les plus âgés. (Moché a dit à Pharaon que cela se produirait « aux environs de minuit » afin que Pharaon ne puisse pas dire que Moché mentait si ses astrologues ne lui indiquaient pas le bon moment). Il y aurait de grands cris dans tout Mitzrayim, si forts qu’ils feraient peur à tous les chiens ! Mais aucun chien n’aboiera de manière effrayante sur les juifs, ce qui montrera que les juifs sont différents.

« Tes officiers viendront me dire que tous les juifs doivent quitter Mitzrayim – et nous irons. » (Moché voulait aussi dire Pharaon lui-même, mais il a dit « officiers » par respect pour Pharaon en tant que roi).

Puis Moché quitta le palais de Pharaon, montrant qu’il était contrarié que Pharaon ait eu autant de Houtspa pour dire (comme nous l’avons appris dans le Houmach d’hier) que Moché, le messager d’Hachem, ne devrait plus jamais revenir !

Korban Pessah

Les juifs doivent MÉRITER les sorties d’Egypte, qui arriveront très bientôt ! C’est pourquoi Hachem a donné deux Mitsvot à accomplir aux juifs : Le Korban Pessah et la Brit Milah.

Le jour de Rosh Hodech Nissan, Hachem a montré à Moché et Aharon la nouvelle lune. Il leur a dit que ce serait le premier mois de l’année juive.

Ils doivent dire aux juifs d’aujourd’hui que le 10e jour de ce mois, chaque famille doit choisir un jeune agneau ou une jeune chèvre pour un Korban. Ils doivent s’assurer que l’animal soit assez grand pour que tout le monde puisse avoir un Kazaït mais assez petit pour qu’il n’y ait pas de restes.

Hachem indique à Moché Rabbeinou les détails de cette Mitsva, par exemple s’il y a des restes, ils devront les brûler. Ils peuvent faire des groupes pour partager un korban si une famille est trop petite pour tout manger elle-même.

Le 14e jour de Nissan, dans l’après-midi, les juifs doivent égorger leurs animaux et mettre un peu de sang sur le haut du montant de la porte et sur les côtés autour des portes de leurs maisons. Ils feront cuire l’animal sur un feu, et mangeront la viande avec de la Matsa et du Maror. Ils devront porter leurs chaussures et être prêts à partir !

Hachem tuera tous les premiers-nés, mais il passera par-dessus les maisons marquées d’un signe de sang et ne tuera aucun des Juifs qui s’y trouvent.

Le jour où les juifs sortiront de Mitsrayim, le 15 Nissan, deviendra Pessah, et les juifs le garderont comme un Yom Tov pour toujours. Pendant sept jours, ils mangeront de la Matsa. Ils ne pourront pas manger de Hamets ni même pocéder de Hamets dans leurs maisons.


TEHILIM


Dans le chapitre 19, il y a un verset qui parle de la Torah : « Torat Hachem Temimah, Meshivat Nafesh. » « La Torah d’Hachem est complète, elle fait du bien à la Néchama. »

Le Alter Rabbi utilise ce verset pour montrer pourquoi il était si heureux d’apprendre que les ‘hassidim apprenaient l’intégralité du Shass (Mishnayot et Guemara) dans de nombreux endroits au cours de l’année. Lorsque la Torah est temimah, complète (lorsque toute la Torah est apprise), cela rend la Néchama heureuse !


TANYA


Nous avons appris hier dans le Tanya qu’une Néchama est comme une bougie, dont la flamme essaie toujours de s’élever. La Néchama veut aussi toujours être ensemble avec Hachem. Cela n’a pas de sens pour la Néchama de vouloir cela, car plus elle se rapproche d’Hachem, moins elle est importante ! Pourtant, la Néchama le veut quand même. Cela vient de la partie « Hohma » de la Néchama.

Dans la Hohma de la Néchama, Hachem ne se cache pas du tout. Puisque Hachem peut être ressenti là, la Néchama a un bittul. Le bittul, c’est lorsque nous ne voulons rien pour nous-mêmes. Au lieu de cela, nous sommes prêts à suivre tout ce qu’Hachem veut de nous !

Il s’agit d’une différence générale entre la Kédoucha, la sainteté, et son opposé, la kelipah : la Kédoucha a un bittul pour Hachem, et la kelipah est toujours intéressée à obtenir quelque chose pour elle-même.

Lorsque la Hohma de la Néchama fonctionne, elle fait une différence dans tout le corps, de sorte que la personne peut l’utiliser pour faire ce qu’Hachem veut.

Mais si un juif laisse le Yétser Hara prendre le contrôle de son corps, alors le Hohma de sa Néchama s’endort et est en Galout à l’intérieur de lui. Même si elle est toujours là, elle ne fait pas ce dont elle est capable.

C’est pourquoi ce type d’amour qui provient de Hohma est appelé Ahava Méssouteret, un amour caché. Même s’il est toujours présent, il peut être caché dans un juif. Le Yétser Hara a la permission de Hachem d’essayer de tromper la personne en lui faisant croire qu’une aveira ne fera pas de différence. Cela s’appelle un Rouah Chtout, et c’est ce qui fait que le Hohma de la Néchama est en Galout, ce qui permet à la personne de faire une aveira.

(Nous apprendrons demain comment la Ahava Méssouteret peut être réveillée afin que la personne soit capable de faire ce qu’Hachem veut).


SEFER HAMITSVOT


La Mitsva d’aujourd’hui (Mitsvat Lo Taassei #265) est que nous n’avons pas le droit de trouver un moyen d’obtenir quelque chose dont nous sommes jaloux et qui appartient à une autre personne.

Si je vois la nouvelle trousse à crayons de mon amie et que je suis jalouse d’elle, je n’ai pas le droit de la lui acheter – même pour 100 dollars ! Je ne peux pas essayer de la convaincre que la mienne est meilleure et qu’elle devrait changer, et je n’ai pas le droit de demander à quelqu’un d’autre de lui dire de me la donner ou de me la vendre.

Cette Aveira ne s’applique que si quelqu’un FAIT quelque chose pour essayer d’obtenir ce qu’il veut.

Nous apprenons cela d’un verset dans la Parachat Yitro, du Asseret Hadibrot : לֹא תַחְמֹד בֵּית רֵעֶךָ



PARENTS ! 
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les 12 psoukim

 


LES DOUZE PSOUKIM

1 – Torah TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem VÉHINÉ HACHEM NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT HACHEM ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ».Cela signifiqe que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.

 

 

Barouh Dayan Haemet : Le Rav Shimon Gad Elituv, a quitté ce monde le 3 Chevat 5783

Barouh Dayan Haemet : Le Rav Shimon Gad Elituv, a quitté ce monde le 3 Chevat 5783

Le Rav Shimon Gad Elituv, un Rav Habad israélien qui était le membre le plus âgé du Conseil du Grand Rabbina d’Israël, est décédé le mercredi 3 Shevat 5783. Il avait 85 ans.

Le Rav Elituv a été le Rav de la communauté syrienne halabi de Buenos Aires, en Argentine, de la ville de Mevaseret Tzion, près de Jérusalem, et du conseil régional de Mateh Binyamin, qui administre quarante-deux colonies dans le Shomron, en Israël.

Connu pour sa personnalité accueillante et chaleureuse, il a ouvert une école pour adolescents à risque et a donné des conférences sur le hassidisme et le ‘Hinou’h dans tout le pays. Il a également été Rosh Yéchiva de Oz Meir Habad à Jérusalem.

Il a également été membre du conseil du présidium de l’Alliance des Rabbins dans les États islamiques.

Dans une interview accordée au projet « My Encounter » de JEM, le Rav Elituv a raconté :

Mon père, le Rav Yossef Rachamim, a immigré du Maroc en Israël en 1911 et s’est installé dans la vieille ville de Jérusalem, où je suis né en 1937. Malgré la grande pauvreté et la situation sécuritaire difficile de l’époque, mes parents ont insisté pour que mes frères et moi nous consacrions à l’étude de la Torah. J’ai été envoyé à la Yéchivah Novardok de Hadera, où je suis resté pendant cinq ans, jusqu’en 1952, lorsque mon frère Meir m’a incité à me transférer à la Yéchivah Habad de Lod.

J’ai été accueilli chaleureusement à la Yéchivah Habad, même si je venais d’un milieu très différent de celui de la plupart des autres étudiants. Ils étaient principalement les fils de familles Habad de Russie, alors que je venais d’une famille séfarade ayant ses racines au Maroc, et que j’avais ensuite étudié dans une Yéchivah lituanienne, qui était généralement opposée aux méthodes casidiques. Ceux qui venaient de la Yéchivah lituanienne se demandaient comment un garçon de quinze ans comme moi pouvait se plonger dans les enseignements profonds de la hassidah, qui sont imprégnés de la Kabbale. Leurs questions m’ont troublé, mais lorsque j’ai demandé à mes professeurs, ils m’ont conseillé d’écrire au Rabbi à ce sujet.

C’est ainsi que commença ma longue correspondance avec le Rabbi. C’était juste quelques années après que le Rabbi ait commencé à diriger le mouvement Habad, et il avait l’habitude de répondre longuement à toutes mes lettres.

Mais même plus tard, lorsqu’il était très occupé, le Rabbi remarquait toujours s’il s’écoulait beaucoup de temps entre deux lettres que je lui adressais. Les années suivantes, il y a eu une période pendant laquelle je n’ai pas reçu de réponse de sa part et, pour ne pas l’accabler, j’ai décidé d’arrêter d’écrire. J’ai donc été étonné de recevoir une lettre de lui avec un post-scriptum de sa propre main : « Votre silence … est surprenant, et cela m’attriste que vous fassiez un calcul – basé sur le manque de lettres d’ici – que je suis chargé de fardeaux et de problèmes, etc. ».

J’ai alors compris que le Rabbi accordait une attention particulière à chaque lettre qu’il recevait, même s’il n’avait pas le temps de répondre personnellement à chacune d’elles comme par le passé. J’ai donc continué à lui écrire et à lui rendre compte de mes activités.

Pendant les six années où j’ai étudié à la Yéchivah Habad, j’ai participé à divers programmes éducatifs pour les jeunes de la région en dehors des heures d’étude formelle. Un jour, un photographe est venu et a pris une photo de nous. J’ai joint cette photo à l’une des lettres que j’ai envoyées au Rabbi, qui m’a répondu : « J’ai été heureux de voir la photographie, d’autant plus qu’elle a renforcé mon opinion que si vous voulez consacrer votre énergie au domaine de l’éducation, vous réussirez. » Cette réponse m’a beaucoup encouragée et m’a incitée à consacrer tous mes talents à l’éducation juive.

Lorsque j’ai atteint l’âge de me marier et que je me suis fiancée, la joie que mes parents ont ressentie a été sévèrement atténuée par leur incapacité à me faire un beau mariage. Avec sept enfants et un petit revenu, comment pouvaient-ils m’aider à fonder une maison, à la meubler et à payer les frais du mariage ? De sa propre initiative, ma mère a donc décidé d’écrire au Rabbi pour lui faire part de cette situation. Le Rabbi a pris l’affaire en main et le résultat a été que la Yéchivah a donné à ma mère l’argent pour acheter des meubles pour nous, et un riche donateur sud-africain a contribué à hauteur de mille dollars pour payer notre mariage.

Au cours des premières années de notre mariage, ma femme et moi étions occupés à enseigner, d’abord à Kiryat Gat, puis dans la colonie désertique de Brosh, dans le cadre du réseau Oholei Yosef Yitzchak de Habad. Plus tard, en raison de pressions financières, j’ai appris à être un Sho’het et j’ai voyagé à ce titre en Yougoslavie, en Roumanie et en Argentine.

En Argentine, j’ai également dirigé un séminaire pour enseignants et donné des cours de Torah à la communauté sépharade de Buenos Aires. Après un certain temps, j’ai été nommé Rav de la synagogue Soukkat David, dont les membres étaient principalement des Juifs de Syrie. J’ai mené une campagne de construction pour ériger une grande et digne shul, qui est aujourd’hui l’une des plus populaires de la ville.

En 1974, je suis venu à New York et j’ai eu le privilège de rencontrer le Rabbi en personne. L’audience privée a duré une quinzaine de minutes, et ce fut l’expérience d’une vie. Je suis entré avec une certaine appréhension, qui a fondu lorsque le Rabbi m’a accueilli avec un sourire bienveillant. Il m’a parlé de la foi simple des Juifs séfarades et m’a exhorté à utiliser le grand respect qu’ils éprouvent envers les Rabbanim pour les renforcer dans les domaines de la religion où ils ont pu faiblir. Il a fait remarquer qu’ils sont encore forts dans l’observance de la cacherout et dans la fréquentation de la synagogue le Chabbat et les jours de fête, mais qu’ils ont besoin d’être encouragés à respecter les lois de la pureté familiale et à améliorer leur éducation de la Torah. Le Rabbi a également parlé de la nécessité de travailler avec vigueur pour inciter la jeune génération à participer aux prières en semaine, afin qu’elle puisse prendre la place de la génération plus âgée qui diminue.

Comme j’ai un talent pour les langues, le Rabbi m’a exhorté à l’utiliser pour diffuser le judaïsme. De nombreux Juifs séfarades d’Argentine parlaient l’arabe, une langue que j’avais apprise à la maison. En même temps, le Rabbi m’a suggéré d’écrire une colonne hebdomadaire dans le journal yiddish populaire d’Argentine, une langue que j’avais apprise pendant mes années d’études à la Yéchivah de Lod. Lorsque je suis retourné à Buenos Aires, j’ai découvert qu’il y avait également une station de radio juive dans la ville qui diffusait des programmes dans les différentes langues parlées dans la communauté et, suivant le conseil du Rabbi, j’ai donné des cours de Torah en espagnol, en arabe et en yiddish, en utilisant ce moyen.

J’ai également voyagé dans tout le pays, parlant devant différents publics, et j’ai publié des documents d’information sur divers sujets. Ces initiatives ont porté leurs fruits, et de nombreux foyers ont été renforcés dans leur judaïsme grâce à l’éveil que le Rabbi a provoqué en moi durant ces années. Grâce à ses conseils, j’ai réussi à influencer de nombreuses femmes à respecter les lois de la pureté familiale, et j’ai convaincu un certain nombre de familles de placer leurs enfants dans des écoles religieuses, empêchant ainsi leur assimilation.

Toutes ces activités demandaient beaucoup d’efforts, mais je sentais que la bénédiction du Rabbi me donnait une force qui dépassait les limites humaines normales. De plus, il continuait à m’encourager et à exiger davantage de moi. Pendant cette période, chacune de mes lettres recevait une réponse immédiate du Rabbi, avec des conseils spécifiques pour mes activités.

Lorsque nos enfants ont grandi, ma femme et moi avons été contraints de les envoyer en Israël pour qu’ils reçoivent une éducation qui faisait défaut en Argentine. Le fait d’être si loin d’eux était très dur pour ma femme, qui en a parlé au Rabbi. Il m’a dit : « Fais ce que ta femme désire » et, après dix ans, nous sommes retournés en Israël, où j’ai continué à enseigner la Torah et à travailler dans l’éducation juive.

J’ai le sentiment que, tout au long de ces années, le Rabbi m’a prodigué un amour paternel extraordinaire et qu’il m’a donné une grande force. Je crois qu’aujourd’hui comme hier, le Rabbi est toujours en contact avec ses chasidim et qu’il nous donne la force de hâter la venue de la Rédemption finale. Qu’elle vienne rapidement de nos jours, Amen.

Il laisse dans le deuil ses enfants
Rav Shaul Moshe Elituv – Kfar Citrin
R’ Yossi Elituv – Beitar
Mme Nechama Asulin – Hadera
et Mme Shterna Sara Shweka – Na’hlas Har Habad
des petits-enfants et des arrière-petits-enfants.

La levaya aura lieu mercredi au Har Hamemou’hot à Jérusalem.

 

Hayom Yom du 15 Chevat : Le Tséma’h Tsédek a rédigé des commentaires sur le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken

Hayom Yom du 15 Chevat : Le Tséma’h Tsédek a rédigé des commentaires sur le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken

אין אומרים תחנון.

כשנגשו להדפיס חלק שני של ה’תורה אור’ – כבר נודע להחסידים, אשר ישנם הגהות וביאורים מה’צמח צדק’ על המאמרים. ויפצירו בהצ’צ אשר ידפיסם עם המאמרים, וימאן הצ’צ. ויחלום חלום אשר זקנו אדמו’ר הזקן בא לבקרו ומבקשו להדפיסם, מ’מ העלים הדבר, עד אשר גם שלשה מבניו חלמו החלום הזה ויספרו לאביהם, ואז הסכים להדפיס גם הגהותיו וביאוריו לחלק השני, ויקראו לו בשם ‘לקוטי תורה’

 

On ne dit pas Ta’hanoun

Lorsque l’on fut sur le point d’imprimer la seconde partie de Torah Or (voir 3 Chevat), les ‘Hassidim savaient déjà que le Tséma’h Tsédek avait rédigé des notes et des commentaires sur ces discours. On lui demanda donc de les imprimer dans le corps du livre, mais il refusa.

Par la suite, il rêva que son grand-père, l’Admour Hazaken, venait lui demander de les imprimer, mais il ne révéla ce rêve à personne. Puis, trois de ses fils firent le même rêve et vinrent le lui raconter. C’est alors qu’il accepta d’imprimer ses notes et ses commentaires sur la seconde partie du Torah Or, qui fut appelée Likouteï Torah.

Yossi Taub : « Pouvoir se déplacer librement à Bahreïn, avec une apparence juive, c’est comme un rêve ».

Yossi Taub : « Pouvoir se déplacer librement à Bahreïn, avec une apparence juive, c’est comme un rêve ».

HolyGems, le seul bijou au monde fabriqué à partir de pierres précieuses extraites de la Terre Sainte d’Israël, fait ses débuts au salon Jewelry Arabia le mois dernier à Bahreïn.

HolyGems, le seul bijou au monde incrusté de pierres précieuses naturelles extraites de la Terre Sainte d’Israël, a fait ses débuts au Jewelry Arabia, le principal événement de bijouterie et d’horlogerie du Moyen-Orient, qui a eu lieu le mois dernier à Bahreïn.

Au cours de cet événement de cinq jours, HolyGems a présenté son saphir du Carmel, une pierre précieuse naturelle extraite exclusivement de la Terre Sainte, extrêmement rare et jamais vue auparavant, dont le prix se situe entre 20 000 et 1 000 000 de dollars.

Suite à une révélation prophétique, et pour la première fois dans l’histoire, des pierres précieuses sont extraites d’Israël, y compris des saphirs bleus et verts, des grenats rouges, des spinelles noirs et une pierre unique trouvée uniquement en Israël : le saphir du Carmel.

Ces pierres précieuses, qui sont intégrées dans une collection de bijoux modernes combinant des diamants de qualité supérieure provenant de l’Israeli Diamond Exchange, sont entrées dans l’histoire grâce à une collaboration inédite avec le BJC – Bahrain jewelry Center.

Rappelons que jusqu’à récemment, une visite sur cette île déserte était un rêve lointain et inaccessible pour les Israéliens, mais grâce aux « Accords d’Abraham », l’entrée et le séjour à Bahreïn pour les Israéliens sont désormais libres et sûrs.

L’équipe HolyGems à Bahreïn est dirigée aujourd’hui par Yossi Taub, un Hassid Habad, qui dirige le Merkaz Mamach à Netanya. Yossi Taub est  responsable du développement commercial de la société, a eu une série de réunions pendant les jours de l’exposition, avec des fonctionnaires du gouvernement, des hommes d’affaires locaux dans l’industrie de la bijouterie, et des membres de la communauté juive et bien sûr avec le personnel dévoué de l’ambassade dirigé par l’honorable ambassadeur M. Eitan Neah.

« Nous avons beaucoup entendu parler de Jewelry Arabia à Manama » dit Yossi Taub, « et nous étions reconnaissants de cette opportunité de prendre part à une petite histoire en collaborant avec l’organisation de BJC ». 

L’une des rencontres les plus émouvantes de la délégation HolyGems, s’est déroulée dans la vieille synagogue de la petite communauté juive qui existe encore à Bahreïn. Yossi Taub a offert à M. Abe Nonoo, le chef de la communauté, un cadeau spécial, un rouleau de la Torah en argent des Hazorfim, sur lequel étaient serties des pierres précieuses extraites d’Israël. M. Nonoo a été ému aux larmes, non seulement de rencontrer des Juifs d’Israël, mais aussi de tenir dans ses mains un morceau de la terre elle-même dans toute sa gloire.

« La possibilité de se déplacer librement en tant que personne d’apparence juive religieuse d’Israël au Bahreïn est un rêve », a ajouté Yossi Taub. « Nous avons reçu des réponses étonnantes, les bijoux HolyGems ont suscité une grande curiosité et une grande attente de la part du public local. Je pense que le succès de l’exposition n’était que le début d’une coopération fructueuse et continue dans les autres pays du Golfe dans un avenir proche ». 

Des miracles miniers

La découverte miraculeuse de ces nouveaux trésors naturels israéliens n’a été rendue possible que grâce à la persévérance et à l’immense foi du père de Yossi, Abraham (Avi) Taub, descendant d’une famille pionnière présente depuis trois générations sur le marché du diamant et de la joaillerie de luxe en Israël, qui a eu une entrevue avec le Rabbi de Loubavitch en 1988.

Dans cette entrevue filmée avec le maire de Haïfa de l’époque, le Rabbi a déclaré qu’il y avait des pierres précieuses dans la région de Haïfa et du Carmel, en Terre d’Israël, et que le Tout-Puissant avait fait une chose merveilleuse en les dissimulant lui-même dans les profondeurs de la Terre.

Avi Taub était un fidèle disciple du Rabbi et un homme d’affaires expérimenté, et cette déclaration l’a beaucoup impressionné. Ainsi, en 1999, avec plusieurs partenaires (dont son ami, Rav David Nachshon) et la révélation de Rabbi guidant ses actions, Avi Taub a créé une société (Shefa in Israel G.M. Ltd) pour l’exploration, la recherche et le développement de mines de pierres précieuses dans le nord de la Terre d’Israël. Bien que toutes les hypothèses scientifiques contredisent une telle possibilité.

« En mars, cinq mois après le décès soudain de mon père, et après 20 ans de R&D en collaboration avec des experts et des instituts de recherche internationaux, Israël a, pour la toute première fois, délivré un certificat de découverte confirmant qu’un gisement économique de pierres précieuses a été trouvé dans les zones pour lesquelles la société détient des licences », a révélé Tali Shalem-Taub, PDG de la société et fille ainée de Avi Taub.

« La nouvelle découverte de notre père, combinée aux bijoux de la marque, suscite un grand intérêt sur le marché de la bijouterie de luxe, tant en raison de l’origine sacrée des pierres précieuses, y compris leur valeur ajoutée mystique et énergétique, que de la capacité de la société à fournir un certificat d’origine et de traçabilité de chaque pierre précieuse de la mine au client, une transparence extrêmement rare en soi sur le marché ».

Nouvelle expérience touristique en Israël

Juste avant le voyage au Bahreïn, HolyGems a lancé un centre d’accueil unique à Akko, qui présente toutes les étapes du tri des pierres précieuses extraites exclusivement d’Israël, et de leur sertissage dans les bijoux « HolyGems ».

Le nouveau centre de visiteurs, unique en son genre en Israël, a été inauguré lors d’un événement spécial en présence du maire d’Akko, M. Shimon Lankri, et de hauts fonctionnaires de la municipalité. Ainsi que la célèbre chanteuse israélienne Narkis, les actrices Eden Harel et Oded Menashe, des influenceurs et blogueurs du monde de la joaillerie de luxe, et des médias internationaux.

L’événement était géré par la famille Taub, des adeptes Loubavitch, qui possèdent et gèrent la société minière et la marque de bijoux HolyGems.

Le centre d’accueil propose déjà des visites guidées à travers toutes les étapes de la découverte des pierres précieuses – du lavage des tas de sable de la mine au triage avec des machines spécialisées, en passant par la découverte des pierres brutes, le polissage et le sertissage dans des bijoux de luxe de très haut niveau, qui sont présentés dans une salle d’exposition luxueuse.

Compte tenu de la demande, la société va ouvrir prochainement une autre boutique dans le quartier de Mamilla à Jérusalem. Jpost

 

 

Poutine licencie un fonctionnaire qui avait qualifié Habad de « culte néo-païen »

Poutine licencie un fonctionnaire qui avait qualifié Habad de « culte néo-païen »

Vladimir Poutine n’a pas précisé pourquoi il a démis Alexei Pavlov de ses fonctions de secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe.

Le président russe Vladimir Poutine a démis Alexei Pavlov, le fonctionnaire qui a qualifié Habad de « culte néo-païen », de son poste de secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de la Russie. L’agence de presse étatique russe TASS rapporte que le Kremlin a publié sa décision vendredi.

L’agence de presse russe rapporte que M. Pavlov va désormais changer de poste après avoir occupé le poste de secrétaire adjoint du Conseil de sécurité depuis 2009.

Les raisons du licenciement de Pavlov n’ont pas été précisées dans le document annonçant la décision.

Pavlov qualifie Habad de néo-païen dans un article d’opinion
M. Pavlov a publié un article d’opinion dans lequel il affirmait que « les cultes néo-païens [avaient] gagné en puissance en Ukraine ». L’une des supposées « sectes » citées est le mouvement Habad Loubavitch.

Selon la publication russe Daily Storm, l’article de Pavlov appelait à la « désatanisation » de l’Ukraine. En outre, la publication écrit que, selon Pavlov, ce sont les adhérents extrémistes des sectes religieuses non traditionnelles du christianisme, de l’islam et du judaïsme qui sont principalement responsables de la cruauté et de la corruption présumées que la Russie cite comme casus belli.

Pavlov poursuit son article en affirmant que « le principal principe de vie des adeptes des Loubavitch est la suprématie des partisans de la secte sur toutes les nations et tous les peuples. »

L’article a immédiatement suscité un tollé au sein de la communauté juive de Russie, notamment chez le grand rabbin Berel Lazar, qui a appelé à l’aide.

Peu après la publication de l’article faisant la déclaration sur Habad, Nikolai Patrushev, un haut fonctionnaire du conseil de sécurité, a publié une déclaration présentant ses excuses pour l’incident.

« Je m’excuse pour l’article d’opinion, qui contenait plusieurs déclarations erronées sur les adeptes de Habad-Loubavitch », a écrit Patrushev. « Cette interprétation ne représentait que le point de vue personnel d’Alexey Pavlov et ne représente en aucun cas celui du Conseil de sécurité de la Russie. JPost

Hassidout pour les enfants – Bo # 3 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

Hassidout pour les enfants – Bo # 3 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

« Vous pouvez commencer à changer notre monde,
chaque jour, même avec une petite action ! »
Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm
Beth Habad des enfants de Perpignan

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Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans


 


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HAYOM YOM DU 2 CHEVAT

Le Alter Rabbi utilisait pour dire un certain Maamar tous les trois ans, sur Parshas Va’eira. A chaque fois, il était presque exactement le même. Les Hassidim l’appelaient « Der Frumer Va’eira », car il donnait l’envie de faire Téchouva et devenir plus pratiquant.

Le Tsema’h Tsedek (qui a entendu ces Maamarim de l’Alter Rabbi) a dit que chaque fois c’était quelque chose de nouveau !

Le Rabbi Maharash a expliqué que même si les mots étaient les mêmes, étant donné que le Alter Rabbi l’enseignait, chaque fois qu’il disait le Maamar c’était quelque chose de nouveau.

HOUMACH PARACHAT BO – TROISIÈME MONTÉE

Maintenant, Pharaon a appelé Moché Rabénou et a dit : « D’accord, vous pouvez aller servir Hachem, et même emmener vos enfants. Laissez juste vos animaux ici pour prouver que vous reviendrez. »

Moché a répondu : « Nous avons besoin de tous nos animaux pour les Korbanot. Nous aurons même besoin de certains de VOS animaux ! Comme nous ne saurons pas ce que Hachem voudra que nous apportions pour les Korbanot, peut-être que les nôtres ne seront pas suffisants. »

Hachem a rendu difficile pour Pharaon de faire Téchouva à nouveau, et Pharaon a dit : « Pas question ! Partez d’ici ! Je ne veux plus vous revoir !  »

Moché a répondu : « En effet, je ne viendrai plus vous voir. »

10 : Makat Be’horot (mort des premiers-nés)

Pendant qu’ils étaient encore devant Pharaon, Hachem a dit à Moché une prophétie sur la dernière plaie qui serait envoyée : tous les premiers-nés seraient tués. Ensuite, Pharaon enverra finalement les juifs hors d’Egypte !

Les juifs devraient demander aux Egyptiens de leur donner de l’or et de l’argent, de sorte qu’ils sortiront riches, comme Hachem l’a promis à Avraham.

TEHILIM 10-17

Dans l’un des versets de Tehillim d’aujourd’hui, David Hamele’h dit : « Shivisi Hachem Lenegdi Somid » – « Je place toujours Hachem devant moi ».

Dans le premier se’if du Choul’han Arou’h, le Ramoh apporte ce verset. Il explique que c’est un « Klal Gadol BaTorah », un fondement dans la Torah. Un juif devrait toujours se rappeler que Hachem est devant lui, ce qui l’aidera à avoir de la crainte de Dieu et à agir de la manière que Hachem veut qu’il le fasse !

Le Choul’han Arou’h nous aide à le faire, en nous montrant comment Hachem veut que nous agissions.

Le Choul’han Arou’h est un livre de loi juive qui a été écrit pour fournir un guide clair et complet pour la pratique hala’hique juive. Il a été écrit par Rabbi Yossef Caro, également connu sous le nom de « Me’haber ». Le Choul’han Arou’h présente toutes les Hala’hot d’une manière claire, de sorte que les juifs ne soient pas confus sur ce qu’ils doivent faire.

Mais le Mé’haber était un Séfarade, et il y a des différences dans la Hala’ha pour les Ashkénazes. Il y a également de nombreux minhagim observés par les juifs Ashkénazes, et certains d’entre eux sont devenus Hala’ha.

R’ Moché Isserlis, connu sous le nom de Ramoh, vivait à Cracovie, en Pologne. Il a vu que le Choul’han Arou’h ne suffisait pas à lui seul pour les juifs Ashkénazes. Il a donc écrit une addition au Choul’han Arou’h, appelée « Mapat Hachoul’han », « la nappe de table ». Cela montrait aux juifs quoi faire lorsqu’il y avait une différence de Hala’ha entre les Ashkénazes et les Séfarades. Il a permis à chaque juif de suivre le Choul’han Arou’h, avec leurs minhagim ! Le Choul’han Arou’h avec le Ramoh a apporté une grande unité parmi les juifs.

Dans le premier se’if du Choul’han Arou’h, nous apprenons que « Chiviti Hachem Lenegdi Tamid », un verset de Tehillim d’aujourd’hui, est un Klal Gadol BaTorah.

TANYA CHAPITRE 19

Cette Ahava Méssoutérèt fait partie de notre Néchama. Le verset dit à propos de la Néchama d’un juif que « Ner Hachem Nichmat Adam » – la Néchama est comme une bougie de Hachem.

La Néchama est comme la flamme d’une bougie. On peut voir qu’une flamme veut TOUJOURS aller vers le haut. Elle a l’air de vouloir sauter de la bougie et voler vers les cieux ! Bien sûr, si la flamme pouvait lâcher prise, elle ne pourrait plus brûler ici-bas, et les cieux sont la source de la lumière, et là-bas elle ne serait donc plus remarquée . Mais c’est quand même ce veut que la flamme !

La Néchama d’un juif est aussi comme ça. Notre Néchama veut toujours aller vers Hachem, même si à côté de Hachem, la Néchama ne serait pas remarquée comme quelque chose de spécial ! Même si cela n’a pas de sens que la Néchama veuille ne plus être remarquée, c’est tout de même la nature de la Néchama, ce que la Néchama veut toujours.

Cela est lié à ce que nous avons appris hier dans la Tanya, que l’amour caché de la Néchama (Ahava Méssoutérèt) vient de la partie de « la sagesse » de la Néchama. Dans « la sagesse » de la Néchama, Hachem est le plus révélé. C’est pourquoi cela nous donne ce désir naturel de nous connecter à Hachem, même si cela signifie que la Néchama ne sera pas remarquée comme quelque chose de spécial par elle-même.

SEFER HAMITSVOT

La mitzvah d’aujourd’hui (Mitsvat Lo Taassé #247) est qu’on ne peut pas garder de l’argent que l’on doit à quelqu’un d’autre. Cela s’appelle Oshek. Que nous leur devions de l’argent que nous avons emprunté ou que nous leur devions parce qu’ils ont travaillé pour nous et que nous devons les payer, si nous gardons cet argent, c’est comme voler!

Donc maintenant, nous avons trois sortes de vol:

  1. Geneiva (voler quelque chose de manière cachée),
  2. Gezeila (voler quelque chose par la force),
  3. Oshek (retenir l’argent d’autrui que nous lui devons et ne pas le lui donner – soit en lui disant que nous ne paierons pas, ou en leur donnant des excuses, ou en les trompant).

Nous apprenons cette Mitsva d’un verset dans Parachat Kedochim, לֹא תַעֲשֹׁק אֶת רֵעֲךָ, et d’un verset similaire dans la Parachat Ki Tétsé.

 

 


LES DOUZE PSOUKIM

1 – Torah
TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma
CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol
BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël
KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov
KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem
VÉHINÉ HACHEM NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit
BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam
VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati
YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta
VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé
VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël
YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT HACHEM ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ».Cela signifiqe que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.