Hayom Yom du 26 Tevet : Klipat Noga est la force du mal qu’il est possible de soumettre et qui peut recevoir l’élévation

Hayom Yom du 26 Tevet : Klipat Noga est la force du mal qu’il est possible de soumettre et qui peut recevoir l’élévation

בברכת ‘ולמלשינים’ מפסיקים קצת בין [תיבת] ‘ותמגר’ לתיבת ‘ותכניע’, מתאים להכוונה, אשר ‘תעקר ותשבר ותמגר’ הם ג’ קליפות [הטמאות] שצריכים העברה [=הכחדה] לגמרי, ‘ותכניע’ – נגד קליפת ‘נוגה’ שצריכה הכנעה [בלבד] ויש בה בירור.

Dans la bénédiction (du Chemone Essré) ‘Velamalchinim’ (Sidour p.55), on marque un arrêt entre ‘Outmaguer’ et ‘Veta’hnya’. En effet, l’expression ‘Teaker Outchaber Outmaguer’ (qu’elle soit déracinée, détruite et anéantie) fait allusion aux trois forces du mal qui doivent disparaître complètement, alors que le terme ‘Veta’hnya’ (et qu’elle soit recourbée) désigne Klipat Noga, la force du mal qu’il est possible de soumettre et qui peut recevoir l’élévation.

Texte et Audio : Vayé’hi à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

Texte et Audio : Vayé’hi à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

 

‘L’âme désire le dévoilement de l’Essence divine qui Se trouve dans le corps :

‘Rabbi Eléazar Hakapar disait : C’est malgré toi que tu as été créé, c’est malgré toi que tu es né, c’est malgré toi que tu vis et malgré toi que tu meurs…’.

Le Rabbi pose la question suivante : si l’on nait malgré soi pourquoi dans ce cas devient-on attaché à la vie au point que l’on meurt malgré soi ? A cette question le Rabbi répond qu’avant de naître l’âme ne désire pas descendre dans le corps. En effet, ‘l’âme est une parcelle véritable de Divinité d’En-haut’ et pourquoi devrait-elle quitter sa source divine pour descendre dans un corps et devenir prisonnière d’une âme animale ? Pour quelle raison devrait-elle s’exiler dans un monde rempli d’impureté et où la possibilité est donnée à l’homme de choisir entre le bien et le mal ?
De fait, face à la mission qui lui est imposée de descendre dans le corps afin de le raffiner et de le purifier, l’âme éprouve de la réticence et c’est pourquoi il est dit :’c’est malgré toi que tu es né !’.
Cependant, lorsque l’âme s’habille dans le corps et quelle y accomplit sa mission par l’accomplissement des Commandements divins, elle reçoit grâce au corps une lumière très élevée. De ce fait l’âme s’élève à un niveau supérieur à celui qu’elle avait avant de descendre dans le corps. C’est pour cette raison que lorsque l’âme parvient au terme de la mission qui lui a été confiée elle ne veut plus quitter son corps, et c’est à ce sujet qu’il est dit : ‘c’est malgré toi que tu meurs’.

Dans le Livre Torat-Chalom, le Rabbi Rachab explique ce principe en ces termes :

‘L’âme désire accomplir les commandements divins avec la contribution du corps car par ce moyen il y a un surplus de lumière. Les lumières qui se dévoilent grâce à la contribution du corps émanent de l’Essence divine. De fait, ce dévoilement de lumière est beaucoup plus élevé que la lumière de l’âme elle-même dont le niveau est celui de ‘la lumière qui remplit les mondes’ (Or -mémalé) alors que la lumière qui éclaire l’âme grâce au travail du corps est supérieure du fait qu’elle est du niveau de l’Essence divine (la lumière qui entoure les mondes’ : Or-sovev)’.

Ainsi, à présent, la lumière qui éclaire lame grâce au fait qu’elle s’habille dans le corps est extrêmement élevée, et dans les temps futurs ce principe apparaîtra avec encore plus d’évidence et de clarté puisqu’il est dit que dans les temps futurs ‘l’âme sera nourrie par le corps’. La ‘Hassidout nous enseigne que ‘l’âme sera nourrie par le corps’ signifie que l’âme recevra du corps la force de l’Essence divine qu’il possède (Likouteï-Si’hot, volume 15, page 411).
Au sujet du verset ‘Tu nous as choisi parmi tous les peuples’ l’Admour Hazaken nous enseigne que le contenu profond de ce verset est que L’Eternel a choisi le corps des enfants d’Israël et cela signifie que c’est précisément dans la matière du corps que se trouve la force de l’Essence divine.

Par ailleurs, le Rabbi Rachab souligne que du fait que D.ieu a choisi le corps des enfants d’Israël et du fait que ‘l’âme Juive est une parcelle véritable de divinité d’En-haut’, il va de soi que l’ame désire aussi le corps (Torat-Chalom, page 132).

La différence entre les mois d’hiver et les mois d’été :

Dans le Dvar Mal’hout sur notre Paracha le Rabbi compare la lumière du soleil à la lumière de l’âme. La lumière de l’âme se dévoile dans le corps et cela implique de raffiner et de purifier le corps afin que celui-ci perde sa grossièreté et devienne un bon réceptacle pour la lumière de l’âme.
Pendant l’été le soleil brille avec force, et de la même façon, pendant l’été notre service divin consiste essentiellement à dévoiler la lumière de l’âme qui est ici comparée au soleil. Nous devons donc purifier le corps afin que celui-ci ne constitue pas un obstacle à ce dévoilement, mais le Rabbi souligne que l’essentiel de notre travail consistera à dévoiler la force de la lumière de l’âme.

A l’opposé pendant les mois d’hiver, et tout particulièrement pendant le mois de Tévet, le soleil ne brille plus du tout avec la même force et le froid est alors dominant. De manière profonde cela signifie que pendant la période hivernale la lumière de l’âme ne brille pas avec la même force que pendant les mois d’été et c’est la raison pour laquelle l’essentiel de notre travail pendant les mois d’hiver consiste à ‘purifier notre corps précisément au moyen du corps lui-même et non pas au moyen de la lumière de l’âme’.

La force de l’Essence divine se trouve dans le corps :

Cette déclaration du Rabbi peut surprendre. En effet, comment est-il possible de transformer un corps grossier et matériel en un corps saint, au moyen du corps lui-même et sans la contribution de l’âme ?
Dans le Likouteï-Sihot (volume 15, page 411) le Rabbi nous enseigne que ‘le lien qui unit la matière du corps à D.ieu est plus élevé que le lien qui unit l’âme à D.ieu car c’est précisément dans la matière du corps que se trouve la force de l’Essence divine’.

L’un des points de la Si’ha du Dvar-Mal’hout qui fait l’objet de notre étude est le principe que le Rabbi rapporte ici selon lequel ‘la force de l’Essence divine qui est dans le corps se dévoile lorsque la lumière de l’âme n’est pas dévoilée dans le corps’. En effet, le Rabbi nous enseigne qu’il existe deux façons d’illuminer l’obscurité de l’exil. La première façon consiste à amener de la lumière pour chasser l’obscurité, c’est à dire que dans ce cas la lumière va remplacer l’obscurité. La deuxième façon consiste à ce que l’obscurité elle-même se mette à éclairer, ainsi qu’il est dit : ‘Dans les temps futurs la nuit brillera comme le jour’.

Un exemple du Baal-Chem-Tov :

Le Rabbi illustre ce principe au moyen d’une histoire du Baal Chem Tov que son beau-père le Rabbi Rayats lui rapporta au nom du Tséma’h Tsédek :

‘Un jour, alors qu’il n’y avait pas suffisamment de lumière dans le Beïth Ha Midrache, les élèves du Baal Chem Tov demandèrent à leur Maître ce qu’ils devaient faire. Le Baal Chem Tov leur répondit de détacher quelques stalactites de glace qui étaient accrochées sur le bord du toit du Beïth-Ha- Midrache. Les élèves partirent alors en chercher et lorsqu’ils les déposèrent sur les tables du Beïth-Ha-Midrache elles se mirent à briller et le Beït-Ha-Midrache fut alors inondé de lumière.

La glace est comparée ici au corps de l’homme, car de même que le corps constitue un voile qui cache la lumière de l’âme, la glace représente elle-aussi l’obscurité. En effet, le cerveau et l’intellect sont froids, et le Rabbi nous enseigne l’avantage de l’étude de la ‘Hassidout est qu’elle réchauffe le cœur et l’intellect, lui apporte de la chaleur et de la lumière. Le Rabbi rapporte dans le Hayom-Yom du 11 Sivan les paroles du Rabbi Rachab à ce sujet :

‘Dans le service de D.ieu base sur la ‘Hassidout on retrouve tous les niveaux qui existent. Celui du mort n’a nullement besoin d’être défini, Mais, D.ieu merci, la résurrection des morts existe également dans sa dimension spirituelle. Un mort est froid, et rien n’est plus froid que la logique humaine, que l’intellect naturel. Mais, lorsque l’intellect naturel perçoit un concept divin, et que les sentiments s’enflamment en concevant ce plaisir intellectuel, alors il s’agit d’une véritable résurrection des morts.’

La ‘Hassidout est comparée à l’huile car la lumière de la ‘Hassidout éclaire l’intellect en lui permettant ‘de percevoir un concept divin’ et elle éclaire le cœur au point ‘de s’enflammer en concevant le plaisir de l’intellect’.
La glace est froide et le froid évoque l’obscurité, ainsi que la ‘Hassidout nous l’enseigne. Bien que la glace représente la froideur et l’obscurité, il n’en demeure pas moins qu’elle peut, elle-aussi, éclairer. Il en va de même pour le corps de l’homme et pour tout c et la froideur et le miracle accomplit par le Baal-Chem-Tov vient pour nous enseigner que le corps peut lui-même éclairer sans la contribution de l’âme car il possède un niveau supérieur à l’âme.

Messirout-néfech ou la capacité de faire totalement don de nous-mêmes, d’après un enseignement du Rabbi Rayats :

Dans le Livre du Rabbi Rayats qui regroupe les discours Hassidiques du Rabbi de l’année 5685 (page 257 jusqu’à la page 264), le Rabbi Rayats explique que lorsqu’un Juif termine sa prière et qu’il retrouve ses activités dans ce monde profane, il arrive donc qu’il ne ressente plus dans son cœur la soumission qu’il a ressenti pendant sa prière. Son cœur n’est plus enflammé par l’amour de D.ieu. Il peut alors arriver qu’il tombe dans la grossièreté et l’absence d’humilité. Le Rabbi décrit cet homme comme ‘un homme qui dort dans l’exil’, mais malgré cela le Rabbi souligne que même dans ‘le sommeil de l’exil le cœur de cet homme demeure éveillé !’.
Nous devons comprendre que ‘le cœur de cet homme qui demeure éveillé’ est une allusion à l’Essence de l’âme Juive. L’Essence de l’ame Juive fait Un avec D.ieu et un Juif fait Un avec D.ieu quel que soit la situation et l’exil dans laquelle il se trouve. Même dans la plus profonde obscurité chaque Juif demeure lié à D.ieu, et rien ne peut affecter l’amour que chaque Juif ressent pour son Père qui est dans le ciel. La capacite de Messirout-néfech, c’est à dire la capacité de faire don de sa propre Vie pour sanctifier le Nom de D.ieu n’appartient qu’au Peuple Juif car seuls les enfants d’Israël sont unis au Saint béni soit-Il au point que ‘l’âme Juive est une parcelle véritable de Divinité d’En-haut’.
Or, le Rabbi Rayats écrit que ‘le Point du Cœur d’un Juif’ (c’est à dire l’Essence de l’âme Juive) Se dévoile précisément quand un Juif doit faire face à l’Ennemi, à celui qui soppose a son service divin ou a tout ce qui remet en question le lien essentiel qui l’unit à son Père qui est dans le ciel. Cela veut dire que la capacite des Juifs de faire don d’eux-mêmes se dévoile beaucoup plus facilement pendant l’exil qu’à l’époque du Temple, car ‘lorsqu’un ennemi s’oppose à notre étude de la Torah ou à notre accomplissement des Commandements divins cela réveille l’Essence du point du cœur, lequel représente la Emouna pure qui vit dans l’âme et dans le cœur de tous les enfants d’Israël’.
Le Rabbi met en relief ‘l’importance de ces Juifs simples car ce sont eux précisément, qui s’éloignent du mal et font le bien de manière concrète au-delà de la raison et de l’intellect sans être impressionné ni dérangé par quoi que ce soit. Ils savent seulement qu’ils doivent prier dans un Myniane, dire les Téhilim, accomplir les Commandements divins avec chaleur, éduquer leurs enfants selon la Voie de la Torah et des Mitsvoth, renforcer par tous nos moyens ceux qui ont la crainte de D.ieu et qui se consacrent à l’étude de la Torah car cela est très précieux aux d’Hachem’.

Ainsi, il est possible de dévoiler la force de Messirout-néfech de notre âme beaucoup plus facilement à présent bien que nous vivions dans l’exil le plus profond et le plus obscur, que pendant la période ou le Temple était bien construit et bien présent sur la Terre d’Israël et qu’il éclairait de sa Lumière sainte l’âme et le cœur de tous les enfants d’Israël.

L’exemple du Rabbi Rayats du ‘talon du pied’ (lequel symbolise la matière du corps) et de l’eau bouillante (laquelle est une allusion à l’obscurité de l’exil) :

Afin d’expliquer ce principe, le Rabbi Rayats donne pour exemple le fait qu’il est plus beaucoup plus facile d’entrer le talon que d’entrer la tête dans de l’eau bouillante.
L’intellect se révèle dans le cerveau mais la volonté se révèle plus dans le talon du pied que dans le cerveau.
La force de Messirout-néfech se dévoile dans le talon plus que dans la tête, et cela s’accorde au principe selon lequel la force de l’Essence divine se trouve dans le corps.
Notre génération est la génération du talon du Machia’h et la force du Don de soi (Messirout-néfech) est plus dévoilée dans notre génération que dans celle de Moche qui est elle-même appelée la génération de la Tête.

Le Rabbi Rayats nous enseigne que plus la lumière se dévoile, plus la matière du réceptacle de cette lumière doit être affinée. La matière de la tête est donc plus affinée que la matière du cœur et la matière du cerveau est plus affinée que la matière de l’œil, et la matière des organes respiratoires est plus affinée que la matière du pied, jusqu’à ce que la matière du talon qui est à l’extrémité du pied est la matière qui est la plus grossière et la moins affinée. Cependant, ‘plus une chose est élevée plus elle descend à un niveau très bas’. Par exemple, une pierre qui se trouve tout en haut d’un mur et qui tombe sur le sol s’éloignera davantage si elle tombe du haut du mur que si elle tombe d’un endroit du mur qui est moins élevé.

Il en va de même pour l’intellect. Plus un homme est élevé intellectuellement plus il descendra au niveau de son élevé et saura se mettre à sa portée. Mais si le Maître est moins élevé il ne saura pas enseigner et descendre au niveau de son élevé. Cela est aussi vrai pour toutes les forces de l’âme, car puisque la volonté est supérieure à l’intellect elle descendra à un niveau très bas et agira aussi bien dans les pieds que dans la tête. Mais du fait que la matière de la tête est très affinée et que la lumière de l’intellect se révèle précisément dans la tête et non pas dans le talon, la force de la volonté se révèle moins dans la tête que dans le talon. Le talon est plus réceptif à la volonté que la tête car la lumière de l’intellect est absente dans le talon.

Ainsi, la matière de la tête possède l’avantage par rapport au talon du fait que la matière de la tête est plus affinée que celle du talon et que dans ce cas la lumière de l’intellect se dévoile plus dans la tête que dans le talon. D’un autre côté, la force du talon est que la volonté se dévoile davantage dans le talon que dans la tête. La volonté est une force Makif qui est plus élevée et plus puissante que la force de l’intellect (qui est une force Pnimi. C’est pour cela qu’il est plus facile d’entrer le talon dans de l’eau bouillante que d’y entrer la tête.

Ainsi, d’une certaine façon la force de la volonté qui est au-delà de l’intellect se dévoile plus dans le talon où la lumière de l’intellect ne réside pas. Dans ce cas rien ne s’oppose à ce dévoilement, alors que dans la tête l’intellect constitue un obstacle au dévoilement de la volonté qui est elle-même au-delà de l’intellect.

Fin de la première partie

 

Réflexion sur la Parachat Vaye’hi – Chabbat ‘Hazak par le Rav Yossef Itshak Pevzner

Réflexion sur la Parachat Vaye’hi – Chabbat ‘Hazak par le Rav Yossef Itshak Pevzner

Meilleur ? Il y a toujours mieux !

Yaakov a vécu les 17 dernières années de sa vie en Égypte, près de sa famille réunie. Pourtant, c’est la terre d’Égypte, bien loin de ses racines et de sa Terre, la Terre d’Israël ! Et il dit que les MEILLEURES années de sa vie étaient celles-ci !…

Le Midrach explique qu’avant d’effectuer ce grand pas, Yaakov envoie son fils Yehouda afin d’instituer des maisons d’étude de la Torah, des écoles et des Yechivot. Yaakov a vu juste ! En accomplissant la volonté d’Hachem même dans un pays immoral tel que l’Égypte de l’époque, Yaakov a effectivement pu vivre ses MEILLEURES années de sa vie LÀ-BAS !

==> Il en est de même pour nous. Tout en étant en exil, sans Beth Hamikdach ni de Kedoucha révélée; néanmoins même là, il est de notre mission d’accomplir les Mitsvot avec enthousiasme et fierté, et ainsi remplir ce monde de bonnes actions !

D’autre part, Yaakov a préféré être enterré en Erets Yisrael. Il ne se suffit pas du bon sens de ses fils qui le savent aimer la Terre d’Israël. Il fait jurer son fils Yossef, gouverneur de la puissance égyptienne, de le faire monter d’Égypte. « Élève moi de l’Égypte ! » – insiste-t-il.

==> Il nous faut être conscient : l’exil n’est pas notre foyer ! Tout en faisant en sorte de rester un Juif fier dans la vie quotidienne et ainsi vivre ses « bons jours » en exil – comme Yaakov – il est indispensable de constamment garder en tête que là où nous appartenons réellement est en Erets Yisrael, avec le Beth Hamikdach et la présence d’Hachem révélée.

Ici, nous nous PRÉPARONS à ce temps et GUETTONS la venue du Machia’h, qui délivrera le peuple juif de l’exil présent ! Trois fois par jour, nous nous exclamons envers Hachem : « Sors nous de cet exil ! ».
Qu’Hachem écoute nos prières, amen !

Chabat chalom !

Rav Yoseph Ytshak Pevzner

Vendredi 6 janvier 2023 à 10h30 : Etude du Kovets Vaye’hi – « Le serment de Yossef »- Rav Levi Azimov

Vendredi 6 janvier 2023 à 10h30 : Etude du Kovets Vaye’hi – « Le serment de Yossef »- Rav Levi Azimov

En direct, chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot
avec le Rav Levi Azimov de 10h30 – 11h30
 +33 0756753993 – code : 33 41 593#
 ET SUR RADIO HASSIDOUT
RADIO HASSIDOUT

Vaye’hi – Le serment de Yossef
Source : Likouté Si’hot volume 25, première Si’ha sur Vaye’hi

 

 


Mekorot

Les jours d’Israël approchant de leur terme, il appela son fils Yossef et lui dit : « Si tu m’estimes, mets, je te prie, ta main sous ma hanche, [et jure] que tu me feras bonté et fidélité, en ne m’enterrant point en Egypte. Quand je dormirai avec mes pères, tu me transporteras (m’élèveras) hors de l’Égypte et tu m’enseveliras dans leur sépulcre ». Yossef répondit : « Je ferai selon ta parole ». Ya’akov dit : « Jure-le-moi » et il le lui jura. (Vaye’hi 47, 29 )

Ya’akov ne soupçonnait pas son cher saint fils d’enfreindre la demande de son père ; Il le fit jurer pour lui donner plus de poids face à Pharaon, qui pourrait refuser que Yossef aille lui-même enterrer son père (au lieu d’envoyer ses frères et serviteurs) ; Pharaon pourrait aussi vouloir l’honneur et le mérite que Ya’akov soit enterré dans son pays. C’est pourquoi il le fit jurer, car cela ne serait pas correct de demander de transgresser un serment. (Na’hmanide )

[Pharaon dit à Yossef : Pars et ensevelis ton père] ainsi qu’il t’a adjuré. Si tu n’avais pas prêté ce serment, je ne t’y aurais pas autorisé. Mais Pharaon n’osait pas lui dire : « Passe outre à ton serment ! », car Yossef lui aurait rétorqué : « dans ce cas, je passerai également outre au serment que je t’ai prêté de ne pas révéler que je connais la langue sacrée en plus des soixante-dix langues, tandis que toi, tu ne la connais pas ! ». (Rachi sur Vaye’hi 50, 6)

Du fait que Rachi n’explique pas cela dans le verset évoquant le serment à Ya’akov, mais plutôt dans un verset ultérieur, cela prouve que, selon Rachi, Ya’akov ne fit pasjurer Yossef dans le but d’éviter Pharaon.
Lorsqu’un individu jure de faire quelque chose, il s’y soumet au point que la chose doit être réalisée, peu importe les circonstances et les obstacles ; tant que la chose ne sera pas réalisée, elle ne quittera pas son esprit. Alors que pour une (simple) promesse, il n’est pas sûr que l’individu y pensera à tout moment. (Likouté Si’hot)

Dans la Paracha de Noa’h, D.ieu  dit : « Je ne recommencerai plus à maudire la terre à cause de l’homme, car les conceptions du cœur de l’homme sont mauvaises dès son enfance ; et Je ne recommencerai plus le fait de frapper tous les vivants, comme Je l’ai fait ». Rachi explique que le dédoublement de la phrase « Et Je ne recommencerai plus… » est un mode de «serment».  

Ya’akov voulait que Yossef se souvienne constamment qu’il doit réaliser cette tâche. On ne sait jamais les difficultés qu’il pourrait rencontrer à l’avenir, l’empêchant de réaliser sa promesse. C’est pourquoi il fallait trouver des idées et des stratagèmes, pour s’assurer, d’emblée, qu’aucun problème ne surviendra à l’avenir. (Likouté Si’hot)

D.ieu dit ainsi à Israël (Ya’akov) : « Moi-même, Je descendrai avec toi en Égypte ; Moi- même aussi Je t’en ferai remonter ». (Vayigach 46, 2)

Yossef fit jurer les enfants d’Israël, en disant : « Oui, D.ieu se souviendra de vous, alors vous emporterez (élèverez) mes ossements de ce pays ». (Vaye’hi 50, 25)

Ya’akov est au-delà de l’exil égyptien. D’ailleurs, même en Egypte, il séjourne à Gochène, détaché des égyptiens. Son corps ne pouvait donc aucunement rester en Egypte ! Bien plus, il sera « transporté (élevé) » de l’Egypte, [alors que Yossef ne sera que « emporté (monté) » d’Egypte). En fait, la fonction de Yossef est de travailler à l’intérieur de l’Egypte, c’est pourquoi sa sépulture doit y rester, tout au long de l’exil d’Egypte, afin que la présence [et le mérite] de Yossef reste avec les enfants d’Israël et les accompagne tout au long de leur exil dans ce pays. (Likouté Si’hot)

Le sens d’un « serment » : celui qui le prête, se soumet à réaliser la chose, au-delà de tout calcul logique, au point qu’aucune raison et aucune cause ne pourront l’en empêcher. (Likouté Torah Chemini Atseret 83b)

Ya’akov sait bien que selon la vision de Yossef, Ya’akov doit rester en Egypte afin que son mérite protège ses enfants. C’est pourquoi il le fait jurer, afin qu’il le fasse au-delà de toute raison ou logique. (Likouté Si’hot)

Un « prisonnier » ne peut se libérer seul de sa « prison », [sans une aide extérieure]. (Guemara Bera’hot 5b)

Afin que les enfants d’Israël puissent quitter l’Egypte, et même l’élever spirituellement, ils doivent être attachés à quelque chose au-delà de l’Egypte, leur « prison ». Il fallait donc que Ya’akov reste au- delà de l’Egypte. De plus, en faisait jurer à Yossef de le « transporter » d’Egypte, il « attacha » ainsi Yossef à cette élévation. C’est seulement ainsi que les enfants d’Israël purent finalement s’élever de l’exil égyptien. (Likouté Si’hot)

Hassidout pour les enfants – Vaye’hi # 6 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

Hassidout pour les enfants – Vaye’hi # 6 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

« vous pouvez commencer à changer notre monde,
chaque jour, même avec une petite action ! »

Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans




Hayom Yom, Itgalya Design –  « Moment for Color » [email protected]

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YOM YOM DU 13 TEVET

Lorsque nous agissons comme l’enseigne la Hassidout, parfois nous n’avons même pas besoin de travailler très dur pour rapprocher le juif du judaïsme !

Si vous mettez une lanterne à l’extérieur dans l’obscurité, les gens se rassembleront, car ils aiment être entourés de lumière. Si vous êtes une «lanterne» brillante de la Torah et de la Hassidout, les gens voudront aussi se rapprocher de vous ! Ils voudront se rapprocher du judaïsme quand ils verront comment vous agissez et éclairez autour de vous.

 

HOUMACH – PARACHAT VAYE’HI – SHISHI AVEC RACHI

Dans le Houmach d’aujourd’hui, le dernier Chevet obtient son Bra’ha, et tous les Chevatim sont également inclus dans les Bra’hot de tous les autres ! Yaakov Avinu décède et est enterré à Me’arat Hama’hpeilah.

Maintenant Yaakov donne une Bra’ha au dernier Chevet, Benyamin. Sa Bra’ha est qu’il devrait être « comme un loup, qui attrape sa nourriture ». Une des raisons de cette Bra’ha est que le Mizbea’h du Beth Hamikdach sera dans la partie de Benyamin d’Erets Israel. Le Mizbea’h va « manger » toutes les Korbanot, « comme un loup attrape sa nourriture » !

Même s’il semble que Réouven, Shimon et Levi n’aient pas eu de Bra’hot, ils ont TOUS eu des Bra’hot. En fait, ils ont tous reçu les mêmes Bra’hot, mais chaque Chevet a reçu une Bra’ha spéciale.

Yaakov savait qu’il allait mourir. Il a demandé à ses fils de l’enterrer à Maérat Ham’hpela, avec les autres Avot et Leah Iménou. Seuls les Chevatim et leurs enfants devraient aider, pas n’importe quel égyptien.

Yaakov leur a dit de porter son Aron, cercueil, de la même manière que les juifs camperont autour du Mishkan. Levi ne devrait pas aider, car sa famille portera l’Aron dans le Mishkan, et Yossef non plus car ce n’est pas juste que le second du roi le fasse. Menasheh et Efrayim aideront à le porter à leur place.

Puis Yaakov se coucha, et sa neshama quitta son corps. Mais la Torah ne dit pas que Yaakov est décédé ! Depuis toute la vie de Yaakov était d’élever ses enfants pour aller dans le chemin de Hachem, tant que ses enfants vont encore dans le chemin de Hachem, sa neshama est toujours en vie dans ce monde! Il fait son travail à travers ses enfants qui sont vivants dans ce monde, et vivant de la manière qu’il a enseignée !

Yossef a vu que le saint corps de son père avait terminé son travail dans le monde, et il a pleuré. Il est allé à Paraoh et lui a dit qu’il avait fait une Chvouah, promesse, pour enterrer Yaakov en Erets Israel. Paraoh voulait vraiment garder le corps de Yaakov à Egypte pour un Avodah Zarah, mais il savait qu’il ne pouvait pas demander à Yossef de rompre sa promesse. S’il le faisait, Yossef pourrait rompre une promesse qu’Il a faite à Paraoh, et dire à tout le monde que Paraoh ne connaissait pas le Lashon HaKodesh !

Beaucoup de gens ont rejoint le levayah de Yaakov. Lorsque les rois de Canaan apprirent que les Chevatim arrivaient, ils sortirent pour faire la guerre. Mais quand ils sont arrivés, ils ont vu la couronne de Yossef au sommet du Aron de Yaakov. Au lieu de se battre, ils y déposèrent aussi leurs couronnes, par respect.

Lorsque les Chevatim sont arrivés à Hevron, ils ont enterré Yaakov dans la Me’arat Hama’hpeila, puis ils sont tous retournés en Egypte.

Les Chevatim craignaient que Yossef ne soit plus aussi gentil avec eux après le décès de Yaakov. Ils n’étaient pas sûrs qu’il leur ait pardonné de l’avoir vendu. Ils ont dit à Yossef que Yaakov lui avait demandé de leur pardonner. Même si ce n’était pas vraiment vrai, ils l’ont dit pour qu’il y ait shalom dans la famille.

Yossef a répondu que Hachem VOULAIT que ses frères le vendent, afin qu’il puisse prendre soin d’eux ! Ils ne devraient pas s’inquiéter, Hashem ne veut pas qu’aucun d’entre eux soit blessé.

TEHILIM 69 – 71

L’un des Psoukim du chapitre 69 est  » Tefilati Le’ha Hashem Eit Ratson « . Nous disons ce Pasouk tous les jours à Mah Tovu.

Il y a un autre endroit où nous disons également ce Passouk – avant de sortir la Torah le Chabbat au moment de Minha. Le Passouk signifie que lorsque nous prions, c’est un moment très spécial. La raison pour laquelle nous le disons à Min’ha le Chabbat est que c’est AUSSI un moment très spécial, le moment le plus spécial de tout le Chabbat !

TANYA – LIKOUTEI AMARIM PEREK 11

Dans le Tanya d’aujourd’hui, tout le Perek 11, nous apprenons l’existence d’un Rasha.

Hier, nous avons appris qu’un Tsadik prend le contrôle de lui-même et que le Yetser Hara n’a pas son mot à dire.

Aujourd’hui, nous apprenons que l’inverse peut se produire Hss Veshalom si une personne laisse son Yetzer Hara se comporter comme il le souhaite : il peut finir par contrôler la personne, et le Yetzer Tov ne pourra rien dire. C’est ce que le Alter Rebbe appelle une Rasha.

Pour certaines personnes, le Yetzer Hara ne peut en prendre le contrôle qu’une fois de temps en temps, ou seulement avec un certain aveira. Pour d’autres personnes, le Yetzer Hara peut les contrôler plus souvent et avec plus d’aveirot.

Nous avons dit qu’avec un Tsadik Cheino Gamour, même si le Yetzer Tov est aux commandes, il pourrait encore y avoir du Yetzer Hara à l’intérieur. Même si le Yetzer Hara est là, il n’a pas son mot à dire. Cela s’appelle aussi un Tsadik Véra Lo, ce qui signifie qu’il est un tzadik, mais il y a quand même quelque chose de mauvais à l’intérieur de lui.

Avec un Rasha, le contraire est possible. Même si le Yetzer Hara est aux commandes, le Yetzer Tov est toujours à l’intérieur. Cela peut amener la personne à penser et à ressentir de bonnes choses, même si ce n’est pas assez fort pour que la personne fasse techouva et l’empêche de refaire la mauvaise chose. Ceci est un Rasha VeTov Lo.

C’est pourquoi une personne se sent mal après avoir fait un aveira. Le bien qui est en lui lui donne l’impression d’avoir mal agi.

Un Rasha VeRa Lo est quelqu’un qui s’est tellement habitué à faire la mauvaise chose que le Yetzer Hara a chassé le Yetzer Tov. Il ne peut plus sentir le bien à l’intérieur de lui, et ne se sentira même pas mal d’avoir fait une aveira.

C’est l’opposé du Tzadik VeTov Lo, où le Yetzer Tov a complètement repoussé le Yetzer Hara, afin qu’il ne ressente rien de mal à l’intérieur.

Mais il y a une différence très importante entre un Tzadik VeTov Lo et un Rasha VeRa Lo : Le tzadik a complètement repoussé le Yetser Hara, mais le rasha ne peut jamais perdre sa neshama et la Hayout de Hachem qui est là ! C’est juste qu’il ne peut pas la resentir, et donc il reste d’une manière appelée makif, entourante,  jusqu’à ce qu’il fasse téchouva.

C’est pourquoi les Hahamim disent que lorsque dix juifs se réunissent, la Che’hina est présente. Ceci est vrai même s’ils sont des Rechaïm, à cause du makif qui est toujours présent dans chaque juif.

Alors que fait une personne si son Yetser Tov n’est pas assez fort ? Et s’il est tellement habitué à faire quelque chose qu’il ne devrait pas faire, qu’il ne peut pas se contrôler ? Une chose qu’il peut faire est d’obtenir l’aide de quelqu’un d’autre pour aider son Yetzer Tov à devenir plus fort, afin qu’il puisse à nouveau choisir de faire la bonne chose ! (Nous apprenons dans Hayom Yom que lorsque deux personnes parlent ensemble pour devenir plus fortes dans leur Avodat Hachem, il y a deux Yetser Tov qui se battent contre un Yetser Hara.)

SEFER HAMITSVOS – SHIOUR #233 – MITSVAT ASSEI #99

La mitsva d’aujourd’hui (MitzvaT AsSei #99) concerne la Toumah de Niddah. C’est une sorte de toumah qu’une femme peut avoir.

Même si ce type de toumah, et certaines des autres types de toumah que nous allons découvrir, sont conservés de certaines manières de nos jours, dans ces halachot, nous apprenons comment quelqu’un avec ces types de toumah rend tamei d’autres personnes ou objets. Ces halachot ne sont observées que lorsqu’il y a un Beth Hamikdach.

 

 

 


LES DOUZE PSOUKIM

1 – Torah
TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma
CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol
BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël
KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov
KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem
VÉHINÉ HACHEM NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit
BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam
VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ.

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati
YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין.

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta
VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé
VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים.

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël
YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT HACHEM ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים.

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ».Cela signifiqe que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.

Arié Dahan : « Le livre de Hitat, offert par mon cousin Daniel Pinto, a réalisé de véritables miracles ! »

Arié Dahan : « Le livre de Hitat, offert par mon cousin Daniel Pinto, a réalisé de véritables miracles ! »

Je m’appelle Arié Dahan. Suite à une opération assez grave des intestins j’ai passé 22 jours à l’hôpital sans manger et sans boire.  Le 22e jour, mon cousin Daniel Pinto, qui est Habad je précise et qui dirige l’association 100 % Lahayal à Netanya, est venu me rendre visite. C’était la veille de la première bougie de Hanouccah.

En bon Habad qu’il est, il me fit cadeau d’un livre, le Hitat (Houmach, Tehilim et Tanya) , incorporé dans un boîtier de tsedaka. Je sortis le livre de son boîtier par curiosité et je vis qu’une page s’était pliée. Lorsque j’ouvris le Hitat, le livre s’ouvrit sur cette même page abîmée. Je relevais  la page pour la remettre en état normal  et mon regard se porta sur les mots « et vous le mangerez dans un endroit saint. ואכלתם אותה במקום קדוש. Parachat Chemini 10.13. Je dis à mon cousin : « c’est un bon présage pour moi qui ne peut manger depuis plus de 3 semaines ».

Daniel Pinto,  Loubavitch dans l’âme, me dit ensuite qu’il aimerait vraiment faire vérifier mes Téfilines. J’essaye d’esquiver mais il insiste. Je lui dis alors que je préférais les faire vérifier par mon Rav, le Rav Hazan de Ramot, à Jérusalem. Il me dit : « par qui tu veux mais tout de suite! ». Il  m’oblige à appeler mon Rav devant lui. J’appelle donc le Rav Hazan mais celui ci ne répond pas. Le connaissant depuis plus de 20 ans, je savais qu’il me rappellerai. Daniel se tranquillise.

Sur ce, je sens subitement une envie d’aller aux toilettes, ce que les médecins considèrent comme une première étape du fonctionnement du transit. En sortant des toilettes je dis à Daniel « ta  venue m’as porté chance ». « Amen » me répond t-il. Le lendemain je commençais à manger.

La phrase du Hitat était réellement un présage. Mais là ne s’arrête pas cette visite quasi miraculeuse.

Le Rav Hazan est venu me voir le lendemain et m’a pris mes téfilines pour les vérifier.

Le Rav m’appela plus tard avec une voix assez grave. Je lui demandais aussitôt si mes téfilines étaient  cacher,
Le Rav me répondit avec douceur que non.
Mais me dit-il ce n’est pas que ça : « Ce sont des téfilines de Rabbénou Tam ! ».  J’étais abasourdi.

Je n’ai jamais eu de Tefilines Rabbénou Tam et pensais n’avoir jamais mis de Tefilines Rabenou Tam. « L’ennui » me dit le Rav, « c’est que pendant toutes ces années où vous pensiez  avoir mis des Tefilines de Rachi vous faisiez la Braha sur des Téfilines de Rabenou Tam, ce qui est considéré comme une Braha Levatala. Une bénédiction pour rien ».

J’étais prêt à pleurer.  Le Rav me rassura et me promis de m’amener des  Téfilines Mehoudar de Rachi et de réparer ceux de Rabbénou Tam. Je me tranquillisais. Mais je pensais à toutes ces années …

Après toutes ces année, grâce à mon cher cousin Daniel et son insistance pour faire vérifier mes Téfilines, je vais enfin faire une Braha comme il se doit sur des téfilines cacher de Rachi.

Je suis désormais persuadé, comme l’a demandé le Rabbi de Loubavitch, que chaque juif doit posséder un livre de Hitat et faire vérifier ses Téfilines et Mezouzot assez souvent. Ceci peut aider à mieux prier et… à mieux vivre !