Lag Baomer 5783 à Meiron, lundi soir 8 mai : Toutes les options, les moyens d’accès et les points de vente de billets

Lag Baomer 5783 à Meiron, lundi soir 8 mai : Toutes les options, les moyens d’accès et les points de vente de billets

Après plusieurs semaines de travail intensif au ministère des Transports, aujourd’hui l’option de réserver des billets de voyage (date limite le 4 mai 2023) pour la célébration à Meron est lancée. Toutes les options et les moyens d’accès à Meron, en bus de tout le pays, en train et en transports communautaires. Le nombre de billets de voyage disponibles à la vente s’élèvera à 200 000 billets, soit deux fois plus que l’année précédente | Comment s’inscrire ?

 

Le ministère des Transports a publié un communiqué détaillant toutes les options et les moyens d’accès à Meron, en bus de tout le pays, en train et en transports communautaires.

En tirant les leçons de l’année précédente et en travaillant conjointement avec le ministère des Transports et le projet Deutsche pour préparer des zones de rassemblement supplémentaires, le nombre de billets de voyage disponibles à la vente s’élèvera à 200 000 billets, soit deux fois plus que l’année précédente.

Selon les détails du plan, chaque billet permet un séjour de cinq heures sur le Har Meiron, et les organisateurs de la célébration soulignent que la coopération du public sur cette question est le facteur clé de la réussite de la célébration.

Dans ce contexte, comme annoncé ces dernières semaines, le ministre de Jérusalem et de la tradition israélienne, le Rav Meir Porush, et la vice-ministre des Transports, la Rav Uri Maklev, travaillent actuellement avec les parties concernées pour mettre en place des points de vente de billets dans tout le pays pour le bénéfice des pèlerins de Meron.

Ceux qui souhaitent se rendre en voiture particulière pourront se garer dans le parking Eliphelet et acheter un billet de navette du parking Eliphelet à Meron aller- retour.

L’entrée au parking Eliphelet pour les véhicules particuliers est conditionnée à la présentation d’un billet de voyage.

Un parking Kachal a également été attribué aux bus privés, et un système de navettes sera également mis en place pour les billets de voyage achetés à l’avance.

Selon le plan final approuvé par le ministère des Transports, pour ceux qui viennent à la célébration, l’accès à la célébration par tous les moyens n’est possible qu’avec l’achat d’un billet à l’avance pour un bus ou une navette, et en conséquence, il existe 3 types de billets : pour les transports publics, les transports privés tels que les bus organisés par les communautés et les véhicules particuliers.

Lors de l’achat, faites attention à l’heure de votre réservation, par exemple, si vous avez réservé pour 15h (15h) l’après-midi ou pour 3h du matin.

Chaque réservation permet d’acheter jusqu’à 6 billets et jusqu’à 7 billets pour les voitures particulières. Il faut entrer un numéro d’identification pour chaque billet séparément. Les citoyens étrangers doivent joindre une photo et un numéro de passeport (qui sera vérifié dans le système).

Instructions pour ceux qui arrivent en voiture privée : Si vous préférez venir avec votre propre voiture, vous devez vous garer au parking ‘Elifelet’, et de là, vous continuerez avec le système de navettes jusqu’au Mont Meron. Vous devez choisir l’heure de votre arrivée au parking. Arriver à une heure différente de celle indiquée sur le billet ne permettra pas l’entrée au parking. Vous devez réserver un billet de navette pour tous les passagers de la voiture. Attention : chaque passager au parking doit présenter un billet de navette pour l’heure appropriée.

Instructions pour les organisateurs de bus privés : Les membres de la communauté qui souhaitent se rendre ensemble au Mont Meron peuvent commander un « billet de bus privé ». Le billet accorde au groupe 50 billets de voyage et une autorisation d’entrée et de stationnement pour le bus privé au parking ‘Kahal’. Après le stationnement, vous continuerez avec le système de navettes jusqu’au Mont Meron.

Veuillez noter ! L’arrivée se fera en bus privé et le paiement pour l’achat du billet « bus privé » est uniquement pour la navette de continuation pour les membres du groupe. Un seul bus peut être commandé pour une communauté/organisation. La confirmation finale de la réservation sera effectuée après vérification auprès du responsable du transport.

Vous devez choisir l’heure de votre arrivée au parking. Arriver à une heure différente de celle indiquée sur le billet ne permettra pas l’entrée au parking et le voyage jusqu’au Mont Meron.

Si vous avez acheté des billets via les sites Tickchak ou Galacticket, que vous êtes arrivés à l’écran confirmant votre réservation et que vous n’avez pas encore reçu vos billets, avant de contacter le service clientèle, veuillez vérifier la boite spam de votre mail pour vous assurer que les billets ne s’y trouvent pas. Ne vous inquiétez pas, votre billet est enregistré dans le système et réservé pour vous, au besoin il vous sera renvoyé. Pour toute information par téléphone, contactez le *2111.

Pour acheter des billets via le ministère des Transports : *2111 ou au poste communautaire à travers le pays. Ou sur le site : https://meron.tickchak.co.il/

 

Première à Sderot : Inauguration d’un luxueux Centre Mikvé-Spa, alliant purification et détente, protégé contre les missiles

Première à Sderot : Inauguration d’un luxueux Centre Mikvé-Spa, alliant purification et détente, protégé contre les missiles

Dans la ville de Sderot, un luxueux Mikvé-Spa de deux étages gigantesques a été construit pendant plus de sept ans, comprenant deux luxueux mikvés, des salles de spa, des salles de conférences et d’études. Le centre est entièrement protégé contre les missiles et est le premier de son genre au monde.

 

Le projet a été initié par le maire de Sderot, le ministère des Affaires religieuses et l’association « Mekoudeshet » dirigée par Mme Shulamit Kortzweil, directrice du centre de purification.

Aujourd’hui, le bâtiment somptueux a été inauguré et porte le nom de Mme Magi Simha Safra, dont le mari, M. Alberto Safra, un homme d’affaires d’origine brésilienne, membre de la famille Safra, et M. Its’hak Mirilashvili, investisseur et entrepreneur israélien, sont les principaux partenaires du bâtiment somptueux, aux côtés d’autres donateurs importants.

Lors d’une cérémonie spéciale et émouvante d’inauguration du centre, le Rav Dror Twil, rabbin de la ville de Sderot, et Rav Moshe Haviln, rabbin de la ville de Kiryat Gat (et ancien rabbin nommé de Sderot) ont participé l’évènement. Le ministre des Affaires religieuses, Rav Michael Malkieli, et le maire de Sderot, M. Alon Davidi.

Les Mikvés ont été construits selon toutes les méthodes, y compris la célèbre méthode Habad du « Bor Ta’hat Bor » et l’événement a également été marqué par la présence du Rav Moshe Pizem, émissaire Habad dans la ville, et du Rav Yair Rozental, émissaire Habad sur le campus du collège Sapir.

Aux côtés du Rav Havlin, rabbin de la ville au moment de la construction, le Rav Haim Eliyahu Glukhovsky, directeur du « Centre des mikvés Habad » supervisé par le tribunal rabbinique Habad, a supervisé personnellement la construction du Mikvé. Ainsi, le Mikvé impressionnant dans son Design est également Lamehadrin min Hamehadrin dans les détails.

Le Rav Moshe Shilat, directeur de Habad pour les jeunes en Israël, a apporté la bénédiction des familles Mirilashvili et Safra à l’événement et a promis d’amener des milliers de jeunes femmes sur place pour étudier et se familiariser avec les les Lois de Taharat Hamichpa’ha.

Quel rôle l’eau joue-t-elle dans le changement du statut de « Tameh, impur » d’une personne en « Tahor, pur »?

Quel rôle l’eau joue-t-elle dans le changement du statut de « Tameh, impur » d’une personne en « Tahor, pur »?

il est essentiel de reconnaître que les termes Toumah et Taharah, généralement traduits par «impureté» et «pureté», sont en réalité des concepts spirituels plutôt que physiques. L’objection à ces notions, en particulier aux lois de Niddah et de Pureté Familiale, provient d’une incompréhension de leur véritable nature et de leur signification.

La ‘Hassidout nous enseigne que ces lois appartiennent à la catégorie des ‘Houkim, des décrets divins pour lesquels aucune raison n’est donnée. Bien qu’ils soient suprarationnels et au-delà de la compréhension intellectuelle, il est néanmoins possible de chercher leur signification spirituelle profonde à travers l’étude de la philosophie ‘hassidique.

Le concept de Toumah, ou « impureté spirituelle », est expliqué par le ‘Hassidisme comme étant l’absence de sainteté. La sainteté est associée à la vie et à la vitalité, en étant unie à la source de toute vie, le Créateur. La véritable union avec D.ieu et la vraie sainteté impliquent que l’existence d’une personne se trouve dans un état de bitoul, ou « annulation » à D.ieu. Inversement, ce qui est éloigné ou séparé de cette source est considéré comme « mort » et « impureté ».

Les forces du mal, appelées Sitra A’hara ou « l’autre côté », se développent dans les domaines où la présence de D.ieu est la plus dissimulée et la moins ressentie. Ce qui est le plus mauvais et le plus impur chez une personne est, en premier lieu, l’affirmation de soi : l’ego repousse la présence de D.ieu et crée un espace vide où Sa présence aurait dû être.

Cependant, pourquoi est-il nécessaire que ce processus s’accompagne d’une immersion dans le mikvé, et quel rôle l’eau joue-t-elle dans le changement du statut de Tameh (« impur ») d’une personne en Tahor (« pur ») ?

Les maîtres du ‘Hassidisme expliquent que, pour progresser de niveau en niveau, il doit y avoir une période de «néant intermédiaire». Par exemple, lorsqu’on plante une graine, celle-ci doit d’abord se désagréger et perdre son existence première pour pouvoir germer et pousser. Ainsi, pour atteindre un niveau supérieur, il faut d’abord perdre ou annuler l’état antérieur.

La finalité profonde du mikvé est de permettre à une personne d’atteindre cet état de bitoul (« annulation »), de « néant intermédiaire » entre les deux niveaux de sa progression. Les lettres du mot hébreu bitoul forment, dans un autre ordre, tevilah (« immersion »), indiquant leur interconnexion spirituelle.

Pour accomplir la mitsva du mikvé, il faut s’immerger totalement, être entièrement enveloppé par l’eau. Cette immersion signifie perdre son existence indépendante et devenir un réceptacle pour la sainteté. Maimonide écrit que cette immersion requiert l’intention du cœur, l’intention de se purifier spirituellement de toutes les mauvaises pensées et défauts, pour amener son âme dans « les eaux de la compréhension la plus pure ».

La ‘Hassidout montre un lien entre le concept du mikvé et le déluge à l’époque de Noé. L’eau fut choisie pour nettoyer le monde du mal et le déluge dura quarante jours et quarante nuits, correspondant aux quarante séah d’eau requis pour un mikvé « cachère ». Les eaux du déluge purifièrent le monde par immersion, tout comme l’immersion dans les eaux du mikvé purifie.

Selon la Torah, on est purifié au moment où on sort du mikvé et non lorsqu’on y est immergé. Cela signifie que le but ultime de notre élévation spirituelle n’est pas de se retirer du monde, mais d’agir sur « l’extérieur », en amenant la sainteté dans les niveaux les plus bas de la réalité.

En pratique, cela signifie que « l’essentiel est dans l’action » : agir dans le monde, raffiner son propre être intérieur et sa part du monde pour faire « une demeure pour D.ieu ». La purification au mikvé doit imprégner les pensées, les paroles et les actions après être sorti du mikvé.

La ‘Hassidout explique que l’accomplissement des mitsvot procure les « vêtements » de l’âme. La disposition d’esprit et la pureté des parents lors de la conception déterminent, en grande partie, les « vêtements » que l’âme de l’enfant portera. Les lois de la Pureté Familiale ont une signification profonde et une influence directe sur la santé spirituelle et physique de nos enfants, et par extension, sur toutes les générations du peuple juif pour l’éternité.

La santé spirituelle et physique sont étroitement liées dans la perspective juive. En observant les mitsvot, en particulier les lois de la Pureté Familiale, nous créons un environnement propice à l’épanouissement spirituel et physique de nos enfants. L’immersion dans le mikvé, en tant que rituel de purification, contribue à établir un lien fort avec la source divine et à renforcer notre engagement envers les enseignements de la Torah.

En maintenant un niveau élevé de pureté et de sainteté dans notre vie quotidienne, nous favorisons un bien-être spirituel et physique pour nous-mêmes et pour nos enfants. Cela se manifeste par une vie équilibrée, un corps sain et une âme épanouie, et conduit à une connexion plus profonde avec D.ieu et la communauté.

En somme, la santé spirituelle et physique sont intrinsèquement liées à l’observance des mitsvot et à la connexion avec la source divine. En veillant à maintenir ces liens et en respectant les lois de la Pureté Familiale, nous pouvons assurer un bien-être holistique pour nous-mêmes, nos enfants et les générations futures du peuple juif.

Crown Heights : Les élèves Tmimim et la communauté participent à une conférence majeure sur le Machia’h et la rédemption au 770

Crown Heights : Les élèves Tmimim et la communauté participent à une conférence majeure sur le Machia’h et la rédemption au 770

Des centaines Temimim de la Yeshiva ‘Tomchei Tmimim’ du 770 et de membres de la communauté ont participé à une leçon approfondie et centrale sur les sujets du Machia’h et de la rédemption.

 

Cette étude de groupe a lieu chaque semaine dans la salle d’étude du Rabbi à 770 et organisée par les étudiants. La leçon de cette semaine a été donnée par le Tamim Levi Katan.

Le Rabbi a lancé un mouvement éducatif et spirituel visant à étudier les sujets liés au Machia’h, le Messie attendu dans la tradition juive qui s’est rapidement répandue parmi les membres de la communauté et a suscité un intérêt croissant pour ces enseignements. Il a toujours encouragé l’étude de la Torah et des enseignements juifs en général. Toutefois, il a particulièrement insisté sur l’importance de se pencher sur les sujets liés au Machia’h et à la rédemption finale. Selon lui, ces enseignements sont essentiels pour préparer la venue du Machia’h et pour éveiller la conscience collective à cette perspective.

Le Rabbi a plusieurs objectifs en encourageant l’étude des sujets liés au Machia’h. Tout d’abord, il souhaite approfondir la compréhension et l’appréciation de ces concepts parmi les membres de la communauté juive. Ensuite, il vise à renforcer la foi et l’espérance dans l’arrivée imminente du Machia’h, en insistant sur la nécessité de se préparer spirituellement et matériellement à cet événement. Enfin, il considère que l’étude de ces sujets peut contribuer à accélérer la venue du Machia’h, en créant une atmosphère d’attente et de préparation.

L’étude des sujets de Machia’h initiée par le Rabbi a transformé la vie de nombreuses personnes et a eu un impact profond sur le Peuple juif. En encourageant une prise de conscience et une compréhension approfondie des enseignements relatifs au Machia’h, le Rabbi a contribué à renforcer la foi et l’espérance dans l’avenir. De plus, cette initiative a favorisé l’unité et la solidarité parmi les membres de la communauté, en les rassemblant autour d’un objectif commun et en les incitant à se préparer ensemble à l’avènement du Machia’h.

Le photographe Aharon Freiman a documenté l’événement – Regardez

Pourquoi l’étude des sujets relatifs à la Délivrance et à la venue du Machia’h est-elle essentielle?

Pourquoi l’étude des sujets relatifs à la Délivrance et à la venue du Machia’h est-elle essentielle?

L’étude des sujets relatifs à la Délivrance et à la venue du Machia’h est essentielle, car elle permet non seulement de se préparer à accueillir le Machia’h, mais également de vivre dès maintenant la période messianique. Le Rabbi souligne l’importance de cette étude pour renforcer l’attente de la Délivrance et pour augmenter la pratique de la Torah et des Mitsvot.

L’étude des sujets concernant la Délivrance et la venue du Machia’h est cruciale, car elle permet non seulement de se préparer à accueillir le Machia’h, mais aussi de vivre dès maintenant la période messianique. Le Rabbi met l’accent sur l’importance de cette étude pour renforcer l’attente de la Délivrance et pour augmenter la pratique de la Torah et des Mitsvot.

En incitant les Juifs à se concentrer sur l’étude des textes relatifs à la Délivrance et au Machia’h, le Rabbi souhaite instaurer un changement de perspective. Adoptant cette nouvelle optique, les Juifs sont encouragés à vivre dès maintenant la période du Machia’h, en anticipant et en intériorisant les valeurs et les enseignements qui caractériseront cette ère de paix et d’harmonie.

Cette approche présente plusieurs avantages. D’abord, elle renforce la foi et la pratique religieuse en insufflant un sentiment d’urgence et d’importance dans l’étude de la Torah et l’observance des Mitsvot. Les Juifs sont ainsi encouragés à approfondir leur compréhension des textes sacrés et à mettre en pratique les enseignements de la Torah dans leur vie quotidienne.

Ensuite, cette approche favorise la création d’une communauté soudée et impliquée dans les enseignements de la Torah et les principes du judaïsme. En se concentrant sur la Délivrance et le Machia’h, les membres de la communauté juive sont encouragés à collaborer pour accélérer l’arrivée de cette ère tant espérée. Ils sont ainsi incités à dépasser leur propre développement spirituel et à assumer la responsabilité de soutenir les autres dans leur cheminement vers la conscience des Mitsvot et l’étude de la Torah.

Cette coopération peut se manifester de diverses manières, telles que l’organisation d’études en groupe, la mise en place de Mivtsaïm ou encore le partage des connaissances et des ressources pour promouvoir l’éducation religieuse par le biais de tous les moyens de communication disponibles. Cette approche stimule l’engagement collectif et renforce le sentiment d’appartenance au sein de la communauté, tout en renforçant les liens émotionnels et spirituels entre les individus.

De plus, cette nouvelle perspective permet aux Juifs de se préparer mentalement et spirituellement à l’arrivée du Machia’h. En intériorisant les enseignements relatifs à la Délivrance et au Machia’h, les Juifs peuvent mieux comprendre le rôle qu’ils ont à jouer dans la réalisation de cette période messianique et les responsabilités qui leur incombent en tant que membres de la communauté juive.

Enfin, l’accent mis sur l’étude des textes relatifs à la Délivrance et au Machia’h permet de renforcer l’identité juive et le lien avec le peuple d’Israël. En se concentrant sur ces sujets, les Juifs sont encouragés à développer une connexion plus profonde avec leur héritage, leur histoire et leur mission en tant que peuple élu.

En somme, en encourageant les Juifs à étudier les textes relatifs à la Délivrance et au Machia’h et à adopter une optique nouvelle, le Rabbi vise à renforcer la foi et la pratique religieuse, à créer une communauté plus responsable et engagée, et à préparer les Juifs à vivre dès maintenant la période du Machia’h.

En initiant les 10 campagnes des Mitsvots, le Rabbi a cherché à mettre les Mitsvot à la portée de chaque Juif et à renforcer tous les aspects du judaïsme. En formant ses hassidim et ses disciples, il a influencé l’ensemble du peuple d’Israël pour leur transmettre avec force le douzième des treize principes fondamentaux de la foi, définis par le Rambam : l’attente de la venue du Machia’h.

Au fil des générations précédentes, cette croyance s’était affaiblie, et de nombreux Juifs considéraient la Délivrance et la venue du Machia’h comme des événements hypothétiques, lointains et déconnectés de la réalité. Le Rabbi a donc insufflé au peuple juif une foi ardente en la venue du Machia’h, qu’il a présentée comme un événement concret, proche et devant se produire très bientôt.

Le Rabbi a souligné que l’attente de la Délivrance est non seulement un moyen de renforcer tous les domaines de la Torah et des Mitsvot, mais aussi de hâter et de rapprocher la Délivrance. Cette attente constitue un mérite pour le peuple juif, qui a le pouvoir de le libérer de l’exil.

Il a également expliqué que lorsqu’un Juif prend conscience de l’imminence de la Délivrance, il se renforce dans tous les domaines du judaïsme, ce qui contribue à hâter la Délivrance. Les Juifs doivent donc vouloir la Délivrance et la demander activement, tout en méditant sur ses implications et en agissant pour l’obtenir.

Le Rabbi voyait de ses propres yeux que le temps de la Délivrance est effectivement arrivé. Il ne manque qu’un seul élément : le peuple d’Israël doit se tenir prêt à accueillir le Machia’h. C’est pourquoi il évoquait avec une immense douleur le retard de la Délivrance, qui n’a pas la moindre justification. La Délivrance aurait dû être effective depuis bien longtemps déjà.

C’est cette prise de conscience de la Délivrance initiée par le Rabbi qui préparera le peuple d’Israël à accueillir le Machia’h, en renforçant sa foi en sa venue imminente, en soulignant l’importance de l’attente de la Délivrance et en encourageant les Juifs à se tenir prêts à accueillir le Machia’h.achia’h.

Texte et Audio : A’harei-Kedochim à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

Texte et Audio : A’harei-Kedochim à la lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

 

Dans le Dvar Mal’hout sur les Parachiot ‘A’hareï-Kédochim’ le Rabbi nous enseigne la signification profonde du mot ‘Guéoulah’.

Le mot ‘Guéoulah’ : la Délivrance et le mot ‘Gola’ : ‘l’Exil’, possèdent les mêmes lettres, à l’exception de la lettre Aleph que possède le mot ‘Guéoulah’mais qui est absent du mot ‘Gola’. Aussi, le Rabbi nous enseigne que de même que le mot ‘Gola’ fait partie du mot ‘Guéoulah’ de même l’Exil fait partie de la Délivrance.

En effet, dans le Dvar Mal’hout (Tazria-Metsora) le Rabbi déclare que ‘la racine de l’obscurité est plus élevée que la lumière’. En d’autres termes, l’obscurité de l’exil peut devenir partie intégrante de la Délivrance, et notre mission dans ce cas consiste simplement à lever le voile de l’obscurité de l’Exil afin de révéler le divin caché dans tous les sujets de cet Exil.

Le mot Délivrance désigne l’objectif de notre mission qui consiste à délivrer le divin qui se cache dans l’obscurité et c’est donc pour cela que le Rabbi souligne que le mot Gola fait partie du mot Guéoulah car finalement l’obscurité de ce monde ne contredit, ni ne s’oppose, à la Délivrance finale. Le Rabbi nous explique donc que si l’on ajoute la lettre Aleph, la première lettre de Aloupho chel Olam : Maître du monde, au mot Gola (l’obscurité de l’exil) on obtient le mot Guéoulah.

Il est écrit dans la Paracha Kédochim (19, 17, 18) : ‘Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur…Tu aimeras ton prochain comme toi-même’. Hillel l’Ancien disait à propos de l’accomplissement de ce commandement divin : ‘Là est toute la Torah, le reste n’est que commentaire’ (Chabbat, 31a).

Tous les Maîtres de la ‘Hassidout ‘Habad depuis le Baal Chem Tov ‘ont donné jusqu’à leur dernière goutte de sang’ (d’après l’expression du Rabbi Rayats) pour enseigner l’importance de ce Commandement. L’enseignement du Rabbi au sujet de ce Commandement s’inscrit dans cette lignée sacrée car le Rabbi nous enseigne le moyen d’atteindre les plus hauts niveaux de cette Mitsvah.

Dans le chapitre 32 du livre du Tanya (’32’ comme la valeur numérique du mot hébreu Lev : le Cœur), l’Admour Hazaken nous enseigne que le moyen d’accomplir la Mitsvah d’aimer son prochain consiste à ‘réparer’ le regard que l’on porte sur lui de manière à faire abstraction du mal qui est en lui et de ne considérer que le bien de son âme divine. Aussi, l’Admour Hazaken écrit dans ce chapitre que ‘l’on doit éveiller de la compassion pour l’âme divine, car elle est captive du mal’ et ‘la compassion détruit la haine et suscite l’amour’.

L’âme animale (le corps) nous pousse sans cesse à assouvir des désirs grossiers et l’Admour Hazaken préconise de ‘regarder notre propre corps avec dédain et mépris, et ne trouver de satisfaction que dans la joie de l’âme’.

‘Regarder notre propre corps avec dédain et mépris’ implique de réaliser la bassesse de nos pensées de nos paroles et de nos actes lorsque ceux-ci ne s’accordent pas avec la Volonté du Saint béni soit-Il et ‘de ne trouver de satisfaction que dans la joie de l’âme divine’. De fait, un Juif ne connaît la joie véritable que lorsqu’il parvient à libérer son âme divine de l’obscurité du corps et de l’âme animale.

L’Admour Hazaken nous enseigne que ‘regarder son corps avec mépris et ne trouver de satisfaction que dans la joie de l’âme divine’ est ‘un moyen direct et facile d’atteindre l’accomplissement du Commandement : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même’.

‘Mépriser le corps’ d’un autre Juif signifie que l’on méprise le mauvais penchant de l’autre, c’est-à-dire que l’on ne porte pas attention à ses mauvais côtés et que l’on ne porte notre regard que sur le fait que ce Juif possède une âme divine. C’est ce regard qui va éveiller notre amour pour ce Juif. C’est grâce à ce regard que l’on va ‘trouver de la satisfaction et de l’amour dans la joie de l’âme divine’.

Cet enseignement de l’Admour Hazaken est essentiel car il nous fait réaliser que les Juifs ont Le même Père, et c’est pourquoi ‘ils sont appelés de vrais frères en vertu du fait que leurs âmes ont la même source, en un D.ieu unique’. Cependant même si les Juifs sont unis par leurs âmes, il n’en demeure pas moins qu’ils sont ‘séparés par leur corps’. Nous ne sommes appelés frères que par notre âme mais non pas par notre corps, ainsi qu’il est écrit : ‘séparés par leur corps’.

C’est précisément à ce sujet que le Rabbi nous dévoile un niveau encore plus élevé de la Mitsvah d’aimer son prochain. Selon l’enseignement du Rabbi il est également possible de ne plus mépriser le ‘corps de l’autre’ et de parvenir ainsi à aimer tout ce qui nous sépare de lui (l’âme animale et le mauvais penchant).

Dans son discours intitulé Vé Ata Tetsavé le Rabbi explique que le niveau de Yé’hida désigne l’âme telle que celle-ci est dans ‘le cerveau de son Père’, Yé’hida est l’Essence de l’âme et elle fait Un avec l’Essence divine. Lorsque la lumière divine de l’Essence de l’âme éclaire notre âme nous ne voyons plus le mauvais penchant et l’âme animale d’un autre Juif avec ‘dédain et mépris’ mais au contraire nous nous attachons à transformer l’obscurité du corps et de l’âme animale de notre frère Juif et de parvenir ainsi à aimer ce Juif sans que ‘le corps nous sépare’.

Lorsque nous dévoilons en nous-même la force de Yé’hida, nous voyons chaque chose telle quelle est à sa racine. Nous ne voyons plus le mauvais penchant simplement comme un instrument du mal mais nous le voyons tel qu’il est à sa racine c’est à dire comme un serviteur du Saint béni soit-il. En effet, l’Admour Hazaken explique dans le Livre du Tanya que le mauvais penchant désire du plus profond de lui-même que l’homme ne tombe pas dans les pièges qu’il lui tend.

La force du Rabbi est de voir le corps de l’autre non pas ‘avec dédain et mépris’, mais de ne voir que la possibilité qui nous est donnée de transformer l’obcurité en lumière.

Ce niveau de l’amour du prochain peut être atteint par chaque Juif lorsque l’Essence de son âme éclaire son regard. La force de l’Essence de l’âme représente la lettre Aleph qui est la première lettre de ‘Aloupho chel Olam’ : ‘Maître du monde’, que l’on ajoute au mot ‘Gola’ lequel représente dans ce cas l’obscurité du corps et de l’âme animale, pour obtenir enfin le mot ‘Guéoulah’ : se délivrer de tout ce qui nous empêche ‘d’aimer son prochain comme soi-même’.

Parvenir à l’Essence signifie que l’on ne voit plus de différences entre le corps et l’âme car ceux-ci sont égaux dans ‘le cerveau du Père’. Ainsi, l’amour du prochain tel qu’il est défini par le Rabbi a ceci d’exceptionnel, que nous pouvons parvenir à être encore plus que des ‘frères’. En effet, le mot ‘frères ‘désigne les âmes qui ont déjà été créées :’la goutte qui provient du cerveau du Père’, mais quand ces âmes sont encore dans le cerveau du Père, conformément à l’expression du Rabbi : ‘l’Essence de l’âme est enracinée dans l’Essence divine’ il s’agit du niveau de l’Essence, laquelle est indivisible.

Il est intéressant de remarquer que c’est précisément dans le chapitre 37 du Tanya que l’Admour Hazaken déclare que ‘la Délivrance dépend de notre travail et de nos actions pendant l’exil’ car ’37’ est la valeur numérique de ‘Yé’hida’, qui désigne l’Essence de l’âme.

Ainsi, c’est par notre attachement au Rabbi que nous parviendrons à ne plus être ‘divisés les uns les autres par le corps’ et à ‘aimer chacun comme nous-mêmes’ et à provoquer ainsi notre propre Délivrance et la Délivrance finale de tout le peuple d’Israël, avec le dévoilement de notre Juste Machia’h, très bientôt et de nos jours, avec l’aide d’Hachem.

Il existe une très belle image du Tséma’h Tsédek au sujet de l’âme (Séfer ha Likoutim, lettre Youde, ‘Yonah’). Le Tséma’h-Tsédek citant le verset du ‘Cantique des Cantiques’ (2, 14) :

‘Ma colombe, nichée dans les fentes du rocher…’, explique que le nom du prophète ‘Yonah’, qui fut jeté à la mer et englouti par un énorme poisson, est une allusion à l’âme divine. La signification de l’image de Yonah, qui adressa à l’Eternel une prière du fond des entrailles de cet énorme poisson évoque donc l’âme divine prisonnière du corps et de l’âme animale, contre lesquels elle doit mener un combat incessant pour imposer sa volonté.

La mission de chaque Juif est de faire de ce monde une demeure pour l’Essence divine. L’enseignement du Rabbi dans le Dvar Mal’hout sur les Parachiot ‘Ahareï-moth-Kédochim’ est que c’est précisément dans ce monde matériel, ici-bas, que peut être dévoilée l’Essence divine. C’est précisément quand l’âme descend dans un corps matériel qu’elle peut dévoiler l’intention divine d’avoir une demeure ici-bas.

Faire une demeure pour D.ieu consiste à purifier le corps, l’âme animale, et la matière de ce monde. C’est dans ce but que la majorité des Commandements divins est accomplie, au moyen de choses matérielles, afin que cet accomplissement nous permette de purifier les objets matériels, y compris le corps d’un Juif qui accomplit ces Commandements.

En fait, qu’il s’agisse du corps d’un Juif ou du corps de ce monde, chacun deux représentent l’exil : ‘Gola’. En effet, ‘l’âme que D.ieu nous a donnée est pure’ et elle descend ensuite dans un endroit qui est le contraire de la pureté, puisqu’elle s’habille dans une âme animale, dans un corps, et dans un monde où dominent les forces du mal, ou la possibilité est donnée à l’homme de choisir entre le bien et le mal.

Or, c’est précisément lorsque l’âme agit dans l’exil du corps et de ce monde quelle peut connaitre l’élévation à un niveau supérieur de celui d’où elle vient. Cette exceptionnelle élévation procède du dévoilement de l’Essence divine.

‘Gola’, l’exil, représente finalement l’unique moyen de dévoiler l’Essence divine. C’est la raison pour laquelle le Rabbi nous enseigne dans ce Dvar Mal’hout que la Délivrance finale n’exclut pas l’exil, et que bien au contraire ‘c’est par notre travail et par nos actions dans cet exil que l’on parvient à provoquer la Délivrance’ comme l’a écrit l’Admour Hazaken dans le livre du Tanya.

Notre travail et nos actions consistent à introduire le Divin dans la réalité afin de la transformer en révélant son contenu véritable. C’est à ce sujet qu’il est dit que si l’on ajoute la lettre א au mot גולה on obtient la Délivrance : גאולה

Machiah Now !

Vendredi 28 avril 2023 à 10h30 : Etude du Kovets A’harei Mot – Kedochim – « Une Mitsva intéressée? »- Rav Levi Azimov

Vendredi 28 avril 2023 à 10h30 : Etude du Kovets A’harei Mot – Kedochim – « Une Mitsva intéressée? »- Rav Levi Azimov

En direct, chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot
avec le Rav Levi Azimov de 10h30 – 11h30
Tél.: +330756753993 – code: 33 41 593#
 ET SUR RADIO HASSIDOUT
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Kedochim – Une Mitsva intéressée ?
Source : Likouté Si’hot volume 22, deuxième Si’ha sur Kedochim

 


MEKOROT


 

1 – Dans notre Paracha : Les restrictions pour les fruits des quatre premières années

Kedochim 19, 23-25 :

וְכִי־תָבֹ֣אוּ אֶל־הָאָ֗רֶץ וּנְטַעְתֶּם֙ כׇּל־עֵ֣ץ מַאֲכָ֔ל וַעֲרַלְתֶּ֥ם עׇרְלָת֖וֹ אֶת־פִּרְי֑וֹ
שָׁלֹ֣שׁ שָׁנִ֗ים יִהְיֶ֥ה לָכֶ֛ם עֲרֵלִ֖ים לֹ֥א יֵאָכֵֽל׃
וּבַשָּׁנָה֙ הָרְבִיעִ֔ת יִהְיֶ֖ה כׇּל־פִּרְי֑וֹ קֹ֥דֶשׁ הִלּוּלִ֖ים לַיהֹוָֽה׃
וּבַשָּׁנָ֣ה הַחֲמִישִׁ֗ת תֹּֽאכְלוּ֙ אֶת־פִּרְי֔וֹ לְהוֹסִ֥יף לָכֶ֖ם תְּבוּאָת֑וֹ אֲנִ֖י יְהֹוָ֥ה אֱלֹהֵיכֶֽם׃

 Lorsque vous pénétrerez dans la Terre promise et y planterez un arbre fruitier, vous considérerez ses fruits comme impropres à la consommation:
Pendant trois années, ils seront invendables et ne pourront être mangés.
Au cours de la quatrième année, tous ses fruits seront consacrés aux réjouissances en l’honneur de D.ieu :
Durant la cinquième année, vous pourrez enfin jouir de ses fruits, afin d’augmenter pour vous sa récolte. : Je suis l’Éternel, votre D.ieu.

Rachi :
Afin d’augmenter pour vous sa récolte. Si vous observez cette Mitsva, elle contribuera à accroître la récolte, car en récompense, Je bénirai les fruits des plantations.
Rabbi Akiva disait : La Torah argumente contre le penchant au mal, afin qu’un homme ne dise pas : « cela fait quatre ans que je me donne de la peine pour rien ! », c’est pourquoi il est écrit : « pour augmenter pour vous sa récolte ». Je suis l’Éternel. Je suis l’Éternel Qui promet, et suis fidèle pour respecter Ma promesse.

2 – Analyse (a) : La récolte s’accroîtrait-elle par le mérite de la cinquième année ?

Maskil LeDavid sur Rachi : Le terme « afin d’augmenter… la récolte » devrait être écrit plus tôt dans la phrase. Rachi cite donc Rabbi Akiva, comme pour dire : ainsi les Sages l’expliquent, même si c’est un peu difficile…

Likouté Si’hot : A priori, selon le sens littéral, il n’y a aucun problème à indiquer la récompense d’une Mitsva à la fin d’un sujet. Cependant, il faut comprendre la longueur du commentaire de Rachi et les différents termes utilisés.

Dans cette analyse, il est question de savoir si la récolte s’accroît par le mérite de la cinquième année.

Le commentaire de Rachi, citant Rabbi Akiva, suggère que les Sages expliquent que la récolte augmente même si cela semble difficile à comprendre selon la formulation du verset.

3 – Analyse (b) : Est-ce négatif d’attendre le salaire mérité pour une Mitsva ?

Rachi sur Ki-Tétsé 21, 11 : La Torah autorise l’épouse d’une belle apparence afin de contrer le penchant au mal. Si D.ieu ne l’avait pas permis, l’homme l’aurait épousée en infraction. Cependant, s’il l’épouse, il finira par la détester et engendrer avec elle un fils indocile et rebelle.

Likouté Si’hot : Bien que la « femme de belle apparence » devrait être interdite, D.ieu l’autorise « pour le mauvais penchant ». Pourtant, en ce qui concerne la récompense des Mitsvot, la Torah indique clairement et à plusieurs reprises qu’il est un principe fondamental de savoir que D.ieu rétribue l’homme pour l’accomplissement des Mitsvot. Alors, en quoi la récompense de cette Mitsva est-elle différente, pour n’être donnée que pour « le mauvais penchant » ?

Dans cette analyse, il est question de savoir s’il est négatif d’attendre la récompense méritée pour une Mitsva. La Torah autorise certaines choses, comme l’épouse d’une belle apparence, pour contrer le penchant au mal. Toutefois, la récompense pour cette Mitsva semble être différente des autres Mitsvot, car elle est donnée uniquement pour « le mauvais penchant ».
Le Likouté Si’hot souligne que, bien que la Torah indique clairement et à plusieurs reprises qu’il est un principe fondamental de savoir que D.ieu rétribue l’homme pour l’accomplissement des Mitsvot, la récompense de cette Mitsva particulière est différente. Il semble donc que l’attente de la récompense méritée pour une Mitsva puisse être considérée comme négative dans certains cas, en particulier lorsqu’elle est associée au « mauvais penchant ».

4 – Développement : « Afin d’augmenter sa récolte » : est-ce l’objectif de la Mitsva ?

Likouté Si’hot : La formulation « afin d’augmenter… la récolte » suggère que c’est l’objectif de la Mitsva, tout comme la phrase « Souviens-toi du jour du Chabbat afin de le sanctifier » (Yitro 20, 8) indique que sanctifier le Chabbat est l’objectif de cette Mitsva. Rachi en déduit donc que cette Mitsva est une exception à la règle : la Torah nous autorise à l’accomplir, d’emblée, « afin d’augmenter… la récolte ».

Le Rabbi souligne que l’expression « afin d’augmenter… la récolte » indique que l’augmentation de la récolte est bien l’objectif de la Mitsva en question. En comparant cela à l’injonction de sanctifier le Chabbat, il est clair que l’objectif de chaque Mitsva est généralement de suivre les commandements de la Torah pour accomplir la volonté de D.ieu.
Cependant, Rachi suggère que cette Mitsva particulière est une exception à la règle. Au lieu de simplement accomplir la volonté de D.ieu, la Torah autorise l’accomplissement de cette Mitsva spécifiquement pour augmenter la récolte. Ainsi, dans ce cas, l’objectif de la Mitsva semble être davantage axé sur le résultat tangible (l’augmentation de la récolte) que sur l’accomplissement de la volonté de D.ieu en général.
Bien que l’objectif de la plupart des Mitsvot soit d’accomplir la volonté de D.ieu, cette Mitsva particulière, « afin d’augmenter… la récolte », semble avoir un objectif plus spécifique et matériel. Cette exception à la règle suggère que la Torah reconnaît parfois la nécessité d’atteindre des résultats tangibles pour motiver et encourager l’accomplissement des commandements.

5 – Si c’est l’objectif de la Mitsva, pourquoi ne pas l’indiquer dès le premier verset ?

Likouté Si’hot : Rachi répond à cette question en expliquant que le terme « récolte » est remplacé par « fruits des plantations » pour montrer que D.ieu ne bénira pas seulement la croissance des fruits, mais aussi les « fruits des plantations » de la cinquième année, prêts pour la consommation. Les fruits eux-mêmes augmenteront grâce à la bénédiction divine !

Il est possible que la Torah n’ait pas mentionné cet objectif dès le premier verset pour mettre l’accent sur l’importance de suivre la Mitsva en elle-même, plutôt que de se concentrer uniquement sur la récompense matérielle qui en découle. En remplaçant le terme « récolte » par « fruits des plantations », la Torah souligne que la bénédiction de D.ieu s’étendra à tous les aspects de la croissance et de la consommation des fruits, et pas seulement à la récolte elle-même.
Ainsi, en ne mentionnant pas l’objectif de la Mitsva dès le premier verset, la Torah encourage les fidèles à se concentrer d’abord sur l’accomplissement de la Mitsva et à avoir confiance en la bénédiction divine qui en découlera. Cette approche permet de mettre en avant l’importance de suivre les commandements de D.ieu, tout en reconnaissant que des bénédictions matérielles peuvent en résulter.

6 – En quoi cette Mitsva est-elle différente des autres : une tentation plus forte ?

Likouté Si’hot : Rachi cite Rabbi Akiva pour expliquer que cette Mitsva est particulièrement difficile à accomplir en raison de la tentation plus forte de ne pas respecter les règles et de vouloir profiter des fruits avant la cinquième année. Le Juif pourrait se dire qu’il se donne de la peine pendant quatre ans pour rien, ce qui peut rendre cette Mitsva plus difficile à suivre que d’autres.

C’est pourquoi la Torah permet, pour contrer le « mauvais penchant », de penser au salaire de la Mitsva durant son accomplissement. Pour « apaiser le mauvais penchant », D.ieu promet une récompense exceptionnelle pour l’accomplissement de cette Mitsva. Ainsi, en autorisant la pensée de la récompense, la Torah aide les fidèles à résister à la tentation et à se concentrer sur l’importance d’observer cette Mitsva malgré les défis qu’elle présente.
Cette approche met en évidence la reconnaissance par la Torah des difficultés et des tentations que les fidèles peuvent rencontrer en essayant de suivre les commandements divins, et offre un soutien pour les aider à rester sur le chemin de l’observance et de la piété.

7 – «Rabbi Akiva disait» : Il faut aider un Juif à faire face à son mauvais penchant !

Rachi sur Kedochim 19, 18 : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Rabbi Akiva dit : c’est là un principe fondamental dans la Torah.

Rachi sur Guemara Sanhedrin 110b : Rabbi Akiva avait l’habitude de « faire mériter » les enfants d’Israël.

Likouté Si’hot : L’approche de Rabbi Akiva est de trouver des circonstances atténuantes pour un Juif et chercher à l’aider, considérant cela comme « un principe fondamental dans la Torah ». On comprend donc pourquoi la Torah s’occupe de chaque Juif et se fait du souci, même pour celui qui a besoin « que l’on s’adresse à son mauvais penchant ».

Rabbi Akiva lui-même n’avait aucunement étudié la Torah durant ses quarante premières années; il ne le fit que lorsqu’on lui promit un salaire pour son étude (voir Guemara Ketoubot 62b). Sa situation était donc similaire à celui qui estime « se donner de la peine pendant quatre ans pour rien ! » car le nouveau parcours qu’il empruntait impliquait le « rejet » des quarante premières années de sa vie ! C’est pourquoi, « Rabbi Akiva disait… » : car il avait eu un parcours similaire : il avait commencé à étudier la Torah par intérêt et finit par atteindre son niveau très élevé !

8 – Enseignement : Transformer le mauvais penchant et l’intéresser aux Mitsvot !

Guemara Bera’hot 54a dit : « Tu aimeras l’Eternel ton D.ieu de tous tes cœurs » (Devarim 6, 5), avec tes deux penchants.

Proverbes 14, 4 : C’est la vigueur du bœuf qui produit d’abondantes récoltes.

Likouté Si’hot : L’essence de cette Mitsva étant la transformation du mauvais penchant, son salaire est donc « l’augmentation de la récolte » ; car en raffinant et transformant le mauvais penchant et l’âme animale on apporte une véritable « augmentation » de la sainteté. Une des raisons en est : puisque cet effort était lié à de la peine, à un labeur fourni par l’homme pour briser le voile de l’âme animale, il fallait donc passer au préalable par une souffrance de quatre années pendant lesquelles l’âme animale « ne profite pas » de la « récolte », [de l’avancée spirituelle]. Et c’est ainsi qu’on parviendra finalement à transformer l’âme animale, pour obtenir des « récoltes abondantes » !

En résumé, l’enseignement principal est de transformer le mauvais penchant et de l’intéresser aux Mitsvot. En faisant cela, on peut augmenter la sainteté et, finalement, obtenir des récoltes abondantes sur le plan spirituel.

Antisémitisme en Espagne : Des vandales ont dégradé la façade du Beth Habad de Barcelone avec un graffiti

Antisémitisme en Espagne : Des vandales ont dégradé la façade du Beth Habad de Barcelone avec un graffiti

 

Des vandales ont dégradé la façade du Beth Habad de Barcelone avec un graffiti scandant « Pourquoi tuez-vous en Palestine » dans la matinée de mercredi, selon un rapport de JTA.

 

L’incident a suscité l’indignation de la Fédération des communautés juives d’Espagne, de la Communauté israélite de Barcelone et d’autres groupes juifs.

« Ce n’est pas de la politique. C’est une synagogue! », a tweeté le compte de la Communauté israélite de Barcelone, qui n’est pas affilié à Habad.

Le groupe de la Fédération des communautés juives d’Espagne a condamné l’acte de mercredi, écrivant dans une déclaration que « attaquer les lieux de culte des hommes et des femmes juifs à Barcelone est une claire démonstration d’antisémitisme ».

L’incident survient neuf jours après que la Grande Synagogue de Barcelone ait été peinte avec un graffiti disant « Palestine libre du jourdain à la mer. Solidarité avec le peuple palestinien ».

Ce vandalisme a eu lieu la veille de la Journée de la mémoire de l’Holocauste. L’incident est survenu moins d’un an après que la synagogue ait été vandalisée en septembre précédent, au cours duquel sa Mézouza a été arrachée de la porte d’entrée et un graffiti a été peint sur un des murs.

En février, la maire de Barcelone, Ada Colau, a décidé de mettre fin à la désignation de sa ville en tant que ville jumelle de Tel Aviv, après une partenariat de 25 ans, affirmant que Israël est coupable d' »apartheid », ainsi que d' »une violation flagrante et systématique des droits de l’homme ».

Le Beth Habad de Barcelone

What It's Like to Rekindle Jewish Life in Barcelona After 500 Years of Darkness - Chabad Shlucha Nechama Libersohn talks about the return of Judaism to Spain - Chabad.orgLe Beth Habad de Barcelone a été fondé en 1999/5759 par le Rav David M. M. Libersohn et son épouse Nejama Dina (Amar de Paris).

Aujourd’hui, avec des activités quotidiennes, ils s’adressent à des personnes de tous âges, tant aux adultes qu’aux enfants.

Des cours hebdomadaires pour les hommes, des cours mensuels pour les femmes, la préparation à la Bar et Bat Mitsvah, ainsi que des activités hebdomadaires pour les enfants. Tout au long de l’année, ils organisent des événements pour les Fêtes juives où tout le monde est bienvenu.

Le Beth Habad de Barcelone est là pour vous aider avec tout ce dont vous pourriez avoir besoin, que vous soyez en passage ou que vous viviez ici.

Beth Habad : Carrer del Montnegre, 14, 08029 Barcelone, Espagne
Rav David M. M. Libersohn
+934100685
+34607922805
[email protected]