42e Siyoum Harambam au Casino de Paris : La vidéo hommage « 40 ans de l’étude du Rambam »

42e Siyoum Harambam au Casino de Paris : La vidéo hommage « 40 ans de l’étude du Rambam »

« 40 ans de l’étude du Rambam » est une vidéo commémorative réalisée pour célébrer le Siyoum Harambam, marquant la conclusion du 42ème cycle d’étude du Michné Torah et du 14ème cycle d’étude d’un chapitre par jour. Le Michné Torah, écrit par le célèbre érudit juif Maïmonide (également connu sous le nom de Rambam), est un ouvrage majeur de la loi juive qui résume l’ensemble des lois orales et écrites du judaïsme.

La réalisation de la vidéo a été assurée par Bens Prod et M. Shlomo Ohayon, membre du Beth Loubavitch – Paris Île-de-France. Binyamin Mergui a pris en charge la rédaction du contenu et a également officié en tant qu’orateur, partageant ses connaissances et son enthousiasme pour cet accomplissement.

Arie Bensoussan, de Bens Production, a été responsable du tournage, du montage et de la réalisation de la vidéo. Ensemble, ils ont créé un bel hommage à la tradition d’étude du Rambam et ont célébré l’importance de l’étude continue de la loi juive.

Cette vidéo souligne l’importance du Siyoum Harambam et met en avant les efforts collectifs pour préserver et transmettre la sagesse juive à travers les générations.

 

 

42e Siyoum Harambam au Casino de Paris : Discours du Rav Avraham Barou’h Pevzner, Rav de la communauté Loubavitch de France

42e Siyoum Harambam au Casino de Paris : Discours du Rav Avraham Barou’h Pevzner, Rav de la communauté Loubavitch de France

וּבְאוֹתוֹ הַזְּמַן לֹא יִהְיֶה שָׁם לֹא רָעָב וְלֹא מִלְחָמָה. וְלֹא קִנְאָה וְתַחֲרוּת. שֶׁהַטּוֹבָה תִּהְיֶה מֻשְׁפַּעַת הַרְבֵּה. וְכָל הַמַּעֲדַנִּים מְצוּיִין כֶּעָפָר. וְלֹא יִהְיֶה עֵסֶק כָּל הָעוֹלָם אֶלָּא לָדַעַת אֶת ה’ בִּלְבַד. וּלְפִיכָךְ יִהְיוּ יִשְׂרָאֵל חֲכָמִים גְּדוֹלִים וְיוֹדְעִים דְּבָרִים הַסְּתוּמִים וְיַשִּׂיגוּ דַּעַת בּוֹרְאָם כְּפִי כֹּחַ הָאָדָם. שֶׁנֶּאֱמַר (ישעיה יא, ט) « כִּי מָלְאָה הָאָרֶץ דֵּעָה אֶת ה’ כַּמַּיִם לַיָּם מְכַסִּים »:

À cette époque, il n’y aura plus ni famine ni guerre, ni jalousie ni rivalité, car les bienfaits seront distribués en abondance, et les délices trouvés comme la poussière.
Le monde entier ne s’occupera que de la seule connaissance de D.ieu.
C’est pourquoi les Juifs seront tous de grands Sages, connaissant les choses cachées, comprenant l’intention de leur Créateur comme ce que peut en saisir l’Homme, ainsi qu’il est dit « car la terre sera remplie de la connaissance de D. comme l’eau recouvre les Océans ».

יְסוֹד הַיְסוֹדוֹת וְעַמּוּד הַחָכְמוֹת לֵידַע שֶׁיֵּשׁ שָׁם מָצוּי רִאשׁוֹן. וְהוּא מַמְצִיא כָּל נִמְצָא. וְכָל הַנִּמְצָאִים מִשָּׁמַיִם וָאָרֶץ וּמַה שֶּׁבֵּינֵיהֶם לֹא נִמְצְאוּ אֶלָּא מֵאֲמִתַּת הִמָּצְאוֹ:

1. Le fondement de tous les fondements et le pilier de toutes les sciences est d’être conscient qu’il est une Existence Première qui fait venir toute chose à l’existence. Toute chose existante du Ciel et de la Terre, ou intermédiaire, n’est venue à l’existence qu’en vertu de la réalité de Son existence.

Le Rambam, dans la conclusion de son livre, met l’accent sur la continuité entre le début et la fin de son œuvre. Il est intéressant de noter que dans les 83 chapitres de lois du Michnei Torah, chaque loi est précédée par le verset « Bechem Hachem Kel Olam », qui signifie « Au nom de l’Eternel, D.ieu du monde ». Ceci souligne l’importance de la connaissance d’Hachem et la centralité de D.ieu dans la vie et la pratique religieuse juive.

Le verset « Bechem Hachem Kel Olam » fait également référence à Avraham Avinou (Abraham), qui proclamait partout le nom d’Hachem et le reconnaissait comme le D.ieu du monde.

Le Rambam décrit un avenir idéal dans le temps du Machia’h, lorsque sa royauté sera établie. Dans ce temps-là, il n’y aura ni famine, ni guerre, ni jalousie, ni concurrence, car les biens matériels seront abondants. Les délices et les richesses de ce monde seront si nombreux qu’ils seront comparés à de la poussière.

Le Rambam affirme également que durant cette ère, non seulement le peuple juif, mais aussi toutes les nations du monde chercheront à connaître Hachem. Les Bnei Israel seront de grands érudits, maîtrisant les connaissances cachées et parvenant à la compréhension et à l’intelligence de leur Créateur dans la mesure du possible pour un être humain.

Cette époque sera marquée par une diffusion universelle de la connaissance de D.ieu, comme le dit le verset: « la Terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent le fond de la mer ». La connaissance d’Hachem deviendra omniprésente et partagée par tous, ce qui contribuera à un monde harmonieux et paisible.

Petite remarque :

Le Rambam décrit un futur où toutes les bonnes choses seront abondantes, avec une nourriture en grande quantité et un excès de biens matériels. Il prédit également l’absence de guerre, de jalousie et de concurrence en raison de cette abondance.

Cependant, il est vrai que dans notre réalité actuelle, même des personnes qui possèdent tout ce dont elles ont besoin et plus encore peuvent éprouver de la jalousie et de la concurrence. Cela suggère que l’absence de jalousie et de concurrence décrite par le Rambam ne se limite pas à l’abondance matérielle.

Et bien il faut lire le Rambam de la façon suivante :

Effectivement, l’abondance matérielle seule ne suffit pas à éliminer la jalousie et la concurrence. La raison finale pour laquelle ces sentiments n’existeront pas dans le monde décrit par le Rambam est que les gens seront entièrement concentrés sur la connaissance d’Hachem.

Lorsque l’objectif principal de la vie de chaque individu sera de connaître Hachem et de se rapprocher de Lui, la jalousie et la concurrence n’auront plus de place. Les gens ne se concentreront pas sur les possessions matérielles ou la réussite personnelle, mais plutôt sur leur croissance spirituelle et leur relation avec Hachem. Dans un tel monde, la jalousie et la concurrence deviennent insignifiantes, car chacun est investi dans sa propre quête spirituelle et la poursuite d’une compréhension plus profonde de Hachem.

Le Rabbi propose deux manières d’expliquer le processus des Halahot du Rambam dans son œuvre Michnei Torah. Voici une brève présentation de ces deux approches :

Dans cette optique, l’étude et l’application des lois du Rambam sont un processus continu qui permet de développer et d’approfondir notre relation avec Hachem. En progressant dans l’étude des Halahot, nous découvrons progressivement des aspects plus profonds et plus subtils de la connaissance d’Hachem, ce qui nous permet de nous rapprocher davantage de Lui.

À mesure que nous progressons dans cette démarche spirituelle, notre compréhension de la divinité s’élargit et s’intensifie. Cette croissance spirituelle nous conduit à une connaissance d’Hachem qui est plus riche et plus complète que celle que nous avions au début de notre étude.

En fin de compte, l’étude et l’application des lois du Rambam ont pour objectif de nous rapprocher d’Hachem et de nous aider à développer une compréhension plus profonde et plus intime de Sa nature et de Sa volonté. Ce processus de croissance spirituelle permet de transformer notre connaissance d’Hachem en quelque chose d’omniprésent et d’englobant, à l’image de l’eau qui recouvre la mer.

La seconde explication souligne l’importance de la répétition et de l’approfondissement continu dans l’étude des enseignements du Rambam. Selon cette approche, chaque fois que l’on termine l’étude d’un livre et que l’on recommence depuis le début, on accède à une nouvelle dimension de la connaissance d’Hachem, encore plus profonde et plus élevée que précédemment.

Cette idée est basée sur la coutume juive de recommencer immédiatement l’étude d’un livre après l’avoir terminé. Ainsi, que ce soit la deuxième fois ou la 43e fois que l’on étudie le Rambam, chaque nouveau cycle d’étude permet d’approfondir et d’élargir notre compréhension d’Hachem, ainsi que celle du monde entier.

C’est en effet une occasion spéciale de reconnaître et d’apprécier les efforts du Rav Chmouel Azimov, qui a organisé un Siyoum Harambam chaque année depuis la première année. Cette réalisation est probablement unique au monde, témoignant de sa détermination et de son engagement envers l’étude du Rambam.

Cette année marque le 42e Siyoum du Rambam, qui correspond à la guematria « Vedibarta Bam », signifiant « tu parleras d’eux » (en référence aux enseignements de la Torah). Cela renforce l’idée que l’étude de la Torah et l’engagement dans la connaissance d’Hachem sont essentiels pour avancer sur le chemin spirituel.

Comme le Rabbi l’a répété et réitéré, nous espérons tous que cette dévotion et cette étude approfondie mèneront à la venue du Machia’h de manière imminente, apportant paix et harmonie dans le monde entier.

 

42e Siyoum Harambam au Casino de Paris : Discours du Rav Mikhael Azoulay, rabbin de la grande synagogue de Neuilly-sur-Seine

42e Siyoum Harambam au Casino de Paris : Discours du Rav Mikhael Azoulay, rabbin de la grande synagogue de Neuilly-sur-Seine

 

 

Chers amis,

Je voudrais d’abord vous remercier sincèrement de m’accueillir ici ce soir. C’est un véritable honneur pour moi de me tenir devant vous, et je suis très touché et ému de partager ce moment avec vous. Je tiens à exprimer ma gratitude en particulier au Rav Levi Azimov, avec qui j’ai le plaisir de travailler en parfaite harmonie à Neuilly, ainsi qu’à son fils Rav Mendy.

Depuis près de 14 ans, je suis fier de dire que nous avons un Beth Loubavitch faisant partie intégrante de notre communauté. C’est une grande fierté pour nous, et je tiens à rendre hommage au travail incroyable de cette organisation à travers le monde.

Ce soir, je voudrais également avoir une pensée pour nos frères et sœurs tombés pour l’État d’Israël et les victimes des attentats, en dédiant tous les enseignements qui seront partagés ce soir à leur mémoire et pour la guérison des blessés.

Le Rambam, dans son œuvre majeure, le Michnei Torah, aborde des sujets essentiels qui ne sont pas nécessairement liés à la Halakha mais qui sont pourtant cruciaux pour notre relation avec l’Éternel. Le premier livre du Michnei Torah, le Sefer Hamada, est un exemple frappant de ce genre de sujet.

Le Sefer Hamada nous invite à réfléchir sur notre connaissance et notre relation avec D.ieu. Avant de servir D.ieu, il est important de connaître et d’aimer Celui que nous servons. Le Rav Adin Steinsaltz, un grand maître dont les liens avec le Rabbi sont bien connus, a écrit un commentaire fascinant sur ce livre et son importance dans notre compréhension de notre relation avec l’Éternel.

Grâce au travail des Loubavitch, chaque Juif, où qu’il se trouve dans le monde, a les moyens de maintenir ce lien essentiel avec D.ieu. Il est important que ce lien soit créé dès la plus tendre enfance, et c’est pour cela que je suis si ému de voir tous ces enfants ici ce soir.

Je vous souhaite une grande réussite dans tout le travail que vous faites au quotidien, et que l’Éternel vous bénisse pour votre abnégation et votre don de vous-mêmes aux autres. Bien que nous ne puissions rivaliser avec la puissance incroyable des Loubavitch, il est inspirant d’avoir des personnes de si haut niveau parmi nous pour nous pousser à nous dépasser et à ne jamais nous contenter de ce que nous sommes.

Puisse notre peuple connaître l’unité profonde qui se nourrit de nos différences, et que nous puissions ensemble accueillir la venue du Machia’h très rapidement.

Amen, et merci.

 


Le Rav Michaël Azoulay et la communauté juive de Neuilly sur Seine


Neveu de l’ancien Grand-rabbin de France Joseph Sitruk, Michaël Azoulay a poursuivi ses études rabbiniques au Séminaire israélite de France (SIF).

Michaël Azoulay a d’abord été rabbin à Nice pendant un an, puis pendant sept années à La Varenne-Saint-Hilaire-Saint-Maur. En janvier 2009, il a succédé au Grand-rabbin Alexis Blum à la tête de la synagogue de Neuilly.

De 2008 à 2013, il a représenté le judaïsme au Comité consultatif national d’éthique (CCNE), où il s’est spécialisé dans les questions de bioéthique.

En février 2018, il a pris la succession du rabbin Josy Eisenberg pour présenter l’émission Judaïca du dimanche matin sur France 2.

La communauté juive de Neuilly-sur-Seine est une communauté active et dynamique située dans la banlieue ouest de Paris. Elle est composée de Juifs de différentes origines et affiliations, et propose une variété de services religieux, éducatifs et culturels pour ses membres et les visiteurs.

Synagogues et institutions

La principale synagogue de Neuilly-sur-Seine est la Synagogue de Neuilly, dirigée par le rabbin Michaël Azoulay. La synagogue propose des offices réguliers, des cours d’étude de la Torah et d’autres événements communautaires.

Éducation

Neuilly-sur-Seine accueille plusieurs écoles juives et établissements d’enseignement, offrant une éducation juive de qualité aux enfants de la maternelle au lycée. Parmi ces établissements figurent le Collège et Lycée Maïmonide Rambam, qui est un établissement d’enseignement privé proposant un programme éducatif combinant études juives et études laïques.

Événements communautaires et culturels

La communauté juive de Neuilly-sur-Seine organise régulièrement des événements culturels, des conférences et des ateliers pour les membres de la communauté et les visiteurs. Ces événements peuvent inclure des expositions d’art, des projections de films, des concerts et des conférences sur des sujets d’intérêt pour la communauté juive.

Organisations caritatives et sociales

La communauté juive de Neuilly-sur-Seine soutient également plusieurs organisations caritatives et sociales qui fournissent de l’aide et du soutien aux membres de la communauté dans le besoin. Ces organisations s’occupent notamment de l’aide alimentaire, du soutien aux personnes âgées et aux personnes handicapées, et de l’aide aux familles dans le besoin.

En résumé, la communauté juive de Neuilly-sur-Seine est une communauté diversifiée et engagée qui offre un large éventail de services et d’opportunités pour les Juifs vivant dans la région ou les visiteurs de passage.

 

Regardez : Le Rabbi de Vizhnitz est le Sandak d’un immigrant russe qui se fait circoncire peu de temps après son arrivée en Israël

Regardez : Le Rabbi de Vizhnitz est le Sandak d’un immigrant russe qui se fait circoncire peu de temps après son arrivée en Israël

Peu de temps après qu’un homme juif nommé Dima ait immigré de Russie en Israël lundi, il s’est rendu à Bnei Brak avec le Mendel Teichman, Chalia’h pour les russes de Netanya, afin de se faire circoncire et de célébrer son Pidyon Haben. L’événement a été organisé par le Rabbi de Vizhnitz, avec des milliers de personnes présentes.

 

 

Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie de circoncision lundi pour un homme juif russe qui a immigré en Terre sainte d’Israël quelques heures auparavant.

La cérémonie a eu lieu à la grande synagogue Vizhnitz de la ville de Bnei Brak, et le Rabbi de Vizhnitz, Rabbi Israël Hager, a été honoré en tant que Sandak.

L’homme, nommé Dima, a été en contact étroit avec le Rav Mendel Teichman, Chalia’h pour les russophones à Netanya. En développant ses connaissances et son attachement au judaïsme, Dima a accepté de faire sa circoncision.

Lundi matin, après son immigration en Israël, il est allé au Mikvé puis a subi la circoncision pratiquée par le Mohel Rav Dovid Shlomo Gelber.

La circoncision de Dima a eu lieu lors du « tish » de Hol Hamoed Pessa’h du Rabbi de Vizhnitz en présence de nombreuses personnes. Dima a pris le nom de Israël.

La cérémonie a été suivie d’un Pidyon Haben et d’un repas de Seudat Mitsva avec des chants dirigés par le célèbre musicien Mona Rosenblum.

Le Rabbi de Vizhnitz a remercié Dima-Israël pour l’honneur et a béni lui et le Rav Teichman avec de nombreuses bénédictions.



Le Rabbi de Vizhnitz, Rabbi Israël Israël Hager,

רבי ישראל הגר מויז'ניץ.jpgLe Rabbi de Vizhnitz, Rabbi Israël Israël Hager, est né à Tel Aviv de son père, Rabbi Moshe Yehoshua Hager (1916-2012), précédent leader des adeptes de Vizhnitz à Bnei Brak, et de sa mère, la Rebbetzin Leah Esther.

Le 2 juin 1963, à l’âge de 18 ans, il épouse la Rebbetzin Sarah Chaya Chana Twersky, fille du Rav Meshulom Zishe Twersky, précédent Rabbi de Chernobyl à Bnei Brak. Peu après son mariage, il est nommé par son grand-père, le Rabbi Haïm Meir Hager (1887-1972), pour servir en tant que Rav de la synagogue de Vizhnitz et, quelques années plus tard, en 1972 (après la mort de son grand-père et la prise de direction des Hassidim de Vizhnitz par son père), il devient le Rav du quartier Kiryas Vizhnitz à Bnei Brak.

En 1984, suite à des relations compliquées et tendues avec ses parents et selon les ordres de son père, il est ostracisé de sa position de Rav du quartier de Vizhnitz.

En 1990, son père nomme à sa place en tant que Rav de Kiryas Vizhnitz son frère cadet, Rav Menahem Mendel Hager.

Après près de 18 ans de boycott et suite à un accident de voiture dans lequel le Rav Israël Hager a été gravement blessé et hospitalisé dans un état critique, son père accepte de lui rendre visite et, peu après, avec l’aide de ses proches collaborateurs et de sa belle-mère, la seconde épouse de son père, la Rebbetzin Sheindel, il se réconcilie finalement avec son père et retrouve progressivement sa position de Rabbi et principal successeur des adeptes de son père.

En mars 2012, après la mort de son père, l’immense majorité de ses adeptes le couronne comme leur Rabbi et leader spirituel.

 

La dynastie hassidique de Vizhnitz : histoire et influence d’une lignée spirituelle

La dynastie hassidique de Vizhnitz est une lignée spirituelle influente, fondée au début du 19e siècle par Rabbi Menahem Mendel Hager dans la ville de Vyzhnytsia, en Ukraine. Au fil des générations, la dynastie Vizhnitz s’est forgée une réputation de guide et d’inspiration pour la communauté hassidique. Cet article retrace l’histoire de cette dynastie et souligne son influence dans le monde hassidique.

Rabbi Menahem Mendel Hager, le fondateur de la dynastie, était un disciple de Rabbi Dov Ber de Mezeritch, lui-même élève du fondateur du hassidisme, le Baal Shem Tov. Les enseignements de la dynastie Vizhnitz sont centrés sur l’importance de la prière et du service divin, ainsi que sur l’amour et la compassion pour les autres. La tradition hassidique de Vizhnitz est marquée par une série de dirigeants charismatiques et spirituels, appelés les « Rebbes », qui ont guidé et inspiré leur communauté.

Après la Seconde Guerre mondiale et la Shoah, la dynastie Vizhnitz a été reconstruite en Israël, principalement à Bnei Brak, où elle continue à prospérer aujourd’hui. La communauté hassidique de Vizhnitz compte plusieurs milliers de membres et ses institutions éducatives et caritatives jouent un rôle central dans la vie de ses fidèles.

La dynastie Vizhnitz a connu plusieurs scissions au cours de son histoire, avec la création de branches distinctes dirigées par différents membres de la famille Hager. Cependant, toutes ces branches partagent la même philosophie spirituelle et les mêmes valeurs, perpétuant l’héritage du fondateur Rabbi Menahem Mendel Hager.

Parmi les Rebbes les plus marquants de la dynastie Vizhnitz, on peut citer Rabbi Haïm Meir Hager, qui a dirigé la communauté de Bnei Brak de 1948 jusqu’à sa mort en 1972. Son fils, Rabbi Moshe Yehoshua Hager, a pris sa suite et a dirigé la communauté jusqu’à sa mort en 2012. Aujourd’hui, la dynastie est dirigée par deux Rabbis, les frères Rabbi Israël et Rabbi Menachem Mendel Hager.

La dynastie hassidique de Vizhnitz a également joué un rôle important dans le développement du mouvement Agudat Israel, une organisation politique et sociale représentant les intérêts des Juifs orthodoxes. Les dirigeants de la dynastie Vizhnitz ont été des membres actifs de la Moetzet Gedolei HaTorah (Conseil des grands sages de la Torah) d’Agudat Israel, contribuant ainsi à façonner les politiques et les orientations du mouvement.

En conclusion, la dynastie hassidique de Vizhnitz est un exemple remarquable de lignée spirituelle qui a su traverser les épreuves de l’histoire et s’adapter aux défis du monde moderne. Aujourd’hui,

la dynastie Vizhnitz continue de jouer un rôle central dans la vie spirituelle et communautaire de ses membres, tout en contribuant à préserver et à promouvoir les valeurs et les traditions hassidiques. Les Rabbis de Vizhnitz, en tant que guides spirituels, ont su inspirer et unir leurs fidèles autour d’une vision commune fondée sur la prière, le service divin et l’amour du prochain.

Les institutions éducatives et caritatives de la communauté Vizhnitz continuent de soutenir et d’encourager l’éducation religieuse et la solidarité sociale parmi les hassidim. Les yeshivot, les écoles et les organisations de bienfaisance de la dynastie favorisent un environnement propice à l’étude de la Torah, à la transmission des valeurs hassidiques et à la pratique des bonnes actions.

En outre, la dynastie Vizhnitz maintient des liens étroits avec d’autres communautés hassidiques et orthodoxes, renforçant ainsi l’unité et la coopération au sein du judaïsme traditionnel. Les dirigeants de Vizhnitz, en participant activement au Conseil des grands sages de la Torah d’Agudat Israel, ont une influence notable sur les décisions politiques et sociales concernant la communauté juive orthodoxe dans son ensemble.

La résilience et l’adaptabilité de la dynastie Vizhnitz face aux défis du monde moderne témoignent de la force et de la vitalité du mouvement hassidique, qui continue de prospérer et d’enrichir la vie spirituelle de ses adeptes. À travers l’histoire et les enseignements de ses Rabbis, la dynastie Vizhnitz incarne une tradition spirituelle profonde et vivante, qui contribue au rayonnement du hassidisme et à la pérennité du judaïsme dans un monde en constante évolution.

 

42ème Siyoum Harambam organisé par le Beth Loubavitch au Casino de Paris

42ème Siyoum Harambam organisé par le Beth Loubavitch au Casino de Paris

 

L’étude quotidienne du Rambam a été lancée par le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Menachem Mendel Schneerson, en 1984. Le Rabbi a encouragé les Juifs du monde entier à étudier le Mishneh Torah du Rambam selon un cycle quotidien, avec l’objectif de renforcer l’unité du peuple juif et d’accroître la connaissance de la Torah et des lois juives.

Un Siyoum (célébration de la fin d’un cycle d’étude) est organisé chaque année par le Beth Loubavitch de Paris pour marquer la conclusion de l’étude du Rambam, en fonction du plan suivi. Les communautés et les individus qui ont participé à l’étude quotidienne du Rambam se réunissent pour célébrer cet accomplissement. La célébration inclut des discours de personnalités, des chants et des danses, ainsi que la reconnaissance des participants pour leur engagement envers l’étude de la Torah.

Le Siyoum Rambam est une occasion de renouveler l’engagement envers l’étude de la Torah et de souligner l’importance de l’éducation juive continue. C’est également un moyen d’honorer la mémoire du Rambam et de reconnaître sa contribution majeure à la compréhension et à la pratique du judaïsme.

Cette année nous célébrerons le 42ème Siyoum organisé par le Beth Loubavitch, aura lieu le 24 avril au Casino de Paris. Le Casino de Paris est un lieu emblématique situé dans le 9e arrondissement de Paris, en France, qui accueille de nombreux événements et spectacles. La célébration de la fin du cycle d’étude du Rambam dans un tel lieu prestigieux montre l’importance accordée à cet événement et l’engagement de la communauté juive envers l’étude de la Torah.

Les participants au Siyoum peuvent s’attendre à une célébration festive et inspirante, avec des discours et un concert Hassidique pour commémorer la fin du cycle d’étude du Rambam. C’est également l’occasion de se réunir avec d’autres membres de la communauté pour partager les réalisations de l’année écoulée et renouveler leur engagement envers l’étude de la Torah pour l’année à venir.

LES INVITÉS D’HONNEUR seront le Rav Mikhael Azoulay, Rabbin de Neuilly-sur-Seine, et le Rav Mikhael Danow, Chalia’h du Rabbi à Leeds, en Angleterre. LIRE L’ARTICLE

En participant au Siyoum Rambam, vous rejoindrez une tradition qui célèbre l’unité du peuple juif et la richesse de l’héritage juif à travers l’étude de la Torah et des enseignements du Rambam.

Il y a trois plans d’étude proposés pour l’étude quotidienne du Rambam :

  1. Le plan d’étude en 1 an : les participants étudient 3 chapitres par jour pour achever l’ensemble du Mishneh Torah en un an.
  2. Le plan d’étude en 3 ans : les participants étudient 1 chapitre par jour pour achever l’ensemble du Mishneh Torah en trois ans.
  3. Le Sefer Hamitsvot : destiné aux femmes, aux enfants et à ceux qui ne peuvent pas étudier les deux premiers plans, les participants étudient les 613 commandements de la Torah selon la classification du Rambam, en suivant un programme quotidien.42ème Siyoum Harambam organisé par le Beth Loubavitch au Casino de Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Iyar : La Convention des 200 Emissaires du Beth Loubavitch au Beth Haya Mouchka

2 Iyar : La Convention des 200 Emissaires du Beth Loubavitch au Beth Haya Mouchka

La Convention des émissaires du Beth Loubavitch dirigée par le Rav Mendel Azimov, se déroule au Beth Haya Mouchka ce dimanche 23 avril, 2 Iyar, jour anniversaire du Rabbi Maharach, Rabbi Chmouel Schneerson, et de l’arrivée à Paris du Rav Chmouel Azimov et de son épouse Bassie en 1968 juste après leur mariage.

Depuis l’arrivée à Paris du Rav Chmouel Azimov et de son épouse Bassie en 1968 juste après leur mariage, la diffusion du judaïsme a connu une croissance exponentielle à Paris et ses environs, où vivent environ 350 000 Juifs.

La convention annuelle des émissaire du Beth Loubavitch, dirigé aujourd’hui par leur fils Rav Mendel Azimov, est une occasion de développer les réalisations et de renforcer les liens entre les émissaires et les communautés qu’ils servent.

Elève de 17 ans à la Yéchiva de Brunoy, le jeune Chmouel (Moulé) commençait déjà son action auprès de la jeunesse.

Photo : Moulé lors de sa Bar Mitsva (1958).
Âgé de seulement 17 ans et étudiant à la prestigieuse Yéchiva de Brunoy, le jeune Chmouel, surnommé affectueusement « Moulé », avait déjà commencé à s’impliquer activement auprès de la jeunesse. Sa passion et son dévouement pour l’éducation et l’encadrement des jeunes étaient clairement visibles, et il ne manquait jamais une occasion d’inspirer et de motiver ses pairs. Moulé s’était donné pour mission de contribuer au développement personnel et spirituel des jeunes de sa communauté, les guidant vers un avenir meilleur et plus éclairé. Il jouait un rôle essentiel dans l’intégration et l’éducation des nouveaux étudiants parisiens au sein de la Yechiva, les familiarisant rapidement avec la vie hassidique et un judaïsme intransigeant.

Sa maturité légendaire, sa capacité à prendre des décisions réfléchies et équilibrées, à gérer ses émotions et à faire preuve de compréhension et d’empathie envers les autres, lui a sans doute valu le respect et l’admiration de son entourage, faisant d’elle un modèle à suivre pour beaucoup.

En s’investissant corps et âme dans cette mission, il a créé un lien profond avec ces jeunes et les a aidés à trouver un sens et un équilibre dans leur vie. Son engagement et sa passion pour le bien-être spirituel des autres montrent son niveau de maturité et son altruisme, ce qui en fait une source d’inspiration pour beaucoup. Il leur fournissait du lait sous surveillance stricte, garantissant ainsi une cacherout irréprochable. Son dévouement allait au-delà de la simple assistance matérielle, puisqu’il se consacrait également à l’enseignement de la Hassidout.

Il captivait les étudiants de la rue Guy Patin par ses cours sur le Tanya, un texte fondamental de la pensée hassidique. Grâce à son engagement et à son dévouement, il contribuait à l’épanouissement spirituel de ses pairs et à la transmission des valeurs du judaïsme hassidique aux nouvelles générations.

Le Rav E. Marasow raconte le récit de la bénédiction du Rabbi au Rav Chmouel Azimov "Hatsala'ha Lemaala Min Hamechouar" - hassidout.orgMoulé se marie en 1968 avec Bassie Chemtov. Sur les conseils du Rabbi, ils s’installent à Paris, malgré les craintes familiales de Bassie concernant la ville. Ils arrivent juste avant les célèbres émeutes estudiantines de Mai 68. Moulé et Bassie étaient prêts à fournir des réponses aux jeunes juifs en quête d’absolu durant cette période troublée. C’est à ce moment que le « Groupe » est né, formant le premier noyau de jeunes hommes et femmes qui, par la suite, répondraient à la volonté du Rabbi en devenant eux-mêmes des émissaires.

Histoire du Beth Loubavitch en France

En 1972, le Rav Azimov et son épouse ouvrent le premier Beth Loubavitch au 8 rue Lamartine, dans le 9ème arrondissement de Paris. Au fil des ans, des centres Loubavitch ouvrent dans tous les arrondissements de Paris et en banlieue. La France accueille l’une des plus grandes communautés juives de diaspora, et la vie juive à Paris est en plein essor.

Les réalisations du Rav Azimov et de son épouse

Le Rav Azimov et son épouse Bassie ont clairement joué un rôle déterminant dans le renforcement et le développement de la vie communautaire juive grâce à leur vision hassidique et leur dévouement. En investissant dans divers aspects de la communauté, comme les centres Loubavitch, les écoles et les Chlouhim, ils ont contribué à créer une infrastructure solide pour soutenir la croissance et la vitalité de la communauté juive.

Leur travail acharné et leur capacité à collaborer avec d’autres organisations communautaires et les autorités municipales montrent leur engagement à unir les forces pour le bien commun. Cette approche a permis de bâtir une communauté juive florissante qui offre éducation, soutien spirituel et opportunités de croissance à ses membres.

La formation des émissaires et la relation maître/élève

Il est remarquable de constater que les 200 Chlouhim dirigeant les centres Habad de Paris aujourd’hui sont issus des milliers d’élèves de Rav Azimov et de son épouse. Cela démontre l’impact profond et durable de leur enseignement et de leur dévouement envers leurs élèves. En établissant des liens solides et inspirants, le Rav Azimov et son épouse ont réussi à transmettre les valeurs et les principes du hassidisme Habad-Loubavitch à une nouvelle génération.

Leur héritage se perpétue à travers ces élèves devenus Chlouhim, qui dirigent aujourd’hui les centres Habad et continuent de propager les enseignements et la vision du Rabbi de Loubavitch. Cette réalisation témoigne du pouvoir de l’éducation et de l’engagement à long terme pour créer une communauté forte, unie et engagée dans la préservation et la transmission de son héritage spirituel et culturel.

Les réalisations du Beth Loubavitch en chiffres

Le Beth Loubavitch est un véritable pilier de la communauté juive en France, et ses réalisations sont impressionnantes. Avec le plus grand complexe scolaire d’Europe, le Beth Haya Mouchka, il offre une éducation juive de qualité à des milliers d’enfants et de jeunes adultes. Les 200 délégués et 100 centres communautaires permettent de répondre aux besoins spirituels et sociaux de la communauté, renforçant ainsi les liens entre ses membres.

La distribution de 35 000 exemplaires de la Sidra de la Semaine et de 200 000 guides pour chacune des grandes fêtes juives témoigne de leur engagement à diffuser la connaissance et la compréhension des traditions et des enseignements juifs. Les 40 centres aérés Gan Israël offrent aux enfants des activités éducatives et récréatives dans un environnement juif, tandis que les centres dédiés aux étudiants fournissent un soutien aux jeunes adultes pour approfondir leur identité et leur engagement juifs.

Voici quelques-unes des activités et des services qu’il offre:

  • Un réseau scolaire pour 2500 élèves
  • 400 berceaux de crèche
  • 30 centres de Talmud Torah
  • 1500 cours hebdomadaires pour 25 000 participants
  • 2 séminaires d’études européens
  • 100 000 Michloa’h Manot distribués et 2500 lectures de la Méguila à Pourim
  • 50 000 kits distribués pour ‘Hanouccah
  • Des éditions de livres et de ressources éducatives
  • Des visites aux malades et aux communautés isolées
  • Des aides aux familles en difficulté
  • Des clubs pour le troisième âge
  • Des Chabbats pleins pour étudiants et lycéens

Implication dans l’action sociale et soutien aux communautés

Le Beth Loubavitch a pour mission de soutenir les communautés juives, tant sur le plan spirituel que matériel. Les visites aux malades et aux communautés isolées témoignent de cet engagement, tout comme les aides aux familles en difficulté. Les clubs pour le troisième âge offrent un soutien et un espace de rencontre aux seniors, tandis que les Chabbats pleins pour étudiants et lycéens permettent de créer des liens entre les jeunes et de renforcer leur identité juive.

La Convention des émissaires du Beth Loubavitch est un événement annuel qui réunit des émissaires (Chlou’him) et des membres de la communauté juive pour célébrer et discuter des réussites et des défis auxquels le mouvement Loubavitch est confronté. Cette convention est un moment important pour la communauté juive, en particulier à Paris et dans ses environs, car elle met en lumière les nombreuses réalisations du mouvement et renforce les liens entre les émissaires et les communautés qu’ils servent.

Le Rav Mendel Azimov et son frère, le Rav Lévi Azimov, sont des figures importantes du Beth Loubavitch en France. Inspirés par l’exemple de leurs parents, ils travaillent inlassablement pour soutenir et développer la vie juive en France.

Le Beth Loubavitch, dans sa mission globale, vise également à préparer le monde à la venue imminente du Machia’h, annoncé par les prophéties bibliques. Les émissaires du Beth Loubavitch travaillent sans relâche pour propager les enseignements de la Torah et promouvoir l’observance des Mitsvot  afin de créer un monde plus juste, plus aimant et plus spirituel, propice à l’avènement du Machia’h. La Convention des émissaires sert également de plateforme pour renouveler cet engagement et insuffler une énergie nouvelle à cette mission essentielle.

 

Bénédiction et Gratitude

À l’occasion de la réunion régionale des émissaires de Paris et des environs qui se tient ces jours-ci à Paris,
nous tenons à exprimer nos félicitations et notre gratitude,
ainsi que notre profonde appréciation
à nos honorable et chers amis, qui remplacent leur père,
l’émissaire inoubliable et respecté Rav Chmouel  a »h,
pionnier et créateur de la voie pour la révolution française dans la mission du Rabbi.

Le respecté et éminent émissaire en chef à Paris, homme d’action
le Rav Menachem Mendel  Azimov
et son frère le Rav Levi Its’hak Azimov

Pour leur dévouement constant au bien-être des émissaires dans notre ville et notre pays et leurs actions dans la mission du Rabbi, travaillant jour et nuit pour le bien des émissaires et de l’ensemble de la communauté et en apportant toujours plus de lumière.

Que le Tout-Puissant les bénisse, eux et leur famille, grâce à leurs actions, avec abondance de bénédictions pour la santé et le succès dans leur saint travail tous les jours.

Jusqu’à ce que nous méritions de nous réunir avec le Rabbi ici-bas
dans la véritable et complète rédemption.

Au nom de toutes les familles d’émissaires,
Paris, France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Guemara Sota 19a et 19b par le Rav Menahem Altabé

Guemara Sota 19a et 19b par le Rav Menahem Altabé

 

Le Beth Habad de Harish célèbre la conclusion du 42e cycle du Rambam avec le maire et un membre du Conseil rabbinique

Le Beth Habad de Harish célèbre la conclusion du 42e cycle du Rambam avec le maire et un membre du Conseil rabbinique

En présence d’un membre du Conseil Ravique et du maire : La célébration de la fin du Rambam à Habad Harish

 

Les membres de la communauté Habad de Harish se sont réunis dans la salle de la synagogue centrale Habad, « Heichal Menachem », pour célébrer la fin de l’étude du Rambam, autour de tables dressées pour un repas de mitsva, grâce à l’organisation assidue des membres du comité de la communauté, R’ Shalom Beloy et R’ Yehonatan Goldberg.

Le Rav de la communauté, Levi Itshak Epshtein, a ouvert l’événement en évoquant l’importance de l’institution du Rambam et a annoncé un nouveau cours qui se tiendra, avec l’aide de Dieu, chaque jour dans la synagogue entre Min’ha et Ma’ariv, étudiant le Rambam à raison d’un chapitre par jour.

Le maire, M. Its’hak Keshet, a prononcé des paroles de bénédiction et a exprimé son admiration face au privilège d’achever l’ensemble du livre du Rambam. Dans son discours, il a loué les Hassidim Habad pour leur dévouement à l’amour d’Israël et leur action pour rapprocher les cœurs dans la ville.

À la conclusion du Rambam, l’invité d’honneur, le Rav Moshe Habelin, Rav de la ville de Kiryat Gat et membre du Conseil Ravique de Habad, a pris la parole. Le Rav Habelin a conclu le Rambam et a donné un cours approfondi sur les lois des rois, basé sur les enseignements du Rav. À la fin de son intervention, il a mentionné qu’il s’agissait de sa première visite sur place et a exprimé son admiration pour la ville et la communauté en développement. Il a loué le maire pour son soutien à Habad et lui a donné une bénédiction chaleureuse.

Au début du nouveau cycle, le Rav Orior Barel, l’un des éminents Rabbins de la ville et chef du Kollel et des institutions « Hessed Avot », a été honoré. Le Rav Barel a félicité les étudiants pour leur persévérance et a surpris l’audience en annonçant sa décision de rejoindre le cercle des étudiants dans le nouveau cycle.

L’événement a également été marqué par la participation des émissaires du Rav dans la ville, le Rav Avichai Cohen et le Rav David Cohen, ainsi que de nombreux étudiants du Rambam quotidien et membres de la communauté Habad.

La cérémonie de clôture a suscité un grand élan et a renforcé l’engagement à l’étude du Rambam en tant qu’institution du Rabbi. Tout au long de la soirée, de nombreuses personnes se sont inscrites pour acheter des livres du Rambam et des liens vers des cours numériques ont été distribués à ceux qui étaient intéressés.

La ville de Harish

 

La ville de Harish est une municipalité locale dans le district de Haïfa, au nord d’Israël, située près de l’échangeur Iron, à l’est de la route 6. Deux communautés hassidiques de Loubavitch en croissance y opèrent, comptant plus de 80 familles.

La ville, située à proximité d’une route principale permettant un accès rapide au centre du pays, connaît une croissance rapide ces dernières années, caractérisée par une explosion de la construction et une large population.

Le village a été fondé en 1982 par le « Kibboutz HaArtzi », à proximité du village de Katzir, sur le site d’une colonie de Nahal qui précédait l’établissement du village. En 1993, en raison de la première Intifada et de la proximité relative du village avec les villages arabes de Wadi Ara, le kibboutz a été abandonné et à la place, une unité de combattants de la Border Police a été stationnée.

Avec la fin de l’Intifada, une décision gouvernementale a été prise de transformer l’endroit en une ville de 30 000 habitants. En 1995, les 300 premières unités résidentielles ont été achevées, mais la colonisation n’a pas réussi et en 2008, une autre tentative a été faite pour déclarer Harish comme un espace de planification spécial permettant une planification et un développement régional rapide, dans le but de devenir une solution au problème du logement pour la population religieuse et ultra-orthodoxe.

La ville a continué à souffrir d’une expansion diluée et ce n’est qu’en 2015 environ que la migration a commencé et la population a commencé à croître rapidement. Suite à ce succès, en 2020, une recommandation a été soumise au ministère de l’Intérieur pour étendre les limites territoriales de Harish afin de permettre son développement continu et sa transformation en une ville de 100 000 habitants.

Dans le cadre de la planification pour faire de la ville un grand centre urbain en Israël, une gare est prévue pour être construite dans la ville et elle est censée être directement reliée à la route.

En 2022, plus de 23 000 habitants vivent à Harish.

La Communauté Loubavitch

La population locale de Loubavitch compte plus de 100 familles et est la première communauté ultra-orthodoxe à s’installer dans la ville. La communauté bénéficie d’un bon soutien du maire, M. Its’hak Keshet, et entretient de bonnes relations avec les autres communautés de la ville.

Les émissaires du Rav dans la ville sont les frères Rav Avichai et Rav David Cohen, aux côtés de l’émissaire de la Torah, Rav Levi Itshak Epstein, et de l’émissaire pour les francophones, le Rav David Pajchert.

Beth Habad Harish
Mish’ol ha-Petel 17, Katzir, 37861 Israel
משעול הפטל 17, קציר חריש, 37861 ישראל
972-77-766-0799