Regardez : Le Rabbi de Vizhnitz est le Sandak d’un immigrant russe qui se fait circoncire peu de temps après son arrivée en Israël

Regardez : Le Rabbi de Vizhnitz est le Sandak d’un immigrant russe qui se fait circoncire peu de temps après son arrivée en Israël

Peu de temps après qu’un homme juif nommé Dima ait immigré de Russie en Israël lundi, il s’est rendu à Bnei Brak avec le Mendel Teichman, Chalia’h pour les russes de Netanya, afin de se faire circoncire et de célébrer son Pidyon Haben. L’événement a été organisé par le Rabbi de Vizhnitz, avec des milliers de personnes présentes.

 

 

Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie de circoncision lundi pour un homme juif russe qui a immigré en Terre sainte d’Israël quelques heures auparavant.

La cérémonie a eu lieu à la grande synagogue Vizhnitz de la ville de Bnei Brak, et le Rabbi de Vizhnitz, Rabbi Israël Hager, a été honoré en tant que Sandak.

L’homme, nommé Dima, a été en contact étroit avec le Rav Mendel Teichman, Chalia’h pour les russophones à Netanya. En développant ses connaissances et son attachement au judaïsme, Dima a accepté de faire sa circoncision.

Lundi matin, après son immigration en Israël, il est allé au Mikvé puis a subi la circoncision pratiquée par le Mohel Rav Dovid Shlomo Gelber.

La circoncision de Dima a eu lieu lors du « tish » de Hol Hamoed Pessa’h du Rabbi de Vizhnitz en présence de nombreuses personnes. Dima a pris le nom de Israël.

La cérémonie a été suivie d’un Pidyon Haben et d’un repas de Seudat Mitsva avec des chants dirigés par le célèbre musicien Mona Rosenblum.

Le Rabbi de Vizhnitz a remercié Dima-Israël pour l’honneur et a béni lui et le Rav Teichman avec de nombreuses bénédictions.



Le Rabbi de Vizhnitz, Rabbi Israël Israël Hager,

רבי ישראל הגר מויז'ניץ.jpgLe Rabbi de Vizhnitz, Rabbi Israël Israël Hager, est né à Tel Aviv de son père, Rabbi Moshe Yehoshua Hager (1916-2012), précédent leader des adeptes de Vizhnitz à Bnei Brak, et de sa mère, la Rebbetzin Leah Esther.

Le 2 juin 1963, à l’âge de 18 ans, il épouse la Rebbetzin Sarah Chaya Chana Twersky, fille du Rav Meshulom Zishe Twersky, précédent Rabbi de Chernobyl à Bnei Brak. Peu après son mariage, il est nommé par son grand-père, le Rabbi Haïm Meir Hager (1887-1972), pour servir en tant que Rav de la synagogue de Vizhnitz et, quelques années plus tard, en 1972 (après la mort de son grand-père et la prise de direction des Hassidim de Vizhnitz par son père), il devient le Rav du quartier Kiryas Vizhnitz à Bnei Brak.

En 1984, suite à des relations compliquées et tendues avec ses parents et selon les ordres de son père, il est ostracisé de sa position de Rav du quartier de Vizhnitz.

En 1990, son père nomme à sa place en tant que Rav de Kiryas Vizhnitz son frère cadet, Rav Menahem Mendel Hager.

Après près de 18 ans de boycott et suite à un accident de voiture dans lequel le Rav Israël Hager a été gravement blessé et hospitalisé dans un état critique, son père accepte de lui rendre visite et, peu après, avec l’aide de ses proches collaborateurs et de sa belle-mère, la seconde épouse de son père, la Rebbetzin Sheindel, il se réconcilie finalement avec son père et retrouve progressivement sa position de Rabbi et principal successeur des adeptes de son père.

En mars 2012, après la mort de son père, l’immense majorité de ses adeptes le couronne comme leur Rabbi et leader spirituel.

 

La dynastie hassidique de Vizhnitz : histoire et influence d’une lignée spirituelle

La dynastie hassidique de Vizhnitz est une lignée spirituelle influente, fondée au début du 19e siècle par Rabbi Menahem Mendel Hager dans la ville de Vyzhnytsia, en Ukraine. Au fil des générations, la dynastie Vizhnitz s’est forgée une réputation de guide et d’inspiration pour la communauté hassidique. Cet article retrace l’histoire de cette dynastie et souligne son influence dans le monde hassidique.

Rabbi Menahem Mendel Hager, le fondateur de la dynastie, était un disciple de Rabbi Dov Ber de Mezeritch, lui-même élève du fondateur du hassidisme, le Baal Shem Tov. Les enseignements de la dynastie Vizhnitz sont centrés sur l’importance de la prière et du service divin, ainsi que sur l’amour et la compassion pour les autres. La tradition hassidique de Vizhnitz est marquée par une série de dirigeants charismatiques et spirituels, appelés les « Rebbes », qui ont guidé et inspiré leur communauté.

Après la Seconde Guerre mondiale et la Shoah, la dynastie Vizhnitz a été reconstruite en Israël, principalement à Bnei Brak, où elle continue à prospérer aujourd’hui. La communauté hassidique de Vizhnitz compte plusieurs milliers de membres et ses institutions éducatives et caritatives jouent un rôle central dans la vie de ses fidèles.

La dynastie Vizhnitz a connu plusieurs scissions au cours de son histoire, avec la création de branches distinctes dirigées par différents membres de la famille Hager. Cependant, toutes ces branches partagent la même philosophie spirituelle et les mêmes valeurs, perpétuant l’héritage du fondateur Rabbi Menahem Mendel Hager.

Parmi les Rebbes les plus marquants de la dynastie Vizhnitz, on peut citer Rabbi Haïm Meir Hager, qui a dirigé la communauté de Bnei Brak de 1948 jusqu’à sa mort en 1972. Son fils, Rabbi Moshe Yehoshua Hager, a pris sa suite et a dirigé la communauté jusqu’à sa mort en 2012. Aujourd’hui, la dynastie est dirigée par deux Rabbis, les frères Rabbi Israël et Rabbi Menachem Mendel Hager.

La dynastie hassidique de Vizhnitz a également joué un rôle important dans le développement du mouvement Agudat Israel, une organisation politique et sociale représentant les intérêts des Juifs orthodoxes. Les dirigeants de la dynastie Vizhnitz ont été des membres actifs de la Moetzet Gedolei HaTorah (Conseil des grands sages de la Torah) d’Agudat Israel, contribuant ainsi à façonner les politiques et les orientations du mouvement.

En conclusion, la dynastie hassidique de Vizhnitz est un exemple remarquable de lignée spirituelle qui a su traverser les épreuves de l’histoire et s’adapter aux défis du monde moderne. Aujourd’hui,

la dynastie Vizhnitz continue de jouer un rôle central dans la vie spirituelle et communautaire de ses membres, tout en contribuant à préserver et à promouvoir les valeurs et les traditions hassidiques. Les Rabbis de Vizhnitz, en tant que guides spirituels, ont su inspirer et unir leurs fidèles autour d’une vision commune fondée sur la prière, le service divin et l’amour du prochain.

Les institutions éducatives et caritatives de la communauté Vizhnitz continuent de soutenir et d’encourager l’éducation religieuse et la solidarité sociale parmi les hassidim. Les yeshivot, les écoles et les organisations de bienfaisance de la dynastie favorisent un environnement propice à l’étude de la Torah, à la transmission des valeurs hassidiques et à la pratique des bonnes actions.

En outre, la dynastie Vizhnitz maintient des liens étroits avec d’autres communautés hassidiques et orthodoxes, renforçant ainsi l’unité et la coopération au sein du judaïsme traditionnel. Les dirigeants de Vizhnitz, en participant activement au Conseil des grands sages de la Torah d’Agudat Israel, ont une influence notable sur les décisions politiques et sociales concernant la communauté juive orthodoxe dans son ensemble.

La résilience et l’adaptabilité de la dynastie Vizhnitz face aux défis du monde moderne témoignent de la force et de la vitalité du mouvement hassidique, qui continue de prospérer et d’enrichir la vie spirituelle de ses adeptes. À travers l’histoire et les enseignements de ses Rabbis, la dynastie Vizhnitz incarne une tradition spirituelle profonde et vivante, qui contribue au rayonnement du hassidisme et à la pérennité du judaïsme dans un monde en constante évolution.

 

42ème Siyoum Harambam organisé par le Beth Loubavitch au Casino de Paris

42ème Siyoum Harambam organisé par le Beth Loubavitch au Casino de Paris

 

L’étude quotidienne du Rambam a été lancée par le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Menachem Mendel Schneerson, en 1984. Le Rabbi a encouragé les Juifs du monde entier à étudier le Mishneh Torah du Rambam selon un cycle quotidien, avec l’objectif de renforcer l’unité du peuple juif et d’accroître la connaissance de la Torah et des lois juives.

Un Siyoum (célébration de la fin d’un cycle d’étude) est organisé chaque année par le Beth Loubavitch de Paris pour marquer la conclusion de l’étude du Rambam, en fonction du plan suivi. Les communautés et les individus qui ont participé à l’étude quotidienne du Rambam se réunissent pour célébrer cet accomplissement. La célébration inclut des discours de personnalités, des chants et des danses, ainsi que la reconnaissance des participants pour leur engagement envers l’étude de la Torah.

Le Siyoum Rambam est une occasion de renouveler l’engagement envers l’étude de la Torah et de souligner l’importance de l’éducation juive continue. C’est également un moyen d’honorer la mémoire du Rambam et de reconnaître sa contribution majeure à la compréhension et à la pratique du judaïsme.

Cette année nous célébrerons le 42ème Siyoum organisé par le Beth Loubavitch, aura lieu le 24 avril au Casino de Paris. Le Casino de Paris est un lieu emblématique situé dans le 9e arrondissement de Paris, en France, qui accueille de nombreux événements et spectacles. La célébration de la fin du cycle d’étude du Rambam dans un tel lieu prestigieux montre l’importance accordée à cet événement et l’engagement de la communauté juive envers l’étude de la Torah.

Les participants au Siyoum peuvent s’attendre à une célébration festive et inspirante, avec des discours et un concert Hassidique pour commémorer la fin du cycle d’étude du Rambam. C’est également l’occasion de se réunir avec d’autres membres de la communauté pour partager les réalisations de l’année écoulée et renouveler leur engagement envers l’étude de la Torah pour l’année à venir.

LES INVITÉS D’HONNEUR seront le Rav Mikhael Azoulay, Rabbin de Neuilly-sur-Seine, et le Rav Mikhael Danow, Chalia’h du Rabbi à Leeds, en Angleterre. LIRE L’ARTICLE

En participant au Siyoum Rambam, vous rejoindrez une tradition qui célèbre l’unité du peuple juif et la richesse de l’héritage juif à travers l’étude de la Torah et des enseignements du Rambam.

Il y a trois plans d’étude proposés pour l’étude quotidienne du Rambam :

  1. Le plan d’étude en 1 an : les participants étudient 3 chapitres par jour pour achever l’ensemble du Mishneh Torah en un an.
  2. Le plan d’étude en 3 ans : les participants étudient 1 chapitre par jour pour achever l’ensemble du Mishneh Torah en trois ans.
  3. Le Sefer Hamitsvot : destiné aux femmes, aux enfants et à ceux qui ne peuvent pas étudier les deux premiers plans, les participants étudient les 613 commandements de la Torah selon la classification du Rambam, en suivant un programme quotidien.42ème Siyoum Harambam organisé par le Beth Loubavitch au Casino de Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Iyar : La Convention des 200 Emissaires du Beth Loubavitch au Beth Haya Mouchka

2 Iyar : La Convention des 200 Emissaires du Beth Loubavitch au Beth Haya Mouchka

La Convention des émissaires du Beth Loubavitch dirigée par le Rav Mendel Azimov, se déroule au Beth Haya Mouchka ce dimanche 23 avril, 2 Iyar, jour anniversaire du Rabbi Maharach, Rabbi Chmouel Schneerson, et de l’arrivée à Paris du Rav Chmouel Azimov et de son épouse Bassie en 1968 juste après leur mariage.

Depuis l’arrivée à Paris du Rav Chmouel Azimov et de son épouse Bassie en 1968 juste après leur mariage, la diffusion du judaïsme a connu une croissance exponentielle à Paris et ses environs, où vivent environ 350 000 Juifs.

La convention annuelle des émissaire du Beth Loubavitch, dirigé aujourd’hui par leur fils Rav Mendel Azimov, est une occasion de développer les réalisations et de renforcer les liens entre les émissaires et les communautés qu’ils servent.

Elève de 17 ans à la Yéchiva de Brunoy, le jeune Chmouel (Moulé) commençait déjà son action auprès de la jeunesse.

Photo : Moulé lors de sa Bar Mitsva (1958).
Âgé de seulement 17 ans et étudiant à la prestigieuse Yéchiva de Brunoy, le jeune Chmouel, surnommé affectueusement « Moulé », avait déjà commencé à s’impliquer activement auprès de la jeunesse. Sa passion et son dévouement pour l’éducation et l’encadrement des jeunes étaient clairement visibles, et il ne manquait jamais une occasion d’inspirer et de motiver ses pairs. Moulé s’était donné pour mission de contribuer au développement personnel et spirituel des jeunes de sa communauté, les guidant vers un avenir meilleur et plus éclairé. Il jouait un rôle essentiel dans l’intégration et l’éducation des nouveaux étudiants parisiens au sein de la Yechiva, les familiarisant rapidement avec la vie hassidique et un judaïsme intransigeant.

Sa maturité légendaire, sa capacité à prendre des décisions réfléchies et équilibrées, à gérer ses émotions et à faire preuve de compréhension et d’empathie envers les autres, lui a sans doute valu le respect et l’admiration de son entourage, faisant d’elle un modèle à suivre pour beaucoup.

En s’investissant corps et âme dans cette mission, il a créé un lien profond avec ces jeunes et les a aidés à trouver un sens et un équilibre dans leur vie. Son engagement et sa passion pour le bien-être spirituel des autres montrent son niveau de maturité et son altruisme, ce qui en fait une source d’inspiration pour beaucoup. Il leur fournissait du lait sous surveillance stricte, garantissant ainsi une cacherout irréprochable. Son dévouement allait au-delà de la simple assistance matérielle, puisqu’il se consacrait également à l’enseignement de la Hassidout.

Il captivait les étudiants de la rue Guy Patin par ses cours sur le Tanya, un texte fondamental de la pensée hassidique. Grâce à son engagement et à son dévouement, il contribuait à l’épanouissement spirituel de ses pairs et à la transmission des valeurs du judaïsme hassidique aux nouvelles générations.

Le Rav E. Marasow raconte le récit de la bénédiction du Rabbi au Rav Chmouel Azimov "Hatsala'ha Lemaala Min Hamechouar" - hassidout.orgMoulé se marie en 1968 avec Bassie Chemtov. Sur les conseils du Rabbi, ils s’installent à Paris, malgré les craintes familiales de Bassie concernant la ville. Ils arrivent juste avant les célèbres émeutes estudiantines de Mai 68. Moulé et Bassie étaient prêts à fournir des réponses aux jeunes juifs en quête d’absolu durant cette période troublée. C’est à ce moment que le « Groupe » est né, formant le premier noyau de jeunes hommes et femmes qui, par la suite, répondraient à la volonté du Rabbi en devenant eux-mêmes des émissaires.

Histoire du Beth Loubavitch en France

En 1972, le Rav Azimov et son épouse ouvrent le premier Beth Loubavitch au 8 rue Lamartine, dans le 9ème arrondissement de Paris. Au fil des ans, des centres Loubavitch ouvrent dans tous les arrondissements de Paris et en banlieue. La France accueille l’une des plus grandes communautés juives de diaspora, et la vie juive à Paris est en plein essor.

Les réalisations du Rav Azimov et de son épouse

Le Rav Azimov et son épouse Bassie ont clairement joué un rôle déterminant dans le renforcement et le développement de la vie communautaire juive grâce à leur vision hassidique et leur dévouement. En investissant dans divers aspects de la communauté, comme les centres Loubavitch, les écoles et les Chlouhim, ils ont contribué à créer une infrastructure solide pour soutenir la croissance et la vitalité de la communauté juive.

Leur travail acharné et leur capacité à collaborer avec d’autres organisations communautaires et les autorités municipales montrent leur engagement à unir les forces pour le bien commun. Cette approche a permis de bâtir une communauté juive florissante qui offre éducation, soutien spirituel et opportunités de croissance à ses membres.

La formation des émissaires et la relation maître/élève

Il est remarquable de constater que les 200 Chlouhim dirigeant les centres Habad de Paris aujourd’hui sont issus des milliers d’élèves de Rav Azimov et de son épouse. Cela démontre l’impact profond et durable de leur enseignement et de leur dévouement envers leurs élèves. En établissant des liens solides et inspirants, le Rav Azimov et son épouse ont réussi à transmettre les valeurs et les principes du hassidisme Habad-Loubavitch à une nouvelle génération.

Leur héritage se perpétue à travers ces élèves devenus Chlouhim, qui dirigent aujourd’hui les centres Habad et continuent de propager les enseignements et la vision du Rabbi de Loubavitch. Cette réalisation témoigne du pouvoir de l’éducation et de l’engagement à long terme pour créer une communauté forte, unie et engagée dans la préservation et la transmission de son héritage spirituel et culturel.

Les réalisations du Beth Loubavitch en chiffres

Le Beth Loubavitch est un véritable pilier de la communauté juive en France, et ses réalisations sont impressionnantes. Avec le plus grand complexe scolaire d’Europe, le Beth Haya Mouchka, il offre une éducation juive de qualité à des milliers d’enfants et de jeunes adultes. Les 200 délégués et 100 centres communautaires permettent de répondre aux besoins spirituels et sociaux de la communauté, renforçant ainsi les liens entre ses membres.

La distribution de 35 000 exemplaires de la Sidra de la Semaine et de 200 000 guides pour chacune des grandes fêtes juives témoigne de leur engagement à diffuser la connaissance et la compréhension des traditions et des enseignements juifs. Les 40 centres aérés Gan Israël offrent aux enfants des activités éducatives et récréatives dans un environnement juif, tandis que les centres dédiés aux étudiants fournissent un soutien aux jeunes adultes pour approfondir leur identité et leur engagement juifs.

Voici quelques-unes des activités et des services qu’il offre:

  • Un réseau scolaire pour 2500 élèves
  • 400 berceaux de crèche
  • 30 centres de Talmud Torah
  • 1500 cours hebdomadaires pour 25 000 participants
  • 2 séminaires d’études européens
  • 100 000 Michloa’h Manot distribués et 2500 lectures de la Méguila à Pourim
  • 50 000 kits distribués pour ‘Hanouccah
  • Des éditions de livres et de ressources éducatives
  • Des visites aux malades et aux communautés isolées
  • Des aides aux familles en difficulté
  • Des clubs pour le troisième âge
  • Des Chabbats pleins pour étudiants et lycéens

Implication dans l’action sociale et soutien aux communautés

Le Beth Loubavitch a pour mission de soutenir les communautés juives, tant sur le plan spirituel que matériel. Les visites aux malades et aux communautés isolées témoignent de cet engagement, tout comme les aides aux familles en difficulté. Les clubs pour le troisième âge offrent un soutien et un espace de rencontre aux seniors, tandis que les Chabbats pleins pour étudiants et lycéens permettent de créer des liens entre les jeunes et de renforcer leur identité juive.

La Convention des émissaires du Beth Loubavitch est un événement annuel qui réunit des émissaires (Chlou’him) et des membres de la communauté juive pour célébrer et discuter des réussites et des défis auxquels le mouvement Loubavitch est confronté. Cette convention est un moment important pour la communauté juive, en particulier à Paris et dans ses environs, car elle met en lumière les nombreuses réalisations du mouvement et renforce les liens entre les émissaires et les communautés qu’ils servent.

Le Rav Mendel Azimov et son frère, le Rav Lévi Azimov, sont des figures importantes du Beth Loubavitch en France. Inspirés par l’exemple de leurs parents, ils travaillent inlassablement pour soutenir et développer la vie juive en France.

Le Beth Loubavitch, dans sa mission globale, vise également à préparer le monde à la venue imminente du Machia’h, annoncé par les prophéties bibliques. Les émissaires du Beth Loubavitch travaillent sans relâche pour propager les enseignements de la Torah et promouvoir l’observance des Mitsvot  afin de créer un monde plus juste, plus aimant et plus spirituel, propice à l’avènement du Machia’h. La Convention des émissaires sert également de plateforme pour renouveler cet engagement et insuffler une énergie nouvelle à cette mission essentielle.

 

Bénédiction et Gratitude

À l’occasion de la réunion régionale des émissaires de Paris et des environs qui se tient ces jours-ci à Paris,
nous tenons à exprimer nos félicitations et notre gratitude,
ainsi que notre profonde appréciation
à nos honorable et chers amis, qui remplacent leur père,
l’émissaire inoubliable et respecté Rav Chmouel  a »h,
pionnier et créateur de la voie pour la révolution française dans la mission du Rabbi.

Le respecté et éminent émissaire en chef à Paris, homme d’action
le Rav Menachem Mendel  Azimov
et son frère le Rav Levi Its’hak Azimov

Pour leur dévouement constant au bien-être des émissaires dans notre ville et notre pays et leurs actions dans la mission du Rabbi, travaillant jour et nuit pour le bien des émissaires et de l’ensemble de la communauté et en apportant toujours plus de lumière.

Que le Tout-Puissant les bénisse, eux et leur famille, grâce à leurs actions, avec abondance de bénédictions pour la santé et le succès dans leur saint travail tous les jours.

Jusqu’à ce que nous méritions de nous réunir avec le Rabbi ici-bas
dans la véritable et complète rédemption.

Au nom de toutes les familles d’émissaires,
Paris, France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Guemara Sota 19a et 19b par le Rav Menahem Altabé

Guemara Sota 19a et 19b par le Rav Menahem Altabé

 

Le Beth Habad de Harish célèbre la conclusion du 42e cycle du Rambam avec le maire et un membre du Conseil rabbinique

Le Beth Habad de Harish célèbre la conclusion du 42e cycle du Rambam avec le maire et un membre du Conseil rabbinique

En présence d’un membre du Conseil Ravique et du maire : La célébration de la fin du Rambam à Habad Harish

 

Les membres de la communauté Habad de Harish se sont réunis dans la salle de la synagogue centrale Habad, « Heichal Menachem », pour célébrer la fin de l’étude du Rambam, autour de tables dressées pour un repas de mitsva, grâce à l’organisation assidue des membres du comité de la communauté, R’ Shalom Beloy et R’ Yehonatan Goldberg.

Le Rav de la communauté, Levi Itshak Epshtein, a ouvert l’événement en évoquant l’importance de l’institution du Rambam et a annoncé un nouveau cours qui se tiendra, avec l’aide de Dieu, chaque jour dans la synagogue entre Min’ha et Ma’ariv, étudiant le Rambam à raison d’un chapitre par jour.

Le maire, M. Its’hak Keshet, a prononcé des paroles de bénédiction et a exprimé son admiration face au privilège d’achever l’ensemble du livre du Rambam. Dans son discours, il a loué les Hassidim Habad pour leur dévouement à l’amour d’Israël et leur action pour rapprocher les cœurs dans la ville.

À la conclusion du Rambam, l’invité d’honneur, le Rav Moshe Habelin, Rav de la ville de Kiryat Gat et membre du Conseil Ravique de Habad, a pris la parole. Le Rav Habelin a conclu le Rambam et a donné un cours approfondi sur les lois des rois, basé sur les enseignements du Rav. À la fin de son intervention, il a mentionné qu’il s’agissait de sa première visite sur place et a exprimé son admiration pour la ville et la communauté en développement. Il a loué le maire pour son soutien à Habad et lui a donné une bénédiction chaleureuse.

Au début du nouveau cycle, le Rav Orior Barel, l’un des éminents Rabbins de la ville et chef du Kollel et des institutions « Hessed Avot », a été honoré. Le Rav Barel a félicité les étudiants pour leur persévérance et a surpris l’audience en annonçant sa décision de rejoindre le cercle des étudiants dans le nouveau cycle.

L’événement a également été marqué par la participation des émissaires du Rav dans la ville, le Rav Avichai Cohen et le Rav David Cohen, ainsi que de nombreux étudiants du Rambam quotidien et membres de la communauté Habad.

La cérémonie de clôture a suscité un grand élan et a renforcé l’engagement à l’étude du Rambam en tant qu’institution du Rabbi. Tout au long de la soirée, de nombreuses personnes se sont inscrites pour acheter des livres du Rambam et des liens vers des cours numériques ont été distribués à ceux qui étaient intéressés.

La ville de Harish

 

La ville de Harish est une municipalité locale dans le district de Haïfa, au nord d’Israël, située près de l’échangeur Iron, à l’est de la route 6. Deux communautés hassidiques de Loubavitch en croissance y opèrent, comptant plus de 80 familles.

La ville, située à proximité d’une route principale permettant un accès rapide au centre du pays, connaît une croissance rapide ces dernières années, caractérisée par une explosion de la construction et une large population.

Le village a été fondé en 1982 par le « Kibboutz HaArtzi », à proximité du village de Katzir, sur le site d’une colonie de Nahal qui précédait l’établissement du village. En 1993, en raison de la première Intifada et de la proximité relative du village avec les villages arabes de Wadi Ara, le kibboutz a été abandonné et à la place, une unité de combattants de la Border Police a été stationnée.

Avec la fin de l’Intifada, une décision gouvernementale a été prise de transformer l’endroit en une ville de 30 000 habitants. En 1995, les 300 premières unités résidentielles ont été achevées, mais la colonisation n’a pas réussi et en 2008, une autre tentative a été faite pour déclarer Harish comme un espace de planification spécial permettant une planification et un développement régional rapide, dans le but de devenir une solution au problème du logement pour la population religieuse et ultra-orthodoxe.

La ville a continué à souffrir d’une expansion diluée et ce n’est qu’en 2015 environ que la migration a commencé et la population a commencé à croître rapidement. Suite à ce succès, en 2020, une recommandation a été soumise au ministère de l’Intérieur pour étendre les limites territoriales de Harish afin de permettre son développement continu et sa transformation en une ville de 100 000 habitants.

Dans le cadre de la planification pour faire de la ville un grand centre urbain en Israël, une gare est prévue pour être construite dans la ville et elle est censée être directement reliée à la route.

En 2022, plus de 23 000 habitants vivent à Harish.

La Communauté Loubavitch

La population locale de Loubavitch compte plus de 100 familles et est la première communauté ultra-orthodoxe à s’installer dans la ville. La communauté bénéficie d’un bon soutien du maire, M. Its’hak Keshet, et entretient de bonnes relations avec les autres communautés de la ville.

Les émissaires du Rav dans la ville sont les frères Rav Avichai et Rav David Cohen, aux côtés de l’émissaire de la Torah, Rav Levi Itshak Epstein, et de l’émissaire pour les francophones, le Rav David Pajchert.

Beth Habad Harish
Mish’ol ha-Petel 17, Katzir, 37861 Israel
משעול הפטל 17, קציר חריש, 37861 ישראל
972-77-766-0799

Croisière de l’unité: Des centaines d’étudiants juifs russes découvrent leurs racines sur les eaux turques

Croisière de l’unité: Des centaines d’étudiants juifs russes découvrent leurs racines sur les eaux turques

Un voyage unique en son genre de centaines d’étudiants juifs de toute la Russie, accompagnés de Chlou’him dévoués, s’est embarqué depuis la ville côtière de Sotchi sur un bateau de luxe vers la Turquie voisine.

Des centaines d’étudiants juifs de toute la Russie, accompagnés de Chlou’him dévoués qui les rapprochent du judaïsme, ont entrepris un voyage juif unique en son genre à bord d’un bateau de luxe de la Russie à la Turquie.

Avec les étudiants – plus de 550 au total – l’organisation « Yachad » travaille tout au long de l’année dans le cadre de l’Union des communautés juives des pays de la CEI (FJC).

Le bateau a quitté jeudi dernier les côtes de Sotchi en Russie pour la Turquie, où il a jeté l’ancre le soir du Chabbat dans la ville de Sinop. Les étudiants y ont passé un Chabbat exaltant et inoubliable, inaugurant une semaine d’expériences.

Le vendredi soir, les étudiants ont entendu un discours du Rabbi donné par l’envoyé et grand rabbin de Russie, Rav Berel Lazar, qui, avec sa femme Hanna, a accompagné tout le voyage, le rendant d’autant plus significatif pour les jeunes. Après la prière de Kabbalat Shabbat, un repas spécial du Chabbat et une réunion en groupes ont eu lieu jusqu’aux petites heures de la nuit.

Le samedi matin, une prière commune a été organisée, et avant la lecture de la Torah, Rav Lazar a parlé de l’importance de la Mitsvah de la circoncision. En conséquence, une dizaine de jeunes hommes ont décidé d’organiser une circoncision prochainement.

Le Rav Lazar a également encouragé les étudiantes à adopter un nom juif, et des dizaines d’entre elles l’ont fait.

Au milieu du Chabbat, un programme spécial a été organisé dans lequel les étudiants et les étudiantes ont posé diverses questions à Rav Lazar et à son épouse.

Après le Chabbat, la Havdalah a été organisée sur le toit du navire par Rav Avi Kasl, qui travaille toute l’année pour le succès de l’organisation Yachad.

« La semaine prochaine sera chargée d’événements significatifs et agréables », déclare le directeur de Yachad, Rav Mendy Vilensky. « Mais le plus important est la rencontre entre tant de jeunes juifs qui se réunissent pour une semaine de fierté et d’unité juive pure, qui, avec l’aide de D.ieu, donnera naissance à des centaines de foyers juifs conformes à la loi de Moïse et d’Israël, ce qui est le plus grand défi de notre époque. »

Le Chalia’h et maître de cérémonie Rav Bentsi Lipsker, de Saint-Pétersbourg, a aidé et soutenu les Chlou’him et les activités de Habad dans le monde entier, en particulier l’organisation « Yachad », et accompagne également ce voyage spécial.

En rassemblant ces jeunes juifs et en les aidant à renforcer leur foi, ce projet contribue à la réalisation de la délivrance finale par la venue du Machia’h. Il incarne l’esprit d’unité et de solidarité juive qui est essentiel pour accélérer la venue du Machia’h et l’avènement d’une ère de paix et de prospérité pour l’ensemble de l’humanité.

 

Regardez : Lorsque le Rav Shimon Elitov a’h inaugure en arabe la première loi du Rambam

Regardez : Lorsque le Rav Shimon Elitov a’h inaugure en arabe la première loi du Rambam

Le Rav Shimon Gad Elituv, un Rav Habad israélien qui était le membre le plus âgé du Conseil du Grand Rabbinat d’Israël, est décédé il y a deux mois. Il avait 85 ans.

Une vidéo spéciale à l’occasion du début de l’étude du livre du Rambam selon le nouveau cycle : le Rav Shimon Elitov, décédé il y a quelques mois, récite la première loi du Rambam en hébreu et la traduit en arabe égyptien, suivant les instructions du Rabbi à lui, lors d’un événement en présence du Rishon LeZion, le Rav Yitzhak Yosef.

Dans cette vidéo, le Rav Shimon Elitov, qui nous a quittés il y a quelques mois, est filmé récitant et traduisant la première loi du Rambam (Maïmonide) en arabe.

יסוֹד הַיְּסוֹדוֹת וְעַמּוּד הַחָכְמוֹת, לֵידַע שֶׁיֵּשׁ שָׁם מְצוּי רִאשׁוֹן. וְהוּא מְמַצִּיא כָּל הַנִּמְצָא; וְכָל הַנִּמְצָאִים מִן שָׁמַיִם וָאָרֶץ וּמַה בֵּינֵיהֶם, לֹא נִמְצָאוּ אֶלָּא מֵאֲמִיתַת הֵימַצְאוּ

أساس الأسس وركيزة كل العلوم هو إدراك وجود الوجود الأول الذي يجلب كل شيء إلى الحياة. كل ما يوجد في السماء وعلى الأرض أو بينهما لم يأت إلى الوجود إلا بفضل حقيقة وجوده.

Le socle de tous les socles et le pilier de toutes les sciences consiste à prendre conscience qu’il existe une Première Existence qui fait naître toutes choses. Tout ce qui existe, dans le ciel et sur la terre, ou intermédiaire, n’est venu à l’existence que grâce à la réalité de Son existence.

Le début de l’étude du livre du Rambam selon le nouveau cycle est une occasion spéciale pour la communauté juive. Le Rav Elitov suit les instructions du Rabbi de Loubavitch en traduisant cette loi en arabe lors d’un événement en présence du Rishon LeZion, le Rav Yitzhak Yossef.

Cette initiative démontre l’engagement et l’ouverture de la communauté juive à partager les enseignements du Rambam avec un public diversifié, favorisant ainsi une meilleure compréhension et une communication entre les différentes cultures et langues.

Dans une interview accordée au projet « My Encounter » de JEM, le Rav Elituv a raconté :

Mon père, le Rav Yossef Rahamim, ayant quitté le Maroc pour s’installer en Israël en 1911, s’établit dans la vieille ville de Jérusalem où je vis le jour en 1937. En dépit d’une pauvreté criante et de la précarité de la situation sécuritaire, mes parents insistèrent pour que mes frères et moi nous dévouions à l’étude de la Torah. C’est ainsi qu’ils m’envoyèrent à la Yéchivah Novardok de Hadera, où je séjournai pendant cinq années, jusqu’à ce que mon frère Meir me persuade de rejoindre la Yéchivah Habad de Lod en 1952.

À la Yéchivah Habad, on m’accueillit chaleureusement, bien que je fusse issu d’un milieu fort différent de celui de la plupart des autres élèves. Ceux-ci étaient principalement des enfants de familles Habad russes, tandis que moi, je venais d’une famille séfarade enracinée au Maroc, ayant étudié par la suite dans une Yéchivah lituanienne, généralement opposée aux méthodes hassidiques. Ceux venant de la Yéchivah lituanienne s’interrogeaient sur la manière dont un garçon de quinze ans, tel que moi, pouvait s’immerger dans les enseignements profonds du hassidisme, imprégnés de Kabbale. Leurs interrogations me troublèrent, mais, lorsque je soumis la question à mes professeurs, ils me conseillèrent d’écrire au Rabbi.

Ainsi commença ma longue correspondance avec le Rabbi. C’était quelques années seulement après qu’il eut pris la tête du mouvement Habad, et il avait coutume de répondre longuement à chacune de mes lettres.

Mais même plus tard, alors qu’il était fort occupé, le Rabbi ne manquait jamais de remarquer les longs intervalles entre les lettres que je lui adressais. Dans les années qui suivirent, il y eut une période durant laquelle je ne reçus aucune réponse de sa part et, pour ne pas l’accabler davantage, je décidai de cesser de lui écrire. Quelle ne fut donc pas ma surprise en recevant une lettre de lui, assortie d’un post-scriptum écrit de sa main : « Votre silence… est surprenant, et cela me peine que vous calculiez – sur la base de l’absence de lettres d’ici – que je suis accablé de fardeaux et de problèmes, etc. »

Je compris alors que le Rabbi accordait une attention particulière à chaque lettre qu’il recevait, même s’il n’avait plus le temps de répondre personnellement à chacune d’elles comme auparavant. Je décidai donc de continuer à lui écrire et à lui faire part de mes activités.

Durant les six années où je fus étudiant à la Yéchivah Habad, je participai à divers programmes éducatifs pour les jeunes de la région, en dehors des heures d’étude formelles. Un jour, un photographe vint et nous prit en photo. J’envoyai cette photographie au Rabbi avec l’une de mes lettres, et il me répondit : « J’ai été ravi de voir cette photographie, d’autant plus qu’elle a renforcé ma conviction que si vous souhaitez consacrer votre énergie au domaine de l’éducation, vous réussirez. » Cette réponse m’encouragea grandement et me poussa à mettre tous mes talents au service de l’éducation juive.

Lorsque vint l’âge de me marier et que je me fiançai, la joie de mes parents fut assombrie par leur incapacité à m’offrir un beau mariage. Comment pourraient-ils, avec sept enfants et un maigre revenu, m’aider à fonder un foyer, à meubler une maison et à assumer les frais du mariage ? De sa propre initiative, ma mère décida d’écrire au Rabbi pour l’informer de notre situation. Le Rabbi prit les choses en main et le résultat fut que la Yéchivah offrit à ma mère l’argent nécessaire pour acheter des meubles pour nous, et un généreux donateur sud-africain contribua à hauteur de mille dollars pour financer notre mariage.

Au cours des premières années de notre mariage, mon épouse et moi étions engagés dans l’enseignement, d’abord à Kiryat Gat, puis dans la colonie désertique de Brosh, au sein du réseau Oholei Yosef Yitzchak de Habad. Plus tard, en raison de contraintes financières, j’appris le métier de Sho’het et exerçai cette profession en Yougoslavie, en Roumanie et en Argentine.

En Argentine, je dirigeai également un séminaire pour enseignants et donnai des cours de Torah à la communauté sépharade de Buenos Aires. Après un certain temps, je fus nommé Rav de la synagogue Soukkat David, dont les fidèles étaient principalement des Juifs originaires de Syrie. Je menai une campagne de construction pour ériger une grande et digne synagogue, qui est aujourd’hui l’une des plus fréquentées de la ville.

En 1974, je me rendis à New York et eus le privilège de rencontrer le Rabbi en personne. L’entretien en tête-à-tête dura une quinzaine de minutes et fut une expérience inoubliable. Mon appréhension initiale s’évanouit lorsque le Rabbi m’accueillit avec un sourire bienveillant. Il me parla de la foi simple des Juifs séfarades et m’exhorta à utiliser le grand respect qu’ils éprouvent envers les Rabbanim pour les fortifier dans les domaines religieux où ils avaient pu faiblir. Il souligna qu’ils étaient encore attachés à l’observance de la cacherout et à la fréquentation de la synagogue lors du Chabbat et des jours de fête, mais qu’ils avaient besoin d’être encouragés à respecter les lois de la pureté familiale et à améliorer leur éducation de la Torah. Le Rabbi évoqua également la nécessité de travailler avec ardeur pour inciter la jeune génération à participer aux prières en semaine, afin qu’elle puisse prendre la relève de la génération plus âgée qui décline.

Ayant un don pour les langues, le Rabbi m’exhorta à l’utiliser pour propager le judaïsme. De nombreux Juifs séfarades d’Argentine parlaient l’arabe, une langue que j’avais apprise à la maison. En même temps, le Rabbi me suggéra d’écrire une chronique hebdomadaire dans le journal yiddish populaire d’Argentine, une langue que j’avais apprise pendant mes années d’études à la Yéchivah de Lod. Lorsque je suis retourné à Buenos Aires, j’ai découvert qu’il y avait également une station de radio juive dans la ville qui diffusait des programmes dans les différentes langues parlées dans la communauté et, suivant le conseil du Rabbi, j’ai donné des cours de Torah en espagnol, en arabe et en yiddish, en utilisant ce moyen.

J’ai également voyagé à travers tout le pays, parlant devant différents publics, et j’ai publié des documents d’information sur divers sujets. Ces initiatives ont porté leurs fruits, et de nombreux foyers ont été renforcés dans leur judaïsme grâce à l’éveil que le Rabbi a provoqué en moi durant ces années. Grâce à ses conseils, j’ai réussi à influencer de nombreuses femmes à respecter les lois de la pureté familiale, et j’ai convaincu un certain nombre de familles de placer leurs enfants dans des écoles religieuses, empêchant ainsi leur assimilation.

Toutes ces activités demandaient beaucoup d’efforts, mais je sentais que la bénédiction du Rabbi me donnait une force qui dépassait les limites humaines normales. De plus, il continuait à m’encourager et à exiger davantage de moi. Pendant cette période, chacune de mes lettres recevait une réponse immédiate du Rabbi, avec des conseils spécifiques pour mes activités.

Lorsque nos enfants grandirent, mon épouse et moi fûmes contraints de les envoyer en Israël pour qu’ils reçoivent une éducation qui faisait défaut en Argentine. Le fait d’être si loin d’eux était très dur pour ma femme, qui en parla au Rabbi. Il me dit : « Fais ce que ta femme désire » et, après dix ans, nous sommes retournés en Israël, où j’ai continué à enseigner la Torah et à travailler dans l’éducation juive.

J’ai le sentiment que, tout au long de ces années, le Rabbi m’a prodigué un amour paternel extraordinaire et qu’il m’a donné une grande force. Je crois qu’aujourd’hui comme hier, le Rabbi est toujours en contact avec ses chassidim et qu’il nous donne la force de hâter la venue de la Rédemption finale. Qu’elle vienne rapidement de nos jours, Amen.

Recevez dès maintenant la nouvelle édition du Sefer Hamitsvot du Rambam en français

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Vous voulez connaître toutes les mitsvot de la Torah et vous unir ainsi au peuple juif dans le monde ? Le Séfer Hamitsvot est le livre qu’il vous faut.

Rédigé par Rabbi Moché ben Maïmone (1135 – 1204), plus simplement désigné par l’acrostiche RAMBAM, ce livre condense de manière précise les 613 commandements de la Torah.

Que ce soient les lois du mariage ou celles du chabbat, les lois des sacrifices ou de la construction du Temple mais aussi les fondements de la foi juive ou les lois du commerce, elles se trouvent toutes expliquées de façon succincte dans le Séfer Hamitsvot.

Dans de nombreuses communautés de par le monde, l’étude du Séfer Hamitsvot a recommencé dans l’enthousiasme général pour la 43ème fois ce dimanche 23 avril 2023 et s’achèvera le mardi 26 mars 2024.

Vous pouvez encore relativement facilement rejoindre ceux et celles qui se sont engagés dans ce cycle, conformément à la demande du Rabbi de Loubavitch en 1984.

En moins d’un an, à raison d’une ou plusieurs mitzvot étudiées par jour (selon la répartition du Michné Torah du même Rambam), on parvient ainsi à s’imprégner de cette sagesse divine et à connaître absolument toutes les lois, même celles qui ne s’appliquent que dans le Temple de Jérusalem, même celles qui ne concernent qu’une partie du peuple (les Cohanim – prêtres – par exemple ou le roi), même celles qui ne s’appliqueront qu’à l’époque du Machia’h (le Messie).

Cette nouvelle édition du Séfer Hamitsvot – traduite par Anne-Marie Geller – a le mérite d’inclure un calendrier d’étude allant jusqu’en 2035. La typographie est soignée, les quelques textes hébraïques sont ponctués et clairs.

Les mille premiers volumes s’écoulent très rapidement et de prochaines éditions sont prévues par tranche de 5000 volumes à chaque fois afin que, dans chaque maison juive francophone, on puisse l’étudier quotidiennement en français.

Distribué par la librairie Silverstore, le Séfer Hamitsvot est le cadeau idéal à s’offrir et à offrir aux autres afin de répandre la connaissance de D.ieu et que « le monde soit rempli de cette sagesse comme l’eau recouvre les mers ».

Feiga Lubecki

En librairie Séfer Hamitsvot – Editions Tsarfat 488 pages – 17 euros
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