Hassidout pour les enfants – Emor # 4 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde pour le meilleur !»

Hassidout pour les enfants – Emor # 4 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde pour le meilleur !»

Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm
Tsivot Moshiah, le Beth Habad des enfants de Perpignan

Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans

 

РУССКИЙ 🇷🇺

Вы можете начать менять наш мир к лучшему уже сегодня, и, неважно, насколько малы ваши действия. Бейт Хабад Детей Перпиньяна

Краткое содержание главы « Эмор » Ваикра (Левиты) 21:1-24:23

В начале главы « Эмор » излагаются законы, касающиеся коэнов (священников), Коэн-Гадоля (Первосвященника) и храмовой службы. Коэн должен избегать ритуальной нечистоты от контакта с мертвым телом, за исключением случая кончины кого-то из ближайших родственников. Коэн не может жениться на разведенной или на женщине с нечистым прошлым; Коэн-Гадоль может жениться только на девственнице. Коэн с физическим изъяном не может служить в Храме. Увечное животное не может быть принесено в жертву.

Новорожденный теленок, ягненок или козленок должен оставаться с матерью как минимум семь дней, прежде чем его можно приносить в жертву. Запрещено приносить в жертву животное и его детеныша в один и тот же день.

Во второй части главы перечисляются Дни Священного Собрания – праздники еврейского календаря: еженедельный Шаббат; день принесения пасхальной жертвы – 14-е Нисана; семидневный праздник Песах, начинающийся 15-го Нисана; приношение Омера – меры ячменя нового урожая – на второй день Песаха и начинающийся с этого отсчет 49-ти дней, завершающийся на 50-й день праздником Шавуот; день « памяти трубления в шофар 1-го Тишрея; день поста 10-го Тишрея; семидневный праздник Суккот, начинающийся 15-го Тишрея, в течение которого предписывается жить в « шалашах » и каждый день брать вместе « четыре вида растений »; наступающий на 8-й день после начала Суккот праздник Шмини-Ацерет.

Затем говорится о зажигании храмовой Меноры и о « личном » хлебе, каждую неделю раскладываемом на золотом столе в Святилище.

В заключение главы рассказывается об инциденте с наказанием человека за богохульство, а также о законах наказания за убийство, причинение увечья и нанесения ущерба имуществу.

 

« Vous pouvez commencer à changer notre monde, chaque jour, pour le MEILLEUR, même avec une petite action ! »

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https://youtu.be/lOROLez_02k

Le Houmach


Salut petit lecteur !

Il y avait différents types d’offrandes apportées sur l’autel du Sanctuaire et à Jérusalem. Elles étaient classées en Sainteté Supérieure et Sainteté Moindre.

L’offrande de Min’ha (oblation) apportée par le pauvre est appelée Kodech Kadachim – une Sainteté Supérieure – « semblable à l’offrande expiatoire » du repentant (Lévitique 6, 10).

Abravanel, un célèbre commentateur espagnol, a remarqué que les offrandes du pauvre, qui donnait en faisant un grand effort et un sacrifice personnel, sont d’une Sainteté Supérieure.

De la même manière, l’expression de la contrition du pécheur repenti, ses remords pour ses mauvaises actions, sont chéris par son Créateur miséricordieux.

Ce qui compte dans l’offrande, ce n’est pas tant la quantité, mais le degré d’implication de celui qui l’offre, ce qu’il donne de lui-même.

Le riche qui peut faire de grands gestes de générosité ne doit pas regarder ses frères moins fortunés d’un air protecteur.

En même temps, puisque Dieu mesure les choses par le cœur, celui qui donne modestement ne doit pas dénigrer les riches ou se vanter de sa propre générosité (par exemple, « si je peux donner cinq euros, il peut en donner dix mille… »).

Les grosses sommes données avec orgueil n’ont pas moins de valeur, mais les petites sommes données avec arrogance ont peu de sens, spirituellement ou matériellement.

 


Le Tanya du jour


Likoutei Amarim Chapitre 46

L’histoire racontée par Assaf parle du temps où les Israélites étaient loin de leur maison et avaient du mal à ressentir la présence de Dieu. Assaf explique que même s’ils ne ressentent pas toujours la connexion avec Dieu lorsqu’ils font de bonnes actions, appelées mitsva, ils sont toujours avec Lui.

Même si nous ne ressentons pas cette connexion spéciale avec Dieu comme le font les tsaddikim (les personnes justes), chaque personne qui fait une mitsva reçoit une bénédiction spéciale et s’unit avec la lumière de Dieu. Il est important de se rappeler que nous devons respecter les règles spéciales pendant le chabbat (le jour de repos) et Pessa’h (la Pâque), car elles sont importantes pour notre lien avec Dieu.

Chaque personne, qu’elle en sache beaucoup ou peu sur Dieu, a la même bénédiction lors des jours spéciaux comme le chabbat et Pessa’h. Si nous ne respectons pas les règles pendant ces jours, nous gâchons cette bénédiction spéciale sur notre âme. Cette bénédiction est la même pour tous, qu’ils soient très sages ou qu’ils apprennent encore.

En résumé, même si nous ne ressentons pas toujours la connexion avec Dieu lorsque nous faisons une mitsva, cette connexion existe toujours. Nous devons nous rappeler de respecter les règles spéciales pendant le chabbat et Pessa’h pour garder cette bénédiction spéciale sur notre âme.

 


Le Sefer HaMitsvot


 

La mitsva positive numéro 11 est celle d’étudier la Torah et de l’enseigner aux autres. On appelle cela « Talmud Torah » (étudier la Torah). La Torah nous dit : « Tu les inculqueras à tes enfants », ce qui signifie que nous devons enseigner la Torah à nos élèves, car ils sont comme nos enfants.

Il est très important d’apprendre la Torah et de la connaître bien, pour que si quelqu’un nous pose une question, nous puissions répondre rapidement et sans hésiter. La Torah nous rappelle plusieurs fois combien il est important d’apprendre et d’enseigner.

Les femmes ne sont pas obligées d’accomplir cette mitsva, car la Torah dit : « Et vous les enseignerez à vos enfants », ce qui signifie « à vos fils et non à vos filles ». Mais cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas apprendre la Torah, elles ont simplement une obligation différente.

En résumé, la mitsva positive numéro 11 est d’étudier la Torah et de l’enseigner aux autres. C’est très important et on doit s’assurer de bien connaître la Torah pour pouvoir répondre aux questions des autres.

 

 

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LES DOUZE PSOUKIM (à apprendre par coeur)


1 – Torah TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’apprendre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


2 – Chéma Israël CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.


3 – Bé’hol Dor Vador BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.


4 – Kol Israël KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.


5 – Ki Karov KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.


6 – Véhiné Hachem VÉHINÉ Hachem NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.


7 – Béréchit BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.


8 – Véchinanetam Lévané’ha VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.


9 – Yagati Oumatsati YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.


1 0 – Véahavta VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.


11 – Vézé Kol Haadam VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons


12 – Yisma’h Israël YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT Hachem ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ». Cela signifie que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.



Participez à des tournages de courts métrages sur le Machia’h selon les directives du Rabbi 

Le BETH HABAD DES ENFANTS DE PERPIGNAN, dans le cadre de ses activités pour les enfants de TSIVOT MOSHIA’H recherche des acteurs et actrices de 7 a 15 ans pour participer à des tournages de courts métrages sur le Moshiah selon les directives du Rabbi de Loubavitch.
Enfants sans expérience
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Tel : 0770 39 73 34




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Actu J : Le 42e Siyoum Harambam célébré avec faste à Paris

Actu J : Le 42e Siyoum Harambam célébré avec faste à Paris

JUDAÏSME En présence de nombreux rabbanim et de la foule des grands jours, le Beth Loubavitch de Paris a célébré lundi 24 avril, comme dans d’innombrables endroits dans le monde, la fête de conclusion du 42ème cycle d’étude du Michné Torah du Rambam.

Instituée par le Rabbi de Loubavitch en 1984, cette étude quoti.dienne permet de connaître toutes les lois de la Torah, même celles qui ne s’appliquent que dans le Temple, même celles qui ne concernent que certains individus (les Cohanim, le roi, les juges…) et même celles du Machia’h.

En raison du deuil de l’Omer, il n’y avait pas d’orchestre mais une très belle chorale d’enfants dirigée par le Rav Yehuda Israélovitch ainsi qu’un chœur de chanteurs hassidiques mené par Yoni Zerbib et Shmul.

L’enthousiasme des élèves du Heder du Beth Loubavitch conjugué à la puissance des voix des adultes a galvanisé l’assistance.

Après avoir insisté sur l’importance de cette étude (à laquelle les lecteurs d’Actualité Juive peuvent s’associer depuis des années grâce à un encart hebdomadaire), le Rav Binyamine Mergui, directeur de l’école Beth Hanna, a introduit les divers orateurs : Rav Mendel Azimov (directeur du Beth Loubavitch) et Rav Avraham Barou’h Pevzner (Rav des institutions Loubavitch de Paris), lequel eut l’honneur – comme chaque année – de procéder à la conclusion du 42° cycle puis au début du 43°.

Quant au Rav Michaël Azoulay, rabbin de la communauté de Neuilly-sur-Seine, il exprima son admiration devant l’ampleur de cette étude quotidienne, constante et en profondeur.

L’invité d’honneur, Chalia’h à Leeds en Angleterre, Rav Mikaël Danov rappela avec force comment, depuis sa Bar-Mitzva, il avait participé chaque jour, depuis quarante ans, à l’étude quotidienne de trois chapitres du Rambam et ce que cela lui avait apporté dans son développement personnel.

La soirée s’est conclue avec un pilpoul éblouissant du Rav Yehiel Mendel Kalmenson de la yeshiva de Brunoy, mêlant érudition, clarté du sujet exposé et conclusion concrète.

La traduction systématique du Rambam, par Rav Binyamine Apelbaum, avance et le 3° volume (Zemanim – les temps) est dorénavant disponible.

Signalons aussi une grande nouveauté : ce Siyoum fut traduit intégralement sur place en langue des signes par M. David Ohana: les personnes sourdes et malentendantes ont donc pu participer à cette joie communicative de l’étude du Rambam.

Feiga Lubecki

 

 

Excursions, croisière sur un Yacht de luxe : le voyage qui a rapproché du judaïsme des centaines d’étudiants russes

Excursions, croisière sur un Yacht de luxe : le voyage qui a rapproché du judaïsme des centaines d’étudiants russes

Pendant une semaine, des centaines d’étudiants juifs de divers pays membres la Fédération des Communautés juives de l’ex-Union soviétique (FJC) ont effectué un voyage spirituel qui a renforcé leur conscience juive et a conduit à un progrès significatif dans l’observation de la Torah et des Mitsvot.

Pendant une semaine, des centaines d’étudiants juifs de divers pays membres la Fédération des Communautés juives de l’ex-Union soviétique (FJC)  ont effectué un voyage spirituel agréable qui a renforcé leur conscience juive et a conduit à un progrès significatif dans l’observation de la Torah et des commandements. »Tout au long de l’année », explique le Rav Mendy Vilensky, directeur de l’organisation ‘Yachad‘ qui a organisé le voyage, « nous travaillons avec les jeunes juifs de l’Union des communautés juives et nous nous assurons qu’ils se connectent au judaïsme, les émissaires et les émissaires apprennent avec eux et les rapprochent, mais l’opportunité qui existe dans ce voyage et la connexion profonde qui se crée ici pendant une semaine de fierté juive où ils se réunissent avec des centaines d’autres jeunes comme eux, apprennent ensemble, approfondissent les racines juives solides, est révolutionnaire ».

Les deux derniers jours du voyage, les étudiants ont vécu une expérience unique : une journée entière consacrée à la « maison d’étude », puis les étudiants ont été divisés en deux blocs, chacun ayant 8 cours parallèles dans différents domaines de la Torah. C’était un spectacle étonnant de voir les étudiants – qui ne savaient rien de leur judaïsme il n’y a pas si longtemps – s’engager avec passion dans l’étude de la Torah et se connecter au Créateur.

Ensuite, un jeu de connaissance a eu lieu, et les moments les plus émouvants et intenses ont eu lieu lors de la signature du voyage, lorsque les étudiants se sont levés et ont raconté comment le voyage avait changé leur vie juive. Même les membres de l’équipage du navire ont demandé exceptionnellement à exprimer leur admiration et leur émotion pour cette semaine. Ils ont raconté qu’ils organisent des croisières depuis des années, mais n’ont jamais vécu un voyage comme celui-ci. L’émissaire et le grand Rabbin de Russie, Rav Berel Lazar, ont parlé de la nécessité de transposer la grande lumière et l’expérience significative que le voyage a offerte dans la vie quotidienne, dans le travail personnel de chacun et en influençant d’autres Juifs.

Au cours de la soirée, les étudiants ont profité d’un spectacle époustouflant d’un « artiste des sens » qui les a émerveillés avec ses tours.

L’organisation ‘Yachad’, qui opère dans le cadre de l’Union des communautés juives – FJC, qui a organisé ce voyage, continuera à travailler avec les étudiants tout au long de l’année et à s’assurer que de plus en plus de jeunes Juifs observent et renforcent leur judaïsme.

La Fédération des Communautés Juives (FJC) a été créée en novembre 1998 pour raviver les communautés juives de l’ex-Union soviétique. Elle fournit de l’aide humanitaire et de l’éducation juive, organise des événements culturels et des services religieux, et aide à développer les communautés juives et à reconstruire les institutions juives.

Le bureau principal représente les intérêts des membres sur la scène internationale, et représente également les membres des communautés auprès des forums gouvernementaux et institutionnels. La FJC s’efforce en permanence de développer et de maintenir de bonnes relations de travail avec les membres d’autres confessions.

Depuis son lancement, elle a affecté plus de quatre-vingt-dix rabbins et d’innombrables dirigeants communautaires dans des lieux centraux, et a été reconnue comme une organisation parapluie représentant et administrant divers fonds et institutions établis qui opèrent dans la région.

Photographie : Akiva Sheinberger

Guemara – Talmud Sota 27a et 27b, Rachi, Hala’ha et Hassidout

Guemara – Talmud Sota 27a et 27b, Rachi, Hala’ha et Hassidout

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12 Iyar : Yortsait du Rav Yehouda Leib Raskin.  Chalia’h du Rabbi au Maroc (1933-2004)

12 Iyar : Yortsait du Rav Yehouda Leib Raskin. Chalia’h du Rabbi au Maroc (1933-2004)

12 Iyar : Hilloula de la Rabanite Perle, épouse du Maharal de Prague

12 Iyar : Hilloula de la Rabanite Perle, épouse du Maharal de Prague

 

fr.chabad.org / par Nissan Mindel

 

Imaginons un visiteur étranger flânant dans les rues étroites et sombres de Prague bordées de constructions vétustes. Imaginons-le traversant le pont qui enjambe la Moldau. Il ne manquera pas de percevoir cette spiritualité particulière qui imprègne toute l’atmosphère. Car la ville est ancienne. Une vieille tradition juive locale nous dit même qu’elle fut ceinte d’une muraille au temps de Josué bin Noun (raison pour laquelle, soit dit en passant, il est d’usage à Prague de lire la Méguila également à Chouchane Pourim, le 15 Adar ; sans bénédiction, bien entendu). Ce sentiment s’accroît à mesure que le visiteur se rapproche de Meislova Ulica, le cœur de ce qui fut jadis le Ghetto, avec sa grande et légendaire Synagogue, célèbre par son architecture singulière et l’extraordinaire richesse de ses matériaux.

Un grand nom

Le nom le plus prestigieux qui se présente à l’esprit de tout Juif dès qu’on évoque Prague est celui du Maharal, Rabbi Yéhoudah Levaï, fils de Rabbi Betsalel. Une statue élevée à sa mémoire et une rue portant son nom témoignent jusqu’à ce jour de l’hommage qu’a tenu à lui rendre même le monde non juif où l’on avait coutume de l’appeler « Der hohe Rabbi Loew » (l’exalté rabbin Loew).

Le nom du Maharal nous ramène au XVIe siècle, ce grand siècle de l’histoire. Les structures austères du Moyen Âge étaient battues en brèche et l’on croyait fermement à l’avènement de « l’Âge Nouveau ». Moins de cent ans s’étaient écoulés depuis que Colomb avait découvert le nouveau continent, et l’on allait de découverte en découverte. En Italie la Renaissance célébrait ses innombrables victoires et son esprit se répandait aux quatre coins de l’Europe. Philosophes, savants et poètes voyaient s’étendre leur influence jusque dans les cours royales, y compris celle de Rodolphe, roi de Bohême.

Que toutes ces lumières rendissent l’humanité meilleure, beaucoup y crurent, encore que cela fût plus que douteux. Il suffisait pour s’en convaincre de considérer, dans cette vaste fresque qu’est l’histoire, le coin plein d’ombre réservé aux Juifs. Il ne reflétait, hélas, qu’agressivité foncière et ni l’intelligence, ni la culture n’arrivaient à masquer les mauvais instincts enracinés dans l’homme.

L’Inquisition poursuivait son œuvre démoniaque et étendait ses méfaits jusqu’au Portugal. En effet, non contente d’expulser les Juifs fidèles à la foi de leurs ancêtres, elle les traquait jusque dans le pays voisin. Et si une lueur d’espoir venait d’Orient, de Constantinople plus précisément, plus à l’ouest en Europe le tableau demeurait fort sombre. Même dans une capitale éclairée comme l’était Prague, le « libellé du sang » accusant les Juifs de tuer les enfants chrétiens pour les besoins de la fête de Pessa’h était presque à l’ordre du jour. L’expulsion, la torture, l’oppression arbitraire, étaient autant de menaces suspendues, telle l’épée de Damoclès, au-dessus des têtes de tous ceux qui formaient la vieille communauté israélite de cette grande ville.

Ce qui est extraordinaire, c’est que cela n’empêcha pas l’éclosion d’esprits parmi les plus éminents de notre histoire juive. Le RaMa (Rabbi Moché Isserlès), le MaHaRaChaL (Rabbi Chlomo Louria) et le MaHaRaL en sont quelques-uns.

L’enfance de Perle

Comme nous le disions plus haut, le nom du Maharal est presque universellement connu et intimement lié à la ville de Prague. Cependant, par une injustice du sort dont l’histoire offre de nombreux exemples, on connaît beaucoup moins sa femme Perle qui fut la fille du riche érudit Chmouel Reich. L’histoire de sa vie présente plus d’un point commun avec celle de Rabbi Akiba et sa femme Rachel. Histoire peu commune en vérité, même considérée dans la perspective de l’époque où elle vécut.

Perle naquit en 5276 (1516). Dès l’enfance, tout en elle annonçait la brillante jeune dame qu’elle devait devenir par la suite. L’influence de son père s’étendait jusqu’à la famille royale, et il ne se fit pas faute d’en user chaque fois que la situation de ses frères persécutés le requit.

Le père de Maharal, Rabbi Betsalel, fut lui aussi un éminent érudit. Il était toutefois fort pauvre. Le jeune Yéhoudah montra très tôt des dons intellectuels exceptionnels. À l’âge de sept ans, sa précocité était telle qu’il pouvait soutenir, en matière de Torah, des discussions avec les plus grands érudits qui fréquentaient la maison paternelle.

La situation matérielle très précaire de Rabbi Betsalel lui commandait de marier rapidement ses enfants. Il se mit en quête de familles respectables et aisées qui seraient disposées à pourvoir aux besoins de ses fils pendant leur période d’étude à la yéchivah et, au besoin, après leur mariage.

Les fiançailles

Quand le Maharal eut dix ans, ses fiançailles avec Perle, âgée de six, eurent lieu. Bien qu’elle ne fût encore qu’une enfant, cette dernière eut aussitôt l’intuition du génie extraordinaire de son fiancé et résolut de faire tout son possible pour se rendre intellectuellement digne d’un tel époux.

À douze ans, Yéhoudah fut envoyé à Przemysl, en Galicie, à la yéchivah de Rabbi Jacob Pollak où les érudits remarquables étaient seuls admis. Il y resta quatre ans, jusqu’au départ de son maître. Le Maharal erra alors de ville en ville, poursuivant ses études durant deux ans encore. Puis il revint à Prague. Chmouel Reich, son beau-père, désireux de voir unir les deux fiancés, promit alors au jeune homme de pourvoir à tous les besoins du couple, ce qui permettrait à Yéhoudah de continuer ses études à la yéchivah. Perle avait alors quatorze ans. Ne se doutant pas des efforts accomplis secrètement par elle en vue d’acquérir une culture très poussée en matière de Torah, son fiancé fut à la fois stupéfait et ravi de constater avec quelle pertinence elle était capable de discuter avec lui de questions où il doutait qu’elle pût le suivre.

L’homme propose…

Le mariage devait être célébré sans retard. Mais les circonstances ne s’y prêtant guère, force fut de le différer et le Maharal partit poursuivre ses études pour une période d’environ quatre ans. Il alla à Posen où se trouvait la yéchivah de Rabbi Yits’hak Clover de Worms. D’étudier sous la direction de ce grand érudit lui donna tant de satisfaction qu’à l’expiration des quatre années prévues, peu enclin à quitter un tel maître, il écrivit à sa fiancée et à son beau-père. Et il obtint d’eux de prolonger de trois ans encore son séjour à Posen.

Avant de quitter ces derniers, il avait établi à l’usage de sa fiancée un programme d’études ; elle avait promis de s’y conformer assidûment et elle tint sa promesse tant que dura l’absence du jeune homme.

Au cours des trois années supplémentaires qui séparèrent les fiancés, Chmouel Reich perdit sa fortune. Il fut contraint de vendre tout ce qu’il possédait afin de payer ses dettes. Il en informa le Maharal et lui expliqua qu’étant donnée l’impossibilité où il se trouvait, lui Chmouel Reich, de faire face à ses engagements vis-à-vis du jeune couple, Yéhoudah pouvait se considérer libéré des siens à l’égard de Perle et que, désormais sans liens, rien ne s’opposait à ce qu’il épousât une autre jeune fille qu’elle.

La réponse du fiancé ne se fit pas attendre. Elle fut digne de lui. Il écrivit que le changement dans la situation financière du beau-père n’affectait en rien ses plans et qu’il était décidé à épouser Perle, à moins qu’elle ne fût pas disposée à attendre son retour.

La vaillance de Perle

Que l’érudition ne la rebutât point, cette dernière en avait donné plus d’une preuve. Ce n’était pas cependant l’unique corde à son arc. Elle avait un sens pratique extrêmement développé. Mise en présence des graves revers de fortune qu’avait subis son père, elle ouvrit à Prague une boutique d’alimentation. De ce commerce elle put retirer suffisamment de profit pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses parents.

En 5303 (1543) la guerre éclatait en Bohême, entre Prague et les villes voisines. Le Maharal vint retrouver sa famille et sa fiancée. Elle et lui étaient âgés respectivement de vingt-huit et trente-deux ans. Encore une fois une grande surprise attendait le jeune homme : les progrès extraordinaires accomplis par sa fiancée en matière de Torah pendant sa longue absence.

Le mariage est enfin célébré

Le retour du Maharal et son entrée dans la famille signifiaient aussi pour Perle une bouche de plus à nourrir. Car elle entendait s’opposer à tout ce qui pouvait compromettre ou entraver les études de son mari. Ses responsabilités se faisaient ainsi plus lourdes. Mais que leur importait d’être pauvres ! Ils étaient heureux de vivre ensemble absorbés, lui par l’étude, elle par son travail. Elle trouvait d’ailleurs le temps, une fois sa journée terminée, de se plonger dans la lecture des ouvrages sur la Torah.

La guerre faisait rage. On se battait de plus en plus près de Prague. Un jour un soldat armé entra dans la boutique de Perle. Il demanda à celle-ci une certaine quantité de pain et de produits alimentaires qu’il chargea sur sa voiture. Quand Perle voulut se faire payer, le soldat lui déclara tout bonnement qu’il n’avait pas d’argent. La jeune femme expliqua avec douceur que son commerce était sa seule ressource et qu’il lui permettait de gagner tout juste sa vie et celle de sa famille. Le militaire ne manquait ni de cœur, ni de raison. Les paroles de Perle l’émurent. Il lui demanda d’accepter en gage une tunique toute brodée et ajouta : « Si dans les deux ou trois jours qui viennent je ne me serais pas acquitté de ma dette, cet habit vous appartiendra. »

Le trésor inattendu

Beaucoup de jours passèrent et le soldat ne revint pas. « En période de guerre, dit le Maharal, nombre de personnes dissimulent leurs joyaux dans de tels habits. Si on y regardait un peu ! » Perle défit la couture de la tunique. Comme son mari l’avait prévu, une grande quantité de pierres précieuses y étaient cachées.

La famille attendit encore. Beaucoup d’autres jours passèrent et toujours point de soldat. Encore si l’on pouvait retrouver sa trace ! Mais il avait disparu sans qu’on ne sût rien de lui ni de ses proches. Le précieux habit revenait de droit à Perle.

Cette chance inespérée rétablit la situation matérielle de la famille. Chmouel Reich pouvait songer à se remettre dans les affaires. La guerre terminée il fut chargé de s’occuper de la reconstruction des nombreux immeubles détruits ou endommagés. Il s’attela à sa tâche et s’en acquitta à l’entière satisfaction de ceux qui la lui avaient confiée et, grâce aux excellents émoluments qu’il en retira, retrouva l’aisance financière perdue. D’une main généreuse, il distribua alors l’argent aux œuvres charitables. Enfin, il fut pressenti pour la fonction de chef de la communauté juive de Prague.

Une femme exemplaire

Quant au brillant Maharal, il pouvait désormais poursuivre ses études, débarrassé du souci que lui donnait la conscience d’être à charge de sa femme. Même Perle, dont le fardeau se trouvait considérablement allégé, avait maintenant la possibilité de consacrer de longues heures par jour à son instruction. Quotidiennement, son mari lui donnait une leçon. Ensemble ils étudiaient non seulement la Guémara, mais aussi l’éthique et la métaphysique.

Perle avait coutume de dire que depuis l’âge de huit ans elle n’avait pas laissé passer un jour sans accorder au moins cinq heures aux études. Quand plus tard elle épousa le Maharal et que diverses communautés prirent l’habitude de lui soumettre leurs problèmes, c’est l’épouse érudite qui lisait à son mari ces lettres et rédigeait ses réponses. On raconte qu’elle releva pas moins de huit erreurs dans les écrits du Maharal, que ce fussent des citations inexactes d’après les Sages ou d’après Rachi. Lui se réjouissait que ce fût à elle qu’il dût ces rectifications, et il louait ses mérites. Il avait l’habitude de lui appliquer cette citation : « Beaucoup de femmes ont œuvré brillamment, mais toi tu les as toutes surpassées ! »

Perle donna à son mari un fils, Betsalel, et trois filles, Reichel, Tilla et Reyalino. Après cela, aucun événement saillant de sa vie ne nous est parvenu. Il serait toutefois inexact de dire qu’elle se contenta de vivre heureuse jusqu’à la fin de ses jours. Car la vie du Maharal devait connaître après cette période ses moments les plus agités et ses développements les plus dramatiques, alors qu’il s’était fixé pour de bon à Prague comme rabbin de la communauté israélite.

Perle, comme nous la connaissons, ne pouvait que jouer un rôle vital dans toutes ces conjonctures. Elle fut un exemple vivant pour les femmes juives de tous les temps, particulièrement pour la génération qui suivit la sienne et qui vit s’épanouir des personnalités remarquables, aussi bien masculines que féminines.

L’un des descendants de cette femme exceptionnelle devait, être, six générations plus tard, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, auteur du « Tanya » et de son « Choul’hane Aroukh ». Celui-ci donna naissance à la lignée des Rabbis de ‘Habad-Loubavitch, jusqu’au Rabbi actuel.

Hayom Yom du 12 Iyar :  On adopte, dans le Sidour, les lectures suivantes (suite)

Hayom Yom du 12 Iyar : On adopte, dans le Sidour, les lectures suivantes (suite)

אומרים בתפילה:

מנו מאמר – מ »מ שלישית קמוצה. כיום כו’ נאמר – מם פתוחה.

זכור – במלאופם – כי עפר אנחנו.

ונטלתני- טית פתוחה, למד בשבא, תיו דגושה פתוחה.

ואהבתך לא תסור – ולא אל תסיר-.

On adopte, dans le Sidour, les lectures suivantes:
. « Menou Maamar » – le troisième Mêm s’écrit avec un Kamatz.
. « Kayom… Neemar » – le Mêm s’écrit avec un Pata’h (p.62).
. « Za’hour Ki Afar Ana’hnou » – Za’hour s’écrit avec un Chourouk (p.68).
. « Ounetaltani » – le Teth s’écrit avec un Pata’h, le Lamed avec un Cheva, le Tav avec un Daguech et un Pata’h (p.72).
. « Veahavate’ha Lo Tassour » et non « Al Tassir ».

 

Tirs de 22 roquettes depuis Gaza sur le sud d’Israël : 11 blessés dont un grièvement

Tirs de 22 roquettes depuis Gaza sur le sud d’Israël : 11 blessés dont un grièvement

Tirs intensifs sur la périphérie de Gaza : 30 roquettes tirées depuis la bande, blessés modérés et légers suite à l’impact à Sderot. Des alarmes retentissent à Sderot et autour de Gaza, peu de temps après que des chars aient attaqué la bande de Gaza en réponse aux tirs du matin. Des travailleurs chinois ont été blessés par des éclats d’obus sur un chantier de construction, leur état est modéré et léger.

Escalade après la mort d’un haut responsable du Jihad islamique en grève de la faim : un travailleur chinois est blessé modérément et deux autres légèrement l’après-midi (mardi) par des éclats d’obus de roquette sur un chantier de construction à Sderot, après un tir intensif de 30 roquettes sur la ville et la périphérie de Gaza. Les roquettes ont été tirées peu de temps après une attaque de Tsahal dans la bande de Gaza à l’aide de chars, en réponse à trois tirs de roquettes sur la périphérie de Gaza tôt le matin, suite à la mort du cheikh Khader Adnan, un prisonnier qui avait fait la grève de la faim dans une prison israélienne pendant 86 jours et était considéré comme un haut responsable du Jihad islamique en Judée et Samarie.

Un porte-parole de Tsahal a déclaré que sur les 30 roquettes tirées dans l’après-midi. La police a indiqué que cinq « sites d’impact » ont été localisés jusqu’à présent, dont trois à Sderot et deux dans d’autres localités de la périphérie de Gaza. Des dommages ont également été causés aux véhicules à Sderot, touchés par des éclats de roquette. Le MDA a signalé avoir traité plusieurs personnes souffrant d’anxiété, ainsi qu’une femme de 49 ans légèrement blessée chez elle en se rendant à l’abri.

Plus tard, l’hôpital Barzilai à Ashkelon a signalé une amélioration de l’état du travailleur chinois blessé modérément, après que son état a d’abord été qualifié de grave. Le professeur Hazi Levy, directeur de l’hôpital, a déclaré que « cinq victimes de Sderot sont arrivées à l’hôpital, dont une victime touchée par des éclats d’obus à différents endroits de son corps et dont l’état est modéré. Sa vie n’est pas en danger. Quatre autres ont également été touchés par des éclats d’obus et diverses blessures. Tous sont soignés dans les salles d’urgence et leur état est bon ».

Quelques minutes avant le tir de roquettes, les résidents de Sderot et des environs ont été invités à rester dans des espaces protégés. Cependant, environ une heure après le tir de 22 roquettes, le commandement régional a annoncé que « selon l’évaluation de la situation effectuée, les résidents de la zone autour de Gaza n’ont plus besoin de rester à proximité d’un espace protégé ».

La brigade conjointe de Gaza a revendiqué la responsabilité du tir de roquettes et a déclaré que « c’est une première réponse au crime qui entraînera d’autres réponses de la part de notre peuple sur tous les fronts. Nous resterons fidèles au sang de nos martyrs et de nos prisonniers, cette question restera toujours en haut de nos priorités. Nous mettons en garde l’ennemi contre les actes stupides qu’il pourrait commettre, ils ne resteront pas sans réponse, la résistance est à son plus haut niveau de préparation ».

Le bureau du Premier ministre a annoncé que Benjamin Netanyahu recevait des mises à jour régulières sur la situation de son secrétaire militaire, le général Avi Gil. Il a été annoncé que « Netanyahu participera à une évaluation de la situation plus tard dans la journée ».

Parallèlement, le bureau du ministre de la Défense Yoav Galant a annoncé qu’il avait terminé une mise à jour spéciale de la situation avec le chef d’état-major général Razi Levi, à la suite des tirs depuis Gaza. Le ministre de la Défense Galant a déclaré que « quiconque tente de nuire aux citoyens israéliens le regrettera ».

Les tirs de ce matin sont survenus quelques heures après qu’Adnan a été retrouvé inconscient dans sa cellule à la prison de Nitzan, à la suite d’une grève de la faim qui a duré près de trois mois. Après les tentatives de réanimation, sa mort a été prononcée à l’hôpital Assaf Harofeh. Adnan, 45 ans, d’Arabeh près de Jénine, a été arrêté pour la 13e fois de sa vie le 5 février et emprisonné pour la 10e fois par le Shin Bet. Il a entamé une grève de la faim peu de temps après, et c’était la cinquième fois en tout qu’il faisait une grève de la faim après avoir été arrêté par Israël. Il a été arrêté en février pour suspicion d’appartenance à une organisation terroriste, soutien au terrorisme et incitation, et selon le service pénitentiaire « a refusé de subir des examens médicaux ou de recevoir un traitement médical ».

Hongrie : Un nouveau lieu de pureté pour la communauté juive de Budapest: Le Mikvé inauguré en grande pompe

Hongrie : Un nouveau lieu de pureté pour la communauté juive de Budapest: Le Mikvé inauguré en grande pompe

Un nouveau Mikvé, investi et somptueux, a été inauguré à Budapest, la capitale de la Hongrie européenne, à quelques centaines de mètres du Parlement gouvernemental • Il s’agit du deuxième Mikvé à Budapest et à proximité se trouve une grande communauté juive avec des milliers de familles juives.

Un nouveau Mikvé, investi et somptueux, a été inauguré à Budapest, la capitale de la Hongrie européenne, à quelques centaines de mètres du Parlement gouvernemental.

 

Il y a de nombreuses années, lorsque les premiers émissaires – Rav Baruch et Bathsheba Oberlander – sont arrivés en Hongrie en tant qu’émissaires du Rav et pour ouvrir un Beth Habad, le Rabbi a posé une condition à leur installation: « Seulement s’il y a un Mikvé Cacher à Budapest! ».

Les participants à la cérémonie festive comprenaient: l’émissaire principal dans le pays et le chef de la communauté juive de Budapest – Rav Baruch Oberlander, Rav Avraham Yehoshua Waldman, fondateur de l’association Mikvé Tahara, Rav Shmuel Glitzenstein du centre Zsilip et des émissaires Habad de la ville, Rav Shlomo Koves des émissaires du Rabbi en Hongrie et le Grand Rav de l’Union des communautés orthodoxes locales (EMIH), ainsi que les Rabanit Bathsheba Oberlander et Shoshi Glitzenstein.

 

 

Le Mikvé a été construit avec l’aide des membres de la communauté locale et de l’association Mikvé Tahara.

C’est le deuxième Mikvé seulement à Budapest. À proximité se trouve une grande communauté juive avec des milliers de familles juives résidant autour du centre Zsilip, l’un des quartiers juifs les plus importants en Hongrie.

 

 

La ville de Budapest

Budapest est la plus grande ville et la capitale de la Hongrie, située le long du Danube. Elle a été créée en 1873 par la fusion de Buda, Pest et Óbuda.

 

La ville a une riche histoire, remontant à l’époque celte et romaine, et est devenue un centre de la culture humaniste de la Renaissance au XVe siècle.

Budapest a joué un rôle central dans de nombreux événements historiques, tels que la révolution hongroise de 1848 et l’insurrection de 1956.

Considérée comme l’une des plus belles villes d’Europe, elle attire plus de 4,3 millions de visiteurs par an. En tant que principal centre politique, culturel, commercial et industriel de la Hongrie, Budapest abrite le Parlement hongrois, les bâtiments ministériels, les ambassades et les sièges sociaux des entreprises.

Elle est également la deuxième ville la plus peuplée d’Europe centrale et une plaque tournante économique importante dans la région.

Selon les données du Congrès juif mondial, la population juive en Hongrie se situe actuellement entre 75 000 et 100 000 personnes. Cependant, une estimation différente est avancée par l’éminent démographe juif Sergio Della Pergola, qui, dans l’une de ses publications, estime qu’il y a plutôt un « noyau » de 47 400 Juifs en Hongrie. Cette différence de chiffres peut s’expliquer par les différentes méthodes de calcul et les critères utilisés pour déterminer l’appartenance à la communauté juive.

En outre, de nombreux rabbins hongrois estiment qu’il y a en réalité un peu plus de 100 000 Juifs parmi leurs fidèles. Cette estimation pourrait prendre en compte les Juifs moins pratiquants ou ceux qui ne sont pas officiellement affiliés à une synagogue ou à une organisation juive, mais qui s’identifient néanmoins comme faisant partie de la communauté juive. Il est également possible que certains Juifs hongrois n’aient pas connaissance de leurs origines juives en raison de l’assimilation ou des événements historiques, tels que l’Holocauste, qui ont profondément affecté la population juive du pays.

Habad en Hongrie

« Keren Or » est le nom d’un centre Habad et communautaire israélien en Hongrie, qui a commencé à opérer en 2004  sous le nom de « Keren Or » dans l’obscurité de la Hongrie, fondé par le couple Rav Shmuel et Devorah Raskin.

Le Rav Shmuel Raskin est arrivé à Budapest en 1999 en tant que jeune homme venu étudier à la Yeshiva Habad de Budapest. Voyant le grand nombre d’Israéliens vivant en Hongrie, dont environ mille étudiants israéliens en médecine qui ont établi leur résidence ici pendant leurs années d’études, de nombreux hommes d’affaires et leurs familles vivant en Hongrie pour gagner leur vie, et des milliers de touristes juifs visitant la Hongrie chaque année, le Rav Raskin a décidé de commencer à organiser la communauté israélienne à Budapest. Après le mariage du Rav Raskin, le Rav Oberlander a demandé au couple Shmuel et Devorah Raskin de s’installer à Budapest et de poursuivre l’activité florissante et diversifiée que le Rav Raskin avait commencé en tant qu’étudiant de la yeshiva.

L’activité de Habad en Hongrie a commencé environ une décennie plus tôt, avec l’arrivée du Rav Baruch Oberlander, le Rav de la communauté Habad de Hongrie, envoyé par le Rabbi pour établir des institutions d’étude de la Torah pour la communauté juive en Hongrie. Une communauté qui, seulement quelques décennies auparavant, pendant la Seconde Guerre mondiale, avait presque complètement perdu son héritage de la Torah. Depuis lors, le Rav Baruch Oberlander travaille inlassablement jour et nuit pour établir des institutions d’étude de la Torah pour les Juifs de Hongrie, qui sont au nombre d’environ cent mille. Parmi les institutions communautaires figurent aujourd’hui : une garderie, une école, une yeshiva, une synagogue, un tribunal Ravique, une maison d’édition en hongrois, un journal hebdomadaire et une université ouverte pour les études juives.

Pendant plusieurs années, l’activité pour les membres de la communauté israélienne s’est déroulée dans différents locaux loués, sans résidence fixe. En raison de l’expansion de la communauté et de l’activité diversifiée, le Rav Shmuel Raskin a vu la nécessité vitale d’établir une « Maison Habad » spéciale qui répondrait aux besoins de la communauté.

Dès le début, le Beth Habad a été appelée « Keren-Or », en l’honneur de la jeune fille Keren-Or Priel, qui a été gravement blessée dans un accident de la route et qui, par la grâce de Dieu, s’en est sortie saine et sauve. Ses parents, M. Yossi et Mme Edna Priel de Budapest, qui ont voulu remercier le Créateur, ont décidé de contribuer à la construction du Beth Habad « Keren-Or » en l’honneur de leur fille. Le Beth Habad « Keren-Or » est devenue un centre pour la communauté israélienne et juive locale, et un point de repère pour les Juifs visitant la Hongrie.

Les activités de Habad en Hongrie

L’activité de le Beth Habad ‘Keren-Or’ est variée : elle commence par des cours de Torah de haut niveau, des cours de Guemara, de Hassidout et de la Paracha de la semaine, qui ont lieu à la synagogue et au centre communautaire où ils attirent des dizaines de participants, et se termine par des cours privés et des études en partenariat avec des hommes d’affaires.

Pour les étudiants, une université ouverte pour l’étude du judaïsme a été créée, où sont enseignés des sujets proches de leur cœur, comme l’éthique médicale dans la Halakha, la philosophie juive, la Kabbale et bien d’autres. Des bourses spéciales sont également attribuées aux étudiants.

Pour les femmes de la communauté et les étudiantes qui résident en Hongrie, Mme Devorah Raskin a organisé des cours de très haut niveau, comprenant des conférences sur la place de la femme dans le judaïsme, des ateliers créatifs pour élargir la conscience de soi et bien d’autres.

Chaque Chabbat, des centaines de personnes participent aux prières dans la magnifique synagogue et au Kiddouch et au repas du Chabbat qui ont lieu dans la salle des événements de le Beth Habad par la suite. Ces repas sont devenus célèbres grâce à l’ambiance particulière et aux merveilleuses chants des zemirot du Chabbat qui émanent de la salle, faisant se sentir les participants comme une famille chaleureuse. Les nombreux étudiants qui viennent chaque Chabbat à le Beth Habad se sentent également comme s’ils étaient dans leur deuxième maison, un endroit chaleureux rempli d’amour.

Dans une formule similaire d’études juives pour les étudiants et de repas du Chabbat, le Rav Raskin a créé une autre Maison Chabad pour les Israéliens dans la ville de Debrecen, située à environ 300 km de Budapest, la capitale, où se trouve une autre université pour les études de médecine et où étudient encore environ 400 étudiants israéliens. Cette réalité oblige le Beth Habad à maintenir une activité juive régulière là-bas, et les émissaires permanents, le Rav Shmouel Feigin et son épouse Rivka, y ont été envoyés.

Récemment, des activités similaires ont également lieu dans la ville de Szeged, où sont envoyés les étudiants de la grande Yechiva de Chabad à Budapest chaque week-end.

Des dizaines d’autres événements sont organisés par le Beth Habad dans la salle des événements : circoncisions d’enfants de la communauté – effectuées par le Mohel Rabbi Shlomo Kovesh, célébrations de coupe de cheveux, Bar Mitsvah et bien d’autres. Et bien sûr, pour une Bar Mitsvah, il faut non seulement une salle, mais aussi une préparation massive, effectuée par le Rav Raskin, qui a déjà préparé des dizaines de garçons pour leur Bar Mitsvah, certains célébrant la cérémonie à le Beth Habad « Keren-Or » à Budapest, et d’autres en Israël avec la participation du Rav et des membres de la communauté de Hongrie.

Un centre de bienfaisance spécial a été créé pour les nécessiteux, un centre qui prend soin de nourrir et de soutenir des dizaines de familles dont les enfants fréquentent les écoles juives, en envoyant régulièrement des paniers de nourriture à leur domicile. Les émissaires Chabad rendent également visite aux prisonniers juifs et s’efforcent de les encourager.

Bien que le travail soit considérable tout au long de l’année, l’activité redouble pendant les fêtes et les jours solennels d’Israël. À chaque fête, des fêtes sont organisées pour les enfants, les étudiants et les hommes d’affaires, avec pour objectif de rapprocher les cœurs et d’apporter de la lumière dans leur vie. Cela, en plus de l’accomplissement des commandements du jour.

Les prières de Rosh Hachanah et Yom Kippour sont organisées dans une immense salle d’hôtel louée spécialement pour accueillir tous les participants. L’année dernière, la prière a été organisée avec la participation de près de 400 personnes.

Pour la fête de Souccot, une immense souccah (128 m²) a été construite, où plus de 100 personnes se sont assises à chaque repas de fête.

Lors du dernier Seder de Pessa’h, plusieurs salles ont été louées, toutes remplies à ras bord, avec plus de 1 000 personnes…

Le point culminant est la fête de Hanoukka; le Beth Habad « Keren-Or » illumine la lumière de Hanoukka dans toute Budapest. L’allumage central a lieu chaque soir sur la célèbre place Nyugati, au cœur de la ville, en présence du maire et des ministres du gouvernement. Des centaines de personnes dansent et chantent fièrement « Am Israël Haï » (Le peuple d’Israël vit). En outre, un cortège de voitures avec des menorahs lumineuses sur leurs toits parcourt toute la ville, précédé d’un grand camion portant une grande et impressionnante menorah. Sept autres menorahs géantes ont été placées dans des endroits centraux et fréquentés de Budapest, tout cela pour diffuser le miracle de Hanoukka et apporter la « lumière » de la fête aux cœurs de nos frères et sœurs israélites.

La fête de Lag Baomer est organisé par le Beth en pleine nature avec des plats cuisinés « sur le feu » et de la musique juive est devenu une tradition, où tous les membres de la communauté, étudiants et hommes d’affaires, viennent participer activement.

Le Beth Habad maintient un contact constant avec tous ceux qui franchissent ses portes ; il organise des week-ends et des fins de semaine dans un hôtel de la ville pittoresque de Ráckeve, située sur les rives du Danube, avec des repas de Shabbat, des conférences sur le judaïsme et des activités spéciales et variées pour les enfants et leurs parents, afin de renforcer et d’unifier la communauté.

Le Centre communautaire israélien – Beth Habad Keren-Or maintient également un contact constant avec les étudiants, y compris ceux qui ont terminé leurs études en Hongrie et sont devenus médecins en Israël. Il est devenu une sorte de tradition d’organiser des réunions émouvantes en Israël pour ces étudiants devenus médecins. Car cette « lumière » (Keren-Or), une fois qu’elle a pénétré le cœur d’une personne, ne cesse de briller.

 

Habad Budapest 1052, Karoly Krt 20
Tél : 3612660308  –  36303601315