EN IMAGES. Grande fête du ‘Hidone HaRambam 2023 au Casino de Paris

EN IMAGES. Grande fête du ‘Hidone HaRambam 2023 au Casino de Paris

Pour la neuvième année consécutive, Tsivot Hachem France a organisé une action dans les écoles juives portant le nom de « ‘Hidone HaRambam ».

Tout au long de l’année, les élèves, accompagnés de leurs professeurs, purent étudier de manière approfondie, dans un livre spécialement publié pour l’occasion – les Mitsvot du Rambam et s’unir ainsi autour de cette étude que le Rabbi instaura.

Cette année, ce sont plus de 1 400 enfants de 60 écoles juives de France qui ont participé à ce projet. Les élèves ont eu quatre grands examens au long de l’année pour tester leurs connaissances.

Le dimanche 21 mai 2023, 1 Sivan 5783, eut lieu au Casino de Paris la fête de remise des prix aux grands gagnants de ce concours.

Plus de 1 500 enfants et parents venus de toute la France participèrent à cette fête et purent aussi profiter d’une très belle cérémonie de remise de prix, d’un Kinous mémorable, d’un concert exceptionnel de Sim’ha Friedman venu spécialement d’Israël pour l’occasion, accompagné par Yossef Brami et son orchestre.

Un grand jeu-concours interactif « Génie des Mitsvot » eut également lieu au cours de la fête. Les enfants firent preuve d’une connaissance impressionnante des sujets.

M. le Grand-Rabbin Michel Gugenheim, Rav Levi Yitz’hak Kahn, M. Patrick Petit-Ohayon directeur de l’action scolaire du FSJU ainsi que plusieurs Rabbanim, directeurs d’école et responsables éducatifs, honorèrent la fête du ‘Hidone par leur présence.

L’événement fut retransmis en direct sur le site de Tsivot Hachem à plus de 1 500 foyers ! Des retransmissions en direct eurent lieu également dans les écoles de province qui n’ont pas pu se déplacer.

Chacun des 1 400 participants au ‘Hidone reçoit un cadeau en fonction de ses efforts, distribué directement à l’école. Les meilleurs élèves reçoivent la « Box Prestige » du ‘Hidone avec de nombreux cadeaux incluant le « Sweat » exclusif du ‘Hidone.

Mazal Tov aux grands gagnants du concours inter-écoles :
1. Médaille d’or : Ari Afriat – Heikhal Menahem Paris, qui a gagné un billet d’avion pour voyager chez le Rabbi.
2. Médaille d’argent : Anna Bensoussan – Yabné, Paris et Neoraye Gamrasni – AJJ, Paris, qui ont gagné un bougeoir de Chabbat et un verre de Kidouch en argent.
3. Médaille de Bronze : Moche Leib Sebag – ‘Heder de Paris.
Par ailleurs, un Tirage au sort parmi les finalistes a permis d’offrir un billet d’avion supplémentaire pour voyager chez le Rabbi. Le gagnant fut Reouven Stioui de l’école Sinaï à Paris.

Vous trouverez dans les images ci-dessous la liste des gagnants de chaque école.

Ce grand concours n’aurait pu avoir lieu sans l’implication des directeurs, des professeurs, des responsables Tsivot-Hachem dans chaque école et bien sûr des parents qui encouragèrent sans relâche les enfants pour arriver à ce résultat extraordinaire. ‘Hazak a tous !

Les directeurs et responsables intéressés par ce projet pour l’année prochaine, sont invités à nous contacter par mail sur [email protected].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 11 Sivan 5660 – 1900, eu lieu le mariage des parents du Rabbi

Le 11 Sivan 5660 – 1900, eu lieu le mariage des parents du Rabbi

 

C’est en ce jour que se marièrent les parents du Rabbi, le grand Rav et ‘Hassid, Rabbi Lévi Its’hak, à l’âge de vingt-deux ans et la Rabbanit ‘Hanna, fille du grand Rav et ‘Hassid, Rav Meïr Chlomo et de la Rabbanit Ra’hel, fille du grand Rav Its’hak Poshnitz, Rav du village de Dobrianka. Leur union fut proposée par le Rabbi Rachab.

La date du mariage fut fixée à la veille du Chabbat suivant la fête de Chavouot. La fiancée, la Rabbanit ‘Hanna contracta une maladie et son père, le ‘Hassid, Rav Meïr Chlomo voulut repousser la date du mariage. Il délégua un émissaire auprès du Rabbi Rachab afin de solliciter son autorisation pour le faire, mais le Rabbi ne fut pas de cet avis et il accorda sa bénédiction pour que tout se passe de la meilleure façon possible. Il affirma qu’il n’y avait rien à craindre et, de fait, le mariage fut effectivement célébré comme prévu, dans la maison d’un des hommes riches de la ville, monsieur Brichkovski.

Rabbi Lévi Its’hak était, à l’époque, pris en charge par son beau-père, pour une dizaine d’années, jusqu’en 5669. Il se consacrait donc à l’étude de la Torah, jour et nuit. Puis, en 5669, il devint le Rav de Yekatrinoslav, à l’âge de trente et un ans.

(Yemeï Méle’h, à la page 187)

 

Hayom Yom du 11 Sivan :  Rien n’est plus froid que la logique humaine, que l’intellect naturel

Hayom Yom du 11 Sivan : Rien n’est plus froid que la logique humaine, que l’intellect naturel

משיחות אאמו »ר [הרש »ב]: בעבודת ה’ ע »ד החסידות, קיימים כל הדרגות … דרגת המת אינה זקוקה להסבר רב. אך קיים גם – תודה לאל – תחיית המתים בעבודה רוחנית: מת הוא קר;
לא קיים דבר קר כל-כך כמו השכל הטבעי והשכל האנושי, וכשהשכל הטבעי משיג השגה אלוקית, והמדות שבשכל מתפעלים ומתרגשים מהתענוג השכלי – הרי זה תחיית המתים האמיתי.

 

Extrait d’un discours de mon père (le Rabbi Rachab):
«Dans le service de D.ieu basé sur la ‘Hassidout, on retrouve tous les niveaux qui existent. Celui du mort n’a nullement besoin d’être défini. Mais, D.ieu merci, la résurrection des morts existe également dans sa dimension spirituelle.
Un mort est froid. Et rien n’est plus froid que la logique humaine, que l’intellect naturel. Mais, lorsque cette intelligence perçoit un concept divin, lorsque les sentiments s’enflamment en concevant ce plaisir intellectuel, alors, il s’agit d’une véritable résurrection des morts.

GLOBSEC 2023 : Le Rav Lévi Matusof se rend à  la 18ème édition du Forum de Bratislava en Slovaquie

GLOBSEC 2023 : Le Rav Lévi Matusof se rend à la 18ème édition du Forum de Bratislava en Slovaquie

Photo : Le Rav Levi Matusof et Elie Cohen, ministre des Affaires étrangères israélien.

 

Le Rav Lévi Matusof, envoyé de l’Union européenne et représentant de l’Union des communautés juives d’Ukraine, s’est rendu en Slovaquie pour assister à la 18ème édition du Forum de Bratislava, qui se déroule du 29 au 31 mai 2023. Ce prestigieux événement est organisé par GLOBSEC, une organisation de renom qui mène les discussions stratégiques face aux défis d’un monde récemment divisé.

 

Le Forum de Bratislava 2023, situé au Grand Hotel River Park, est une conférence stratégique internationale majeure, située sur les lignes de front d’un monde en mutation. Le Forum s’est solidement établi comme la plateforme la plus distinguée dans la région d’Europe centrale et orientale (CEE), et cette 18ème édition a pour vocation de rappeler au monde que la région de la CEE n’a jamais été aussi essentielle pour assurer la stabilité mondiale.

À proximité du lieu de l’événement se trouve le mémorial du Hatam Sofer, figure emblématique du judaïsme orthodoxe, qui repose à Bratislava. Le Hatam Sofer, né à Francfort en 1762 et décédé à Bratislava en 1839, est considéré comme l’un des plus grands rabbins et penseurs du judaïsme.

Le Mémorial Hatam Sofer à Bratislava est un site du patrimoine juif qui abrite la seule partie restante d’un ancien cimetière juif détruit en 1943. Seules 23 tombes, dont celle du Hatam Sofer, ont été préservées dans un complexe souterrain. Le site a été restauré et réaménagé entre 2000 et 2002 par l’architecte Martin Kvasnica, qui a conçu un complexe moderne respectant la loi juive (halakhah) et les standards de l’architecture contemporaine. Ce mémorial demeure un important lieu de pèlerinage pour la communauté juive et sert d’outil d’éducation pour le respect du patrimoine juif.

Au cours de cet événement, le Rav Lévi Matusof a eu l’occasion de rencontrer le ministre israélien des Affaires étrangères, Elie Cohen. Cette rencontre a permis au ministre d’Israël de discuter de la situation des communautés juives en Europe de l’Est, mettant en lumière leur rôle crucial dans la vie juive européenne et l’importance d’un dialogue continu entre Israël et ces communautés pour garantir leur sécurité et leur prospérité.


Le Rav Levi Matusof et Zbigniew Rau, ministre des Affaires étrangères polonais.

Le Rav Levi Matusof a également eu l’occasion de rencontrer Zbigniew Rau, ministre des Affaires étrangères polonais et ardent défenseur de la sécurité polonaise. Au cours de leur discussion, ils ont partagé des idées et des perspectives sur une variété de sujets d’importance mutuelle, ce qui a contribué à renforcer les liens entre la communauté juive et le gouvernement polonais.


le Rav Levi Matusof et Bujar Osmani, ministre des Affaires étrangères de la République de Macédoine du Nord

En outre, le Rav Levi Matusof a eu l’occasion de s’entretenir avec Bujar Osmani, ministre des Affaires étrangères de la République de Macédoine du Nord. Cet événement marque une étape importante dans le dialogue interculturel, soulignant l’importance de la communication ouverte et du respect mutuel. Ils ont partagé leurs points de vue et leurs perspectives.

Ce rendez-vous a offert une occasion unique d’échanger sur une variété de sujets d’intérêt commun, contribuant ainsi à renforcer les liens entre la communauté juive et le gouvernement de la République de Macédoine du Nord.

Les rencontres et les discussions qui ont eu lieu lors du Forum de Bratislava 2023 démontrent l’importance du dialogue et de la coopération entre les différentes nations et communautés. Elles reflètent également le rôle significatif que joue le Rav Lévi Matusof dans la promotion de l’entente interculturelle et la préservation du patrimoine juif. Il est clair que ces échanges constructifs contribueront à forger des relations plus fortes et à favoriser une meilleure compréhension entre Israël, l’Europe de l’Est et le reste du monde.

 

 

L’histoire des Juifs en Azerbaïdjan

L’histoire des Juifs en Azerbaïdjan

L’histoire des Juifs en Azerbaïdjan remonte à plusieurs siècles. Aujourd’hui, les Juifs en Azerbaïdjan se composent principalement de trois groupes distincts : les Juifs de montagne, le groupe le plus important et le plus ancien ; les Juifs ashkénazes, qui se sont installés dans la région à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, ainsi que pendant la Seconde Guerre mondiale ; et les Juifs géorgiens qui se sont principalement installés à Bakou au début du XXe siècle.

L’Azerbaïdjan est une ancienne république soviétique qui s’étend de la mer Caspienne aux chaînes montagneuses du Caucase traversant l’Asie et l’Europe. Sa capitale, Bakou, est célèbre pour sa cité médiévale intra-muros et ses fortifications.

Historiquement, les Juifs en Azerbaïdjan ont été représentés par divers sous-groupes :

  1. les Juifs de montagne
  2. les Juifs ashkénazes
  3. les Juifs géorgiens

L’Azerbaïdjan a été ou est encore le foyer de petites communautés de Krymchaks, de Juifs kurdes et de Juifs de Boukhara, ainsi que de Gerim (convertis) et de groupes judaïques non juifs comme les Subbotniks. À l’époque, les Juifs vivaient dans et autour de la ville de Shamakhi (principalement dans le village de Mücü), mais la communauté n’existe plus depuis le début des années 1920. En 2002, le nombre total de résidents juifs en Azerbaïdjan était de 10 000 personnes, environ 5 500 d’entre eux étant des Juifs de montagne. Quelques milliers de plus descendent de familles mixtes. En 2010, la population juive totale en Azerbaïdjan était de 6 400 personnes. Les Juifs résident principalement dans les villes de Bakou, Gandja, Sumqayit, Quba, Oğuz, Goychay et dans la ville de Qırmızı Qəsəbə, la seule ville au monde où les Juifs de montagne constituent la majorité (et la seule ville entièrement juive en dehors d’Israël).

Histoire

Des fouilles archéologiques effectuées en 1990 ont permis de découvrir les restes d’une colonie juive du VIIe siècle près de Bakou, et d’une synagogue à 25 kilomètres au sud-est de Quba. La première maison de réunion religieuse à Bakou a été construite en 1832, et a été réorganisée en synagogue en 1896 ; d’autres synagogues ont été construites à Bakou et dans ses banlieues à la fin du XIXe siècle. La première synagogue chorale à Bakou a ouvert en 1910.

À partir de la fin du XIXe siècle, Bakou est devenue l’un des centres du mouvement sioniste dans l’Empire russe. Le premier Hovevei Zion y a été établi en 1891, suivi par la première organisation sioniste en 1899. Le mouvement est resté fort dans la courte République démocratique d’Azerbaïdjan (1918-1920) marquée par la création de l’Université populaire juive en 1919, des périodiques imprimés en yiddish, en hébreu, en judéo-tat et en russe, et un certain nombre d’écoles, de clubs sociaux, de sociétés de bienfaisance et d’organisations culturelles.

Après la soviétisation, toutes les activités liées au sionisme, y compris celles de nature culturelle qui étaient menées en hébreu, ont été interdites. Au début des années 1920, quelques centaines de familles juives de montagne d’Azerbaïdjan et du Daghestan sont parties pour Israël et se sont installées à Tel-Aviv. La prochaine aliyah n’a pas eu lieu avant les années 1970, après la levée de l’interdiction de l’immigration juive en Israël (voir : Refusenik (Union soviétique)). Entre 1972 et 1978, environ 3 000 personnes ont quitté l’Azerbaïdjan pour Israël. 1970 a été l’apogée démographique pour les Juifs d’Azerbaïdjan après la Seconde Guerre mondiale ; selon le recensement, 41 288 Juifs résidaient en Azerbaïdjan cette année-là.

De nombreux émigrés juifs d’Azerbaïdjan se sont installés à Tel-Aviv et à Haïfa. Il existe des communautés relativement importantes d’expatriés juifs de montagne d’Azerbaïdjan à New York et à Toronto.

Une nouvelle synagogue juive, qui est devenue l’une des plus grandes synagogues d’Europe, a ouvert à Bakou le 9 mars 2003. Il existe également une école juive, qui fonctionne en Azerbaïdjan depuis 2003. Actuellement, il y a sept synagogues en fonction en Azerbaïdjan : trois à Bakou, deux à Quba et deux à Oghuz. Certaines d’entre elles ont été construites avec le soutien financier du gouvernement. En janvier 2020, l’Association des Juifs de Montagne a ouvert un nouveau centre communautaire dans le parc Sokolniki de Moscou.

Les Juifs de montagne

On pense que les Juifs de montagne ont migré vers le nord, ouvrant la voie à une migration de masse des Turcs Oguz dans la région. Leur augmentation en nombre a été soutenue par un flux constant de Juifs en provenance d’Iran. À la fin du Moyen Âge, des Juifs de Gilan ont fondé une colonie à Oguz. Tout au long de l’époque médiévale, les Juifs de montagne établissaient des liens culturels et économiques avec d’autres communautés juives de la Méditerranée. L’agriculture et le commerce des tissus étaient leur principale occupation jusqu’à la soviétisation. Certaines familles pratiquaient la polygamie. En 1730, Huseyn Ali, le dirigeant du khanat de Quba (alors nouvellement séparé de l’Empire safavide), a émis un décret selon lequel les Juifs pouvaient posséder des biens dans le khanat.

Selon le recensement soviétique de 1926, il y avait 7 500 Juifs de montagne en Azerbaïdjan (environ 25 % de la population juive totale du pays). Les chiffres exacts de la fin de la période soviétique sont inconnus, car beaucoup ont été comptés ou ont préféré être comptés comme des Tats, principalement en raison de l’attitude antisémite du gouvernement soviétique. La théorie des origines communes des Tats et des Juifs de montagne (autrefois appelés Judéo-Tats) a été vivement réfutée par un certain nombre de chercheurs.

Les Juifs de montagne dominent actuellement l’ensemble de la diaspora juive d’Azerbaïdjan. Ils parlent un dialecte distinct de la langue Tat appelé Juhuri ou Judéo-Tat. La majorité parle plus d’une langue, la seconde et/ou la troisième étant le plus souvent l’azerbaïdjanais ou le russe.

Les Juifs ashkénazes

1811 est l’année où les premiers Juifs ashkénazes se sont installés à Bakou, mais leur immigration de masse vers ce qui est aujourd’hui l’Azerbaïdjan n’a pas commencé avant les années 1870. Leur immigration a été relativement constante, ce qui les a amenés à dépasser en nombre la communauté juive locale de montagne en 1910. Ils se sont installés principalement dans la ville en plein essor et riche en pétrole de Bakou. La Caspian-Black Sea Company, l’une des principales compagnies pétrolières de l’Empire russe, a été créée à Bakou par la riche famille Rothschild d’origine juive allemande. Les Juifs ashkénazes ont continué à immigrer en Azerbaïdjan jusqu’à la fin des années 1940, un certain nombre d’entre eux étant des évacués de la Seconde Guerre mondiale en provenance de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie qui ont choisi de rester dans leur pays de refuge.

Les Juifs ashkénazes étaient particulièrement actifs dans la politique azerbaïdjanaise. Le Dr Yevsey Gindes, originaire de Kiev, a été ministre de la Santé de la République démocratique d’Azerbaïdjan (1918-1920). Par ailleurs, 6 des 26 commissaires de Bakou étaient des Juifs ashkénazes. En 1912, environ un tiers des avocats et des médecins enregistrés à Bakou étaient également des Juifs ashkénazes.

L’alyah post-1972 a largement affecté ce sous-groupe de Juifs azerbaïdjanais, car ils étaient parmi tous ceux qui étaient le plus exposés à l’émigration. Cela a entraîné une diminution de leur nombre, faisant des Juifs de montagne le plus grand groupe juif d’Azerbaïdjan au milieu des années 1990. Aujourd’hui, environ 500 Juifs ashkénazes vivent dans le pays.

Comme de nombreuses communautés d’immigrants des époques tsariste et soviétique en Azerbaïdjan, les Juifs ashkénazes semblent être linguistiquement russifiés. La majorité des Juifs ashkénazes parlent le russe comme première langue et l’azerbaïdjanais comme seconde. Le nombre de locuteurs du yiddish est inconnu.

Le Rav Shneor Segal est le grand rabbin de la communauté ashkénaze depuis 2010. Il est membre de l’Alliance des rabbins dans les États islamiques et le principal émissaire Habad à Bakou.

Autres sous-groupes juifs

Juifs géorgiens
Il n’est pas clair si les communautés juives locales avaient établi des liens avec les Juifs géorgiens avant l’époque tsariste, cependant, dans les années 1910, la diaspora juive géorgienne à Bakou comptait déjà son propre club éducatif. Aujourd’hui, quelques centaines de Juifs géorgiens vivent en Azerbaïdjan.

Juifs kurdes
En 1827, les premiers groupes de Juifs kurdes parlant judéo-araméen ont commencé à s’installer en Azerbaïdjan. De 1919 à 1939, une synagogue pour les Juifs kurdes a fonctionné à Bakou. Après la soviétisation, l’attitude du gouvernement soviétique stalinien à leur égard était quelque peu défavorable, et en 1951, tous les Juifs kurdes ont été expulsés du Caucase.

Les Krymchaks
Les Krymchaks, qui ne comptent aujourd’hui que 2 500 personnes dans le monde, sont restés en nombre assez faible en Azerbaïdjan tout au long du 20e siècle. Ils n’étaient que 41 dans le pays en 1989. Les Juifs de Boukhara étaient au nombre de 88 personnes.

Gerim et Subbotniks
Les Gerim et les Subbotniks étaient des Russes ethniques de diverses parties de la Russie qui se sont convertis au judaïsme principalement dans les années 1820. De 1839 à 1841, le gouvernement tsariste a expulsé ces communautés vers le Sud du Caucase nouvellement conquis, principalement vers ce qui est aujourd’hui l’Azerbaïdjan. En arrivant ici, ils ont fondé plusieurs colonies autour de Jalilabad (alors appelé Astrakhan-Bazar), dont la plus grande était Privolnoye, en Azerbaïdjan. Elle est ensuite devenue la plus grande colonie russe judaïque en Russie. À la fin de l’époque soviétique, le nombre total de Gerim et de Subbotniks en Azerbaïdjan était de 5 000. Il n’en restait qu’environ 200 en 1997 (lorsque la région a été visitée par un groupe de recherche de Saint-Pétersbourg), beaucoup prévoyant de déménager en Russie et ne laissant pratiquement aucune chance de préserver davantage cette communauté unique. wikipedia

Azerbaïdjan : Le Chalia’h du Rabbi et les étudiants de l’école Habad ‘Or Avner’ ont accueilli le président Its’hak Herzog

Azerbaïdjan : Le Chalia’h du Rabbi et les étudiants de l’école Habad ‘Or Avner’ ont accueilli le président Its’hak Herzog

Le président de l’État, Its’hak Herzog, et son épouse Michal sont arrivés ce matin (mardi) à Bakou, en Azerbaïdjan, pour leur visite officielle. Ils ont été accueillis par 30 enfants de l’école Habad ‘Or Avner’ et par l’envoyé Habad, le Rav Shneur Segal, avec la chanson « Nous vous apportons la paix ».

 

Le président de l’État, Its’hak Herzog, et son épouse Michal sont arrivés ce matin (mardi) à Bakou, en Azerbaïdjan, pour leur visite officielle.

À leur arrivée, le président et son épouse ont été accueillis à l’aéroport par une garde d’honneur, représentée par des représentants azéris et 30 enfants de l’école Habad (Or Avner) et l’envoyé Habad, le Rav Shneur Segal, chantant « Chalom Ale’hem, Nous vous apportons la paix ».

Ils ont été reçus par le vice-premier ministre d’Azerbaïdjan, Yigub Eyubov, le vice-ministre des affaires étrangères d’Azerbaïdjan, Fariz Rzayev, l’ambassadeur d’Azerbaïdjan en Israël, Muktahr Mammadov Oglu Mammadov, et l’ambassadeur d’Israël en Azerbaïdjan, George Deek.

Le président et son épouse participeront à une cérémonie en l’honneur des 75 ans d’Israël et rencontreront les membres de la communauté juive en Azerbaïdjan, dirigée par les envoyés du Rabbi.

 

 

Le ministre de la Santé et de l’Intérieur, M.K. Moshe Arbel, accompagne la visite du président. Le ministre Arbel tiendra une réunion de travail avec son homologue azéri, Dr. Teymur Musayev, au cours de laquelle les ministres discuteront de l’approfondissement de la coopération dans les domaines de la santé, avec un accent sur la formation des médecins, les préparatifs d’urgence et la santé numérique. Au cours de la visite, une cérémonie de signature d’un accord de coopération dans le domaine de la santé entre l’État d’Israël et l’Azerbaïdjan aura lieu.

 

 

 

Barouh Dayan Haemet : Rav Gershon a’h Edelstein, 100 ans, a quitté ce monde le 10 Sivan 5783

Barouh Dayan Haemet : Rav Gershon a’h Edelstein, 100 ans, a quitté ce monde le 10 Sivan 5783

La figure Rabbinique de premier plan dans la communauté haredi lituanienne en Israël est décédée ce mardi, suite à une soudaine détérioration de son état de santé.

L’hôpital ‘Mayanei Hayeshua’ annonce la triste nouvelle de la disparition du leader de la communauté lituanienne, le chef de la Yeshiva Ponevezh, le Rav Yerachmiel Gershon Edelstein ZT’L, qui avait 100 ans au moment de son décès.

Au milieu de la dernière fête de Shavuot, l’état de santé du Rav Edelstein ZT’L s’est dégradé et il a été conduit à l’hôpital ‘Mayanei Hayeshua’ où il a été admis en soins intensifs. Depuis lors, son état s’est détérioré et des prières ferventes ont été dites dans le monde juif pour sa guérison. Ce matin, son état s’est détérioré et après un court moment, il a rendu son âme à son créateur.

Le cortège funèbre partira aujourd’hui de la Yeshiva de Ponevezh en direction du cimetière de Ponevezh à Bnei Brak où il sera enterré.

Dans sa jeunesse, il a étudié la Torah sous la direction du Rav Zalman Leib Estulin, qu’il a toujours considéré comme son éminent maître et rabbin.

Lorsque sa mère a contracté le typhus et est décédée, lui et son jeune frère Yaakov ont été envoyés chez leur tante qui vivait dans la ville de Lomovitsa, où il a étudié la Torah en secret avec le Rav Mordechai (Monia) Eliyahu Schneur. Lorsqu’il est arrivé en Terre Sainte, il a continué à maintenir des liens avec ses rabbins Habad tout au long des années. Après la mort du Rav Schneur, il a assisté à son enterrement qui a eu lieu à Kfar Habad et quelques jours plus tard, il est retourné à Kfar Habad pour réconforter la famille endeuillée.

Un autre Rav Habad de qui il a étudié la Torah et reçu des conseils est le Rav Moshe Axelrod, le Rav des villes de Zholbin et Soraz en Biélorussie, puis le Rav de la ville de Ramat Gan jusqu’à sa mort en 1960. Il a eu une relation spéciale avec lui jusqu’à ce qu’il dise aux oreilles de sa famille : « c’est lui qui m’a soutenu spirituellement ».

Après le décès du Rav Moshe Yehuda Leib Landau ZT’L, il a donné son accord et sa bénédiction à la nomination de son fils, le Rav Haim Yitzchak Isaac Landau, en tant que Rav de Bnei Brak, avec à ses côtés le Rav Shevach Tzvi Rosenblatt.

Attentat en Samarie :  Meir Tamari, 32 ans, père de deux jeunes enfants, a été assassiné dans sa voiture

Attentat en Samarie : Meir Tamari, 32 ans, père de deux jeunes enfants, a été assassiné dans sa voiture

Meir Tamari, qui a vécu ces 4 dernières années à ‘Hermech, un Yechouv dans le nord de la Samarie, a été assassiné lors d’un attentat à proximité de son Yechouv, où il a élevé ses jeunes enfants. Des terroristes qui ont dépassé sa voiture lui ont tiré dessus mortellement, l’armée israélienne a lancé une chasse à l’homme à leur poursuite. 

Meir Tamari, 32 ans, résident de ‘Hermech, membre d’une famille Habad de Safed, électricien de métier, qui a récemment achevé la construction de sa maison en Samarie, laisse derrière lui une femme, Tal, et deux enfants âgés de un et trois ans.

Les terroristes qui ont dépassé sa voiture lui ont tiré dessus, sa mort a été constatée à l’hôpital Hillel Yaffe. Tsahal a lancé une chasse à l’homme à la recherche des terroristes, qui ont pris la fuite.

Son père est le Rav Moshe Tamari, parmi les anciens résidents de la communauté Habad à Safed. Meir a étudié dans des institutions Habad dans la ville du nord.

Il a construit sa maison avec Tal, une résidente de ‘Hermech, et est arrivé à ‘Hermech il y a 4 ans, où ils élèvent leurs enfants. Ces derniers jours, ils ont fini de construire leur maison, une maison que Meir a construite de ses propres mains.

Selon une première enquête sur l’attentat, une voiture passant avec deux Palestiniens à bord a dépassé la voiture de Tamari et a tiré en sa direction – probablement sept balles d’un fusil M16. Les forces de Tsahal ont bloqué les carrefours principaux de la région à la recherche des terroristes – qui, selon les estimations, se sont enfuis en direction de Jénine.

La brigade Al-Aqsa Martyrs, l’aile militaire du Fatah, a revendiqué l’attentat et a déclaré que « les combattants se sont retirés en toute sécurité ». L’unité terroriste a même demandé aux résidents de la région palestinienne de supprimer tous les fichiers de leurs caméras de sécurité, pour perturber les efforts de recherche de Tsahal pour les terroristes.

Les condoléances de la famille de Tamari ont été reçues à ‘Hermech, où il a vécu ces dernières années. Sa sœur, Hadassah, a déclaré que « nous sommes sous le choc, nous n’arrivons pas à comprendre. Il venait d’achever la construction de sa maison, il a deux jeunes enfants et une femme merveilleuse. Meir était une personne spéciale. Nous sommes en colère et tristes. Nous ne comprenons pas comment cela a pu se produire. »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a envoyé  ses condoléances à la famille Tamari, suite à l’assassinat de leur fils Meir lors de l’attaque à main armée dans le nord de la Shomron, et a promis que le compte avec le terroriste serait réglé.

« J’envoie mes condoléances du fond du cœur à la famille de Meir Tamari, qui a été assassiné aujourd’hui lors d’une attaque à main armée près de ‘Hermech où il résidait. Que Dieu venge son sang », a déclaré le Premier ministre.

Selon lui, « nos forces poursuivent actuellement les terroristes pour régler leur compte – et il sera réglé rapidement. Comme nous avons atteint chaque terroriste jusqu’à présent et avons réglé son compte – nous ferons de même cette fois ».

Le président du Conseil de Samarie, Yossi Dagan, qui est arrivé sur les lieux de l’attentat, a déclaré que « si le poste de contrôle était habité, Meir serait encore parmi nous. Je ne comprends pas pourquoi les postes de contrôle sont laissés vides et pourquoi ils sont là s’ils ne sont pas utilisés. Les résidents de Samarie ont droit à la sécurité et à la vie, tout comme les résidents de Tel Aviv, et nous devons nous battre pour obtenir cette sécurité. »

Le député du Likoud, Shlomo Karai, a également critiqué la conduite de l’armée : « Il faut mettre fin à la recherche de la paix industrielle à tout prix. Il faut renforcer la dissuasion et punir ceux qui incitent, organisent et aident à la réalisation d’attentats terroristes. L’objectif devrait être la sécurité des citoyens d’Israël et non la tranquillité de la communauté internationale. »

Le maire de ‘Hermech, Yossi Dagan, a ajouté : « Meir était un homme bon et aimant, qui avait une âme pure. Il a construit une maison magnifique à ‘Hermech, et il était toujours prêt à aider tout le monde. C’est une grande perte pour notre communauté. Nous exigeons du gouvernement et de l’armée qu’ils assurent notre sécurité et qu’ils mettent fin à ces attaques terroristes incessantes. »