Congrès annuel des enseignants et éducateurs des écoles Loubavitch en Ile de France

Congrès annuel des enseignants et éducateurs des écoles Loubavitch en Ile de France

Le dimanche 2 janvier 2022, plus de 80 éducateurs de diverses institutions Loubavitch de la région parisienne se sont réunis à l’école Chnéor d’Aubervilliers, une des plus anciennes écoles de ce mouvement en France.

 

A l’initiative d’une poignée de jeunes directeurs, ces enseignants ont discuté des différentes perspectives permettant d’améliorer la qualité de la transmission non seulement de connaissances approfondies mais aussi de valeurs morales et éthiques.

Comment transmettre la vitalité ‘hassidique aussi bien lors de la prière que lors des cours de Guemara et de ‘Houmach, comment se renforcer soi-même pour mieux rayonner de chaleur ‘hassidique, comment imprégner les élèves (et leurs parents) de l’enthousiasme pour la Torah – voilà quelques thèmes débattus avec passion lors de cette réunion.

Les écoles Beth Loubavitch, Beth Rivka et Sinaï, le ‘Héder de Brunoy et de Paris, et d’autres écoles étaient représentées par leurs directeurs et enseignants, toujours désireux de se perfectionner.

L’invité d’honneur était Rav Michaël Dahan, directeur du Séminaire Beth Haya Mouchka de Montréal avec la participation de Rav Na’houm Rabinovitz et Rav Chlomo Rainitz d’Israël.

La réunion s’est conclue par différentes résolutions – entre autres celle d’organiser très bientôt pareil événement fructueux pour les dames.

 

Photos : David Karsenty

 

Vendredi 7 janvier 2022 à 10h30 : Etude en direct du Kovets Parachat Bo, avec le Rav Levi Azimov

Vendredi 7 janvier 2022 à 10h30 : Etude en direct du Kovets Parachat Bo, avec le Rav Levi Azimov

Chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot avec le Rav Levi Azimov 10h30 – 11h30
Tél. : +33 0756753993 – code : 33 41 593#
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Bo – Etapes préliminaires à la sortie d’Egypte
Source : Likouté Si’hot volume 16, troisième Si’ha sur Bo

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Un Chalia’h Habad de Virginie participe au sauvetage de 3 Hassidim Satmar lors d’un grave accident de la route

Un Chalia’h Habad de Virginie participe au sauvetage de 3 Hassidim Satmar lors d’un grave accident de la route

Un véhicule dans lequel se trouvaient trois Hassidim Satmar s’est renversé sur l’autoroute pendant la tempête hivernale en Virginie cette semaine, faisant un blessé grave. Le Chalia’h Habad de la ville et l’organisation Hatzolah Air sont venus à leur secours.

 

 

Un Chalia’h Habad de Virginie et Hatzolah Air sont venus en aide à 3 Hassidim Satmar qui ont été impliqués dans un grave accident de voiture en Virginie alors que l’État subissait une violente tempête hivernale.

Les hommes voyageaient Motsaei Chabbat dans une voiture de location de la région de New York pour visiter une entreprise qu’ils gèrent en Virginie rurale.

« Le rude hiver sur l’autoroute sombre et enneigée a rendu notre conduite extrêmement dangereuse et nous avons décidé de trouver un hôtel où dormir et d’attendre que la météo soit plus favorable avant de continuer notre route », a raconté un des Hassidim.

« Hashem voulait différemment et sur le chemin de l’hôtel, notre véhicule est devenu incontrôlable. Sur la route glacée Virginia Highway, nous avons heurté une barrière de sécurité avec une force si extrême que notre voiture s’est renversée trois fois », a-t-il déclaré.

L’un des passagers a été grièvement blessé et a été évacué par les services d’urgence vers l’hôpital Carilion Roanoke Memorial à Roanoke, en Virginie.

« Je ne pouvais pas respirer », se souvient le passager. «Je n’avais aucune idée de ce qui se passait. Dire que j’avais peur est vraiment un euphémisme ».

Pendant que « les équipes de secours me piquaient avec des aiguilles et branchaient des tubes pour essayer de me sauver la vie, mes amis ont contacté le Chalia’h Habad le plus proche – le Rav Zvi Yaakov Zwiebel, directeur du Beth Habad à Virginia Tech dans la ville de Blacksburg.

La Chlou’ha Mme Chanie Zwiebel n’a pas tardé à préparer de copieux repas casher pour les trois Hassidim le lendemain matin.

« D’autres conducteurs sur un tronçon de 80 km de l’Interstate 95 dans l’est de la Virginie sont restés bloqués pendant environ 24 heures ».

« Dès que je pouvais prendre la route en toute sécurité, je suis parti à leur rencontre », a déclaré le Chalia’h. Il m’a fallu une heure pour me rendre à l’hôpital où j’ai rencontré les Hassidim Satmar, toujours secoués par leur accident de voiture ».

Les Hassidim étaient reconnaissants à Hachem d’être en vie et étaient reconnaissants de rencontrer un autre juif pouvant leur apporter des repas cacher.

Le Rav Rav Zvi Yaakov Zwiebel a dit que c’était tout à fait naturel. « Quand vous entendez que quelqu’un a des problèmes, vous laissez tout tomber et vous allez l’aider », a-t-il déclaré. « Chaque Chalia’h du Rabbi est là pour aider chaque juif. »

Mardi, Hatzolah Air a organisé un avion de sauvetage pour transférer le blessé de Virginie au service de traumatologie de l’hôpital Bellevue à Manhattan.

« Je me suis mis à pleurer, mais cette fois, de larmes de remerciement à Hachem non seulement pour m’avoir sauvé la vie, mais pour avoir envoyé ces anges pour me sauver et me ramener à la maison », a déclaré le patient.

« Avec ma femme et ma famille, depuis mon lit d’hôpital, je veux exprimer toute ma reconnaissance pour tout le bien qu’Hachem m’a fait ces 2 derniers jours et pour l’incroyable équipe Hatzolah Air qui a pris soin de moi. »

Le guide des usages ‘hassidiques :  Préparation à la prière

Le guide des usages ‘hassidiques : Préparation à la prière

Par le Rav Haïm Mellul

 

Le Mikwé

Vous m’interrogez sur la raison de l’immersion dans un Mikwé, avant la prière. Vous consulterez ce que dit le Siddour de l’Admour Hazaken, avec les commentaires de la ‘Hassidout, à ce sujet.

On peut l’expliquer également selon la partie révélée de la Torah, d’après les propos du Rachba, qui sont cités par le Maguen Avraham, au début du chapitre 4. L’homme qui se réveille, au matin, est, en effet, comparable au Cohen, au prêtre qui s’apprête à commencer son service, dans le Temple et qui doit lui-même se tremper, tout d’abord, dans un Mikwé, comme l’indique la Michna, dans le traité Yoma 30a.

Certes, les Sages, dont la mémoire est une bénédiction, n’en ont pas fait une obligation, comme ils ne l’ont pas fait non plus pour l’immersion instaurée par Ezra, qui est pourtant plus importante. En effet, le plus grand nombre n’aurait pas été en mesure de s’astreindre à cette pratique, comme l’indique le Rambam, au chapitre 4 de ses lois de la prière.

On consultera également, sur ce sujet, le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, dans la Parchat Tavo, à la page 43a.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 11, page 401)

L’importance de l’immersion rituelle

L’importance de l’immersion rituelle et de la purification spirituelle du corps, réceptacle de la sainteté et propriété du Saint béni soit-Il, est basée sur les propos des premiers et des derniers Sages, desquels nous recevons la vie.
guide des usages ‘hassidiques

L’immersion rituelle permet le passage non seulement de l’impureté à la pureté, mais aussi de la pureté vers une pureté plus haute, puisqu’il existe, en la matière, plusieurs niveaux, plusieurs formes d’élévation. De façon générale, les Sages, dont la mémoire est une bénédiction, en recensent cinq, ainsi qu’il est dit : « celui qui se trempe dans un Mikwé pour la récolte profane reste impur pour la dîme ».

Comme le précise mon beau-père et maître, le Rabbi, dont la mémoire est une bénédiction et dont le mérite nous protègera, les jours de purification rituelle ne sont pas tous identiques. Ainsi, il y a les simples jours de semaine, les jours de lecture de la Torah, soit le lundi et le jeudi, les jours de jeûne, les veilles de Chabbat et de fêtes, la veille de Roch Hachana et de Yom Kippour, le jour du Chabbat et des fêtes.

Le Rambam permet également d’établir l’existence de quelques- uns de ces niveaux. Et, l’on sait que ses propos sont particulièrement précis. C’est à la fin, à la conclusion de son dixième livre, traitant de la pureté, Tahara, qu’il définit l’immersion, l’entrée dans l’eau comme faisant allusion à l’introduction de l’âme dans les eaux de la connaissance.

Et, comme l’indique la Michna, à la fin du chapitre Yom Ha Kippourim, « tout comme le Mikwé purifie ceux qui sont impurs, le Saint béni soit-Il purifie Israël ».

Vous consulterez également, à ce sujet, les discours ‘hassidiques de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, traitant du Mikwé et de sa Kavana. Vous étudierez ces textes avec précision.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 20, page 93)

Problème de santé

Pour ce qui est de l’immersion instaurée par Ezra, quand il y a un problème de santé, on connaît la remarque de nos maîtres, affirmant qu’ils prennent la responsabilité qu’une immersion unique ne fera aucun mal. Selon certains, cet enseignement a été délivré au nom du Baal Chem Tov lui-même.

(Lettre du Rabbi, Likouteï Si’hot, tome 17, page 481)

Manger avant la prière

J’ai bon espoir qu’à réception de la présente, vous cesserez de vous affamer, plusieurs heures par jour. Vous prendrez une boisson qui renforce le corps et vous mangerez des gâteaux, le matin, y compris avant la prière.

On connaît le dicton de nos saints maîtres et leur enseignement selon lequel : « il faut manger pour prier, non pas prier pour manger ». Au sens le plus littéral, ils voulaient dire ceci. Quand il s’agit de personnes comme nous, il est impossible que quelqu’un qui a faim, quand il prie, n’ait pas des difficultés à méditer, pendant sa prière et à la prolonger.

Il n’en est pas de même, en revanche, quand on mange avant la prière. Cette difficulté est alors totalement écartée et l’on peut, dès lors qu’on le veut, servir D.ieu d’une façon meilleure et plus haute.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 10, page 326)

Etude et méditation avant la prière

Le moment propice pour l’étude de la ‘Hassidout est le matin, avant la prière. Car, c’est alors que brille, d’en haut, la Blancheur immaculée, qui se met en éveil, précisément, en le « matin d’Avraham ».
guide des usages ‘hassidiques

La réflexion aux notions de la ‘Hassidout, quand on porte le Talith et les Tefillin, avant la prière, a un effet décisif sur cette prière, puis sur le comportement de tout le reste de la journée. La pensée est alors différente de ce qu’elle est à un autre moment, plus proche de soi-même et plus efficace. De fait, ces deux sentiments sont liés.

(Séfer Ha Minhaguim, page 7)

*

Et, puisque l’on évoque ce sujet, je dois vous faire part de ma surprise, depuis plusieurs années déjà. En effet, tout ce qui figure dans le Choul’han Arou’h est une Hala’ha tranchée, concrètement applicable. Même si cet ouvrage rapporte une controverse, il y a des principes hala’hiques permettant de déterminer ce qu’il y a lieu de faire et la conclusion qu’on doit adopter.

Mais, il y a une exception, dans certains milieux des enfants d’Israël, y compris parmi ceux qui appliquent scrupuleusement les Mitsvot. En effet, il existe une Loi tranchée, que nul ne remet en cause, selon laquelle chacun est tenu de : « méditer, avant la prière à la grandeur de D.ieu, béni soit-Il et à la petitesse de l’homme, afin d’ôter de son cœur les plaisirs terrestres », selon les termes du Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 98, à la fin du paragraphe 1, d’après une Michna qui est citée, à cette référence.

Or, l’obligation de prier s’applique deux fois par jour et, à notre époque, on a rendu obligatoire également la troisième, celle d’Arvit. Cette Hala’ha devrait donc s’appliquer, au minimum, trois fois par jour, au quotidien, car chaque Juif est tenu de prier.

Jusqu’à quand les Rabbanim, enseignant la Hala’ha, les professeurs et les recteurs de Yechiva resteront-ils silencieux, en ne diffusant pas cette Hala’ha ? Et, pourquoi adoptent-Ils cette
préparation de la prière

attitude ? Comment se fait-il que ceux qui la mettent en pratique,
ou même ceux qui en ont connaissance soient si peu nombreux ?

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 11, page 230)

*

Vous sollicitez un conseil pour la prière, car vous ne ressentez pas son contenu, en vos pensées, en vos paroles et en vos actions, de sorte que celle-ci n’exerce aucune influence sur vous. Cela n’est pourtant pas surprenant, puisque la Michna tranche que :
« l’on ne commence à prier qu’en ayant la tête lourde » et Rachi explique : « avec humilité et contrition ». Cette Michna est à la fois un impératif et une précision donnée. Il est impossible de prier comme il convient si l’on n’a pas cette humilité.

Il est bien clair que l’humilité ne peut pas se présenter d’elle- même, car chaque homme possède un ego. En outre, son mauvais penchant est le premier à avancer son argumentation. Cependant, il est dit : « J’ai créé un mauvais penchant et J’ai créé la Torah, qui est son antidote ». Cela veut dire que la Torah guérit également la fierté et la forte conscience de sa propre personne, qui engendre l’orgueil.

L’étude de la Torah doit donc suggérer l’humilité, mais aussi permettre de servir D.ieu, par sa prière, avec joie. Et, nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction, soulignent que : « l’on ne peut commencer à prier que dans la joie ». Cette étude est celle de la ‘Hassidout, des « propos du D.ieu de vie », suscitant l’amour de D.ieu, qui est à l’origine de la joie et la crainte de D.ieu, de laquelle découlent l’humilité et la modestie.

Bien entendu, il est inutile de préciser que la prière doit être faite dans la pureté. Si vous adoptez une telle étude avec sincérité, notamment avant la prière, le matin, vous prierez de la manière qui convient.
guide des usages ‘hassidiques

La première requêteformulée dans la prière porte sur les attributs de l’intellect, ‘Ho’hma, la sagesse, Bina, l’entendement et Daat, la connaissance. C’est la première des bénédictions intermédiaires de la Amida, dans lesquelles chacun formule ses besoins personnels. Il est donc certain qu’après la prière, pendant la journée, vous vous fixerez également une étude de la ‘Hassidout.

L’Admour Hazaken précise, en outre, que cette fixation est essentiellement dans l’esprit. Et, ce qui est fixé ne peut pas être annulé. Bien entendu, ceci s’applique à la fois à vous-même et aux personnes sur lesquelles vous pouvez exercer votre influence, comme le devoir en incombe à celui qui a le moyen de le faire.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 10, page 234)

Je m’engage

Il est judicieux de dire, avant la prière, Hareïni Mekabel, « Je m’engage à mettre en pratique la Mitsva : ‘tu aimeras ton prochain comme toi-même’. »

(Séfer Ha Minhaguim, page 5)

Etude d’un chapitre de Tanya

Il existe plusieurs coutumes juives qui sont liées à l’étude de la Torah. Il y a, notamment, l’usage positif, qui a été adopté par les ‘Hassidim, dans les générations précédentes et qui l’est également dans la nôtre, l’étude quotidienne d’un chapitre du Tanya, avant la prière du matin.

Il est bon de diffuser cette coutume et de la renforcer. En l’adoptant, on accomplit une Mitsva de la Torah, l’étude de la Loi Orale.

(Discours du Rabbi, Séfer Itvaadouyot 5749-1989, tome 3, page 68)

Tsedaka avant la prière

Pour supprimer tous les obstacles pouvant se dresser pendant la prière, il est nécessaire de donner de la Tsedaka. En effet, « Rabbi Eléazar donnait une pièce à un pauvre et il priait ensuite, ainsi qu’il est dit : ‘J’observerai Ta Face dans la droiture, Tsédek’ ».

Car, des accusations peuvent être soulevées contre l’homme et il est alors soumis à un jugement, afin de déterminer s’il est apte à pénétrer dans le Sanctuaire du Roi suprême, le Saint béni soit- Il, pendant la prière. C’est à ce propos qu’il est dit : « la Tsedaka sauve… » et : « la Tsedaka élève une nation… ».

Les moments de la journée qui sont propices pour le don de la Tsedaka sont le matin, avant la prière de Cha’harit et, l’après-midi, avant la prière de Min’ha. En donnant de la Tsedaka à un pauvre avant de prier et en lui insufflant la vie, on peut ajouter beaucoup de vitalité à sa propre prière.

(Séfer Ha Minhaguim, pages 7 et 8)

*

Vous m’indiquez que votre père a adopté l’usage favorable, consistant à donner de la Tsedaka pendant la prière Vayevare’h David, « et, David bénit ». Cette pratique favorable est basée, notamment, sur les écrits du Ari Zal et sans doute la maintient-il, encore à l’heure actuelle.

Adopter cet usage s’appelle également donner de la Tsedaka avant la prière, car celle-ci est essentiellement le Chemoné Essré, comme l’indique l’introduction du Siddour de l’Admour Hazaken, avec les commentaires de la ‘Hassidout. Néanmoins, il est bon de faire un ajout à tout cela en donnant de la Tsedaka également avant le tout début de la prière. C’est bien évident.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 19, page 71)

 

 

Eric Adams, le nouveau maire de New York, nome trois Juifs, dont deux orthodoxes,  dans son administration

Eric Adams, le nouveau maire de New York, nome trois Juifs, dont deux orthodoxes, dans son administration

Eric Adams, le nouveau maire de New York, a nommé trois Juifs – dont deux membres de la communauté orthodoxe – à des postes supérieurs dans son administration.

La liste de l’équipe du maire, annoncée mercredi à l’hôtel de ville, comprend Fred Kreizman, ancien commissaire aux affaires communautaires de l’ancien maire Mike Bloomberg; Ed Mermelstein, avocat en droit immobilier, en tant que commissaire aux affaires internationales ; et Menashe Shapiro, consultant en campagne, en tant que chef de cabinet adjoint.

Eric Adams, qui a remporté la course à la mairie l’année dernière grâce à une coalition de blocs de vote noirs, latinos et orthodoxes, s’est engagé à se concentrer sur l’efficacité lors de son entrée en fonction samedi. Il a surnommé ses 100 premiers jours au pouvoir la période « faire avancer les choses ».

Edward Mermelstein, commissaire, Bureau des affaires internationales du maire

Ed Mermelstein, 55 ans, est né en Ukraine alors qu’elle faisait encore partie de l’Union soviétique et a émigré aux États-Unis à l’âge de 9 ans. Il est un éminent avocat immobilier spécialisé dans les investissements étrangers .

Mermelstein a des liens profonds avec la communauté juive russe. Il est président du Conseil des organisations communautaires d’émigrés juifs, un groupe de coordination représentant les Juifs russophones. Il a récemment été président de ZAKA Search and Rescue, un groupe de bénévoles humanitaires basé en Israël qui aide lors de catastrophes faisant de nombreuses victimes. En 2019, il a été honoré en tant que grand maréchal du défilé annuel Celebrate Israel à Manhattan.

Son nouveau poste à la ville a été décrit comme celui de ministre des Affaires étrangères d’un pays. L’agence sert de plate-forme mondiale pour promouvoir New York et nouer des partenariats à l’étranger.

Jonathan Greenspun, un leader communautaire et ancien responsable des administrations Bloomberg et Bill de Blasio, a déclaré que Mermelstein assumerait la « position la plus élevée jamais attribuée à un membre de la communauté russophone dans le gouvernement de New York depuis l’émigration massive de Juifs de l’ex-Union soviétique.

Jennifer Falk, directrice exécutive de l’Union Square Partnership, qui est coprésidente du défilé Celebrate Israel, a déclaré que les activités philanthropiques de Mermelstein et son implication dans les affaires communautaires juives apporteront un « niveau d’importance » au poste.

 

Fred Kreizman : commissaire, Unité des affaires communautaires du maire

Kreizman, 43 ans, était auparavant commissaire adjoint pour l’agence et était également la liaison avec la communauté juive. Lors de la primaire présidentielle démocrate de 2020, Kreizman était membre de l’équipe de direction juive de Bloomberg.

 

Il « fait les choses difficiles avant le petit-déjeuner et l’impossible avant le déjeuner », a déclaré Jarrod Bernstein, premier commissaire adjoint aux affaires communautaires sous Bloomberg, à propos de Kreizman, qu’il a également salué comme étant dévoué et loyal.

Après avoir quitté l’hôtel de ville, Kreizman, qui est orthodoxe, a rejoint Capalino Company, une société de relations gouvernementales, dont il était plus récemment le vice-président exécutif.

Greenspun, qui était le patron de Kreizman lorsqu’il a rejoint l’agence pour la première fois en tant que directeur de la sensibilisation à Brooklyn, l’a qualifié de « joueur à cinq outils », en utilisant des termes de dépistage de baseball. « Non seulement il connaît le gouvernement de la ville de fond en comble, il a une personnalité chaleureuse et une capacité innée à se connecter avec les gens à un niveau significatif. »

Menashe Shapiro : chef de cabinet adjoint

Menashe Shapiro, 47 ans, né et élevé dans le Queens, est diplômé de la Yeshiva University et réside actuellement dans l’Upper West Side. Il est orthodoxe – le fils du rabbin Mordekai Shapiro, chef de la supervision Kay Kosher à Kew Gardens, et un petit-fils du rabbin Solomon Shapiro.

 

Shapiro est spécialisé dans la recherche et les relations avec les médias. Il est le fondateur de « Shapiro Consulting Group » et a précédemment travaillé pour « Tusk Strategies », une société de conseil basée à New York.

Shapiro a dirigé la branche recherche de plusieurs campagnes politiques au cours des deux dernières décennies, y compris la première candidature d’Andrew Cuomo au poste de gouverneur en 2002, la campagne de réélection de Michael Bloomberg en 2009 et sa campagne présidentielle ratée en 2020.

Lors de la primaire du maire de New York en 2021, Shapiro a été embauché en tant que consultant en communication stratégique pour la campagne Adams et a également aidé à la sensibilisation juive .

Stu Loeser, un consultant de campagne à New York qui était un porte-parole de Bloomberg, a déclaré qu’il s’était familiarisé pour la première fois avec le travail de Shapiro lorsqu’ils travaillaient dans des camps opposés lors de la primaire démocrate de 2002 pour le gouverneur de New York.

Loeser, qui était directeur de recherche pour Carl McCall – le candidat démocrate après le retrait de Cuomo de la course – a déclaré que Shapiro est un professionnel loyal qui se concentre sur les faits mais sait également comment protéger un candidat de l’examen minutieux. « C’est une compétence importante dont on a besoin à l’hôtel de ville », a déclaré Loeser.

Benny Polatseck, un producteur de médias numériques dans la campagne Adams, a décrit Shapiro comme « universellement respecté et apprécié » et celui qui a « gagné la confiance des communautés juives autour de New York » au cours de la campagne.

Shapiro rendra compte à Frank Carone, le chef de cabinet, qui était un fixateur et un avocat du Parti démocrate de Brooklyn et entretient des relations étroites avec les dirigeants de la communauté orthodoxe.