7 montées, 7 enseignements Hassidiques – Vayétsé

7 montées, 7 enseignements Hassidiques – Vayétsé

Vayétsé, 1ère montée: Ne surtout pas perdre la tête!


Vayétsé, 2ème montée: La beauté de Rahel et les yeux de Léa


Vayétsé, 3ème montée: Comment Yaakov Avinou épousa-t-il deux soeurs?


Vayétsé, 4ème montée: Les noms des douze tribus


Vayétsé, 5ème montée: Yaakov, ultra-milliardaire


Vayétsé, 6ème montée: Que doit-on apprendre d’ Essav?


Vayétsé, 7ème montée: Il faut commercer avec Lavan!

Texte et Audio : Toledot ‘La prière d’un enfant : Hachem !’, par le Rav Yaacov Abergel

Texte et Audio : Toledot ‘La prière d’un enfant : Hachem !’, par le Rav Yaacov Abergel

 

 

L’Assemblée d’Israël est comparée à la lune. Tout comme la lune reçoit toute sa lumière du soleil l’Assemblée d’Israël reçoit toute sa lumière du Saint béni soit-Il. Dans le Dvar Mal’hout sur la Paracha ‘Toldot’, le Rabbi met en évidence le lien qui existe entre la renaissance de la lune dans le ciel, le jour de Roch ‘Hodech, et la renaissance d’un Juif à son réveil. Ce lien s’exprime avec d’autant plus de force lorsque nous entrons dans le mois de Kislev et les enseignements du Dvar Mal’hout sur la Paracha Toldot nous préparent aux enseignements du Rabbi dans le Dvar Mal’hout de la Paracha Vayichla’h qui se basent aussi sur les changements de la lune et sur leurs significations profondes.

Pendant la nuit de Roch ‘Hodech la lune, dont la lumière n’était plus visible pendant le dernier jour du mois de Mar-‘Hechvan, réapparaît dans le ciel le premier jour du mois de Kislev sous la forme d’un simple point lumineux. C’est la raison pour laquelle on emploie l’expression Roch-‘Hodech.

Le mot ‘Hodech’ qui s’apparente au mot ‘hidouch’ (nouveau) évoque la renaissance de la lune et le mot ‘Roch’ : ‘la Tete’, fait allusion au point lumineux de la lune, or, ‘ce point, bien qu’il ne soit qu’un simple point est le point de la naissance de la lune et il inclut donc tout ce qui advient à la lune par la suite, à l’exemple de tout ce qui constitue l’existence d’un homme tout au long de sa Vie au moment de sa naissance, et c’est pourquoi on utilise les mots Roch- ‘Hodech, comme la tête qui est la source de vitalité de tous les membres du corps’.

La lumière de la lune qui comme il vient d’être dit apparaît sous la forme d’un simple point va tous les jours en grandissant, jusqu’au quinzième jour du mois qui est le jour de la pleine lune. A partir du 15, la lumière de la lune va en décroissant, jusqu’au dernier jour du mois quand sa lumière a totalement disparue dans le ciel.

L’usage en Israël est d’appeler le mois de Kislev le mois de la Délivrance. Nous aurions pu penser qu’il est plus judicieux de parler de Délivrance lorsque toute la face de la lune est éclairée c’est-à-dire le 15 du mois, mais le Rabbi nous enseigne que c’est précisément le jour de Roch ‘Hodech, lorsque l’on ne voit qu’un simple point de la lumière de la lune, qui exprime avec le plus de force le jour de la Délivrance finale. C’est la raison pour laquelle le Rabbi nous enseigne que le jour de Roch ‘Hodech, qui est celui de la renaissance de la lune dans le ciel, est comparé au réveil d’une personne car le réveil d’un Juif est celui de l’Essence de son âme.

Comme Il a été dit précédemment le mot ‘Roch’ désigne la ‘tête’ (le simple point de la lune qui apparaît dans le ciel) et de la même façon l’Essence de l’âme juive est elle-même la ‘tête’ de l’âme car elle est enracinée dans l’Essence divine et elle garde et nourrit tous les niveaux de l’âme. C’est à cela que se rapporte le verset (‘Elokaï néchamah’) : ‘Et Tu la gardes en moi’. ‘Tu’ représente l’Essence de l’âme ‘qui fait un avec D.ieu’, et ‘Tu la gardes en moi’ signifie que l’Essence de l’âme qui ne s’habille pas dans le corps garde et nourrit la partie de l’âme qui s’habille dans le corps (voir le discours du Rabbi ‘Vayéchèv Yaakov’).

Dès-lors, le simple point lumineux de la lune qui va en grandissant jour après jour fait allusion à la lumière de l’Essence de l’âme qui se révèle au moment où l’on ouvre les yeux et qui va en grandissant en éclairant toutes les forces de l’âme : ‘le plaisir la volonté, les forces de l’intellect, les sentiments et les actions, ses pensées ses paroles et ses actes, et son corps’.

Dans le Dvar Mal’hout le Rabbi souligne que le fait que le jour de ‘Hodech, et plus particulièrement Roch ‘Hodech Kislev, est lié à la Délivrance car il représente la naissance de la lune qui elle-même évoque le dévoilement de l’Essence divine dans l’âme de chaque Juif, et tout particulièrement dans celles des enfants.

En effet, lorsqu’un adulte s’adresse à D.ieu dans sa prière il ne le fait pas comme le fait un enfant. L’adulte sait qu’il existe plusieurs Noms divins, que chacun représente un attribut particulier. Il sait qu’il existe un enchaînement des mondes. Il a appris la différence qui existe entre l’Essence de D.ieu et les différents dévoilements de Sa lumière, mais contrairement à un enfant il ne se lie pas véritablement à Lui avec l’Essence de son âme. A l’opposé, Un enfant ne connait pas tous les Noms divins et tous les dévoilements divins, et quand il parle à D.ieu il dit seulement : Hachem ! Hachem fait partie de toute sa Vie. Pour un enfant il n’y a pas de différences entre la réalité divine et sa propre réalité car ces deux réalités ne sont qu’une seule et même réalité.

A l’évidence le Rabbi nous enseigne ici l’importance de dévoiler la force de l’Essence de notre âme en suivant l’exemple des enfants qui s’attachent à L’Eternel seulement par le lien qui unit l’âme d’un Juif à son Père qui est dans le ciel.

רגע המולד (‘Réga-ha-Molad’) signifie ‘le moment de la naissance’, et cette expression est employée par le Rabbi a plusieurs reprises dans le Dvar Mal’hout, car comme il a été dit le moment de la naissance de la lune exprime la Délivrance finale. Or, il est possible de dire (sous la forme d’un ‘hidouch) que la valeur numérique de l’expression : Réga-ha-molad, est elle-même une allusion à la Délivrance car elle est égale à la valeur numérique de Machia’h : 358 !

De fait, la ‘Hassidout elle-même est définie par le Rabbi comme une ‘vitalité nouvelle’, elle insuffle une vitalité nouvelle aux forces de notre âme et aux différents paliers d’interprétation de la Torah. C’est par notre attachement au Rabbi que nous recevons cette vitalité nouvelle grâce à laquelle nous aurons le mérite de recevoir une ‘Torah nouvelle’ (Torah ‘Hadacha) par l’intermédiaire du Machia’h, et de vivre sur une ‘Terre nouvelle’ et sous un ‘Ciel nouveau’, très bientôt et de nos jours avec l’aide d’Hachem !

 

Vendredi 5 novembre 2021 à 10h30 : Etude en direct du Kovets de Toldot, avec le Rav Levi Azimov

Vendredi 5 novembre 2021 à 10h30 : Etude en direct du Kovets de Toldot, avec le Rav Levi Azimov

Chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot avec le Rav Levi Azimov 10h30 – 11h30
Tél. : +33 0756753993 – code : 33 41 593#
Egalement EN DIRECT  sur
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Toldot – Les trois Temples et les puits d’Its’hak
Source : Likouté Si’hot volume 30, troisième Si’ha sur Toldot

MP3

 

 

1 – Introduction : Le lien entre les puits d’Its’hak et les trois Temples de Jérusalem

Toldot 26, 19 : Les serviteurs d’Its’hak creusèrent dans la vallée et découvrirent un puits d’eau vive. Les bergers de Guerar cherchèrent querelle à ceux d’Its’hak, en disant: « L’eau est à nous ! » ; et il appela ce puits « Essek » (affaire) parce qu’on le lui avait contesté. Ils creusèrent un nouveau puits sur lequel ils se querellèrent aussi. II lui donna le nom de « Sitna » (la haine). Il déménagea et creusa un autre puits, qu’on ne lui disputa point ; il le nomma « Re’hovot » (la largesse), disant : « à présent, D.ieu nous a élargis et nous prospérerons dans la contrée ».

Na’hmanide : Le texte s’allonge sur les puits, alors que cela ne semble pas être utile et ne rend pas honneur à Its’hak, ni à son père qui en fin de même. En effet, il y a là un secret, annonçant l’avenir : le « puits » fait référence au Temple que feront les descendants d’Its’hak. Le premier puits (« l’affaire ») – fait référence au premier Temple, le deuxième (la haine) – au second Temple, et le troisième (« la largesse ») – au troisième Temple qui sera construit rapidement, qui se fera sans dispute ni querelle : D.ieu élargira notre territoire, ainsi qu’il est écrit : « Et l’édifice s’élargira très haut » (Ezéchiel 41, 7), « et nous prospérerons dans la contrée ! ».

2 – Analyse : Quel est le lien entre le forage d’un Puits et les trois Temples ?

Basé sur Michna Mikvaot 1, 7 : Dans les Mikva’ot, il y a principalement deux catégories : (a) un « Mikvé », une concentration d’eau, faite par l’homme ; (b) Une source provenant du Ciel, sans aucun apport de l’homme.

Likouté Si’hot : D’une part, les puits sont produits par le forage laborieux de l’homme ; d’autre part – l’eau du puits ne provient pas de l’effort humain. Il en est de même pour le Temple et sa construction : l’objectif est : « Ils Me feront un sanctuaire et Je résiderai parmi eux » (Terouma 25, 8), mais pour que D.ieu réside, l’homme a l’Injonction de « faire le sanctuaire ». Bien plus, la sainteté du Tabernacle et du Temple s’active justement par l’action de l’homme, tout comme l’homme devient propriétaire de l’eau du puits qu’il a foré.

3 – Développement : L’obligation qui nous incombe de construire le saint Temple

Maïmonide, lois de la Maison d’Election 1, 12 : Tous ont l’obligation de construire [le Temple] et d’aider, par leur personne et leur argent, hommes et femmes, comme pour le Tabernacle du désert. Cependant, on n’arrête pas l’étude des enfants pour la construction du Temple.

Sifri sur Réé 12, 5 : « L’endroit que D.ieu aura choisi » : cherche-le avec un prophète ; mais n’attends pas qu’il te le dise : « vous le chercherez et tu y viendra » – cherche et trouve, et ensuite le prophète te le dira.

Likouté Si’hot : Cette obligation communautaire n’incombe pas à l’individu ; en fait, la définition même du Temple impose que sa construction, son emplacement et sa forme, soient définis par l’ensemble du peuple.
Les trois puits qu’Its’hak creusa font référence aux trois Temples.
Le Temple, comme le puits, est l’association de l’effort humain et du cadeau céleste.
La définition même du Temple nous oblige à « chercher » sa construction.

4 – Analyse : L’innovation du Temple, comparé au Tabernacle de Moché

Likouté Si’hot : Pour le Tabernacle – D.ieu montra à Moché comment l’ériger ; l’action de la construction n’était pas laborieuse et ne demandait pas de « recherche ». Pour le premier Temple, en revanche, la construction fut laborieuse, elle exigea l’effort d’énormément de personnes et de beaucoup de temps. C’est pourquoi le Tabernacle n’était qu’une demeure provisoire, car le caractère fixe du Temple dépend de l’action des enfants d’Israël.

5- Analyse : L’innovation du second Temple, comparé au premier Temple

Likouté Si’hot : (a) La construction ne provint pas d’un dévoilement divin ou de l’injonction d’un prophète
(comme pour le premier Temple), cela provint d’un ordre de Koresh (Cyrus). (b) La forme de la construction
n’était pas aussi claire que pour le premier Temple. De ce fait, la « recherche » des détails était plus présente
dans le second Temple. C’est pourquoi ce dernier était plus grand, et dura plus longtemps que le premier Temple.

6- Explication : Le lien particulier entre Its’hak et l’effort de l’être humain

Likouté Si’hot : Bien que le forage des puits ait déjà eu lieu du temps d’Avraham, le « signe pour les enfants », pour les trois Temples, correspond à l’action d’Its’hak, précisément. En effet, l’action, le labeur et l’effort sont l’innovation spécifique d’Its’hak, car dans les trois piliers « la Torah, l’effort (la prière) et la bienfaisance », le pilier d’Its’hak est celui de l’effort, l’élévation de l’homme et son rapprochement vers la sainteté.

7 – Le troisième Temple sera l’aboutissement de l’effort produit en exil !

Be’hayé sur Vayéra 26, 19 : Le nom de D.ieu fut mentionné pour le troisième puits et pas pour les deux premiers ; en effet, les deux premiers Temples furent une construction humaine par le Roi Salomon et Cyrus, mais le troisième sera une action divine et une construction du Ciel, la destruction n’aura pas d’emprise sur lui.

Likouté Si’hot : Le fait même que le troisième Temple sera « une action divine » provient de l’action des enfants d’Israël au cours du long exil, constituant le niveau le plus élevé de d’effort humain. Cet effort permit aux enfants d’Israël de se raffiner, étape après étape, par l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot en sacrifiant leur vie littéralement, ainsi qu’en adoptant une attitude de grande fermeté pour ne pas avoir honte des moqueurs. Ces preuves de don de soi font en sorte que D.ieu, Lui-même, reconstruira le troisième Temple.
Enseignement : La soumission à D.ieu, durant l’exil, reconstruira le Temple !

8 – Enseignement : La soumission à D.ieu, durant l’exil, reconstruira le Temple !

Likouté Si’hot : Dans les deux premiers Temples, le service divin provenait d’une compréhension profonde de la grandeur de D.ieu, conduisant à L’aimer et à Le craindre ; de ce fait, le service divin était intellectuel, la conscience humaine y était mêlée et cela n’était pas « une construction divine ». C’est précisément l’effort au cours de l’exil, l’acceptation du Joug divin comme un serviteur, qui fera en sorte que D.ieu construira le Troisième temple.

 

Communiqué des éditions Kehot : « Des Sidourim « Tehilat Hachem » et des livres contrefaits sont vendus sans  notre autorisation »

Communiqué des éditions Kehot : « Des Sidourim « Tehilat Hachem » et des livres contrefaits sont vendus sans notre autorisation »

Dans une lettre publique publiée jeudi, la Kehot Publication Society a dénoncé « la vente de livres et de Sidourim contrefaits », qui ont récemment été distribués sur le marché libre.

Ci-dessous le texte intégral de la lettre émise par Kehot :

ALERTE CONSOMMATEUR !

Il a été porté à notre attention que de nombreux livres contrefaits de Kehot et de Sidourim Tehilat Hachem sont vendus sur le marché libre à des consommateurs innocents et inconscients. Il s’agit notamment de reproductions ou d’œuvres recomposition appartenant à la Kehot Publication Society, l’institution sacrée fondée par le Rabbi précédent et dirigée par le Rabbi.

Nous appelons le public à s’abstenir d’utiliser ou d’acheter ces livres, et de ne pas renforcer les mains des personnes sans scrupules qui impriment et vendent ces livres. En plus d’être des actes de vol effronté, leurs actions sont une révolte malveillante contre nos Rebbeim qui ont affirmé que tous ces livres appartiennent exclusivement à la société d’édition Kehot Publication Society.

REMARQUE : Sur la page Copyright de tous les livres Kehot non contrefaits, vous trouverez les numéros de téléphone et l’adresse e-mail de la société d’édition Kehot
718-774-4000
718-778-0226
[email protected]
Si ce qui précède n’apparaît pas dans le Sidour ou le livre, il s’agit d’une publication volée et contrefaite, qu’il est interdit d’utiliser ou d’acheter.

Nous sommes convaincus que les membres d’Anash et les Temimim ne prêteront pas main-forte à ces faussaires, et que les coupables se repentent de leurs péchés.

Kislev 5782
Société de publication Kehot