Habad a annoncé qu’il travaillait à la création de son premier espace virtuel dans Métaverse

Habad a annoncé qu’il travaillait à la création de son premier espace virtuel dans Métaverse

Maintenant que le Mouvement Loubavitch a couvert la plupart des lieux géographiques accessibles aux juifs dans le monde, son objectif est de s’attaquer au domaine de la réalité virtuelle comme sa dernière frontière avant la venue du Machia’h.

Habad s’étend hors de ce monde et dans le monde virtuel, ont-ils annoncé plus tôt cette semaine.

Si jamais vous aviez besoin de trouver de la nourriture casher ou un repas de Chabbat dans un endroit comme le Népal, le Pérou ou le Congo, votre premier port d’escale était probablement l’avant-poste Habad local. Cependant, vous pourrez bientôt trouver Habad également en réalité virtuelle.

Habad.org a annoncé mardi qu’il travaillait à la création d’un espace Habad virtuel, ce qui en fait la première organisation religieuse juive à revendiquer le métaverse. Il s’appellera le MANA Habad Jewish Center, du nom du jeton Ethereum qui alimente la plateforme de réalité virtuelle Decentraland.

Il y a eu des centres de proximité Habad, communément appelés Beth Habad, dans certains des endroits les plus reculés de la Terre au cours des dernières décennies, conformément aux souhaits du Rabbi de Loubavitch, Rabbi Menachem Mendel Schneerson. Avec l’avènement du métaverse, le nouvel objectif de Habad est d’aborder le domaine de la réalité virtuelle comme sa dernière frontière.

Contrairement à d’autres groupes hassidiques, Habad est connu pour son enthousiasme pour les développements technologiques, principalement dans le but d’engager les Juifs dans leur tradition. Ils ont commencé avec la programmation radio aux États-Unis dans les années 1940 et, au fil du temps, sont ensuite passés à la télévision, à Internet et aux médias sociaux.

La décision de Habad de construire une présence en réalité virtuelle suit les nouveaux développements vers la tendance métaverse.

Mark Zuckerberg a clairement exprimé ses propres ambitions de métaverse dans ce qui allait immédiatement devenir l’actualité mondiale lorsqu’il a annoncé le changement de nom de Facebook en Meta le 28 octobre 2021, générant de nombreuses discussions sur sa nécessité et sa viabilité.

Le métaverse, un terme inventé à l’origine par l’auteur de science-fiction dystopique Neal Stephenson en 1992, fait référence à un environnement virtuel accessible via Internet. Contrairement à votre navigation habituelle ou à votre activité sur les réseaux sociaux, le métaverse peut impliquer l’utilisation d’avatars de style jeu vidéo pour voyager dans ledit environnement. De plus, il s’appuie souvent sur l’utilisation de la réalité virtuelle (VR) ou de la réalité augmentée (AR) pour rendre les espaces numériques plus vivants.

Le Rav Shmuli Nachlas, qui co-dirige également le Jewish Youth Network en Ontario, au Canada, avec sa femme, Chani, dirige l’effort de métavers Habad. Selon Rav Shmuli Nachlas et ses partenaires, le Rav Yisroel Wilhelm et expert en technologie, le métaverse est le prochain endroit où se connecter avec leurs coreligionnaires juifs.

« Si les gens sont là, alors nous devrions l’être aussi », dit Rav Shmuli Nachlas. L’objectif est de « rencontrer et inspirer les Juifs, où qu’ils soient », que ce soit en personne ou virtuellement. Selon Habad.org, les activités virtuelles du Beth Habad consisteraient en une étude de la Torah, des événements communautaires, des contacts avec d’autres Juifs ou des achats de Judaica.

Bien sûr, les services Habad virtuels ont également de nombreuses limites. En raison de l’interdiction de l’utilisation de l’électricité pendant le Chabbat et les jours fériés et également de constituer un Minyan virtuel, le Beth Habad virtuel ne serait bien sur pas en mesure d’héberger des services de synagogue virtuelle, comme cela a été fait par d’autres confessions depuis le début de la pandémie. De plus, les Mitsvot, les commandements rituels juifs, souvent promus par Habad (c’est-à-dire mettre les téfilines pour les hommes, secouer le Loulav à Souccot) sont des actions intrinsèquement physiques et orientées vers l’objet. À moins que les avatars se rendant dans ces Beth Habad virtuels ne possèdent ces objets à la maison, ils seraient incapables d’accomplir de telles Mitsvot.

De plus, aussi optimiste que puisse paraître la vision de Habad de la réalité virtuelle, ils n’hésitent pas à faire part de leurs inquiétudes à l’égard du métaverse. Le site Web de Decentraland implore ses lecteurs de « [se] perdre dans un monde étonnant et en évolution ». Cela peut être interprété comme un message à la fois excitant et inquiétant – inquiétant parce qu’il sent une négligence encore plus grande des relations en personne dans ce qui est encore une ère de pandémie et, probablement d’une importance similaire pour Habad, une négligence de la tradition juive.

Le fait que MANA, le nom de la plate-forme, soit un homonyme de la manne, la seule nourriture consommée par les Juifs pendant leurs quarante années d’errance dans le désert selon la Torah, n’est probablement pas une coïncidence. Tout comme la manne était une nourriture spirituelle descendue du ciel.

« Nous pouvons soit tourner le dos [au progrès technologique] dans la peur et l’incrédulité, ou nous pouvons apprendre à travailler avec cette nouvelle réalité pour assurer la diffusion du judaïsme autant que possible », a déclaré Rav Shmuli Nachlas.

 

 

Tout savoir sur Tou Bichevat, le « Nouvel An des Arbres » : dimanche soir 16 janvier et le lundi 17 janvier 2022

Tout savoir sur Tou Bichevat, le « Nouvel An des Arbres » : dimanche soir 16 janvier et le lundi 17 janvier 2022

Le nouvel an des arbres Tou Bichevat, le quinze du mois de Chevat est le nouvel an des arbres, le temps où, en Terre Sainte, apparaissent les premiers bourgeons des arbres les plus précoces : après le sommeil de l’hiver, un nouveau cycle ainsi commence.

 

Loubavitch.fr

Du point de vue de la hala’ha, de la loi religieuse juive, le quinze Chevat marque une date importante au regard des prélèvement opérés, en Israël, sur les produits de la terre. A compter de cette date, en effet, les fruits apparaissant en bourgeons sur les arbres sont réputés appartenir au nouvel « exercice ».

Nous marquons ce jour en mangeant des fruits d’abondance et, en particulier, les 7 espèces que la Torah énumère en louange de la Terre d’Israël : « un pays de blé, d’orge, de vin, de figues et de grenades, d’olives et de miel », le vin renvoyant biensûr au raisin et le miel étant de dattes. De l’homme, la Torah nous dit qu’il est « tel l’arbre des champs ». L’arbre est un végétal, en hébreu, tsoméa’h, celui qui pousse. D’abord graine, il devient un arbuste et, envers et contre tout, s’efforce de grandir jusqu’à être un arbre portant ses fruits.

Il y a là un enseignement qui concerne chacun : quelle qu’ait été la journée qui s’achève, il faut que demain soit meilleur, plus positif, que nos actions soient de « beaux fruits » dignes de nos profondes racines.

 

LES 7 FRUITS D’ISRAËL ET LEURS SIGNIFICATIONS

Le Blé – l’âme divine – C’est l’aliment des hommes par excellence. Dans ce sens, il souligne l’humain en l’homme, il représente son âme Divine et le service de D.ieu – tout de spirituel –  qui l’exprime. Grâce à lui, lier tout son être à la Divinité devient possible. Quand s’ouvrent de nouvelles synagogues, des endroits de prières et de retrouvailles avec soi-même, animés par une centaine de délégués enthousiastes dans toute l’Ile-de-France, c’est cela qui apparaît. Quand, tout à côté de son lieu de vie quotidienne, où qu’on soit, qui que l’on soit et quoi qu’on fasse, une lumière spirituelle se met à briller, c’est aussi l’âme qui rayonne.

L’Orge – l’aspect matériel – C’est traditionnellement une nourriture donnée aux animaux. Nos Sages en ont fait le symbole de l’aspect matériel de l’homme, de sa corporalité. Cela n’est pas négatif car il revient à chacun de raffiner sa propre dimension physique, par la force de son âme, pour en faire un des moyens du service Divin. Découvrir D.ieu dans sa vie de tous les jours, n’est-ce pas le rêve de tous ? C’est ainsi que ce moment privilégié d’un certain culte du corps prend sens: vacances devenant des universités d’été pour les adultes, des centres aérés pour les enfants. C’est également ainsi que des repas cachères sont proposés au plus près des universités et des lieux de travail – une nourriture pour le corps… et pour l’âme. Par ces actions, ils cessent d’être en opposition.

Le Raisin – la joie – C’est un fruit prodigieux dont le produit – le vin – « réjouit le cœur de l’homme » dans toutes ses dimensions, spirituelle et matérielle. On se saurait mieux dire qu’il est la représentation même de la joie. Et celle-ci est indispensable car elle brise les barrières, repousse les limites et conduit aux éternelles avancées. Elle est le secret de toutes les victoires. L’année juive est ainsi jalonnée d’événements festifs, parsemée d’allégresse : 19 Kislev, allumages publics de ‘Hanouccah, Siyoum HaRambam, parade de Lag Baomer. Des réjouissances qui complètent le calendrier traditionnel des fêtes, de Souccot à Chavouot en passant par Pourim  et Pessa’h. La joie est partout, elle guide nos pas.

La Figue – les vêtements – Les premiers vêtements mentionnés dans la Torah furent créés à partir de feuilles de figuiers. La figue en est restée le rappel. Le vêtement est l’instrument du contact avec l’extérieur, comme ces « vêtements » quasi spirituels que sont la pensée, la parole et l’action, véritables outils d’expression de l’âme. Ce sont ces vêtements-là qu’il faut élever en révélant leur vrai nature. Car, au-delà de leur apparence, éclairés par l’effort de l’âme, ils peuvent devenir des « vêtements de lumière ». Pour cela, il existe un chemin : l’étude, la recherche de la connaissance et de la sagesse, la réflexion qui conduit à l’action. Les rendez-vous d’étude en Ile-de-France, l’édition de livres, de brochures explicatives sur les fêtes ou les Mitsvot, de la « Sidra de la semaine », site internet, serveur vocal « Lé’haïm » etc. en sont autant de points d’accès.

La Grenade – les Mitsvot – Chacun est « empli de Mitsvot comme la grenade est pleine de grains » disent nos Sages. Car, au-delà même des « vêtements », il appartient à tous de spiritualiser le monde par l’accomplissement des commandements de D.ieu. Le judaïsme sait que le monde est perfectible. Il sait que l’utiliser pour un usage de sainteté le rend saint. Nous en possédons la force. Nous avons aussi le mode d’emploi de la création : les commandements de D.ieu dans leur pratique quotidienne. Pour cela, le Beth Loubavitch est au côté de chacun : mise des Téfiline, bénédiction sur le Loulav à Souccot, pose de Mézouza… Tout un monde de Bien.

L’Olive – de l’amertume à la douceur – L’olive est, par nature, un fruit amer. Il ne devient comestible que par un effort de transformation. Pour cela, il représente l’amertume qu’il faut transformer en douceur par l’action résolue. C’est alors seulement qu’il révèle sa richesse. Nous connaissons tous ces situations de la vie où tout paraît amer. Certains ne peuvent découvrir le chemin de la transformation nécessaire que si on leur vient en aide. Les temps sont difficiles, dit-on parfois. A nous de les rendre beaux pour tous. Le bonheur est trop précieux pour que certains en soient exclus. Les visites régulières aux familles isolées et aux malades, l’aide aux familles, le soutien lors des naissances ou pour les mariages etc. sont les déclinaisons indispensables de ce principe.

La Datte – le miel – Ce fruit est ici la source d’un véritable délice : le miel. Pourtant, il faut tant de labeur et de patience pour parvenir à ce stade ultime. Le palmier ne produit de dattes qu’au bout de soixante-dix ans enseigne le Zohar. Mais, lorsqu’on sait y consacrer l’effort nécessaire, le résultat est immanquablement au rendez-vous : la douceur du miel. Il ne faut sans doute pas moins d’attention pour assurer une éducation juive authentique, ouverte et chaleureuse, à tous les enfants. Ecole Beth ‘Haya Mouchka, jardins d’enfants, crèches, sans oublier les Talmud Torah : c’est sans doute un investissement lourd mais, demain, la récolte sera sans pareille.

QU’EST-CE QUE TOU BICHEVAT

On ne récite pas la prière de Ta’hanoune (supplications).

On consomme de nombreux fruits, en particulier ceux qui représentent la fierté de la Terre Sainte, qui sont cités dans le verset de la Torah : « blé, orge, raisin, figue, grenade, olive et datte. On s’efforcera également de manger des caroubes ainsi que des fruits nouveaux que l’on n’a pas encore consommés cette année. On veillera à réciter les bénédictions adéquates avant et après manger. On profitera de cette belle occasion pour se réunir en réunions joyeuses et productives sur le plan des bonnes résolutions.

On aura soin de prélever les différentes dîmes (Terouma et Maassère) sur les fruits provenant d’Israël.

La Torah compare l’homme à un arbre des champs : lui aussi est supposé produire des fruits, c’est-à-dire des Mitsvot, des bonnes actions. De même que le fruit peut produire des arbres qui produiront des fruits etc…, de même nos Mitsvot entraînent d’autres Mitsvot, encouragent d’autres Juifs à assumer leur judaïsme, à retrouver leurs racines et à s’enraciner dans un sol riche d’étude de la Torah et de pratique des Mitsvot. C’est ainsi que le peuple juif se perpétue, se développe et produira d’autres fruits.

A Tou Bichevat, nous mangeons des fruits, nous « produisons » des fruits, nous plantons des graines de bonnes actions.

Au cœur de notre hiver frileux, le 15 Chevat revient et, avec lui, c’est tout le frémissement de la vie qui saisit chacun. Certes, une telle date, Tou Bichevat, le nouvel an des arbres, peut paraître quelque peu étonnante. En ce temps de froidure, le début de renouveau annoncé semble nous échapper largement. Il est pourtant bien présent, même si c’est à d’autres latitudes, celle de la terre d’Israël, qu’il se réfère.

Apparent ou non, Tou Bichevat est donc célébré avec tout l’éclat qu’il mérite et cette célébration même fait question. Il est ainsi décrit un nouvel an des arbres et cela devient un jour souligné par les hommes, comme si ces derniers étaient directement concernés par l’événement ! De fait, c’est comme un étrange rapport qui se noue ici entre l’homme et l’arbre. Le texte de la Torah l’affirme en une sentence fameuse : “l’homme est un arbre des champs”.

L’image est claire : l’arbre, fermement ancré sur ses racines, grandit en harmonie au fil des ans, sa beauté s’exprime dans ses fruits qui non seulement l’ennoblissent mais sont les garants de sa pérennité puisque c’est à partir d’eux que de nouveaux arbres naîtront. Un tel portrait ne peut manquer d’évoquer l’homme, décrivant les contours de sa vie : cet être créé par D.ieu, qui se développe, donne les plus merveilleux des fruits par ses actions et s’assure une forme d’éternité par ses enfants, cet être qui a tant besoin de ses racines pour continuer à vivre pleinement.Notre époque est, bien souvent, celle de l’immédiateté.

A tout vouloir dans l’instant, elle oublie parfois l’importance de la durée et que, sans passé, aucun avenir n’est possible. Peut-être est-ce là une des raisons qui la conduisent à négliger le sort des racines, celles des arbres et celles des hommes ? En proie aux atteintes du temps, elles en viennent à dépérir peu à peu sans qu’on s’en aperçoive et l’être qu’elles portaient, végétal ou humain, se rend compte alors comme elles lui étaient nécessaires. Voici revenu Toubichevat, le nouvel an des arbres : un jour aussi pour comprendre et mesurer sur quoi reposent croissance et progrès.

RACINE

Au cœur de notre hiver frileux, le 15 Chevat revient et, avec lui, c’est tout le frémissement de la vie qui saisit chacun. Certes, une telle date, Tou Bichevat, le nouvel an des arbres, peut paraître quelque peu étonnante. En ce temps de froidure, le début de renouveau annoncé semble nous échapper largement. Il est pourtant bien présent, même si c’est à d’autres latitudes, celle de la terre d’Israël, qu’il se réfère.

Apparent ou non, Tou Bichevat est donc célébré avec tout l’éclat qu’il mérite et cette célébration même fait question. Il est ainsi décrit un nouvel an des arbres et cela devient un jour souligné par les hommes, comme si ces derniers étaient directement concernés par l’événement ! De fait, c’est comme un étrange rapport qui se noue ici entre l’homme et l’arbre.

Le texte de la Torah l’affirme en une sentence fameuse : “l’homme est un arbre des champs”. L’image est claire : l’arbre, fermement ancré sur ses racines, grandit en harmonie au fil des ans, sa beauté s’exprime dans ses fruits qui non seulement l’ennoblissent mais sont les garants de sa pérennité puisque c’est à partir d’eux que de nouveaux arbres naîtront.

Un tel portrait ne peut manquer d’évoquer l’homme, décrivant les contours de sa vie : cet être créé par D.ieu, qui se développe, donne les plus merveilleux des fruits par ses actions et s’assure une forme d’éternité par ses enfants, cet être qui a tant besoin de ses racines pour continuer à vivre pleinement.

Notre époque est, bien souvent, celle de l’immédiateté. A tout vouloir dans l’instant, elle oublie parfois l’importance de la durée et que, sans passé, aucun avenir n’est possible. Peut-être est-ce là une des raisons qui la conduisent à négliger le sort des racines, celles des arbres et celles des hommes ? En proie aux atteintes du temps, elles en viennent à dépérir peu à peu sans qu’on s’en aperçoive et l’être qu’elles portaient, végétal ou humain, se rend compte alors comme elles lui étaient nécessaires. Voici revenu Toubichevat, le nouvel an des arbres : un jour aussi pour comprendre et mesurer sur quoi reposent croissance et progrès.

VERS LE RENOUVEAU

Avec le temps, l’écologie est devenue une idée « tendance ». Déclinée politiquement, socialement, elle devient un élément incontournable de la conscience moderne. De tous côtés monte la clameur : «Notre planète est fragile, elle constitue un système global, ne le mettons pas en déséquilibre.»

Une telle préoccupation, toute récente soit-elle dans les sociétés occidentales, possède une légitimité incontestable. Dans la vision juive, le monde n’est-il pas ce lieu que D.ieu a confié à l’homme «pour le travailler et le garder», faisant ainsi de ce dernier le couronnement – et le responsable – de l’ensemble de la création ? C’est dire que la planète nous aurait été confiée comme « en gestion » et non «en pleine-propriété»… Et voici que revient le 15 du mois de Chevat, Tou Bichevat, le « nouvel an des arbres ».

Et, avec lui, revient la traditionnelle question : pourquoi l’homme devrait-il marquer, de quelque manière que ce soit, un «nouvel an des arbres» ? Si une telle célébration a le moindre sens, ne revient-il pas aux arbres – et à eux seuls – de s’en souvenir ? Il y a ici une idée qu’il nous faut retrouver. Si l’homme est invité au «nouvel an des arbres», c’est aussi parce que cette date n’est pas qu’une fête du végétal. La création est véritablement un ensemble global et elle le manifeste dans l’harmonie générale qui caractérise l’univers.

Quant à l’homme, il est sans doute l’élément essentiel de cette globalité car il en est le maître, le guide et l’inspirateur. En d’autres termes, c’est lui qui lui donne sens. Le jour de Tou Bichevat résonne ainsi comme celui où notre sort s’inscrit dans un espace plus grand. Pour cela, il élargit l’horizon de notre conscience, il donne au champ de notre connaissance un arrière-plan plus profond.

Cela veut dire également que la célébration de Tou Bichevat ne peut se limiter à la plantation d’arbres, même si la démarche a toute son importance. C’est d’avenir et de développement global qu’il est question ici. A la croissance de l’arbre doit répondre le progrès – personnel et collectif – de l’homme. A la renaissance en devenir de la nature doit correspondre le ressourcement spirituel de chacun.

L’arbre constitue une image familière. Ses racines, son tronc, ses branches, les fruits qu’ils portent sont la métaphore parfaite de l’homme qui se dresse fermement parce que ses propres «racines» sont fortes et que, grâce à la subsistance qu’elles lui apportent, il peut s’élancer vers le ciel et donner les fruits qui embelliront lui-même et le monde. Pour une harmonie tant attendue, éternelle.

UN RECIT : LES FRUITS D’ISRAËL

Il y a très longtemps, habitait en Eretz-Israël, un homme qui vivait avec sa famille dans une petite maison de pierres, semblables à toutes les autres, avec une exception : à côté de sa demeure, Rav Nissim possédait un arbre qui produisait de splendides grenades. Les gens venaient de loin pour se procurer les « fruits de Nissim », ces fruits de qualité quasi-miraculeuse (« Nissim »). D’ailleurs la vente de ces grenades assurait pratiquement les revenus annuels de la famille.

Cependant, une année, l’arbre ne produisit rien. Alors qu’il était habituellement chargé des fruits lourds et gorgés de jus, il était cette fois désespérément vide. Rav Nissim demanda néanmoins à son fils aîné de grimper à l’aide d’une échelle jusqu’au sommet de l’arbre : effectivement le garçon découvrit trois magnifiques grenades, plus belles que tous les fruits que cet arbre avait produits jusqu’alors.

Quand Chabbat arriva, Rav Nissim posa deux grenades sur la table, en l’honneur du Chabbat. Il réserva la troisième pour la fête de Tou Bichevat, le Nouvel An des Arbres.

La situation de la famille devenait difficile: l’arbre qui assurait d’habitude son indépendance financière n’avait produit aucune récolte. La femme de Rav Nissim lui suggéra de se rendre en-dehors d’Eretz-Israël afin de rapporter un peu d’argent, mais Rav Nissim ne pouvait se résoudre à quitter la Terre Sainte. Il ne voulait pas « faire honte » à cette terre qui n’avait pas pu assurer sa subsistance cette année-là. Il tenta de se lancer dans différentes affaires mais en vain. « Tant pis, admit-il, je partirai, mais ne révélerai à personne que je viens de la Terre Sainte ».

Durant de longs mois, il voyagea de ville en village, mais en chaque endroit, on privilégiait les pauvres locaux, comme le précise le Code de Lois juives. Certainement, si Rav Nissim avait raconté qu’il venait de la Terre Sainte, on l’aurait aidé avec beaucoup d’honneurs mais il se refusait à utiliser la sainteté de sa terre natale pour son profit personnel.
A Tou Bichevat, il arriva en Turquie, dans la ville de Kouchta. Alors qu’il entrait dans la synagogue, pensant y trouver l’atmosphère de fête habituelle ce jour-là, il vit que les Juifs étaient assis par terre, pleuraient et récitaient Psaumes et supplications :  » Que se passe-t-il ici ?  » demanda-t-il, presque scandalisé.

 » Le fils du sultan est très malade, expliqua le responsable de la communauté. Le sultan a décrété que, puisque les Juifs sont d’excellents médecins, ils doivent trouver le traitement ou le médicament qui guérira le prince, sinon il expulsera toute la population juive! »

A ce moment, le secrétaire du rabbin s’approcha de Rav Nissim et lui dit respectueusement: « Notre rabbin déclare qu’il serait très honoré d’avoir un invité venu d’Eretz-Israël! »

Rav Nissim était de plus en plus étonné. Comment le rabbin avait-il pu savoir d’où il venait ? Lui-même n’en avait jamais parlé à quiconque!

Il décida de demander directement au rabbin qui lui répondit: « Vous êtes accompagné d’un parfum très spécial, certainement l’odeur de la Terre Sainte! »

– C’est sans doute l’odeur de la grenade que j’ai apportée pour la fête. Je vous en prie, partagez-la avec moi « .

– Comment vous appelez-vous ? demanda le rabbin.

– Rav Nissim.

Le rabbin sourit alors. « C’est certainement la Providence Divine qui vous a amené ici. En l’honneur de Tou Bichevat, j’ai étudié dans les livres de Kabbala la signification des différents fruits. Le mot  » Rimonim  » qui désigne les grenades est l’acrostiche des mots :  » Refouat Méle’h Oubeno, Nissim Yavih Méhéra « , c’est-à-dire :  » La guérison du roi et de son fils, c’est Nissim qui l’apportera rapidement « . Venez, nous allons verser un peu du jus de votre grenade dans la bouche du prince. Peut-être le mérite des fruits de la Terre Sainte apportera-t-il la guérison et donc la délivrance de notre communauté !  »

Les deux hommes furent admis dans la chambre du prince qui avait sombré dans le coma.

Avec la permission du sultan, désespéré, ils réussirent à introduire quelques gouttes du jus de grenade dans sa bouche. Soudain, son visage si pâle devint légèrement rosé. Encore quelques gouttes et on remarqua que ses paupières bougeaient légèrement.

Le sultan saisit la main de son fils bien aimé tandis que des larmes de joie coulaient de ses yeux. Il se tourna vers les deux Juifs et promit:  » Je n’oublierai jamais ce que vous avez fait pour mon fils ».

Le lendemain, Rav Nissim et le rabbin furent appelés au Palais. Le prince souriant était assis sur son lit. Les serviteurs du sultan apportèrent des sacs et des sacs chargés d’or et de pierres précieuses qu’ils remirent à Rav Nissim: « Ce n’est qu’une infime partie de ce que je vous dois car vous avez sauvé mon fils. Quant aux Juifs de Kouchta, ils peuvent rester ici, prospérer et faire prospérer le pays en paix « .

Rav Nissim retourna chez lui, chargé de richesses. L’été suivant, l’arbre produisit à nouveau une extraordinaire récolte de grenades. Sans doute la disette d’une année n’avait-elle eu lieu que pour sauver toute une communauté…

 

Tou Bichevat : les 7 fruits d’Israël et leurs significations

Tou Bichevat : les 7 fruits d’Israël et leurs significations

Loubavitch.fr

L’ordre de priorité des fruits d’Erets-Israël est le suivant :
on regarde l’ordre d’apparition dans le verset.

  1. Aliment à base de farine de blé 
  2. à défaut, à base de farine d’orge 
  3. à défaut, une olive
  4. à défaut, la datte
  5. à défaut, le raisin
  6. à défaut, la figue
  7. à défaut, la grenade

Si aucun de ces fruits n’est présent, on choisira n’importe quel fruit pour réciter la Bénédiction.

Le Blé – l’âme divine

C’est l’aliment des hommes par excellence. Dans ce sens, il souligne l’humain en l’homme, il représente son âme Divine et le service de D.ieu – tout de spirituel – qui l’exprime. Grâce à lui, lier tout son être à la Divinité devient possible. Quand s’ouvrent de nouvelles synagogues, des endroits de prières et de retrouvailles avec soi-même, animés par une centaine de délégués enthousiastes dans toute l’Ile-de-France, c’est cela qui apparaît. Quand, tout à côté de son lieu de vie quotidienne, où qu’on soit, qui que l’on soit et quoi qu’on fasse, une lumière spirituelle se met à briller, c’est aussi l’âme qui rayonne.

L’Orge – l’aspect matériel

C’est traditionnellement une nourriture donnée aux animaux. Nos Sages en ont fait le symbole de l’aspect matériel de l’homme, de sa corporalité. Cela n’est pas négatif car il revient à chacun de raffiner sa propre dimension physique, par la force de son âme, pour en faire un des moyens du service Divin. Découvrir D.ieu dans sa vie de tous les jours, n’est-ce pas le rêve de tous ? C’est ainsi que ce moment privilégié d’un certain culte du corps prend sens: vacances devenant des universités d’été pour les adultes, des centres aérés pour les enfants. C’est également ainsi que des repas cachères sont proposés au plus près des universités et des lieux de travail – une nourriture pour le corps… et pour l’âme. Par ces actions, ils cessent d’être en opposition.

Le Raisin – la joie

C’est un fruit prodigieux dont le produit – le vin – « réjouit le cœur de l’homme » dans toutes ses dimensions, spirituelle et matérielle. On se saurait mieux dire qu’il est la représentation même de la joie. Et celle-ci est indispensable car elle brise les barrières, repousse les limites et conduit aux éternelles avancées. Elle est le secret de toutes les victoires. L’année juive est ainsi jalonnée d’événements festifs, parsemée d’allégresse : 19 Kislev, allumages publics de ‘Hanouccah, Siyoum HaRambam, parade de Lag Baomer. Des réjouissances qui complètent le calendrier traditionnel des fêtes, de Souccot à Chavouot en passant par Pourim et Pessa’h. La joie est partout, elle guide nos pas.

La Figue – les vêtements

Les premiers vêtements mentionnés dans la Torah furent créés à partir de feuilles de figuiers. La figue en est restée le rappel. Le vêtement est l’instrument du contact avec l’extérieur, comme ces « vêtements » quasi spirituels que sont la pensée, la parole et l’action, véritables outils d’expression de l’âme. Ce sont ces vêtements-là qu’il faut élever en révélant leur vrai nature. Car, au-delà de leur apparence, éclairés par l’effort de l’âme, ils peuvent devenir des « vêtements de lumière ». Pour cela, il existe un chemin : l’étude, la recherche de la connaissance et de la sagesse, la réflexion qui conduit à l’action. Les rendez-vous d’étude en Ile-de-France, l’édition de livres, de brochures explicatives sur les fêtes ou les Mitsvot, de la « Sidra de la semaine », site internet, serveur vocal « Lé’haïm » etc. en sont autant de points d’accès.

La Grenade – les Mitsvot

Chacun est « empli de Mitsvot comme la grenade est pleine de grains » disent nos Sages. Car, au-delà même des « vêtements », il appartient à tous de spiritualiser le monde par l’accomplissement des commandements de D.ieu. Le judaïsme sait que le monde est perfectible. Il sait que l’utiliser pour un usage de sainteté le rend saint. Nous en possédons la force. Nous avons aussi le mode d’emploi de la création : les commandements de D.ieu dans leur pratique quotidienne. Pour cela, le Beth Loubavitch est au côté de chacun : mise des Téfiline, bénédiction sur le Loulav à Souccot, pose de Mézouza… Tout un monde de Bien.

L’Olive – de l’amertume à la douceur

L’olive est, par nature, un fruit amer. Il ne devient comestible que par un effort de transformation. Pour cela, il représente l’amertume qu’il faut transformer en douceur par l’action résolue. C’est alors seulement qu’il révèle sa richesse. Nous connaissons tous ces situations de la vie où tout paraît amer. Certains ne peuvent découvrir le chemin de la transformation nécessaire que si on leur vient en aide. Les temps sont difficiles, dit-on parfois. A nous de les rendre beaux pour tous. Le bonheur est trop précieux pour que certains en soient exclus. Les visites régulières aux familles isolées et aux malades, l’aide aux familles, le soutien lors des naissances ou pour les mariages etc. sont les déclinaisons indispensables de ce principe.

La Datte – le miel

Ce fruit est ici la source d’un véritable délice : le miel. Pourtant, il faut tant de labeur et de patience pour parvenir à ce stade ultime. Le palmier ne produit de dattes qu’au bout de soixante-dix ans enseigne le Zohar. Mais, lorsqu’on sait y consacrer l’effort nécessaire, le résultat est immanquablement au rendez-vous : la douceur du miel. Il ne faut sans doute pas moins d’attention pour assurer une éducation juive authentique, ouverte et chaleureuse, à tous les enfants. Ecole Beth ‘Haya Mouchka, jardins d’enfants, crèches, sans oublier les Talmud Torah : c’est sans doute un investissement lourd mais, demain, la récolte sera sans pareille.

Un témoignage édifiant sur Guy Saal a’h : « La bouteille de whisky, les gâteaux et la  bénédiction qui se réalisa »

Un témoignage édifiant sur Guy Saal a’h : « La bouteille de whisky, les gâteaux et la bénédiction qui se réalisa »

J’ai eu le mérite de bien connaître Monsieur Saal dans les années 80, il fut mon responsable commercial au « Refuge » et plus tard au « CIL Habitat social » !

Une anecdote avec lui, ça s’est passé il y a 26 ans. A cette époque, à la veille de la Séoudat Yitro, la fête des garçons, nous étions lui et moi dans un magasin casher du 13ème arrondissement de Paris à faire des petites courses. Il achète une bouteille de whisky et un peu de gâteaux au miel et me les donne en disant :
« Rentrez avec ça chez vous, ça vous apportera des Bra’hot!!! »

C’était la veille de la fête des garçons et quelques mois après, exactement 9 mois, ma fille est née !

Cela s’est vraiment passé comme cela!

Il faut aussi préciser que j’étais marié depuis 3 ans et que nous n’avions pas encore eu d’enfants !

Itshak Memmi

 

Les otages d’une synagogue du Texas libérés, le tireur éliminé

Les otages d’une synagogue du Texas libérés, le tireur éliminé

Un homme armé a retenu des otages et « tuera des otages si quelqu’un s’approche de la synagogue », indique le rapport.

 

Quatre otages détenus par un homme armé à la synagogue Beth Israel Reform à Colleyville, au Texas, ont été libérés sains et saufs samedi soir, a annoncé le gouverneur Greg Abbott.

« Prières exaucées. Tous les otages sont sortis sains et saufs », a-t-il tweeté.

La police de Colleyville a également confirmé que les otages avaient été libérés.

« La situation du SWAT à Colleyville est résolue et tous les otages sont en sécurité. Nous continuons à travailler en partenariat avec le FBI pour finaliser tous les détails », a-t-il tweeté.

Lors d’une conférence de presse ultérieure, le chef de la police a confirmé que le tireur avait été tué.

L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Mike Herzog, a salué la fin de la crise des otages.

« Reconnaissant que les otages détenus à la Congrégation Beth Israel à Colleyville, TX, aient été secourus et rendus à leurs proches. Cet horrible incident nous rappelle que la menace de l’antisémitisme est toujours présente. Les Juifs ne devraient pas avoir peur de prier dans leurs synagogues,  » il a écrit.

« Merci à toutes les forces de l’ordre locales et fédérales et aux premiers intervenants qui étaient sur les lieux et ont aidé à prévenir une tragédie ce Chabbat. Nous continuerons à nous tenir aux côtés de la communauté juive du Texas et contre toute forme de haine », a ajouté Herzog.

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, s’est félicité de la fin de la crise des otages.

« Dieu merci, tous les otages de Cong. Beth Israel sont en sécurité. Je suis reconnaissant envers les forces de l’ordre qui ont réagi rapidement pour assurer leur sécurité », a-t-il tweeté.

« Cet horrible incident nous rappelle que les dirigeants américains doivent agir aujourd’hui. Le désastre nous attend si des mesures sérieuses ne sont pas prises contre l’antisémitisme », a-t-il ajouté.

Le président américain Joe Biden a salué la conclusion de la crise des otages.

« Grâce au travail courageux des forces de l’ordre étatiques, locales et fédérales, quatre Américains retenus en otage dans une synagogue du Texas seront bientôt chez eux avec leurs familles. Je suis reconnaissant au travail inlassable des forces de l’ordre à tous les niveaux qui ont agi en coopération et sans crainte pour sauver les otages. Nous envoyons amour et force aux membres de la Congrégation Beth Israel, Colleyville et à la communauté juive », a-t-il déclaré.

« Nous en apprendrons davantage dans les jours à venir sur les motivations du preneur d’otages. Mais permettez-moi d’être clair pour quiconque a l’intention de répandre la haine : nous nous opposerons à l’antisémitisme et à la montée de l’extrémisme dans ce pays. Cela est qui nous sommes, et ce soir, les hommes et les femmes des forces de l’ordre nous ont tous rendus fiers », a ajouté Biden.

La synagogue Beth Israel est dirigée par le rabbin Charlie Cytron-Walker, qui aurait également été l’un des otages.

Reuters a rapporté plus tôt que la police négociait avec un homme soupçonné d’avoir pris des personnes en otage à la synagogue pendant les services de Chabbat.

Peu après 2 h 30, heure d’Israël (18 h 30, heure locale), la police a déclaré que l’un des otages avait été libéré, indemne.

Vers 5 h 30, heure d’Israël (21 h 30), heure locale, une équipe de CNN à Colleyville a entendu une forte détonation, suivie d’une courte explosion de coups de feu rapides venant de la direction de la synagogue. Peu de temps après, Abbott a tweeté que les otages restants avaient été libérés.

Le département de police de Colleyville a déclaré qu’il avait évacué des résidents de la zone autour de la Congrégation Beth Israel alors qu’il déployait des équipes SWAT, selon le rapport.

Sur Twitter, la police a déclaré qu’elle « menait des opérations SWAT » sur le bloc de la synagogue.

« La situation au pâté de maisons 6100 de Pleasant Run Road publiée plus tôt reste en cours. Nous vous demandons de continuer à éviter la zone. Nous continuerons à fournir des mises à jour via les réseaux sociaux », a tweeté la police de Colleyville.

Un tweet précédent de la police de Colleyville avait lu: « Nous menons actuellement des opérations SWAT autour du bloc 6100 de Pleasant Run Rd. Tous les résidents des environs immédiats sont évacués. Veuillez éviter la zone. »

On ne sait pas si quelqu’un a été blessé, ni combien de personnes se trouvaient dans la synagogue au moment de l’incident.

Le service était diffusé en direct sur Facebook lorsque l’incident s’est produit, et l’enregistrement a capturé ce qui semble être des négociations avec la police. Après quelques heures de diffusion en direct capturant l’incident, la diffusion a été brusquement interrompue et la vidéo supprimée de la page Facebook de Beth Israel. La vidéo qui a enregistré la diffusion en continu du service du soir de la synagogue, à peine 18 heures auparavant, est toujours visible.

Selon la porte-parole du FBI Dallas, Katie Chaumont, la police a été appelée pour la première fois à la synagogue vers 11 heures du matin et les gens ont été évacués du quartier environnant peu après.

CNN a cité le sergent de police de Colleyville, Dara Nelson, disant que le FBI et le ministère de la Sécurité publique du Texas assistaient une prise d’otage à la Congrégation Beth Israel à Colleyville, au Texas.

Nelson a déclaré qu ‘ »il n’y a pas de blessés pour le moment », a ajouté CNN . « Les négociateurs du FBI sont ceux qui sont en contact avec la personne dans le bâtiment. »

Nelson a également déclaré qu’à l’heure actuelle, « il n’y a » aucune menace pour le grand public « .

Selon un rapport ultérieur, le tireur a déclaré qu’il était musulman et détenait au moins six personnes en otage.

Il a souligné qu' »il tuera des gens si quelqu’un s’approche de la synagogue ».

Le Telegraph a rapporté que le suspect avait un accent anglais.

De son côté, le tireur lui-même prétend être le frère d’Aafia Siddiqui, une Pakistanaise condamnée à 86 ans de prison après avoir tenté d’assassiner des soldats américains en 2008. C’est sa libération qu’il réclamerait en échange des otages.

Cependant, l’avocat de la famille Siddiqui a déclaré à ABC que le tireur n’était pas son frère et que son frère et la famille travaillaient pour obtenir sa libération de manière pacifique.

Le tireur a également affirmé avoir posé des bombes sur les lieux.

Une source sur les lieux a déclaré à ABC News que le suspect avait pris le rabbin et trois autres otages, et qu’il y avait des bombes dans des endroits inconnus. Cette source a également confirmé à ABC que Siddiqui est la sœur du tireur et qu’il a pris les otages afin de la libérer.

Cependant, selon le Star-Telegram , le gouvernement américain a refusé à plusieurs reprises de l’échanger contre des otages américains, y compris contre le journaliste James Foley avant son exécution par l’Etat islamique.

Les rapports ont affirmé que le suspect n’avait aucun motif antisémite et était plutôt motivé par un « état émotionnel déséquilibré ».