Tou Bichvat à l’honneur aux Institutions scolaires Beth Rivkah

Tou Bichvat à l’honneur aux Institutions scolaires Beth Rivkah

– Au Primaire garçons, activité smoothie et création d’un coin potager pour chaque classe.
– Au Primaire filles, ateliers de cocktails, de tartelettes et des brochettes de fruits.
– Au Séminaire, soirée spéciale organisée par la classe de dovrot ivrit
et bien sûr dégustation de plateaux de fruits et de fabuleuse brioches aux fruits!

Enfin une lettre inédite du Rabbi adressée au Talmidot de Beth Rivkah à l’occasion de Tou Bichvat en 1976 !!!

Le Rabbi et les Chlou’him : #8 Les directives

Le Rabbi et les Chlou’him : #8 Les directives

Par le Rav Haïm Mellul

 

 

Le Rabbi envoya un premier groupe de ses émissaires en Terre sainte, en 5736 (1976). Il leur adressa ensuite le télégramme suivant :

Aux émissaires, hommes, femmes et enfants,
que D.ieu vous accorde de bons jours et de longues années,

Je vous salue et vous bénis,

Je vous remercie pour la grande satisfaction que m’a procurée votre compte-rendu, que je viens de recevoir, sur le début de la réalisation de votre mission, avec succès et surtout pour ce début proprement dit. Puisse D.ieu faire que ceci se poursuive, d’une manière sans cesse accrue, dans tous les domaines, jusque dans le moindre détail.

Ceci inclut le fait que le plus grand nombre imitera votre exemple. Le mérite de la Terre sainte vous viendra en aide, comme l’expliquent le Baal Chem Tov, au début du Tsavaat Ha Ribach, notre maître le Maguid, notamment au paragraphe 123 du Likouteï Amarim, l’Admour Hazaken, l’Admour Haémtsahi, le Tséma’h Tsédek, le Rabbi Maharach, le Rabbi Rachab, dont l’âme est en Eden et mon beau-père et maître, le Rabbi, dans les discours ‘hassidiques intitulés : « Vous servirez… » et : « Il n’y aura pas… ».

Les bénédictions de nos maîtres et chefs vous accompagneront. Et, s’accompliront pour vous et pour tous nos frères, les enfants d’Israël, en Erets Israël, auxquels D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, les termes de notre Paracha : « Vous servirez l’Eternel votre D.ieu et Il bénira… ta terre… », dans la tranquillité et la paix véritable.

Et, que nos yeux assistent très prochainement à l’accomplissement de la promesse énoncée dans notre Paracha : « Je fixerai ta frontière de la mer Morte à la mer des Philistins, du désert jusqu’au fleuve ». Avec ma bénédiction pour un bon Chabbat, un bon mois et pour connaître la réussite, toujours et tous les jours.

 

L’un des émissaires du Rabbi lui fit part de difficultés auxquelles il était confronté pour mener à bien la mission qui lui avait été confiée. La réponse du Rabbi, dans une lettre datée de la veille des trois semaines 5736 (1976), fut la suivante :

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav R.M.I.,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai été très affecté d’apprendre que l’on vous fait de la peine pour une raison en laquelle je suis impliqué, pour ce qui concerne la diffusion du Judaïsme, de la Torah et de ses Mitsvot. Puisse D.ieu faire que tous les obstacles à la Torah et aux Mitsvot, y compris ceux-ci, disparaissent très prochainement, selon des voies agréables.

Il en sera ainsi de la part de ceux qui s’opposent ouvertement comme de ceux qui le font discrètement et prétextent une attitude générale, sans la moindre considération personnelle, pour justifier leur opposition. Ainsi, les sources de notre Torah, Torah de Vérité, seront de plus en plus clairement diffusées.

Assumez donc votre mission d’une grande responsabilité, avec le calme de l’esprit et du corps, dans le succès. D.ieu vous viendra en aide et, comme le disent nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction, « la Présence divine ne quitte pas le Mur occidental ». Et, l’on sait ce que le texte dit par la suite, dans le Midrash Chemot Rabba, au début du chapitre 2 : « Ses paupières distinguent les fils de l’homme », ce qui fait allusion aux personnes qui vous viennent en aide et à celles…

Avec mes respects et ma bénédiction pour que ces jours soient transformés, très prochainement, en allégresse et en joie,

 

Le Rabbi ajouta la mention manuscrite suivante sur une lettre adressée à la direction de l’association des élèves de Yechivot en Terre sainte :

J’ai bien reçu votre compte-rendu du 20 Chevat avec tous ses détails, de même que ce qui y était joint. Je vous remercie pour les bonnes nouvelles concernant la campagne de diffusion des Tefillin, particulièrement importante.

 

Le Rabbi adressa à plusieurs destinataires, en 5709 (1949), une lettre ayant le même contenu. Sur l’un des exemplaires, portant la date du 13 Elloul 5709, le Rabbi ajouta la mention manuscrite suivante pour demander que l’on incite les Juifs à solliciter une audience auprès de son beau-père, le Rabbi Rayats :

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

Vous trouverez ci-joint le fascicule du 18 Elloul et celui du troisième jour des Seli’hot, qui viennent de paraître. Sans en faire le vœu, vous le mettrez à la disposition du plus grand nombre, de la manière qui convient le mieux, afin que tous ne forment qu’un, en s’attachant à la Ye’hida, à l’essence de l’âme, grâce à la Ye’hidout, à l’audience qui est accordée par un Rabbi unique, mais elle peut également se dérouler par écrit, afin de s’attacher à l’Unique du monde.

 

Dans une lettre qu’il adresse à l’un de ses émissaires pour lui souligner la nécessité de l’action concrète, le Rabbi ajoute la mention manuscrite suivante :

Qu’avez-vous accompli, d’une manière effective, dans le domaine essentiel de la mission qui vous est confiée ?

 

La direction des jeunes de l’association ‘Habad interrogea le Rabbi sur l’opportunité de publier un bulletin pour faire connaître les activités de cette organisation aux ‘Hassidim se trouvant dans d’autres villes. La réponse du Rabbi fut la suivante :

Globalement, c’est effectivement une bonne initiative. Cependant, plusieurs points ont été mentionnés dont on ne fait pas état en public, même si tous savent que l’on pratique de la sorte.

De même, il faut décider à quel milieu on s’adresse, car le détail du contenu en dépend. Et, il y a d’autres points encore.

Deux personnes ont-elles relues, au moins superficiellement, tous ces documents, avant qu’ils me soient adressés ?

 

Le Rabbi adressa une lettre, à tous les fils et filles d’Israël, à la veille du saint Chabbat Parchat Tavo 5710 (1950). Il écrit, notamment :

Il faut toujours entendre, en nos oreilles, en notre cerveau et en notre cœur, l’appel de mon beau-père et maître, le Rabbi émanant du plus profond de son âme :

Mais, qu’attend-on ? On retarde la délivrance ! Nous sommes déjà dans l’après-midi de la veille du Chabbat !

 

Quelqu’un écrivit au Rabbi qu’il était peiné de ne pas avoir reçu l’argent de ‘Hanouka des mains du Rabbi. Sa réponse fut particulièrement incisive :

Vous avez fait vos études à la Yechiva Tom’heï Temimim et, selon ce que j’ai entendu, le rôle des élèves de cette Yechiva est d’être des ‘bougies pour éclairer’, en diffusant, notamment, les sources de la ‘Hassidout, la Torah et les Mitsvot, en général. C’est ce que vous avez fait lorsque vous étiez vous-même dans cette ville et je vous ai demandé, à maintes reprises, de ne pas vous enfuir, de ne pas abandonner les disciples que vous aviez dans cet endroit. Mais, vous avez fait le contraire de cela, parce qu’il importait uniquement, pour vous, de vous trouver aux Etats-Unis. Pourtant, cela ne vous fait pas de peine !

Lorsque vous étiez ici, je vous ai dit, là encore à maintes reprises, de vous déplacer fréquemment et de prononcer, dans tous les endroits, des propos d’encouragement concernant la ‘Hassidout. Mais, cela, vous ne le faites pas non plus. Vous ne vous déplacez que quelques fois par an et vous considérez qu’il s’agit là d’une grande abnégation, de votre part. Avant même de partir, vous attendez déjà avec impatience le jour de votre retour. Vous êtes pressé. Pourtant, cela ne vous fait pas de peine !

De quoi avez-vous de la peine ? Du fait que vous n’avez pas pu saisir les restes de ce qui a été consommé et que vous n’avez pas reçu la pièce en argent ! Voulez-vous vraiment que je sois d’accord avec cela ?

 

Le Rabbi reçut le compte-rendu d’une activité qui avait été organisée sans concertation avec son émissaire local. Sa réponse fut la suivante :

Votre compte-rendu semble indiquer qu’avant de vous rendre dans cet endroit, vous ne vous êtes pas du tout concertés avec les responsables communautaires locaux de ‘Habad, pour déterminer comment se servir de cette visite et quand la faire…

 

Le Rabbi reçut le compte-rendu du financement d’un Séfer Torah collectif. Toutefois, celui-ci ne précisait pas comment les personnes avaient été inscrites à ce Séfer Torah, d’une manière concrète. Sa réponse fut la suivante :

Tout cela et tout ce qui en est l’équivalent n’est nullement essentiel. Avant tout, combien de personnes ont-elles déjà été inscrites, concrètement ? Comment manifestera-t-on son empressement, dans ce domaine, à l’avenir ?

 

Un élève de la Yechiva demanda au Rabbi s’il devait se consacrer à la diffusion de la ‘Hassidout, ou bien rester à la Yechiva et poursuivre sa formation. La réponse du Rabbi fut la suivante :

Pour connaître la réussite dans la diffusion, une préparation préalable est indispensable. Il est nécessaire de bien connaître la Torah.

 

Une certaine institution demanda au Rabbi si la fête qu’elle organisait pouvait être mixte, car, si elle ne l’était pas, il y avait tout lieu de penser que certaines familles n’y assisteraient pas. La réponse du Rabbi fut la suivante :

Pourquoi voulez-vous repousser la crainte de D.ieu, qui est une certitude, pour tous les présents, pour des raisons financières, alors que celles-ci ne sont pas certaines et ne concernent que d’autres personnes ?

 

Un émissaire du Rabbi lui proposa d’organiser un jeu de Bingo afin de collecter des fonds pour son institution. La réponse du Rabbi fut la suivante :

J’ai proposé, depuis longtemps, de supprimer le Bingo de tout ce qui concerne ‘Habad. Sans doute aurai-je également de bonnes nouvelles de votre part, dans ce domaine.

Je vous souhaite d’être définitivement inscrit et scellé pour une bonne année.

 

Le Rabbi répondit ceci à un ‘Hassid de Paris, qui lui demandait comment organiser son service de D.ieu :

Voici la réponse à vos questions :

A) Concernant votre programme d’étude et votre prière, vous consulterez le ‘Hassid, Rav Nissan Nemanov.

B) Concernant votre mariage, vous vous conformerez au conseil d’amis ayant la crainte de D.ieu et se trouvant sur place.

C) Concernant la diffusion, « et, tu te répandras », vous prendrez conseil, comme vous l’avez fait jusqu’à maintenant, auprès du Rav Chmouel Azimov.

D.ieu vous accordera la réussite.

 

Une femme écrivit au Rabbi qu’elle était mise en cause du fait de la position de ‘Habad, consistant à accueillir dans les écoles Loubavitch des enfants issus de familles qui ne sont pas encore pratiquantes. La réponse du Rabbi fut la suivante :

Vous m’écrivez que certains engagent la polémique avec vous parce que vous agissez selon les conceptions de ‘Habad, en vous efforçant d’accueillir des enfants de familles non religieuses dans les jardins d’enfants religieux, de même que dans les écoles.

Cette position de ‘Habad est celle de la Guemara, dans le traité Baba Metsya 84a, qui établit clairement l’importance de séparer le grain de l’ivraie.

 

Le Rabbi répondit à l’un de ses émissaires qui lui adressait un compte-rendu d’activité :

Je vous remercie beaucoup pour ces bonnes nouvelles.

Que ce : « Tu te répandras » se réalise également dans tous les domaines, dans la largesse, la joie et l’enthousiasme.

 

Le Rav Israël Tsvi Glitsenstein, qui fut l’émissaire du Rabbi à Eilat, raconte :

« J’avais pris l’habitude d’adresser au Rabbi des comptes rendus très détaillés. Une fois, ce sujet a été évoqué, dans une réunion ‘hassidique à laquelle participaient plusieurs émissaires du Rabbi. Certains disaient qu’il fallait éviter d’adresser au Rabbi des comptes rendus très longs, car son temps est précieux et qu’en tout état de cause, il sait bien ce qui se passe en chaque endroit. Après avoir entendu cette remarque, j’ai pris la décision de raccourcir les comptes rendus que j’adressais au Rabbi.

‘Hanouka arriva et j’ai rédigé deux comptes rendus pour le Rabbi, le premier sur les activités dans la ville et le second sur celles des bases militaires. Tous les deux étaient très concis. A l’époque, la direction des jeunes de l’association ‘Habad avait adressé une lettre à chacun, à propos des activités de ‘Hanouka et, dans un coin de celle-ci, figurait la mention :

‘Attention ! Le Rabbi Chlita veut et demande un compte-rendu détaillé, qui doit lui être adressé au plus vite. N’oubliez pas de le faire’.

Lorsque le Rabbi a répondu à mes brefs comptes rendus, il a détaché cette mention, sur un exemplaire d’une lettre de la direction des jeunes de l’association ‘Habad, et il l’a glissée dans l’enveloppe ».

 

Le Rabbi adressa une lettre à l’un de ses émissaires en Terre sainte, dans laquelle il ajouta, à la fin, la mention manuscrite suivante :

Je vous adresse ma bénédiction pour la réussite du tank et en général.

 

Un émissaire du Rabbi lui écrivit que les conditions de sa situation l’empêchaient d’agir et lui imposaient de rester dans l’expectative. La réponse du Rabbi fut la suivante :

A notre époque, attendre est la certitude que rien ne se fait maintenant et rien de plus. C’est bien évident.

 

Quelqu’un proposa au Rabbi d’envoyer des émissaires, à partir du 770, Eastern Parkway, pour persuader les enfants d’acheter des lettres dans leurs Séfers Torah collectifs. La réponse du Rabbi fut la suivante :

Tout ceci doit être fait par les ‘Hassidim se trouvant sur place, par les petits garçons et les petites filles eux-mêmes, non pas par un émissaire venant d’un autre endroit, d’autant que ce serait interprété comme un moyen de pression, venant d’en haut. C’est bien évident.

 

Dans la causerie du Chabbat Parchat Toledot, que le Rabbi corrigea pour qu’elle soit publiée à l’occasion du congrès de ses émissaires, en 5748 (1987), il annonça qu’il distribuerait à chacun le Kountrass Roch ‘Hodech Kislev 5748, contenant le discours ‘hassidique intitulé : « Je reviendrai en paix », de 5738 (1977) et il ajouta, à propos de ce fascicule, la mention manuscrite suivante :

C’est un recueil basé sur les discours ‘hassidiques de nos maîtres et chefs.

 

Dans la suite de cette même causerie, le Rabbi précisa que chacun de ses émissaires qui présenterait les comptes de son institution recevrait une subvention d’un dixième de ce montant et un prêt sur cinq ans de la moitié de son montant. Le Rabbi nota, à la main :

Les chèques pour les prêts seront établis, au plus tard, entre Roch ‘Hodech Kislev 5749 et Roch ‘Hodech Kislev 5750.

 

L’un des émissaires du Rabbi lui adressa un compte-rendu d’une réunion organisée pour les étudiants, sans préciser ce que fut son apport personnel, au cours de cette réunion. Le Rabbi lui répondit :

En tout cela, vous ne dites pas un seul mot de vos actions personnelles. Le compte rendu n’est donc pas complet. C’est une modestie qui n’a pas lieu d’être.

A la question : « Faut-il diffuser ce qui a été dit, lors de cette réunion, à propos du rapport entre la Torah et la science ? », le Rabbi répondit :

Cela est particulièrement judicieux, même si la jeunesse ne fait plus de confusion, en la matière, comme c’était le cas au préalable.

En revanche, cela est important pour les plus âgés. Et, cela sera prêt également pour la jeunesse, si elle se pose encore une fois cette question-là.

 

L’un des émissaires du Rabbi contracta de grandes dettes en dirigeant son institution. Après de vains essais pour retrouver l’équilibre financier, il interrogea le Rabbi, qui lui donna la réponse suivante :

Il n’y a pas là une situation hors du commun, mais bien une relation de cause à effet. Comment des institutions ayant un rapport avec moi peuvent-elles envisager ce qui va à l’encontre du Choul’han Arou’h ? Les conséquences sont alors celles-ci.

 

Le Rabbi suggéra au directeur d’une école ‘Habad de faire entrer son gendre dans cette institution. Pour le succès de l’opération, le Rabbi fixa lui-même les principes et les limites de leur collaboration. Il lui écrivit ceci, à ce propos :

1) En effet, l’année scolaire commence déjà.

2) Vous faites trembler les mondes, de même que les personnes qui se trouvent autour de vous.

3) Précisément après la grande réussite, dans votre ville, notamment pour le terrain, il est possible de développer largement tous les domaines en lesquels vous avez investi votre ardeur en ce qui peut être fait par quelqu’un d’autre. Ce qui ne peut être fait que par vous est donc délaissé.

Efforcez-vous d’adopter le plan suivant, bien qu’un risque demeure toujours. Vous lui apporterez votre pleine collaboration, sans le faire contre votre gré, mais, bien au contraire, dans la joie et l’enthousiasme :

1) Proposez à votre gendre et à votre fille de s’installer dans votre ville et d’accepter ce poste. Mais, pour que cela réussisse,

2) vous ne devez pas du tout intervenir dans l’équilibre de leur foyer, puisque la Présence divine réside entre un homme et son épouse.

Il est indispensable qu’il ait une autonomie totale et véritable, dans son travail, ce qui veut dire qu’après que vous vous soyez concertés, clairement et par le détail, vous ne vous mêlerez pas du tout de son travail, sauf si c’est lui qui le demande. Il en sera de même également pour son épouse et sa fille.

Ceci peut être rapproché de ce que vous aviez promis, en son temps, sans qu’on vous le demande, pour le salaire de ce proche parent et tout ce qui le concerne, en tout cas pour ce qui lui a été proposé, car, à mon sens, un ‘Hassid ‘Habad est plus à sa place qu’un tenant du Moussar. Et, il en est de même également pour leur fille.

Tout cela sera adopté à l’essai, pour un an. Par la suite, il n’y aura plus du tout de récrimination si l’une des deux parties ne veut pas poursuivre. Ce sera comme si rien n’avait existé, dans le monde.

Pourtant, je suis persuadé que, si vous respectez ces conditions, dans tout la mesure de ce qui est nécessaire, le beau-père et le gendre auront une collaboration fructueuse, comme il convient et même encore plus que cela. L’institution se développera largement et le mérite de celui qui l’a créée protègera chacun d’entre vous.

Simultanément, le Rabbi écrivit également ce qui suit au gendre :

A] 1) Cette institution appartient à mon beau-père et maître, le Rabbi.

2) Elle a besoin que ceux qui travaillent pour elle soient totalement dévoués aux volontés de mon beau-père et maître, le Rabbi.

3) Bien plus, la présente période est propice pour la développer.

B] Jusqu’à maintenant, vous et votre épouse, à laquelle D.ieu accordera une longue vie, n’avez pas trouvé de poste. Or, l’année scolaire commence et, de façon générale, les postes qui sont encore libres sont moins intéressants. Il est donc judicieux d’envisager cette proposition, mais vous devez avoir un échange clair sur les points suivants :

1) Quelles seront vos fonctions ?

2) Il ne doit pas y avoir d’interférence entre vos postes, sauf si vous-même le demandez expressément.

3) Le salaire doit être fixé clairement.

4) Il doit être clair que tout cela est uniquement un essai pour un an. Par la suite, vous le considèrerez comme un fait totalement nouveau.

5) Vous aurez un logement indépendant et vous ne résiderez pas chez votre beau-père, le père de votre épouse.

Le mérite du fondateur de cette institution protègera chacun d’entre vous.

 

Quiconque le désire peut s’associer à la mission assumée en un certain endroit, à la condition de s’entendre, pour cela, avec le responsable déjà en place, sans que le Rabbi intervienne par une nomination précise. Dans le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, on trouve, à la page 102, une affirmation du Rabbi en ce sens :

S’agissant du fait d’associer quelques jeunes gens à votre travail, je ne veux pas citer des noms, d’ici, car ceci doit être réalisé sur la base de la bonne volonté, à la fois celle des personnes qui sont déjà sur place, vous-même y compris et celle des jeunes gens qui recherchent un tel travail.

Il n’en sera pas de même, en revanche, si une instruction est donnée d’en haut. Comme je l’ai indiqué, si vous vous adressez à ces jeunes gens et que vous me dites qui ils sont, je vous donnerai mon avis sur leur aptitude à ce poste.

Une même explication figure aussi dans le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 505 :

Il n’y a pas lieu qu’une décision soit prise d’en haut. Tout dépend de la bonne volonté des élèves. Pour ma part, je confirmerai et j’encouragerai.

De fait, le Rabbi étend le statut d’émissaire au plus grand nombre, dans les proportions les plus larges. Il affirme que, même au bénéfice du doute, chacun doit se considérer comme son émissaire. Ainsi, le Sefer Ha Cheli’hout, paru à New York, rapporte, à la page 16, ce que le Rabbi dit à ce propos :

Si quelqu’un est dans le doute, se demandant s’il peut être considéré comme un émissaire du chef de notre génération, on lui dira ceci :

« Tu as un doute ? Profite donc ! Saisis cette mission et met-la en pratique ! Le simple fait que tu ais un doute fait la preuve que ceci te concerne ! Si ce n’était pas le cas, comment aurais-tu eu une idée pareille ? ».

Ainsi, le Rabbi a pu conseiller à certaines personnes d’adopter une activité commerciale. Celles-ci doivent également voir en cela une mission de diffusion du Judaïsme, à travers les contacts professionnels. Le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, rapporte, à la page 131, les propos suivants du Rabbi :

Parmi les missions que le Rabbi a confiées, on en distingue plusieurs catégories. Certains ont reçu une directive claire de mener une action concrète, par exemple dans le domaine commercial. Mais, la finalité profonde de tout cela était bien la Torah et les Mitsvot.

Une transaction commerciale, qui « fait briller les yeux » de l’acheteur et du vendeur, doit aussi être l’occasion d’un échange sur la Torah et les Mitsvot. A ce sujet, le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, rapporte ceci, à la page 39 :

Lorsque le Saint béni soit-Il offre l’opportunité de monter une affaire et donne l’assurance que : « l’Eternel fait briller les yeux des deux », il faut alors prendre conscience de tout cela et accomplir pleinement la mission, dans la joie et l’enthousiasme.

 

Un émissaire du Rabbi est animé d’un sentiment profond d’amour du prochain, comme le Rabbi le souligne dans une causerie figurant dans le Séfer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 434 :

Quand il s’agit de mener une action envers un autre Juif, y compris celui qui se trouve encore à l’extérieur, il est certain que l’on ne peut pas l’approcher avec des menaces et des intimidations, par exemple en invoquant les punitions, car, de cette façon, on le repoussera et il ne voudra plus entendre la suite de ce qu’on lui dira. Bien au contraire, il faut l’approcher avec un sentiment d’amour et de proximité.

On ne peut, en effet, avoir recours à la rigueur et à la raideur qu’envers sa propre personne, comme l’indique le Rabbi dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 551 :

Il est nécessaire de rapprocher de la main droite et, selon l’expression du chef de notre génération, si l’on a des ongles, on doit les tourner vers sa propre personne.

En revanche, on ne rapproche l’autre qu’avec amour et proximité, selon des voies agréables et pacifiques. Il faut : « aimer la paix et rechercher la paix, aimer les créatures et les rapprocher de la Torah ».

Le Rabbi transmet le même message aux élèves de la Yechiva, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 459 :

Les élèves de la Yechiva qui voyagent pour assumer une mission du Merkaz Le Inyaneï ‘Hinou’h doivent savoir que l’on ne peut adopter une attitude jalouse qu’envers sa propre personne, alors que, dans la relation avec les autres, l’amour du prochain est indispensable. C’est grâce à ce sentiment que l’on obtiendra la réalisation de la promesse selon laquelle : « voici que je vous envoie le prophète Elie » pour annoncer la délivrance complète, très bientôt et de nos jours, Amen.

Le Rabbi en déduit que tout différend, quelle qu’en soit la cause, doit être résolument écarté, car il mettrait un terme à la mission confiée, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 503 :

La controverse n’est pas souhaitable et elle est même interdite, notamment en cette période du talon du Machia’h, lorsqu’un effort particulier est nécessaire dans le domaine de l’amour du prochain et même de l’unité d’Israël, afin de supprimer l’unique raison de l’exil, la haine des autres Juifs. Une telle attitude va totalement à l’encontre de la mission qui est confiée. Ceux qui l’adoptent annulent cette mission et elle est alors supprimée.

Que l’on se consacre donc à l’étude de la Torah et à la pratique de ses Mitsvot. Bien entendu, que l’on mette également en pratique l’Injonction : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Que l’on influence, en ce sens, tout son entourage et même toute la ville.

Celui qui est pénétré d’amour pour son prochain considèrera qu’une dispute ne le concerne pas, quelle qu’en soit la justification. Le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, rapporte, à la page 591, les propos suivants du Rabbi, à ce sujet :

Il est donc bien clair que vous ne devez vous mêler à aucune dispute. Si elle existe ou si l’on se dirige vers elle, considérez que cela ne vous concerne pas. Votre rôle consiste à mener à bien la mission qui vous a été confiée, telle qu’elle vous a été définie, sans intervenir dans la moindre dissension.

La dissension va à l’encontre de la Volonté de D.ieu, souligne le Rabbi, comme le rapporte le Sefer Ha Cheli’hout, paru à New York, à la page 4 :

Si l’on pousse, si l’on bouscule les autres, y compris ceux qui étaient déjà là avant qu’on arrive, il y a clairement là un changement de la volonté de celui qui délègue et la conséquence d’une telle attitude est bien évidente.

On doit se comporter d’une manière agréable et pacifique. Il est nécessaire qu’il en soit ainsi. C’est une Injonction et toute la Torah a été donnée pour cela. C’est la Volonté de Celui Qui donne la Torah et Qui a nommé celui qui délègue la mission.

La joie doit permettre de prendre conscience qu’il en est bien ainsi, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 108 :

Il faut aller assumer sa mission avec joie, sans la moindre crainte, car : « il n’est rien d’autre que Lui ». En fait, chacun devrait savoir qu’il en est ainsi. Si tous en avaient conscience, le Machia’h serait déjà venu depuis bien longtemps. Il est donc nécessaire de le savoir. Les émissaires du Rabbi, en tout état de cause, en ont l’obligation.

La joie et l’attachement au Rabbi sont le secret de la réussite, comme l’indique le Rabbi dans une lettre figurant dans ses Iguerot Kodech, tome 3, à la page 355 :

Vous devez donc être fort dans l’accomplissement de votre mission, car, à n’en pas douter, vous connaîtrez une réussite considérable. Il vous suffit d’assumer votre rôle joyeusement et de tenir largement ouvert le canal de l’attachement au Rabbi.

Dans une autre lettre, le Rabbi écrit ceci à l’un de ses émissaires, comme l’indiquent les Iguerot Kodech, tome 8, à la page 34 :

Prenez en compte le dicton de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel un soldat part au combat en entonnant une marche joyeuse. La joie est indispensable pour mener à bien la mission qui vous est confiée et ce qui vous incombe, dans ce monde. Il est inutile d’en dire plus.

En outre, le Rabbi précise ceci, dans l’une de ses causeries, figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5751 (1990), tome 1, à la page 34 :

Vous noterez que Chalia’h, émissaire, a la même valeur numérique que Saméa’h, joyeux.

Et, c’est précisément cette joie des émissaires du Rabbi qui conduit à la venue du Machia’h, comme l’explique le Rabbi dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 83 :

Un émissaire du Rabbi doit être joyeux et, de fait, Chalia’h, émissaire, a la même valeur numérique que Saméa’h, joyeux, y compris pendant le temps de l’exil, avant même d’avoir révélé toutes les dix forces de son âme.

Puis, quand il les révèlera effectivement, ces dix forces, ajoutées au Chalia’h lui-même, donneront la même valeur numérique que Machia’h. Combien plus en sera-t-il ainsi après la venue du Machia’h.

A l’inverse, le sentiment de peur doit être totalement exclu et le Rabbi souligne qu’il suffit de le vouloir pour écarter ce sentiment. Ceci est indiqué dans le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 314 :

La crainte dont vous faites état dans votre lettre, du fait de la situation globale du monde n’a pas lieu d’être, car on ne sait pas quel endroit est le plus sûr. En outre, dans l’avenir immédiat, il n’y aura rien de plus que de la peur.

Une telle peur dépend de la volonté et l’on a donc le choix de ne pas s’effrayer, de s’en remettre aux bienfaits de D.ieu, béni soit-Il, un bien sans contrepartie, qui écartera toute peine, que D.ieu nous en préserve.

Ainsi, le bien du prochain ne peut être que ce qui est le mieux pour lui, comme l’indique une causerie du Rabbi prononcée le Chabbat Parchat Nitsavim Vayéle’h 5744 (1984) :

S’occuper d’un autre Juif, même s’il se trouve à un niveau beaucoup plus bas que le sien, signifie lui donner le meilleur et le mieux choisi, à l’image des prémices qui étaient offerts dans le Temple.

Aussi, l’objectif est-il de lui permettre d’acquérir sa propre autonomie, dans son service de D.ieu, comme le Rabbi l’indique dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5749 (1989), à la page 525 :

L’influence que l’on exerce sur les autres consiste à allumer la « bougie de D.ieu », qui devient brillante grâce à : « la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une Lumière ». Et, cette influence est parfaite lorsque : « la flamme s’élève d’elle-même ».

Ainsi, même après le départ de celui qui exerce l’influence, qui « allume », l’existence de celui qui est influencé brille encore, par ses propres moyens.

 

Etre un émissaire du Rabbi exige l’abandon des biens de ce monde, car la préoccupation est alors unique. Il faut mettre en pratique la volonté de celui qui délègue, comme le rapporte le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 603 :

Pour ce qui concerne la mission qui vous est confiée, vous devez savoir que, pendant tout le temps de sa durée, vous devez être séparés de la matérialité, vous consacrer uniquement à la diffusion du Judaïsme, en général, à l’étude de la partie révélée de la Torah et de sa dimension profonde, à la pratique des Mitsvot de la meilleure façon et, en particulier, à la diffusion des sources de la ‘Hassidout.

L’émissaire du Rabbi, libéré de toute autre préoccupation, peut ainsi investir toutes ses forces en la mission qui lui est confiée, comme l’explique une causerie du Rabbi figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 496 :

Point essentiel, on ne donne pas à un émissaire tous les éléments concernant la mission qui lui est confiée et cela est un mérite pour lui, car, de cette façon, on lui donne la possibilité de la mener à bien par ses forces propres.

Sur le même sujet, le Rabbi souligne, en outre, le degré d’implication de chacun, dans le Sefer Ha Si’hot 5749 (1989), à la page 546 :

Il faut se renforcer et s’investir, avec encore plus d’énergie et de détermination, en la relation de la mission qui est confiée par mon beau-père et maître, le Rabbi, chef de notre génération, à chaque Juif de la présente époque.

Cette mission consiste à diffuser la Torah, le Judaïsme et les sources de la ‘Hassidout, à l’extérieur. On doit le faire de toutes ses forces et même au-delà de ses forces.

En ce sens, la taille de l’endroit importe peu, comme le précise le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 123 :

Quand on propose d’être l’émissaire dans un certain endroit, certains prétendent qu’ils veulent se rendre dans des endroits où il y a des milliers, des dizaines de milliers de Juifs. S’il y en a moins que cela, cette proposition, à leur sens, ne relève pas de leur rang. Elle ne correspond pas à leurs forces et à leurs capacités.

On leur répondra donc que : « le serviteur peut se contenter d’être comme son maître ». Tout comme le Saint béni soit-Il estime « de Son rang » de tenir les mains de chaque Juif et de le conduire en Erets Israël, il doit leur convenir également de se consacrer à un seul et unique Juif.

Bien plus, ils sont tenus de le faire, d’allumer en lui : « la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une Lumière ». Car, « quiconque maintient une âme d’Israël est considéré comme s’il avait maintenu le monde entier ».

Le Rabbi, le réaffirme, d’une façon tranchée, comme le rapporte le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 127 :

Il n’y a nullement lieu de s’affecter du fait que l’endroit soit petit.

En effet, plus que la taille de l’endroit, c’est l’intérêt porté aux personnes qui s’y trouvent que l’on doit privilégier, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié à New York, à la page 30 :

Un émissaire agit et se concentre, avant tout, sur le rôle spécifique qui lui a été confié, dans l’endroit précis où il se trouve, avec les personnes qui l’habitent, en s’intéressant sincèrement à leur situation personnelle, qu’il s’agisse d’hommes, de femmes ou d’enfants, en trouvant le moyen de leur venir en aide dans tous les domaines, en propageant le Judaïsme, la ‘Hassidout, la justice et la droiture, en général.

Et, les personnes de l’endroit où l’émissaire se trouve sont conduites à la perfection quand, à leur tour, elles deviennent des émissaires, comme l’indique le Rabbi, dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 143 :

La mission d’un Juif est d’illuminer le monde par la Lumière de la Torah et de la Mitsva. Pour cela, il doit influencer les personnes se trouvant dans son entourage jusqu’à ce qu’au final, elles deviennent elles-mêmes des émissaires répandant la Divinité dans le monde.

C’est de cette façon qu’un émissaire du Rabbi met en évidence la perfection en tout ce qu’il accomplit, comme le Rabbi le souligne dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5751 (1991), tome 2, à la page 701 :

Le service de D.ieu d’un Juif consiste à introduire la perfection en chaque acte. Même si une action n’a d’autre but que d’en introduire une autre, elle doit, néanmoins, absorber toute l’attention de celui qui la réalise.

Par la suite, viendra la seconde étape, qui elle-même sera réalisée de la manière la plus parfaite.

La mission confiée par le Rabbi est une activité de chaque instant, sans la moindre interruption, comme l’indique le Likouteï Si’hot, tome 25, à la page 105 :

Un émissaire doit accepter le principe de se consacrer pleinement à la mission qui lui est confiée, « de toutes ses forces », au point de ne jamais connaître la tranquillité de l’esprit, ni lui ni les membres de sa famille. En effet, il doit s’occuper de sa mission à chaque instant du jour.

Pour autant, cet engagement de chaque instant ne doit pas porter préjudice à la santé d’un émissaire. C’est ce que le Rabbi écrit ceci à l’un d’eux, comme le rapporte ses Iguerot Kodech, tome 17, à la page 305 :

Il est sans doute inutile de vous souligner encore une fois que votre mission doit être menée à bien tout en vous conformant aux prescriptions du médecin, c’est-à-dire sans remettre en cause, d’une quelconque façon, votre santé physique, au sens le plus littéral.

En effet, il y a bien là deux Mitsvot, puisqu’avoir un corps sain et intègre fait partie des voies de D.ieu. Il est donc certain qu’on peut les réaliser conjointement. Bien plus, il est dit qu’une Mitsva en attire une autre.

S’adressant à un autre émissaire, le Rabbi délivre un message similaire, comme le rapporte ses Iguerot Kodech, tome 12, à la page 329 :

Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis un certain temps, mais je présume qu’un émissaire s’acquitte de la tâche qui lui est confiée. En effet, chaque homme, chaque Juif est l’émissaire de l’Homme céleste, siégeant sur le Trône, pour remplir ce rôle, conformément à l’affirmation de la Michna selon laquelle : « J’ai été créé pour servir mon Créateur ».

Pour cela, il faut être en bonne santé, intègre, comme le précise le Rambam, au début du chapitre 4 de ses Lois des opinions.

J’aurai sans doute de bonnes nouvelles de tout cela, clairement exprimées, car, chaque fois qu’une vérification est possible, on ne doit pas se contenter d’une présomption.

 

La qualité d’un émissaire du Rabbi est, avant tout, sa sincérité, la manière dont il parle avec son cœur, l’exemple qu’il donne, comme le rapporte le Sefer Ha Cheli’hout, paru à New York, à la page 111 :

Parmi les Juifs, certains ont un mérite particulier et ils ont été choisis pour se consacrer uniquement, d’une manière évidente, à être les émissaires de mon beau-père et maître, le Rabbi. On a donc envoyé chacun d’entre eux dans un endroit différent du monde, pour y accomplir la volonté et l’intention de celui qui les a délégués, en diffusant la Torah et le Judaïsme, de même qu’en révélant que tous les Juifs sont des émissaires du Saint béni soit-Il.

Pour cela, chacun d’entre eux doit s’adresser aux Juifs qui se trouvent dans son endroit, notamment en prononçant des paroles émanant du cœur et en donnant soi-même le bon exemple de ce qu’il faut faire.

C’est, du reste, ce que le Rabbi indique lui-même à ses émissaires, quand il s’adresse directement à eux, lors de leurs réunions, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 535 :

Vous devez, avant tout, être un exemple vivant, en montrant, par votre comportement personnel, l’attitude qu’il convient d’adopter.

Lorsque l’on ne donne pas ce bon exemple et que l’on développe une argumentation justifiant l’inaction, le Rabbi peut en faire le reproche, dans des termes bien sentis, comme l’indique cette lettre figurant dans le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 71 :

Ne soyez donc pas un ‘Hassid sot, en vous demandant, tout d’abord, si vous avez le droit d’agir ou non, alors que votre prochain peut rendre l’âme, entre-temps. Si vous adoptez une telle attitude, il est certain que vous serez un sot. En revanche, le doute subsistera sur votre qualité de ‘Hassid.

Bien plus, la qualité d’émissaire du Rabbi se manifeste aussi dans la manière de s’habiller, comme le précise le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 270, rapportant le message que le Rabbi adressa à des élèves de la Yechiva :

Vous effectuez ce voyage en tant qu’érudits de la Torah et vous devez donc faire attention également à votre apparence extérieure, avoir les vêtements qui conviennent, de sorte que cette apparence extérieure soit elle-même conforme à la mission qui vous est confiée.

Comme le rapporte le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), le Rabbi, s’adressant à ces élèves de la Yechiva, leur dit également ceci :

Vous devez abandonner l’endroit dans lequel vous avez vécu jusqu’à maintenant, les quatre coudées de la Torah et de la Sainteté, pour vous rendre dans un endroit lointain, au sens littéral, mais aussi, et avant tout, au sens moral, loin de ces quatre coudées de la Torah et de la Sainteté.

Là, vous diffuserez la Torah, le Judaïsme et les sources de la ‘Hassidout, « dans toutes les provinces du roi A’hachvéroch », qui deviendront ainsi des endroits de Torah et de Sainteté.

De fait, un Chalia’h, un émissaire du Rabbi doit être un érudit, quelqu’un qui fixe un temps pour l’étude de la Torah et qui sert D.ieu d’une manière effective, comme le Rabbi le précise dans une causerie du Chabbat Parchat ‘Hayé Sarah 5746 (1985) :

Le mot Chalia’h, émissaire, est constitué des initiales de la phrase : « Chaata Limoud Yoma ‘Hada », « un instant d’étude est un jour entier ». On retrouve donc en allusion, dans ce mot, tous les aspects de son service de D.ieu, l’instant qui est l’Attribut de Royauté céleste, l’action concrète, l’étude qui est l’Attribut d’analyse raisonnée, la compréhension, le jour qui correspond aux Attributs du sentiment, à l’émotion et la conclusion, ce qui est « entier », la Techouva, qui est la Mitsva intègre.

C’est de cette façon que tous les accomplissements de l’émissaire sont liés à la Torah, comme l’indique le Likouteï Si’hot, tome 8, à la page 366 :

Tous les domaines de la mission doivent être liés à la Torah, car c’est de cette façon que les émissaires éviteront les difficultés. Cette condition est indispensable pour que la mission connaisse une grande réussite. On doit toujours avoir à l’esprit des explications de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout.

Plus généralement, le Rabbi définit ce que doit être le service de D.ieu de chacun, dans le Likouteï Si’hot, tome 30, à la page 140 :

Cet enseignement concret s’applique à la majeure partie des Juifs. Ils doivent, avant tout, augmenter le temps qu’ils consacrent à l’étude de la Torah. Cette étude doit être fixée dans leur esprit. Le Chabbat, il est également nécessaire de prier avec ferveur, plus longtemps.

Ceci ne se surajoute pas à la mission essentielle consistant à faire du monde un Sanctuaire, par les efforts des hommes. En fait, ce Sanctuaire est la révélation de ce qui est obtenu en étudiant la Torah, en priant avec ferveur et surtout en allongeant la prière du Chabbat.

Comme on vient de le voir, le service de D.ieu des émissaires inclut, bien évidemment, la prière fervente, notamment pendant le Chabbat. Le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 251, explique, à ce propos :

Les émissaires du Rabbi doivent se préparer à la prière de la manière qui convient, étudier la ‘Hassidout, se rendre au bain rituel et donner de la Tsedaka. S’ils font tout cela avec abnégation, ils connaîtront la réussite dans la diffusion du Judaïsme et des sources de la ‘Hassidout. Ils transformeront l’endroit dans lequel ils se trouvent en Erets Israël.

De même, s’adressant à l’un de ses émissaires, le Rabbi lui écrit ceci, comme le rapporte le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 167 :

Vous connaîtrez une plus grande réussite dans la diffusion si vous priez à la synagogue, plutôt que d’organiser un office chez vous, ce qui n’exclut pas la possibilité de de le faire une fois par semaine, par exemple.

 

Le Rabbi définit aussi le bon déroulement de la mission confiée, le programme qu’il convient d’adopter. Il dit, à ce propos, comme le rapporte le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 215 :

L’application du principe : « a priori par le dessus de l’obstacle » implique de commencer en créant et en développant les institutions, au-delà de tous les calculs.

On connaît le dicton de mon beau-père et maître, le Rabbi, chef de notre génération, qui se trouvait toujours en situation de déficit financier, qui était toujours endetté. Pour autant, il n’est resté en dette envers personne, car, au final, D.ieu, béni soit-Il, l’aidait à trouver les sommes nécessaires pour rembourser ce qu’il devait.

La gestion des institutions qui sont créées de cette façon est l’activité courante de l’émissaire, qui ne doit pas envisager de faire des affaires, parallèlement. Comme l’indique une lettre figurant dans ses Iguerot Kodech, tome 19, à la page 19, le Rabbi, à ce sujet, écrit ceci à l’un d’eux qui avait reçu une proposition commerciale, dans l’endroit où s’exerçait la mission qui lui avait été confiée :

L’expérience a montré qu’il n’est pas bon, pas sain de mélanger deux domaines, l’activité communautaire et les affaires personnelles, conjointement dans un même endroit, d’autant que, jusqu’à maintenant, tout a été calme, là où vous vous trouvez. Il n’y a donc pas lieu de s’introduire en ce qui est douteux.

Le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, rapporte aussi, à la page 235, une réponse similaire, que le Rabbi donna à un autre émissaire :

Il est bien évident qu’être l’émissaire de ‘Habad est une activité à plein temps et D.ieu fasse que vous puissiez l’assumer. Il ne peut pas en être autrement.

Bien plus, cette activité à plein temps doit être concrètement assumée et il ne suffit pas de nommer d’autres personnes pour effectuer le travail à sa place. Le Rabbi explique ceci, à ce propos, dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 550 :

Il ne suffit pas de déléguer un employé ou un émissaire et de s’acquitter de son obligation en donnant, à plusieurs reprises, dix-huit dollars à la Tsedaka pour que quelqu’un d’autre puisse faire le travail.

Tout comme Pin’has n’a pas envoyé un employé, mais s’est déplacé personnellement, vous devez aussi vous déplacer vous-même et mener à bien la mission qui vous a été personnellement confiée et qu’il est donc impossible de confier à un autre émissaire.

Puis, quand l’activité se développe, un émissaire peut en nommer d’autres, non pas pour se substituer à lui, mais pour introduire d’autres secteurs d’activité. En pareil cas, le Rabbi précise qu’il ne souhaite pas intervenir personnellement pour déterminer les conditions de travail et le salaire de ces nouveaux émissaires. Tout ceci doit être déterminé en concertation avec l’émissaire principal de l’endroit. Le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, rapporte les propos du Rabbi, à ce sujet, à la page 614 :

Il n’y a pas, en la matière, d’avis à donner d’ici, pour différentes raisons. En outre, cela est totalement inutile, car, si vous vous adressez directement à eux, en leur proposant des conditions acceptables et un salaire convenable, il n’y a aucune raison qu’ils refusent votre proposition.

Il a pu arriver, néanmoins qu’à titre exceptionnel, le Rabbi contribue aux salaires des émissaires. C’est ainsi qu’il déclare, dans une causerie prononcée durant le Chabbat Parchat Bechala’h 5745 (1985) :

Ce montant leur sera versé en une seule fois, en un chèque et non en deux, afin de souligner que les besoins personnels d’un émissaire et ce qu’il fait pour assumer la mission qui lui est confiée non sont pas deux domaines différents, mais bien un seul et unique domaine.

En outre, le Rabbi demande que le développement soit progressif, pour être certain qu’il est définitif. Il écrit ceci à l’un de ses émissaires, comme le rapportent les Iguerot Kodech, tome 18, à la page 208 :

De façon générale, il y a une règle s’appliquant à votre travail. Il est dit que l’on renvoie le mal peu à peu. Vous ne devez pas cumuler toutes les activités pendant les premières semaines et les premiers mois de votre présence dans cet endroit. Bien au contraire, dans différents domaines, il est nécessaire d’attendre le moment opportun et, au préalable, de renforcer d’autres domaines.

En revanche, le résultat recherché doit être bien clair, depuis le début de la mission. Le Likouteï Si’hot, tome 13, à la page 303, dit, à ce propos :

L’organisation du travail fait que l’on ne peut pas atteindre l’objectif d’emblée. Il faut avancer par étapes, de niveau en niveau. En revanche, dès le début de l’action, il faut garder profondément à l’esprit le but et le résultat final.

Un programme détaillé est nécessaire pour le bon fonctionnement de ces institutions, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 167 :

Bien entendu, il est très souhaitable que les actions soient bien organisées et programmées à l’avance. Et, ce programme doit être détaillé, comme nous l’avons entendu, à maintes reprises, de mon beau-père et maître, le Rabbi.

Le Rabbi indique aussi de quelle manière les priorités doivent être gérées. Il explique, comme le rapporte le Sefer Ha Si’hot 5749 (1989), à la page 126, dans la note 29 :

Pour ce qui est de l’action concrète, il est impossible d’en réaliser deux simultanément. C’est donc à ce propos qu’il est dit : « orne-toi toi-même, puis orne les autres ». Mais, en fait, il est parfois nécessaire d’orner les autres en premier lieu, quand on n’a pas la force de s’orner soi-même, parce que le mauvais penchant est trop fort.

Il est alors effectivement nécessaire d’orner les autres en premier lieu et c’est par ce mérite que l’on pourra ensuite s’orner soi-même, car, comme le disent nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction : « celui qui invoque la miséricorde divine pour son ami, alors qu’il ressent, lui aussi, le même besoin, sera exaucé le premier ».

Le Rabbi montre aussi que chaque Juif auprès duquel s’exerce la mission peut s’élever vers le niveau de la vision, dans son service de D.ieu. Il explique ceci, dans le Likouteï Si’hot, tome 26, à la page 317 :

La Parchat Vaéra délivre l’enseignement suivant. Elle souligne que la diffusion de la Torah, du Judaïsme et des sources de la ‘Hassidout doit être faite à la façon de la vision, ce qui veut dire que tout cela doit pénétrer profondément celui que l’on cherche à influencer, qui le prendra comme s’il l’avait devant les yeux.

Le Rabbi prône le recours aux média pour diffuser le Judaïsme, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 177 :

A n’en pas douter, vous vous intéressez également à la possibilité de publier dans les organes de presse qui sont lus par nos frères, les enfants d’Israël quelques récits sur le Judaïsme et la ‘Hassidout.

Bien entendu, ceci doit être publié sous une forme qui convient aux lecteurs de chaque journal, en particulier.

Enfin, le Rabbi indique que la mission confiée prendra fin lorsque tout aura été accompli, lors de la délivrance véritable et complète, comme il le précise dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 126 et dans le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 264 :

Lorsque l’on va assumer la mission de diffuser la Torah et les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur, jusqu’à l’extérieur le plus éloigné, l’endroit de « la colère de D.ieu dans le monde », on doit savoir que le but n’est pas de rester dans cet endroit, ce qu’à D.ieu ne plaise, même si l’on y occupe une place élevée.

Il faut, en fait, conduire la mission à son terme, puis s’en retourner dans la maison de son père. De cette façon, chaque action qui est accomplie est pénétrée du désir d’achever la mission et de rentrer chez soi, ainsi qu’il est dit : « Je rentrerai en paix dans la maison de mon père », lors de la délivrance, par notre juste Machia’h, qui mettra un terme à la situation dans laquelle : « nous avons été exilés de notre terre », de la maison de notre père.

 

Le Rabbi souligne aussi que la diffusion de la ‘Hassidout concerne à la fois les Ashkenazim et les Sefardim. Le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, rapporte à la page 275, ses propos, à ce sujet :

De nos jours, les Juifs se répartissent, globalement, entre Ashkenazim et Sefardim. Le Baal Chem Tov avait le rite Ashkénaze, puis, les disciples du Maguid de Mézéritch, parmi lesquels se trouvaient aussi des disciples du Baal Chem Tov, se sont rendus en Erets Israël afin de diffuser l’étude de la ‘Hassidout parmi nos frères, les enfants d’Israël Sefardim.

Par la suite, la diffusion de la ‘Hassidout parmi les Sefardim a reçu une ampleur accrue à l’époque du Rabbi Rachab, dont l’âme est en Eden, qui a lui-même délégué des émissaires auprès de cette communauté.

Plus tard, une impulsion et un élan plus large encore ont été introduits, du vivant de mon beau-père et maître, le Rabbi. En notre génération, ceci s’est encore plus clairement développé, tout d’abord au Maroc, puis dans d’autres pays.

 

La diffusion de la ‘Hassidout doit-elle se faire en chaque endroit ? Certains lieux ne sont-ils pas à exclure ? Le Rabbi répond à cette question dans le Likouteï Si’hot, tome 4, à la page 1220 :

Il faut éviter de se rendre, de sa propre initiative, dans de tels endroits. En revanche, quand on voit, en cela, une intervention divine, quand on a reçu l’ordre de s’y rendre, quand on y a été envoyé, quand on constate que l’on y a été conduit par la divine Providence et que l’on y est parvenu de cette façon, toutes les objections disparaissent alors.

Bien plus, en pareil cas, on doit considérer que l’on est parvenu dans cet endroit sur la Parole de D.ieu et qu’il faut s’y rendre joyeusement. Il est alors certain que, dans ce lieu, on recevra l’élévation.

Une même explication figure aussi dans le Sefer Ha Si’hot 5749 (1989), à la page 531 :

Celui qui est avisé et qui effectue tous les préparatifs de son voyage, en empruntant les voies de la nature, se dira qu’il se rend dans cet endroit, conduit par la Parole de D.ieu, non pas de son propre chef, par ses forces personnelles, selon son chemin à lui, mais bien en étant conduit et dirigé sur la voie de D.ieu.

De fait, le Rabbi Rayats a accordé toutes les bénédictions pour qu’un tel voyage soit fructueux et permette d’atteindre le but, comme le Rabbi l’indique dans le Likouteï Si’hot, tome 26, à la page 327 :

Celui dont nous célébrons la Hilloula a donné l’assurance qu’en tous les domaines liés à sa direction des ‘Hassidim, dès lors que l’on met en pratique l’Injonction : « tenez-vous tous prêts », on reçoit toutes les bénédictions, à la fois dans les domaines communautaires et dans les préoccupations personnelles.

Il s’agit, en l’occurrence, des bénédictions du Saint béni soit-Il, qui sont accordées par l’intermédiaire de : « Ses serviteurs, les prophètes », les chefs d’Israël de chaque génération, puisqu’un Sage est supérieur à un prophète. En effet, il y a un équivalent de Moché en chaque génération.

 

Le moment privilégié durant lequel les émissaires du Rabbi reçoivent des directives s’appliquant à la mission qui leur est confiée est la réunion internationale, qui se tient, à proximité du Roch ‘Hodech Kislev, à New York, dans le quartier du Rabbi. Le Sefer Ha Cheli’hout, publié à New York, explique, à ce sujet, à la page 111 :

La réunion des émissaires est définie comme internationale, ce qui veut dire qu’elle a une dimension planétaire. Aussi, cette réunion et le travail des émissaires qui y participent, dans l’exercice de leur mission, doivent-ils avoir un effet et une influence sur le monde entier.

C’est ainsi qu’est organisée une réunion à laquelle est représenté le monde entier, à proprement parler, avec toutes ses nations, comme l’indique une causerie du Rabbi figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5750 (1989), tome 1, à la page 158 et, de même, dans le Sefer Ha Cheli’hout, paru à New York, à la page 113 :

Chaque émissaire est représentatif des Juifs, des hommes de son endroit, y compris des nations du monde. Ceci souligne encore plus clairement que ces émissaires doivent mener une action dans le monde entier et en faire la Résidence de D.ieu, béni soit-Il.

La participation à cette réunion met en relation chaque émissaire avec le monde entier en réunissant tous ses participants, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, paru à New York, à la page 90 :

La réunion internationale des émissaires souligne, non seulement que chaque émissaire est partie intégrante du monde, en menant une action dans un endroit précis, mais aussi qu’il est lié au monde entier, par l’intermédiaire de cet endroit.

 

Il existe aussi des réunions régionales, dans lesquelles les émissaires peuvent se concerter et établir un programme de travail, comme l’indique le Rabbi dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 79 :

Ces réunions délivrent un enseignement et elles insufflent une force. De façon générale, elles ont pour objet de se raffermir dans le travail de l’année qui vient, afin que tous les domaines de l’action connaissent la plus haute perfection.

Une réunion locale, organisée dans un certain endroit, peut avoir une incidence également sur les autres endroits, comme l’explique le Rabbi, dans une causerie qui fut prononcée à l’occasion d’une réunion de ses émissaires en Terre sainte et qui figure dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 586 :

C’est l’occasion de mentionner la réunion des émissaires qui a lieu en notre Terre sainte. Puisse D.ieu faire qu’elle soit un grand succès. Avant tout, on vérifiera que les bonnes résolutions de la réunion précédente ont bien été mises en pratique et on les multipliera.

Bien entendu, le thème de la réunion et son objectif concernent non seulement ses participants, mais aussi tous les émissaires du Rabbi, en général.

De telles réunions sont sources d’inspiration pour leurs participants et pour tous les Juifs, grâce à l’échange et à la concertation qu’elles permettent, comme l’indique le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 587 :

Il est judicieux et juste de multiplier et de développer de telles réunions, pour les émissaires, mais aussi pour chaque Juif, dans la mission qui lui est confiée, chacun selon ce qui lui incombe, non pas uniquement une ou deux fois par an, mais à des échéances plus rapprochées.

Tous se réuniront et chacun encouragera l’autre, lui conseillera l’empressement, dans tous les domaines d’action, par la concertation et le compte-rendu de ce qui a été concrètement réalisé, y compris entre deux réunions, grâce à des échanges épistolaires ou téléphoniques. Tous ces domaines d’action s’en trouveront largement renforcés.

La concertation est inspiratrice et l’on peut ainsi multiplier les actions, dans tous les domaines de la mission confiée, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié à New York, à la page 29 :

Les émissaires ont plusieurs actions communes, en lesquelles chacun peut imiter les autres, recevoir un conseil, un encouragement, un renforcement de la part d’un autre émissaire, qui a connu la réussite en la matière, dans un certain domaine.

En outre, la réunion des émissaires a une valeur fondamentale, la qualité de ce qui est public. Chaque émissaire peut en tirer une force particulière, en sa mission spécifique, dans l’endroit où il se trouve.

 

Une réunion d’émissaires crée un lien solide entre eux et celui-ci est conservé par la suite, comme l’explique le Sefer Ha Cheli’hout, paru à New York, à la page 107 :

L’objet essentiel de la réunion des émissaires doit être de se renforcer, de diffuser encore plus largement l’amour du prochain et l’unité d’Israël. Tout d’abord, la réunion augmente l’amour et l’unité entre ceux qui y participent, puis cette unité se maintient lorsque chaque émissaire rentre chez lui.

De telles réunions sont profitables à la fois pour les hommes, les femmes et les enfants, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié à New York, à la page 146 :

On peut émettre le vœu que les participants à ces réunions, dans ce pays, soient non seulement des hommes, mais aussi des femmes et des enfants, comme c’est le cas en Erets Israël. Bien entendu, les hommes et les femmes seront séparés.

Bien souvent, le Rabbi adresse une lettre à une réunion de ses émissaires et ses enseignements s’appliquent à tous, comme le souligne le Rabbi, dans une causerie prononcée pendant le Chabbat Parchat Ekev 5744 (1984) :

Le contenu de la lettre adressée à l’occasion de cette réunion s’adresse à tous les émissaires, partout où ils se trouvent. Ceci est vrai à la fois pour le contenu proprement dit et pour les références, puisqu’en les consultant, on comprend plus précisément ce qui est exposé.

La coordination entre les émissaires suppose également l’existence d’un endroit central, au service de chaque Beth ‘Habad, satisfaisant ses besoins, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, paru à New York, à la page 34 :

Il serait bon de fixer un endroit central, équipé d’un téléphone, que chaque émissaire peut contacter pour demander un conseil ou de l’aide pour l’endroit dans lequel s’exerce sa mission. On pourra, par exemple, lui fournir un orateur.

Le guide des usages ‘hassidiques : #6 La Kavana de la prière

Le guide des usages ‘hassidiques : #6 La Kavana de la prière

Par le Rav Haïm Mellul

 

Kavana générale

La particularité de la Mitsva de la prière est la suivante. Même si elle est prononcée, par la parole, elle intègre, en outre, une certaine forme d’action. Il est dit, en effet, que : « un homme doit implorer et prier chaque jour ». Dans ce contexte, implorer signifie servir D.ieu avec émotion, de tout son cœur, non uniquement par l’action ou par la parole.

L’objet de la prière est donc : « implorer et prier », c’est-à- dire mettre en éveil la Kavana de son cœur. Selon les termes du Rambam, « c’est après cela que l’on formule ses besoins personnels, en demandant et en implorant ».

Et, l’entrée en matière de tout cela consiste à : « chasser toutes les pensées de son esprit, se dire que l’on se tient devant D.ieu ». C’est après cela que, pendant la prière, on peut demander et implorer.

Si l’on ne met pas tout cela en pratique, non seulement on n’a pas accompli la Mitsva, mais, en outre, la parole elle-même n’est pas celle de la prière.

(Likouteï Si’hot, tome 22, page 117)

Devant Qui tu te tiens

De façon générale, il est dit, à propos de la prière : « Sache devant Qui tu te tiens ». C’est la Kavana la plus globale. La prière est adressée au Saint béni soit-Il. Il faut en avoir conscience avant même de comprendre le sens des mots que l’on prononce.
la kavana de la prière

En la matière, une différence existe, cependant, entre le premier verset du Chema Israël, la première bénédiction du Chemoné Essré et le reste de la prière, comme l’explique le Choul’han Arou’h et comme l’indique également le Tanya, au début du chapitre 30. Il est donc nécessaire d’avoir une Kavana, d’ordre général, celle d’adresser sa prière au Saint béni soit-Il.

Bien entendu, il n’est pas question ici de la Kavana qui est en relation avec la connaissance de l’enchaînement des mondes et de tout ce qui concerne les Sefirot. La Kavana, en l’occurrence, est, au sens le plus simple, la conscience du fait que : « je prie comme le ferait un enfant », en concentrant sa pensée, globalement, sur le Saint béni soit-Il.

Et, point n’est besoin d’avoir recours à la ‘Hassidout, pour adopter une telle attitude. C’est une Hala’ha tranchée par le Choul’han Arou’h. Bien plus, comme l’indique le début du Siddour de l’Admour Hazaken, il est nécessaire, avant même de dire le Modé Ani, « je Te rends grâce, Roi » et de se laver les mains, alors qu’il est encore interdit de mentionner l’un des sept Noms de D.ieu que l’on ne peut pas effacer, de penser au Roi suprême, le Saint béni soit-Il.

Plus encore, cette Kavana de portée générale, « Sache devant Qui tu te tiens », est une obligation de la Torah. Toute la discussion tendant à déterminer si la prière est instaurée par la Torah ou bien d’ordre rabbinique s’applique uniquement avant que l’on ait commencé à prier. On peut alors se demander si c’est la Torah qui impose de prier précisément à ce moment.

En revanche, quand on se trouve, d’ores et déjà, en prière devant le Saint béni soit-Il, que l’on dit Barou’h Ata, « Béni sois-Tu, Eternel », il est alors bien évident qu’il est une Mitsva de la Torah de penser au Saint béni soit-Il. Bien entendu, c’est là un principe général, s’appliquant à toute la prière, dans son ensemble.

De ce fait, quand on habitue un jeune enfant à dire le Modé Ani,
« je Te rends grâce, Roi », on doit lui expliquer qu’il est nécessaire de penser au Saint béni soit-Il, quand on prononce ces mots, car c’est à Lui que l’on s’adresse en disant : « Je Te rends grâce ».

(Discours du Rabbi, Séfer Itvaadouyot 5743-1983,
tome 1, page 144)

Comment atteindre la Kavana

On sait ce qui est couramment admis, concernant la Kavana de la prière. Ceux qui ont des difficultés à l’atteindre, par manque de connaissance, ou bien parce qu’ils ne parviennent pas à se rappeler les détails, quand ils prient, peuvent se contenter d’une seule Kavana, d’ordre général :

« Que ma prière soit entendue par D.ieu, béni soit-Il, comme si elle avait été dite avec toutes les formes de Kavana exposées dans les livres de la Kabbala ».

(Hayom Yom, 11 Adar Richon)

Kavana et prière publique

Vous m’interrogez sur l’habitude que vous avez prise de prolonger votre prière. De ce fait, vous n’entendez pas la Kedoucha de l’officiant. Vous me demandez si vous devez maintenir cette pratique, ou bien raccourcir votre prière afin d’entendre la Kedoucha.

La Kavana est essentielle dans la prière et il en est une, de portée générale, sans laquelle la prière n’en est pas une. On peut en déduire qu’il n’y a pas lieu de raccourcir la méditation de la prière ou de cesser de la prolonger, y compris pour entendre la Kedoucha.
la kavana de la prière

C’est aussi ce que l’on peut déduire de la décision hala’hique figurant dans les responsa du Tséma’h Tsédek, qui est également imprimée dans le Chaar Ha Milouïm, au chapitre 11. Vous consulterez cet ouvrage et tous ceux que vous mentionnez.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 11, page 176)

*

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’exposez l’organisation de votre journée. Vous concluez par une question. Vous avez l’habitude de prier lentement et, de ce fait, vous ne priez pas avec la communauté. Parfois même, vous dépassez l’heure de la prière.

Voici ma réponse. On connaît l’usage des ‘Hassidim, très souvent basé sur les directives de nos saints maîtres et chefs, consistant à assister à la prière publique, à répondre au Bare’hou, à la Kedoucha, à écouter la lecture de la Torah, puis, par la suite, à prier lentement, parfois même longuement.

Et, l’on connaît aussi l’explication figurant dans le recueil Ha Tamim, au nom du Rabbi de Avroutch, le fils du Rabbi Tséma’h Tsédek, selon laquelle prier avec la communauté signifie réunir la communauté de ses forces, toutes les dix forces de son âme, pour les investir pleinement dans la prière.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 4, page 478)

Les pensées qui troublent

Vous m’écrivez que des pensées étrangères vous troublent, de temps à autre, notamment pendant le moment de la prière. Vous devez prier en tenant un Siddour. Même lorsqu’une réflexion est nécessaire, ce Siddour devra rester ouvert devant vous. Quand vous sentirez ces pensées surgir en vous, vous regarderez aussitôt

le Siddour et, selon l’expression de nos Sages, dont la mémoire est
une bénédiction, les mots sont lumineux pour vous.

Vous devez avoir quelques notions de ‘Hassidout gravées en votre mémoire, mot à mot, notamment le commentaire ‘hassidique intitulé : « Tu honoreras l’ancien », figurant dans le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Kedochim.

De même, avant la prière du matin, pendant les jours de semaine, vous donnerez quelques pièces à la Tsedaka, de temps à autre. Par ailleurs, vous demanderez que l’on vérifie vos Tefillin.

Que D.ieu, béni soit-Il, fasse que votre service de D.ieu soit fructueux, de même que votre étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Ne recherchez pas ce qui est grand et merveilleux. Servir D.ieu implique un intense effort, comme l’expliquent le Tanya et les discours ‘hassidiques.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 7, page 362)

*

Pour ce qui est des pensées étrangères, il est nécessaire de multiplier les mots de la Torah et de la prière. Vous aurez donc quelques chapitres du Tanya et de la Michna gravés en votre mémoire. Ceci protège, y compris quand on ne les récite pas, pas même en sa pensée. C’est ce que l’on peut déduire du Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Kedochim. Il serait bon d’étudier également, par cœur, ce discours ‘hassidique, qui est intitulé : « Tu honoreras l’ancien ».

Bien souvent, de telles pensées troublent précisément pendant le temps de la prière et de l’étude. Il est donc judicieux, en ces moments, d’avoir le Siddour ou le livre que l’on étudie ouvert devant soi, à la bonne page. Quand on sent que ses pensées s’éparpillent,
la kavana de la prière

on observera ce Siddour ou ce livre. Les lettres qui y sont inscrites permettront alors de se maîtriser.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 5, page 259)

Prier avec un siddour

Pendant la prière, il est nécessaire de penser au Saint béni soit- Il, de même qu’à la signification des mots que l’on prononce. Et, il y a un moyen simple d’y parvenir. C’est de prier en tenant un Siddour. Il est alors plus aisé de ne pas s’écarter de la Kavana de la prière et, bien entendu, de ne pas en avaler les mots.

Certains pensent qu’ils ne doivent pas prier avec un Siddour à la main, car ils connaissent la prière par cœur, surtout s’il s’agit d’un passage usuel, comme Achreï, par exemple. Mais, quand on dit Achreï par cœur, on doit également penser au Saint béni soit-Il. A fortiori en est-il ainsi quand il s’agit d’autres prières, en lesquelles il est interdit de s’interrompre. Il est certain qu’il faut alors penser au Saint béni soit-Il.

Mon beau-père et maître, le Rabbi avait l’habitude de prier en tenant un Siddour, sauf dans des cas particuliers, même si, sans le moindre doute, il connaissait toutes les prières par cœur. C’est aussi ce que je fais moi-même, puisque j’ai vu le comportement de mon beau-père et maître, le Rabbi.

(Discours du Rabbi, Séfer Itvaadouyot 5743-1983,
tome 1, page 144)

Des Rabbanim Habad visitent le Président Its’hak Herzog à l’occasion des Chiva de sa mère,  Aura a’h Herzog

Des Rabbanim Habad visitent le Président Its’hak Herzog à l’occasion des Chiva de sa mère, Aura a’h Herzog

Aura Herzog, la mère du président Isaac Herzog, a été enterrée mercredi 10 Chevat, au cimetière national du mont Herzl à côté de la tombe de son défunt mari Haïm Herzog, le sixième président d’Israël.

 

Une délégation de Rabbanim et de Hassidim Habad a réconforté le président de l’État, M. Its’hak Herzog, qui se trouve pendant les Chiva de sa mère, Mme Ora Herzog.

La délégation était dirigée par des membres du tribunal rabbinique Habad de Terre Sainte et des membres de l’Association des Hassidim Habad de Terre Sainte.

Etaient présents le secrétaire du tribunal Rabbinique , le Rav  Its’hak Yehouda Yaroslavsky, le rabbin adjoint de la communauté Habad de Rehovot, Rav Menahem Mendel Glukhovsky, le rabbin de Holon, le Rav Yohanan Gurarie, le rabbin de Kiryat Gat, le Rav Moshe Hablin , le président de Tsa’h, Rav Aharonov et le secrétaire général, le Rav Ariel Lemberg.

Le président Herzog s’est assis avec les membres de la délégation pendant un long moment, au cours duquel il a partagé avec les rabbins des moments privilégiés qu’il a eus avec le Rabbi et les Hassidim Habad au fil des ans, centrés sur ses expériences personnelles avec le Rabbi, alors qu’il était âgé de seize ans, lorsque son père, Haïm Herzog, était ambassadeur à l’ONU.

Les membres de la délégation ont rappeler au président que le Rabbi avait mentionné sa mère, lors de la lutte pour « Mi Hou Yehoudi », suite à l’implication de son beau-frère, Abba Even – un haut diplomate israélien, marié à sa sœur.

Aura Herzog (née Ambash) est née en Égypte. Ses parents, qui résidaient à Jaffa, ont été expulsés par les Turcs pendant la Première Guerre mondiale.

Elle a obtenu un diplôme en mathématiques et en physique en Afrique du Sud avant d’immigrer en Israël en 1946 et de rejoindre la Haganah, l’organisation de défense qui a été le précurseur de l’armée israélienne.

Elle a ensuite suivi un cours de diplomatie et a rencontré Chaim Herzog qu’elle a épousé en 1947.

Pendant la guerre d’Indépendance, elle a servi dans une unité du renseignement militaire, puis dans le corps scientifique. Elle a été gravement blessée dans un attentat à la bombe survenu en 1948 à la Maison des institutions nationales de Jérusalem.

Aura Herzog a occupé plusieurs postes publics au fil des ans. Après avoir été l’une des organisatrices des célébrations du 10e anniversaire d’Israël, elle a participé à la création du Concours Biblique international, organisé chaque année à l’occasion de Yom HaAtsmaout.

En 1968, elle a fondé le Conseil pour un Bel Israël, un groupe environnemental à but non lucratif qui reste actif à ce jour, et qu’elle a dirigé pendant 40 ans.

De 1983 à 1993, Chaim Herzog est devenu le sixième président d’Israël. Pendant cette période, Aura a poursuivi son travail communautaire.

Après la mort de son mari en 1997, Aura Herzog a pris la tête des efforts visant à commémorer sa vie et son œuvre.

Le couple a eu quatre enfants. L’un d’eux est Isaac, l’actuel président du pays, et un autre, Michael, qui est le nouvel ambassadeur d’Israël aux États-Unis.

 

PDG de Pfizer : La vague actuelle sera la dernière avec autant de restrictions

PDG de Pfizer : La vague actuelle sera la dernière avec autant de restrictions

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a averti dans une interview en français avec BFM TV que le coronavirus persistera pendant de nombreuses années, mais a estimé qu' »avec les outils créés par la science, la vague actuelle sera la dernière avec autant de restrictions ».

 

« C’est un virus qui s’est propagé partout dans le monde donc il est très difficile de s’en débarrasser », a-t-il déclaré à BFM .

Cependant, Albert Bourla a souligné que « nous aurons un vaccin efficace dans à peine trois mois [depuis la détection de l’omicron], ce qui est une période très courte ».

Albert Bourla a également souligné : « Je pense qu’il faut vacciner les enfants pour les protéger. C’est vrai qu’il y a des parents en France et dans le monde qui s’y opposent, mais le vaccin est très efficace pour les enfants » et à la fois « sûr et efficace » pour eux.

Concernant une troisième dose, Albert Bourla a déclaré à BFM que pour être complètement vacciné contre le coronavirus, trois doses sont nécessaires, « et après cela, un rappel chaque année pour ceux dont le système immunitaire est affaibli ».

Interrogé sur une quatrième dose , Albert Bourla a déclaré que les résultats de l’essai ne sont pas clairs, mais qu’il s’attend à les recevoir en mars.