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Vayakhel – Construction individuelle et collective Source : Likouté Si’hot volume 26, seconde Si’ha sur Vayakhel
MEKOROT
1 – Dans notre Paracha : Moché transmet l’Injonction de construire le Tabernacle
La Paracha Vayakhel évoque un nouveau type de don : celui « de bonne volonté ». Pourquoi n’est-il pas cité dans la Paracha Terouma ?
Vayakhel 35, 4 : Moché parla en ces termes à toute la communauté d’Israël : « Voici ce que D.ieu m’a ordonné de vous dire : « prenez, parmi vous, une offrande pour D.ieu ; que toute personne de bonne volonté l’apporte, ce tribut pour D.ieu : de l’or, de l’argent et du cuivre… » ».
Keli Yakar : Au début, le texte dit « prenez », ce qui implique que l’on prenne le don contre le gré du donateur, puis le texte dit ensuite : « que toute personne l’apporte », ce qui signifie qu’il l’amènera seul. Dans la Paracha Terouma également, le terme « prendre » est employé. En fait, deux types d’offrandessont traitées : une offrande obligatoire à valeur fixe pour chacun, puis une offrande libre, sans aucune obligation, au bon vouloir de chacun
2 – Tous les membres du Peuple juif étaient§ils concernés par ce dons?
Dans la Paracha Terouma, seuls les percepteurs sont cités et pas toute l’assemblée. Pourquoi ?
Terouma 25, 1 : « Invite les enfants d’Israël à prendre pour Moi un prélèvement (une offrande) » – [Je désire que des percepteurs encaissent pour Moi, un prélèvement – Sforno].
Vayakhel 35, 1 : Moché rassembla toute l’assemblée des enfants d’Israël et leur dit : « …que toute personne de bonne volonté l’apporte, ce tribut pour D.ieu » – [Les percepteurs n’iront pas pour l’encaisser par la force – Sforno].
3 – Développement : Quel était l’objectif de la construction du Tabernacle ?
En construisant le Tabernacle, le zèle du veau d’or fut remplacé par celui du Tabernacle – ce que produit le pardon divin.
Rachi Pekoudé 38, 21 : [Le Tabernacle est un] témoignage pour [le peuple] d’Israël que D.ieu a renoncé à le punir pour l’affaire du veau d’or, puisqu’Il a fait résider Sa Che’hina (présence divine) parmi eux.
Midrach Rabba Vayakhel 48 : D.ieu dit à Moché : « Teste-les par le Tabernacle. Avec quoi ont-ils fauté ? En donnant leurs « pendants d’or » ? Ils donnèrent également leurs « pendants d’or » pour la construction du Tabernacle ! ». Avec les « pendants d’or » ils fautèrent, avec les « pendants d’or » D.ieu accepta leur pardon.
Vayakhel 36, 5 : …Le peuple fit surabondamment d’offrandes, au-delà de ce que D.ieu avait ordonné de faire.
4 – Le profond regret ne peux s’exprimer par un don « imposé »
Seul un don libre et facultatif pouvait exprimer le regret profond et durable du peuple d’Israël
Likouté Si’hot : C’est précisément lorsqu’un don n’est pas obligatoire, qu’il n’a pas de montant fixe et qu’il est donné par chacun tel qu’il le ressent –que s’exprime le regret parfait, la volonté sincère de faire résider la Che’hina (à l’opposé de la faute du veau d’or). Voilà pourquoi D.ieu n’ordonne pas le don de cette offrande !
UNE SPONTANÉITÉ INDISPENSABLE POUR FAIRE RÉSIDER DURABLEMENT LA CHE’HINA
Maamar Vayered Hachem 5643 (Le Rabbi Rachab) : Bien que les enfants d’Israël furent témoins au don de la Torah de choses extraordinairement élevées, il trébuchèrent peu après par la faute du veau d’or. En effet, le dévoilement du don de la Torah provenait « d’en Haut » et n’était pas le produit de leurs propres efforts.
5 – Cela explique une autre nuance sur l’identité des donateurs du Tabernacle
« Emetteur » et « récepteur » : la Paracha Vayakhel inclut les femmes, qui servent D.ieu plus naturellement que les hommes.
Terouma 25, 2 : …De tout homme au cœur inspiré, vous prendrez Mon prélèvement.
Na’hmanide sur Vayakhel 35, 1 : « Toute l’assemblée d’Israël » : les hommes et les femmes, car tout le monde était volontaire pour le travail [de la construction] du Tabernacle.
Likouté Si’hot : L’homme et la femme font aussi référence à l’émetteur et au récepteur, à D.ieu et au peuple d’Israël. De ce fait, les femmes ont un avantage : elles « réceptionnent » D.ieu et Le servent plus naturellement que les hommes, elles ont moins besoin d’être stimulées. La croyance éclaire en elles et leur crainte divine dépasse celle des hommes. C’est pourquoi elles sont citées dans notre Paracha, [celle du « don naturel »].
6- Approfondissement : Un commentaire énigmatique du Zohar sur notre Paracha
Le Zohar compare le Vayakhel au Hakhel de six cent mille personnes.
Zohar Vayakhel 195a : « Moché rassembla (Vayakhel) ». Rabbi Abba commenta : « [Il est dit à propos du Hakhel], « rassemble le peuple – hommes, femmes et enfants » (Vayélè’h 31, 12) : de même que toute l’assemblée d’Israël était présente au Hakhel, là aussi, Moché rassembla (Vayakhel) tout le peuple. Qui sont-ils ? Six cent mille.
Bo 12, 37 : Environ six cent mille hommes [voyagèrent depuis l’Egypte], sans compter les enfants.
7 – Les femmes et les enfants ne font-il pas partie des 600 000 personnes?
L’innovation de Vayakhel : les femmes et les enfants ont leur part individuelle, en plus de leur part « familiale ».
Likouté Si’hot : Au don de la Torah, le dévoilement provenait « d’en Haut », on ressentait « l’émetteur » plus que le « récepteur » ; c’est pourquoi les femmes n’étaient pas comptées séparément, car elles étaient incluses [par leur mari] avec les six cent mille hommes. Dans Vayakhel, les femmes et enfants ont leur part individuelle.
Guemara ‘Haguiga 3a : Les hommes viennent (au Hakhel) pour étudier, les femmes viennent pour entendre [et s’inspirer]. Les enfants, pourquoi viennent-ils ? Pour apporter un mérite à ceux qui les ont emmenés.
8 – Construire un Tabernacle en rapprochant les juifs à la Torah
Enseignement : Le véritable « Hakhel » : avoir un impact sur chaque membre de la famille, pour se rassembler tous autour de D.ieu !
Likouté Si’hot : Chacun a le devoir et le mérite de faire en sorte que la Che’hina réside durablement dans le foyer, que la famille entière et l’intégralité du foyer deviennent un « Tabernacle » pour D.ieu. Cela n’est possible que lorsqu’on ne se contente pas d’influencer le mari et chef de la maison, mais qu’un effort est fourni pour influencer également la femme, le pilier de la maison (de façon cachère et permise), ainsi qu’en s’occupant activement des enfants [en s’adaptant à leur niveau] et en fournissant des efforts pour y parvenir.
Mala’hie 3, 24 : [D.ieu] ramènera le cœur des pères à leurs enfants. (Les parents reviendront par leurs enfants – Rachi)
Jérémie 31, 7 : Je vais les ramener de la région du Nord, les rassembler des extrémités de la terre ; l’aveugle, le boiteux, la femme enceinte et l’accouchée – tous ensemble : en grande foule, ils reviendront ici.
אדמו’ר האמצעי ענה לר’ הלל מפאריטש על שאלתו, אם יחזור חסידות גם בעיירות שאנשיהם אין להם מושג בחסידות: לדברי חסידות מאזינה הנשמה. וכתיב ‘ונוזלים מן לבנון’ ‘לבנון’ – ל’ב [כנגד ל’ב נתיבות חכמה] נו’ן [כנגד נ’ שערי בינה. והיינו:] חכמה ובינה שבנשמה. – וכאשר הנשמה מקשיבה ‘נוזל ונוטף’ הדבר בהארת הנשמה המחיה את הגוף, ומכך נוצר חיזוק ב’ועשה טוב’ שברמ’ח מ’ע וב’סור מרע’ שבשס’ה מל’ת.
Rabbi Hillel de Paritch demanda à l’Admour Haemtsahi s’il devait également répéter des explications de la ‘Hassidout dans les petits villages, dont les habitants n’avaient aucune notion de ces concepts. Le Rabbi lui répondit:
«L’âme perçoit les mots de la ‘Hassidout. Le verset (Chir Hachirim 4, 15) constate que «ils s’écoulent du Liban». Le Liban, Levanon, se décompose en Lev (dont la valeur numérique est 32, qui fait allusion aux 32 voies de ‘Ho’hma), Noun (50, qui désigne les 50 portes de Bina). Ce terme désigne donc ‘Ho’hma et Bina, les deux attributs intellectuels de l’âme.
Lorsqu’une âme perçoit, elle provoque un nuage de gouttelettes qui s’introduisent dans la partie de cette âme chargée de vivifier le corps. On peut ainsi affermir les Préceptes ‘fais le bien’ par l’accomplissement des 248 Injonctions et ‘éloigne-toi du mal’ par les 365 Interdits.
ליום כ’ד אדר ב’
באמירת ‘אנא בכח’ צריך לראות – או לצייר במחשבה – השמות, שהם הראשי-תיבות, אבל לא לאמרם.
Dans la bénédiction ‘Boré Nefachot’ (Sidour p.95), ‘qui crée des âmes’, récitée après avoir mangé, on dit ‘Al Kol Ma Chebarata’, ‘pour tout ce que Tu as créé’. Le mot ‘Kol’ est ponctué avec un ‘Holam et non avec un Kamatz.
Un désir intense d’être attaché au Rabbi ne peut être assouvi que par l’étude des discours ‘hassidiques qu’il prononce ou rédige. Se contenter de voir son visage n’est pas suffisant.
Les médias et les politiciens nous donnent l’image d’un fossé profond et d’une déchirure irréconciliable entre les différentes parties du peuple. Cependant, des individus se rassemblent et tentent d’aborder les problèmes de manière constructive. Lorsque la volonté de comprendre l’autre est sincère, le monde cesse d’être divisé de manière extrême.
Il faut alors se déconnecter des politiciens et des médias qui prospèrent sur la division. La capacité de discerner les nuances semble s’être perdue dans notre comportement public. Les médias, qui auraient dû favoriser ces échanges, sont devenus partisans. Les intervieweurs se comportent souvent comme des soldats dans une bataille plutôt que comme des animateurs de débats.
La confiance et l’intérêt du public diminuent à mesure que les médias perdent leur rôle en tant que fournisseur d’informations fiables et plateforme pour équilibrer les opinions et les positions. Tant que les politiciens et les médias continueront à attiser les flammes et à radicaliser les positions, l’unité ne viendra pas d’eux.
Pour retrouver l’unité, il est essentiel de créer des points de dialogue sans l’implication des acteurs politiques et médiatiques. Se rencontrer, se connaître, écouter et ressentir sont les clés pour découvrir que ce qui nous unit est plus profond et plus large que ce qui nous divise.
Il ne faut pas attendre que l’autre côté commence. Chacun peut mettre la roue en mouvement dans une direction positive. Le roi Salomon a dit (Proverbes 27:19) : « Comme l’eau reflète le visage, ainsi le cœur de l’homme reflète l’homme ». Si nous envoyons de l’amour et de l’appréciation les uns envers les autres, nous recevrons de l’amour et de l’appréciation en retour.
Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm Beth Habad des enfants de Perpignan – « Tsivot Moshiah »
Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans
РУССКИЙ 🇷🇺
Вы можете начать менять наш мир к лучшему уже сегодня, и, неважно, насколько малы ваши действия.Бейт Хабад Детей Перпиньяна
Сокращенное изложение главы « Вайакгел-Пэкудэй »
Р-н Александр Фейгин
Моше собрал всю общину сынов Израиля и сказал им: “Вот что Г-сподь повелел исполнять. Шесть дней можно делать работу, а седьмой день – свят, это суббота покоя Г-споду. Всякий, кто делает в этот день работу, должен быть предан смерти”.
И сказал Моше всему обществу сынов Израиля: “Вот что повелел Всевышний, сказав: делайте приношения Всевышнему, пусть всякий щедрый сердцем принесет золото, и серебро, и медь, и голубую шерсть, и багряницу, и червленицу, и лен, и козью шерсть, и окрашенные в красный цвет бараньи шкуры, и шкуры тахашей, и дерево акации, и масло для освещения, и благовонные снадобья для масла помазания и для ароматного воскурения, и камни ониксы, и драгоценные камни для эйфода и для хошена. И всякий мудрый сердцем среди вас пусть придет и сделает все, что повелел Всевышний: шатер, и покрытие, и, покрывало, и крючки, и балки, и засовы его, и столбы его, и подножия. Ковчег и шесты его, крышку и завесу; стол и шесты его, и все его принадлежности, и хлеб, который будете класть на него. И менору для освещения, и принадлежности ее, и светильники ее, и масло для освещения, и жертвенник для воскурения благовоний, и шесты его, и масло для помазания, и полог при входе в шатер; жертвенник всесожжения, и медную решетку, которая на нем, шесты его и все его принадлежности, умывальник и подножие его, занавесы для ограды двора, столбы его, и подножия для них, и полог при входе во двор шатра; колья для шатра, и колья для ограды двора, и веревки для них; служебные одежды для служения в святилище, священные одежды Аарону-коэну, и одежды сыновьям его для служения”.
И вышло все общество сынов Израиля от Моше. И принесли браслеты, и кольца, и перстни, и нательные украшения золотые. И голубую шерсть, и багряницу, и червленицу, и лен, и козьи и красные бараньи шкуры, и шкуры тахашей. И серебро, или медь, и дерево акации. А каждая женщина, мудрая сердцем, спряла своими руками и принесли пряжу, и голубую шерсть, и багряницу, и червленицу, и льняные нити, и козью шерсть. А вожди народа принесли ониксы, и драгоценные камни для эфода и для хошена, и благовония, и масло – для освещения, для помазания и для благовонного воскурения.
И сделал Бецалель ковчег, и покрыл его золотом, и сделал золотой венец вверху, и отлил четыре золотых кольца по два кольца на каждой стороне. И сделал шесты из акации и покрыл их золотом, и вставил шесты в кольца, чтобы переносить ковчег. И сделал крышку из золота, и двух крувов выковал вместе с крышкой. И сделали стол из акации, и покрыли его золотом, и сделали вокруг него золотой венец. И сделали все принадлежности: формы для хлеба, и чашечки, и стержни, и прокладки, чтобы класть их между хлебами, все из золота. И сделали менору из цельного слитка золота: шесть ветвей выходят из ствола: три ветви с одной стороны и три ветви с другой стороны ее. И сделали жертвенник из акации для воскурения благовоний, и покрыли его золотом. И сделали жертвенник из акации для принесения жертв всесожжения, и все принадлежности жертвенника: сосуды, и ковши, и чаши, вилы и совки – все из меди. И сделали умывальник из меди – из зеркал женщин, которые по своей доброй воле принесли их к входу в шатер откровения.
Вот итоги сооружения шатра откровения, подведенные по приказу Моше левитами, руководимыми Итамаром, сыном Аарона-коэна. Всего золота – двадцать девять кикаров и семьсот тридцать шекелей. Серебра – сто кикаров и тысяча семьсот семьдесят пять шекелей (сто кикаров – на подножия балок и подножий столбов, тысяча семисот семидесяти пять шекелей – на крюки для столбов, покрытия их вершин и нити, которыми обвили столбы). Меди – семьдесят кикаров и две тысячи четыреста шекелей (на подножия колонн, медный жертвенник и решетку на нем, и все принадлежности жертвенника, на подножия столбов).
А из голубой шерсти, багряницы и червленицы сделали служебные одежды для служения в святилище, и сделали священные одежды Аарону – как Всевышний повелел Моше.
И завершилась вся работа по сооружению шатра откровения. И доставили шатер к Моше. И осмотрел Моше все сделанное, и увидел, что всю работу исполнили так, как Всевышний повелел, и благословил их Моше.
И говорил Всевышний, обращаясь к Моше: “В день новолуния первого месяца, в первый день месяца, воздвигни шатер откровения: поставь там ковчег свидетельства и закрой крышкой ковчег; внеси стол и разложи на нем хлеб в установленном порядке, внеси менору и зажги светильники ее; поставь золотой жертвенник для воскурения благовоний напротив ковчега свидетельства и повесь полог, закрывающий вход в шатер; поставь жертвенник для принесения жертв всесожжения перед входом в шатер откровения; поставь умывальник между шатром откровения и жертвенником и налей в него воды; поставь ограду двора вокруг шатра и повесь занавес, закрывающий вход во двор шатра; возьми масло для помазания, и помажь шатер и все, что в нем, и освяти его и все его принадлежности, и станет это святыней. Помажь жертвенник для принесения жертв всесожжения и все его принадлежности и освяти жертвенник, и станет жертвенник святая святых; помажь умывальник и его основание и освяти его.
И приведи Аарона и его сыновей ко входу в шатер откровения, и омой их водою; и одень Аарона в его священные одежды, и помажь его, освятив его, и будет он мне служить. И сыновей его приблизь, и одень их в хитоны, и помажь их, как помазал ты их отца, и будут они мне служить, и даст им их помазание право быть моими служителями навеки, во всех поколениях их”.
И воздвиг Моше шатер, и взял скрижали свидетельства, и положил их в ковчег. И закрыло облако шатер откровения, и не мог Моше войти в шатер, ибо облако пребывало на нем. И когда поднималось облако над шатром – отправлялись сыны Израиля в путь, а если не поднималось облако, стояли станом.
« Vous pouvez commencer à changer notre monde, chaque jour, pour le MEILLEUR, même avec une petite action ! »
Les Rabbanim et les érudits de la Torah sont comme les yeux et les têtes du peuple d’Israël. Ils aident à guider et à protéger la communauté juive. Quand la tête est en bonne santé le corps l’est aussi.
Un grand sage, le Rabbi Rachab, a parlé à un Rav (un chef religieux) qui travaillait dur pour prier et étudier. Il lui a dit que les dirigeants spirituels doivent toujours se souvenir qu’ils ont une grande responsabilité. Ils doivent être prudents de ne pas conduire les gens vers de mauvaises choses, mais plutôt les aider à faire de bonnes choses.
Les dirigeants spirituels doivent se tenir à la limite entre aider les gens à grandir et à s’élever et, malheureusement, les faire tomber. Ils doivent laisser chaque situation toucher profondément leur cœur, car cela est lié à leur propre vie.
Cela nous rappelle combien il est important pour les Rabbanim et les érudits de la Torah de rester attentifs à leur responsabilité envers la communauté et d’être de bons exemples pour nous tous. Ils nous aident à grandir dans notre relation avec D.ieu et à vivre une vie heureuse et saine.
HOUMACH PARACHAT VAYAKHEL PEKOUDEI 5EME MONTEE
La Torah décrit la création des vêtements des prêtres, en commençant par l’éphod. L’éphod était fait de fils composés de vingt-huit fibres, dont de l’or, de la laine turquoise, de la laine pourpre, de la laine écarlate et du lin retors. Les artisans ont battu des feuilles d’or pour les transformer en fils, puis les ont entrelacés avec les autres fibres pour créer un motif tissé.
Les bretelles de l’éphod étaient attachées et cousues à ses extrémités, tandis que la ceinture qui le maintenait en place était faite de la même manière et des mêmes matériaux. Deux pierres d’onyx étaient fixées aux bretelles, gravées avec les noms des fils d’Israël.
Ensuite, la Torah décrit la fabrication du pectoral, également tissé avec les mêmes vingt-huit fibres que l’éphod. Le pectoral était conçu pour être plié en carré. Quatre rangées de pierres précieuses étaient enchâssées dans le pectoral, représentant les douze tribus d’Israël. Chaque pierre portait le nom d’un fils d’Israël et était gravée comme un sceau.
Pour attacher le pectoral à l’éphod, des chaînes en or pur tressées comme des cordons étaient utilisées. Des anneaux d’or étaient attachés aux angles supérieurs et inférieurs du pectoral, ainsi qu’aux bretelles de l’éphod. Le pectoral était relié à l’éphod par un cordon de laine turquoise, de sorte qu’il ne se détache pas, comme l’avait ordonné l’Éternel à Moïse.
TANYA
Dans ce chapitre 37, on apprend que Dieu a voulu que son monde soit transformé en un lieu meilleur grâce à nos actions. Quand on fait des bonnes actions, comme suivre les commandements de la Torah, on apporte de la lumière et de la sainteté dans le monde. Cela aide à révéler la présence de Dieu.
Quand on fait une bonne action, cela a un effet sur les objets que l’on utilise et sur notre corps. Par exemple, si on utilise un parchemin pour écrire des prières, ce parchemin devient plus saint et se rapproche de Dieu. De même, quand on utilise notre corps pour faire une bonne action, notre corps devient plus saint et se rapproche de Dieu.
Il est important de faire ces bonnes actions avec des objets qui sont purs et permis, sinon cela n’apportera pas de sainteté. Faire des bonnes actions avec des objets impurs ou interdits ne les rendra pas saints.
Le but est de faire en sorte que tout notre corps et tout notre être soient impliqués dans ces bonnes actions. Quand on fait cela, on se rapproche de Dieu et on aide à transformer le monde en un endroit meilleur.
TEHILIM
Chapitre 108 : David exprime sa détermination et sa foi en Dieu, en chantant des louanges. Il demande l’aide de Dieu pour délivrer ses bien-aimés et vaincre ses ennemis. David affirme sa confiance en Dieu pour triompher.
Chapitre 109 : Ce psaume a été composé par David lorsqu’il fuyait Saül. Il maudit ceux qui l’ont trahi et lui ont causé du tort. David demande à Dieu de les punir, tout en affirmant sa foi et sa dévotion envers Dieu.
Chapitre 110 : Ce psaume raconte l’histoire d’Eliezer, serviteur d’Abraham, qui raconte comment Abraham a vaincu les quatre rois et leurs armées. Il parle également de la grandeur d’Abraham, qui a mérité cette victoire grâce à sa foi en Dieu.
Chapitre 111 : Ce psaume, écrit en séquence alphabétique, célèbre les œuvres de Dieu et leur grandeur. Il rappelle la bonté et la compassion de Dieu envers son peuple.
Chapitre 112 : Ce psaume, également en séquence alphabétique, parle des bonnes qualités que l’homme devrait choisir et de la manière de donner la charité. Il souligne que celui qui craint Dieu et suit ses commandements sera béni et prospère.
SEFER HAMITSVOT
La Mitsva négative n° 237 nous dit qu’il ne faut pas participer à un prêt où il y a des intérêts entre deux personnes. Cela veut dire qu’on ne doit pas aider en étant garant, témoin ou en écrivant un papier qui parle des intérêts que les personnes ont décidé ensemble. La Torah nous dit qu’on ne doit pas faire ça pour être justes et pour aider les autres sans profiter d’eux quand ils ont besoin d’argent.
“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)
C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’apprendre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.
Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.
C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.
3 – Bé’hol Dor VadorBÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM
“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.
Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.
Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «
D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.
Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.
Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.
6 – Véhiné HachemVÉHINÉ Hachem NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.
D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.
Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.
7 – BéréchitBERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.
D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.
Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.
La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.
9 – Yagati OumatsatiYAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.
Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.
S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.
Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.
Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.
11 – Vézé Kol HaadamVÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.
Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.
Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons
12 – Yisma’h IsraëlYISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT Hachem ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.
« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ». Cela signifie que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.
Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.
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Une cérémonie commémorative et une prière poignante ont eu lieu au Gleis 17 à Berlin, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, du chancelier allemand Olaf Scholz et de l’émissaire du Rabbi et grand Rabbin de Berlin, Rav Yehuda Teichtal. Netanyahu a déclaré : « Les appels à détruire le peuple juif ne sont pas terminés. »
L’événement a commencé par une prière spéciale dirigée par l’émissaire du Rabbi, le Rav Teichtal, en mémoire des martyrs. Par la suite, le Premier ministre Netanyahou et le chancelier Scholz ont pris la parole.
« Les appels à détruire le peuple juif ne sont pas terminés », a déclaré Netanyahu, « la leçon principale que nous avons apprise est que lorsque nous sommes confrontés à un tel mal, nous devons arrêter les plans malveillants tôt pour éviter la catastrophe ». Certains survivants de l’Holocauste, ayant survécu miraculeusement et échappé à l’enfer, ont également participé à la cérémonie.
Gleis 17 (la voie 17) est un lieu de mémoire situé à la gare de Grunewald à Berlin, en Allemagne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette voie ferrée a été le point de départ de nombreuses déportations de Juifs berlinois vers les camps de concentration et d’extermination nazis.
Entre 1941 et 1945, environ 50 000 Juifs sacrés ont été envoyés à leur destruction depuis Gleis 17. Parmi les destinations des déportations figuraient des camps tristement célèbres tels qu’Auschwitz, Theresienstadt et d’autres camps répartis en Europe occupée par les nazis.
Aujourd’hui, Gleis 17 est un mémorial qui commémore les victimes de l’Holocauste. Le site est marqué par des plaques en acier disposées le long des rails, chacune portant la date, la destination et le nombre de Juifs déportés lors des différents transports. Le mémorial a été conçu pour rappeler aux visiteurs les atrocités commises pendant cette période sombre de l’histoire et pour honorer la mémoire des victimes de l’Holocauste.
Le mémorial de Gleis 17 est un rappel poignant de l’horreur de l’Holocauste et sert à commémorer les milliers de Juifs qui ont été déportés et tués par le régime nazi. Il témoigne de la nécessité de se souvenir et de rester vigilant face à l’antisémitisme et à d’autres formes de discrimination et de haine.
La Michna (Taanit perek 3 michna 8) déclare :
« En général, on implore D.ieu pour tout malheur qui ne devrait pas arriver à la communauté ». C’est un euphémisme pour parler des problèmes qui peuvent survenir – sauf pour une trop grande abondance de pluie. Certes, trop de pluie peut causer une catastrophe ; néanmoins, en général, c’est un signe de bénédiction.
La Michna raconte un incident est survenu et le peuple demanda à ‘Honni Hameaguel : « priez pour que la pluie tombe ». Il répondit : « Sortez et apportez à l’intérieur les fours d’argile utilisés pour rôtir les agneaux pascals afin qu’ils ne se dissolvent pas dans l’eau : en effet, des pluies torrentielles vont certainement s’abattre dans le pays ».
Il pria mais la pluie ne tomba pas. Que fit-il ? Il traça un cercle sur le sol, se mit à l’intérieur de ce cercle et déclara : « Maître de l’univers ! Tes enfants ont tourné leurs visages vers moi car je suis comme un membre de Ta maison. Par conséquent, je jure par Ton grand Nom que je ne bougerai pas de là jusqu’à ce que Tu aies pitié de Tes enfants et que Tu répondes à leurs prières avec la pluie ! »
Quelques gouttes de pluie tombèrent, mais pas suffisamment. Il protesta : « Ce n’est pas cela que j’ai demandé, j’exige que les citernes se remplissent ainsi que les fossés et les grottes, avec suffisamment d’eau pour toute l’année ».
La pluie commença à tomber en trombes et il s’interposa à nouveau : « Je n’ai pas non plus demandé une pluie néfaste, mais une pluie de bienveillance, de bénédiction et de générosité ! »
Alors la pluie se mit à tomber de la façon habituelle, mais sans s’arrêter, remplissant ainsi toutes les citernes de la ville au point que tous les Juifs sortirent des quartiers résidentiels de Jérusalem et se rendirent au Mont du Temple à cause de la pluie. Ils l’ont imploré : « De même que tu as prié pour que la pluie tombe, prie maintenant pour qu’elle cesse ! »
Il répondit : « Sortez et allez voir si la Pierre des Réclamations (une grande pierre située en dehors de la ville, sur laquelle on affichait les objets trouvés ou perdus) a été emportée » (en d’autres termes : si l’eau n’a pas noyé cette Pierre des Réclamations, il n’est pas encore approprié de prier pour que la pluie cesse).
Chimone ben Chatta’h, le président du Sanhédrine à l’époque, remarqua : « Si tu n’étais pas (le grand Sage) ‘Honni, j’aurais décrété que tu sois mis au ban de la communauté, mais que puis-je faire ? Tu es mithatei, (tu harcèles) D.ieu et Il t’obéit ! Comme un fils qui harcèle son père jusqu’à ce que son père accède à sa demande sans le réprimander. C’est à ton propos qu’il est écrit dans le verset : «Ah ! Que ton père et ta mère se réjouissent et que celle qui t’a mis au monde se délecte (Proverbes 23:25) ! ».
Enseignement du Rabbi(Torat Mena’hem 40 page 1306)
Ce récit de ‘Honni Hameaguel nous interpelle : pourquoi ‘Honni n’a-t-il pas prié D.ieu à priori pour une pluie de bénédiction ? Cela lui aurait évité de prier une deuxième fois que D.ieu diminue l’intensité de la pluie ! De même on peut poser la question à propos de D.ieu : pourquoi n’a-t-Il pas envoyé à priori une pluie bienfaisante, obligeant de ce fait ‘Honni à prier une deuxième fois ?
Il est évident que, dès le début, ‘Honni avait demandé une pluie de bénédiction. Cependant, il existe plusieurs niveaux de bénédiction. Le niveau supérieur, celui de ‘Honni, se satisfait de gouttes. Mais le peuple et le monde n’étaient pas à ce niveau. Alors ‘Honni a demandé davantage de pluie et D.ieu a envoyé une pluie trop abondante : elle non plus n’était pas adaptée au niveau du peuple qui s’est plaint : une telle bra’ha risque d’endommager les récoltes et le monde ! Nous ne sommes pas de ce niveau supérieur ! ‘Honni a donc prié encore une fois jusqu’à ce que D.ieu exauce le souhait du peuple et envoie une pluie adaptée à ce qu’il pouvait recevoir.
Ceci est un enseignement pour nous :
Hommes, femmes et enfants ont l’obligation de prier D.ieu. Quand on prie, on ressemble à un enfant qui supplie son père et demande que la bénédiction vienne en son temps et de manière appropriée.
La façon dont a agi ‘Honni, en traçant un cercle et en affirmant qu’il n’en bougerait pas tant que la pluie ne serait pas tombée convenablement n’est pas à notre portée. Mais nous devons en apprendre un principe important : il faut savoir implorer avec conviction et demander même plusieurs fois si la bénédiction n’est pas encore intervenue ou si celle-ci se manifeste trop timidement.
Ainsi, avec une telle détermination, nous pouvons être sûrs que D.ieu exaucera nos prières avec largesse et nous enverra très prochainement ce que nous demandons depuis si longtemps : la venue du Machia’h, maintenant !
‘Honni Hameaguel, version 1984 : Le miracle de la pluie à Recife
Rav Yaakov ‘Hazane était l’émissaire du Rabbi dans la ville de Recife, au Brésil. À son arrivée, la ville était considérée comme un désert du point de vue du judaïsme. Il n’y avait pas d’infrastructures nécessaires à la vie juive et, bien entendu, pas de Mikvé. Pour se purifier dans un Mikvé, il fallait se rendre dans la ville la plus proche, à trois heures d’avion. Rav ‘Hazane explique que cela ne posait pas de problème pour eux, mais il était difficile de convaincre les familles de respecter les lois de la pureté familiale et de leur demander d’effectuer des voyages de trois heures en avion à chaque fois.
Rav ‘Hazane a donc entrepris des démarches auprès des autorités pour obtenir les permis nécessaires à la construction d’un Mikvé. Cela a pris plusieurs années. Lorsqu’il a finalement obtenu tous les papiers, acquis un terrain et construit le Mikvé selon les lois et coutumes les plus strictes, Rav ‘Hazane a été contraint de constater que tout cela était vain : pendant de longs mois, pas une seule goutte de pluie ne tombait à Recife, laissant le bassin du Mikvé désespérément vide.
Le jeudi 18 Adar 1984, Rav ‘Hazane s’est rendu chez le Rabbi à New York. Le vendredi, il a préparé une liste de questions à poser au Rabbi, se demandant s’il était convenable de le « fatiguer » avec le manque de pluie dans sa ville. Finalement, il a décidé qu’après Chabat, il demanderait conseil auprès de ses amis au 770.
Le lendemain, pendant Chabat (Parachat Chemini), Rav ‘Hazane a assisté au farbrenguen du Rabbi parmi la foule de ‘Hassidim. Durant la deuxième si’ha, le Rabbi a évoqué la date de ce Chabat, le 20 Adar, et a expliqué que tout ce qui arrive est un effet de la providence divine. Le Rabbi a rappelé l’histoire d »Honni Hamaaguel qui avait prié pour que la pluie tombe, et a enseigné que chaque Juif est un enfant de D.ieu et doit demander à D.ieu ce dont il a besoin, comme un enfant qui exige de son père, et insister jusqu’à ce que la requête soit exaucée.
Rav ‘Hazane a eu beaucoup de mal à écouter la suite du discours du Rabbi et à se concentrer. Lorsque la si’ha s’est terminée, les gens qui l’entouraient lui ont demandé pourquoi il était si pâle et pourquoi il tremblait autant.
Le lendemain, dimanche, les journaux brésiliens ont annoncé en première page que la pluie était enfin tombée à Recife.
La Torah, ou ce qu’on appelle la Bible, est une œuvre divine, écrite par D.ieu, dictée par D.ieu, et a donc plusieurs niveaux de sens, de multiples couches de signification.
Et nous pouvons continuer à chercher pour toujours des idées plus profondes et des significations plus riches dans les histoires et les enseignements familiers et les commandements de la Torah.
Un très bon exemple est l’histoire d’Adam et Ève. Tout le monde connaît l’histoire. Mais voici le reste de l’histoire. La manière dont elle est lue dans son sens littéral simple. D.ieu a créé Adam et Ève, il les a mis dans le jardin d’Éden. Il leur dit, en fait, il dit à Adam de tous les arbres, vous pouvez manger les fruits, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous ne pouvez pas manger. Car le jour où vous en mangerez, vous mourrez.
Selon les historiens, c’était neuf heures après leur création dans le jardin d’Éden. Neuf heures après leur création, on leur dit de ne pas manger de l’arbre de la connaissance. Eh bien, une heure plus tard, la dixième heure, ils ont mangé de l’arbre de la connaissance.
Maintenant, D.ieu vient à Adam et dit : « Tu as mangé de l’arbre que je t’ai dit de ne pas manger ».
Adam dit : « Elle me l’a donné et je l’ai mangé », comme si c’était de sa faute.
D.ieu dit à Ève, à Hava, « Qu’as-tu fait ? »
Elle dit : « Le serpent m’a fait le faire, m’a convaincue, m’a trompée ».
Alors D.ieu dit : « D’accord, parce que vous avez fait cela, à la sueur de votre front, vous ferez du pain et vous donnerez naissance à des enfants dans la douleur. Le serpent sera votre ennemi, il vous mordra au talon et vous le frapperez à la tête ».
D’accord, c’est l’histoire. Elle a beaucoup de leçons morales. Mais les faits de l’histoire ne se rassemblent pas très bien. Juste rapidement, une liste de questions :
1) D.ieu parle à Adam et lui dit de ne pas manger de cet arbre. Une heure plus tard, il mange de l’arbre. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas avec D.ieu ? N’est-il pas impressionnant, pas convaincant ? On peut le rejeter une heure plus tard.
Ce n’est pas comme si Adam n’était pas sûr que D.ieu parlait de lui. Imaginez Adam en train de dire : « Tu parles de moi ? »
« Oui, je te parle, il n’y a personne d’autre autour ». Alors D.ieu parle à Adam de près et personnellement et lui dit de ne pas faire cela et une heure plus tard il le fait. D.ieu n’est pas très efficace. Quelque chose ne va pas. Lorsque D.ieu a parlé au peuple juif au mont Sinaï, tout le monde s’est évanoui. Adam rejette simplement cela.
2) Qu’est-ce qui ne va pas avec Adam ?
Il a été créé par D.ieu. Il n’a pas eu de traumatismes à la naissance, sa mère ne l’a pas traumatisé pendant l’apprentissage de la propreté. Il n’a pas eu de mauvais amis, il n’a pas grandi dans un mauvais quartier. Et il n’avait pas d’inclination au mal qui vous pousse à pécher, il n’avait pas ça.
Qu’est-ce qui ne va pas chez lui ? Ensuite, vous découvrez que l’arbre était en réalité un figuier. Allez, à quel point c’est tentant ? Irrésistible.
3) D.ieu dit à Adam : « Le jour où tu mangeras de cet arbre, tu mourras. » La mort était-elle une menace ? Cela signifiait-il quelque chose pour Adam ?
Il avait neuf heures de vie. D’accord, il avait la maturité d’un jeune homme de 20 ans, mais il n’était en vie que depuis neuf heures. Avait-il déjà un instinct de survie ? Savait-il ce qu’était la mort ? Rien n’était jamais mort. C’est étrange.
4) Quel genre de message contradictoire est-ce de dire « ne mange pas de l’arbre, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » ? Il y a un jour où je vais manger de cet arbre ? Voyez, il n’est pas dit « si » vous en mangez, mais « le jour où vous en mangez, vous mourrez ». Confus.
5) D.ieu lui demande « Tu as mangé de l’arbre dont je t’ai dit de ne pas manger ? » Il la blâme. C’est trop de corruption trop rapidement. Il était déjà tellement corrompu qu’il ne pouvait même pas être honnête. Cela ne dit pas grand-chose sur la race humaine. Et puis elle blâme un serpent. C’est bizarre.
6) Ensuite, D.ieu dit : « Parce que vous avez fait cela, voici les conséquences : douleur lors de l’accouchement, à la sueur de votre front. »
Ce n’était pas le marché. Le marché était : « Le jour où tu mangeras de cet arbre, tu mourras. » Maintenant, D.ieu dit : « Oh, non, non, pas seulement mourir. D’abord, vous souffrirez, puis vous mourrez. » Ce n’était pas le marché et on ne peut pas, ce n’est pas juste d’ajouter plus de punition après coup.
6) C’est une histoire décourageante, déprimante. Pourquoi la Torah commencerait-elle ainsi ?
D’accord, cela s’est produit, mais cela ne signifie pas que vous devez me raconter cette histoire dès le début de la Torah.
Parce que si une personne qui n’a pas eu de traumatismes, de mauvais amis, de mauvaises influences, pas de mauvaise inclination, a reçu un seul commandement et qu’elle n’a pu se retenir plus d’une heure, quelle chance avons-nous ? Ce n’est pas une bonne histoire pour commencer la Torah. Donc essayons de la comprendre à un autre niveau, reculons un peu.
D’où venaient Adam et Ève ? Ils ont été créés par D.ieu. D.ieu a façonné leur corps à partir de la terre et a ensuite insufflé une âme en eux. D’où venait cette âme ?
L’histoire commence donc avec deux âmes au paradis, un homme et une femme, et D.ieu leur dit : « Je vais vous envoyer dans le plus bas de tous les mondes possibles, vous investir dans un corps physique fait de terre, et vous allez élever ce monde, le plus bas de tous les mondes, et le rendre plus saint et plus divin que le paradis. »
Ils ont accepté la mission. Maintenant, ils ouvrent les yeux et se retrouvent dans le jardin d’Éden.
D.ieu dit à Adam : « Tu peux manger de tous les arbres, sauf celui-ci. » Imaginez-les assis là, perplexes. Nous sommes censés réparer ce monde, l’élever. Tous les arbres sont cacher, ils n’ont pas besoin d’être élevés. Il y a un arbre qui n’est pas si cacher, quelque chose ne va pas avec lui, il a besoin d’être réparé, mais nous n’avons pas le droit de le manger. Alors que faisons-nous ici ? Qu’est-il arrivé à notre mission ? Où est notre travail ? Ils étaient perplexes.
Puis Adam dit : « C’est très déroutant. D.ieu a dit de ne pas le manger, ou a-t-il dit « qu’un jour nous le mangerions » ? Parce qu’il a dit que « le jour où nous en mangerions, nous mourrions. »
Ève lui dit : « ce n’est pas un message confus et ce n’est pas déroutant. D.ieu nous demande de choisir, de prendre une décision : ne pas en manger et vivre, ou en manger et mourir. C’est notre choix ».
Alors Adam lui dit : « Eh bien, c’est un choix assez simple à faire. Ne mangeons pas et vivons. »
Ève dit : « D.ieu veut que nous mangions de l’arbre. Il espère que nous en mangerons! ».
Adam a demandé « comment le sais-tu?.
Ève lui répond : « Parce que notre mission se trouve dans le monde le plus bas, et ici ce n’est pas le monde le plus bas. Il y a un monde où les gens meurent, un monde de mortalité, c’est le monde le plus bas et c’est là que se trouve notre mission. D.ieu veut que nous mangions de l’arbre et que nous allions dans le monde de la mortalité. »
Adam lui dit : « Tu sais, si D.ieu nous a mis ici, ça ne peut pas être une erreur. Alors s’il nous met ici, il doit vouloir que nous restions ici. »
Et Ève lui dit : « Non, ce n’est pas comme ça que cela fonctionne. D.ieu t’emmène là où se trouve ta mission, mais tu dois te porter volontaire pour franchir cette frontière. D.ieu t’emmène au seuil de la porte, mais c’est à toi de décider si tu la franchis ou non. Il veut que nous nous portions volontaires. »
Adam lui dit : « Tu sais, ce que tu dis a beaucoup de sens », et ils ont mangé le fruit de l’arbre.
Maintenant, D.ieu vient vers Adam et lui dit : « Tu as mangé le fruit de l’arbre dont je t’ai dit de ne pas manger. »
Naturellement, nous supposons que D.ieu crie, qu’il est en colère et qu’il est sur le point de frapper.
Cela peut être une interprétation, mais pas nécessairement. D.ieu n’est pas en colère. D.ieu s’émerveille. « Comment avez-vous su ? Je vous ai dit de ne pas en manger, mais vous avez compris que j’espérais que vous le fassiez. Comment avez-vous su cela ? »
En tant qu’âme nouvelle, fraîche, pure et innocente, Adam a dit : « Je ne savais pas, c’est elle qui savait. »
Alors D.ieu dit à Ève : « Comment le savais-tu ? »
Elle a répondu : « Tu sais, ce que le serpent m’a dit m’a donné l’impression que c’était là que se trouvait notre véritable mission. Le serpent a dit que si nous mangions de cet arbre, nous serions comme D.ieu, nous connaîtrions le bien et le mal. Eh bien, le bien et le mal ont besoin d’être réparés. »
Alors D.ieu dit : « C’est formidable, c’est exactement ce que je voulais dire en disant qu’il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Parce qu’Adam seul n’aurait pas mangé de l’arbre. »
Alors D.ieu dit : « Laissez-moi vous en dire plus sur ce monde dans lequel vous descendez. C’est un monde mortel, il y a aussi de la douleur, des luttes, des déceptions, Ce sera une bataille difficile, c’est le monde le plus bas. Êtes-vous sûr de vouloir essayer de le réparer ? »
Ils ont dit « Oui ! Si c’est ce dont vous avez besoin, c’est ce que nous ferons! ».
Voilà l’histoire d’Adam et Ève. Très différente de la compréhension conventionnelle.
D.ieu n’était pas en colère, ils n’ont pas été punis car ils n’ont jamais commis de péché.
Maintenant, nous nous référons à cela comme le péché de l’arbre de la connaissance, mais le mot que nous utilisons en hébreu n’est pas vraiment traduit par péché. Il y a d’autres mots pour péché.
Le mot « het », qui est utilisé pour décrire l’action dans le jardin d’Éden, ne signifie pas « péché ». Le mot « het » signifie une « rétrogradation », une « démotion ». Ils ont fait un grand pas en arrière, mais il n’y a eu aucune violation, aucun péché, rien de malveillant, rien de lubrique. C’était innocent et c’était juste, mais c’était un pas en arrière.
En fait, lorsque D.ieu a dit de « ne pas manger de cet arbre, le jour où vous en mangerez, vous mourrez », il voulait qu’ils mangent de l’arbre.
Alors pourquoi a-t-il dit de ne pas le faire ? Pour leur donner un choix.
Mais D.ieu ne peut pas dire un mensonge. Quand D.ieu a dit de ne pas manger de l’arbre, cela signifiait qu’il ne voulait pas qu’ils mangent de l’arbre.
Voici ce que vous devez vraiment savoir : D.ieu a dit de ne pas manger de l’arbre parce que « vous allez mourir, vos enfants seront imparfaits, ils ne me connaîtront pas. Je ne veux pas que cela arrive, mais j’espère que vous le ferez parce que sinon, le vaste plan éternel ne sera jamais accompli ».
Alors D.ieu dit : « Je ne veux pas que vous fassiez cela, mais j’ai besoin que vous le fassiez. »
C’est comme un roi envoyant son armée à la guerre. S’il est un bon roi, il ne le veut pas, il le déteste, mais cela doit arriver.
Alors quand D.ieu a dit de ne pas manger de l’arbre, il voulait dire : « Je ne veux vraiment pas que cela arrive, mais j’espère que vous mangerez de l’arbre parce que cela doit arriver. »
Qu’est-ce que cela nous dit sur D.ieu ? Il ne siège pas là-haut au paradis, insensible, invulnérable, insensible à ce qui nous arrive, et ne fait que nous regarder pour voir quand il devrait nous punir. Ce n’est pas D.ieu.
D.ieu a investi dans la création, comme un homme qui se marie. Il doit faire des sacrifices, il doit abandonner beaucoup de choses. Mais comment pourrait-il avoir une âme sœur ?
D.ieu fait des sacrifices, fait des choses contre sa propre volonté, sort de sa zone de confort pour obtenir cette création qui est une relation. C’est pourquoi tout ce que nous faisons est si important pour lui, cela le touche, cela l’affecte, lui procure du plaisir, lui cause de la peine.
On peut se demander comment D.ieu peut ressentir du plaisir ou de la douleur. Oui, pas comme nous. Notre plaisir est faible et notre douleur est pathétique. Sa douleur est infinie et son plaisir est éternel. Bien sûr, il est plus que nous, pas moins. Mais cela en vaut la peine si nous le faisons.
C’était la sagesse d’Ève. Elle avait compris cela, elle a entendu D.ieu. Adam était tellement impressionné par la grandeur de D.ieu qu’il ne l’a pas entendu, il n’a pas entendu sa vulnérabilité. Elle, l’a entendu.
Et grâce à elle, nous sommes occupés depuis toutes ces années à élever le monde, à réparer le monde, à combattre les injustices, à remettre les choses en ordre du mieux que nous le pouvons.
Et elle était convaincue que ses enfants seraient capables de le faire. C’est un énorme compliment.
Ainsi, nous voyons comment une histoire peut être vue à un niveau simple et à un niveau profond. Chaque histoire de la Torah est ainsi. Si une histoire nous semble trop conventionnelle, trop simple, trop ordinaire, banale, c’est que nous l’avons pas comprise.. Nous n’avons pas besoin que D.ieu descende sur le Mont Sinaï pour nous enseigner des choses que même Dr Phil pourrait nous dire. Les histoires de la Torah sont souvent bien plus profondes et complexes qu’il n’y paraît à première vue. Elles sont conçues pour être lues à plusieurs niveaux, avec des couches de sens qui se révèlent à mesure que l’on approfondit sa compréhension.
Alors creusons profondément, nous y trouverons la magnificence.
Rabbi Aryeh Rosenfeld, l’Admour de Pinsk-Karlin a voyagé ce matin (mercredi) en avion d’Israël vers la Pologne pour visiter la tombe du ‘Noam Elimele’h’, Rabbi Elimele’h de Lizensk, que son souvenir soit béni, dont la Hilloula a eu lieu le 21 Adar. Pendant le vol, le Rabbi de Pinsk-Karlin a organiséun Mivtsa Téfilines pour un Juif qui n’avait pas mis les Téfilines depuis longtemps et a récité avec lui le « Chema Israël ».
Rabbi Arieh Rosenfeld, l’Admour de Pinsk-Karlin, est un leader spirituel juif hassidique qui appartient à la dynastie Pinsk-Karlin. Il a organisé ce que le Rabbi de Loubavitch avait appelé le « Mivtsa Téfilines » pour les Juifs lors d’un vol d’Israël vers la Pologne.
Le Rabbi se rendait en Pologne pour la Hilloula de Rabbi Elimele’h de Lizensk le 21 Adar, un éminent rabbin hassidique et auteur du livre « Noam Elimele’h ». Rabbi Elimele’h est une figure importante du mouvement hassidique, et sa tombe est un lieu de pèlerinage pour de nombreux Juifs hassidiques.
Pendant le vol, le Rabbi de Pinsk-Karlin a aidé un Juif, qui n’avait pas mis les Téfilines depuis longtemps, à les mettre et à réciter la prière du « Chema Israël ».
La vidéo montre le Rabbi de Pinsk-Karlin aidant un passager à mettre les Téfilines et à réciter le « Chema Israël » sous l’admiration des Hassidim qui l’accompagnait et des autres passagers.
Pinsk-Karlin est un groupe hassidique qui est une émanation de Karlin-Stolin.
Un groupe important de Hassidim de Karlin n’a pas accepté la direction du Rabbi actuel de Karlin-Stolin, qui était bébé lorsque son prédécesseur est décédé. Ils ont demandé au Rabbi de Lelov d’être leur nouveau Rabbi. Après la deuxième génération, le Rabbi de Lelov n’a pas voulu être inutilement impliqué dans ce qu’il considérait comme de la « politique » et s’est retiré. Les Hassidim ont ensuite nommé Rabbi Aharon Rosenfeld, un Hassid de Karlin lui-même, comme leur Rabbi. Pour se distinguer des Hassidim de Karlin-Stolin, ils s’appellent les Hassidim de Pinsk-Karlin.
Rabbi Arieh Rosenfeld, l’Admour de Pinsk-Karlin est né le 10 Tevet 5710 (30 décembre 1949) de Rabbi Aharon Rosenfeld et de sa mère Yehudit.
Durant sa jeunesse, il a étudié à la Yéchiva Shem Olam de la dynastie hassidique d’Amshinov.
Après le décès de son père le 28 Nissan 5761-2001, il a été nommé Admour. Il dirige le centre de la dynastie hassidique à Jérusalem, où, en plus du centre de la communauté à Jérusalem comprenant une maison d’étude et une petite Yéchiva, il existe également des centres pour la communauté à Bnei Brak, Beitar Illit, Beit Shemesh et le quartier de Brachfeld.
Dynastie :
Rabbi Moshe Mordechai Biderman de Lelov (1903-1987), qui a été accepté par de nombreux Hassidim de Karlin comme le nouveau Rabbi après le décès du rabbin Yochanan de Karlin-Stolin.
Rabbi Shimon Biderman de Lelov, fils de Rabbi Moché Mordechai Biderman. En 1991, il a renoncé à la direction de Karlin, restant le Rabbi de Lelov à Bnei Brak.
Rabbi Aharon Hacohen Rosenfeld de Pinsk-Karlin (1927-2001), un descendant du Rabbi Aaron de Karlin, nommé Manhig (leader) de Pinsk-Karlin en 1991, en tant que successeur de Rabbi Shimon de Lelov, qui a abandonné la direction des Hassidim de Karlin après avoir subi un AVC.
Rabbi Aryeh Rosenfeld de Pinsk-Karlin, Rabbi actuel de Pinsk-Karlin, fils du rabbin Aharon Rosenfeld, sous la direction duquel la communauté s’est étendue de Jérusalem à Bnei Brak, Beitar Illit, Beit Shemesh et Upper Modiin.