Célébration grandiose du 43e Siyoum Harambam  à la grande synagogue de Jérusalem

Célébration grandiose du 43e Siyoum Harambam à la grande synagogue de Jérusalem

Une large foule a rempli la grande synagogue de Jérusalem, lors de l’événement grand et émouvant marquant la fin du 43e cycle du Rambam quotidien et le lancement du 44e cycle. L’événement, organisé par les émissaires du Rabbi à Jérusalem.

 

Une large foule a rempli la grande synagogue de Jérusalem, pour l’événement grand et émouvant marquant la fin du 43e cycle du Rambam quotidien, le lancement du 44e cycle et les 40 ans de la fondation de l’institution d’étude quotidienne du Rambam.

L’événement, organisé par la Jeunesse ‘Habad de Jérusalem et les émissaires du Rabbi à Jérusalem, a réuni des milliers d’hommes, femmes et enfants, étudiants du Rambam quotidien, amoureux de la Torah et admirateurs de cette grande institution. Tout cela sous la direction des grands de la Torah et du hassidisme qui sont venus encourager les étudiants du Rambam et exprimer leur gratitude et respect envers l’initiateur de cette institution, le Rabbi, leader de notre génération.

L’événement a été ouvert par un discours ému du Rav Naphtali HaCohen Roth, président de la jeunesse ‘Habad de Jérusalem, qui a animé tout l’événement de main de maître. Dans ses propos, il a loué la vertu de la joie dans l’étude du Rambam qui adoucit les jugements et annule les décrets, en citant les mots du Rabbi sur l’acronyme Rambam signifiant « Nombreux sont mes miracles dans la joie de la répétition de la Torah ».

Le Rav Israël Goldberg, émissaire du Rabbi dans le quartier de Rehavia qui accueille la célébration, a été honoré pour la récitation du Psaume correspondant au chapitre du Rabbi.

Une large foule a rempli la grande synagogue de Jérusalem, pour l’événement grand et émouvant marquant la fin du 43e cycle du Rambam quotidien, le lancement du 44e cycle et les 40 ans de la fondation de l’institution d’étude quotidienne du Rambam.

L’événement, organisé par la Jeunesse ‘Habad de Jérusalem et les émissaires du Rabbi à Jérusalem, a réuni des milliers d’hommes, femmes et enfants, étudiants du Rambam quotidien, amoureux de la Torah et admirateurs de cette grande institution. Tout cela sous la direction des grands de la Torah et du hassidisme qui sont venus encourager les étudiants du Rambam et exprimer leur gratitude et respect envers l’initiateur de cette institution, le Rabbi, leader de notre génération.

L’événement a été ouvert par un discours ému du Rav Naphtali HaCohen Roth, président de la jeunesse ‘Habad de Jérusalem, qui a animé tout l’événement de main de maître. Dans ses propos, il a loué la vertu de la joie dans l’étude du Rambam qui adoucit les jugements et annule les décrets, en citant les mots du Rabbi sur l’acronyme Rambam signifiant « Nombreux sont mes miracles dans la joie de la répétition de la Torah ».

Le Rav Israël Goldberg, émissaire du Rabbi dans le quartier de Rehavia qui accueille la célébration, a été honoré pour la récitation du Psaume correspondant au chapitre du Rabbi.

Le Rav en chef de Jérusalem, le Gaon Rabbi Shlomo Amar, a été honoré pour clore le 43e cycle. Dans ses propos, il a fait l’éloge de l’importance de l’étude du Rambam. Pour l’ouverture du nouveau cycle, le 44e, c’est le représentant des émissaires, le Rav Baroukh Hadad, émissaire du Rabbi et rabbin de la communauté ‘Habad du quartier de Malkha, qui a été honoré. Il a exprimé avec ferveur hassidique l’ouverture du Rambam sur le fondement de la foi. Les orateurs ont fait l’éloge de la propagation de l’étude du Rambam dans toutes les communautés juives en Israël et à travers le monde.

Le discours principal a été prononcé par le Grand Rabbin d’Israël, Rabbi Israël Meir Lau. Dans ses propos, il a fait l’éloge de la grandeur de Maïmonide et de la sainteté de son livre, et a loué cette merveilleuse institution grâce à laquelle on se souvient de la Torah de Moïse et qui a la vertu de hâter la venue du Machia’h.

Le représentant de ‘Habad à la municipalité, le Rav Yaakov Halperin, a eu l’honneur de réciter un Psaume pour les forces de sécurité, pour la guérison des blessés et la libération des kidnappés. Le Rav Halperin a invité le maire de Jérusalem, M. Moshe Leon, qui a honoré l’événement spécial de sa présence et apporté la bénédiction de la ville pour la célébration et les étudiants du Rambam.

Un invité spécial qui a honoré l’événement de sa présence était le Gaon et ‘hassid Rav Daniel Alter, fils du Admor de Gour, auteur du Penei Menachem, et rabbin de la communauté « Ari Shebahevoura ». Il a prononcé un discours enflammé sur la vertu de l’unité dans l’étude du Rambam qui unit toute la Torah et rassemble hommes, femmes et enfants, et sur la révolution initiée par le Rabbi, leader de notre génération, grâce à l’institution de l’étude quotidienne du Rambam.

Un moment émouvant a été marqué au cours de l’événement lorsque le représentant des enfants d’Israël, le soldat dans l’armée de Dieu David Meir Fatal, a été invité sur l’estrade pour clore le Sefer HaMitsvot de Maïmonide, en émaillant son propos d’une histoire ‘hassidique pleine de charme et de bon goût.

Pendant la célébration, des paroles de Torah et des bénédictions ont été prononcées par le Rav Meir Kahana, président du tribunal rabbinique d’Ashkelon ; le Rav Yossef Yits’hak Havlin, rabbin de la communauté ‘Habad de Ramat Shlomo et président du Heikhal Mena’hem ; le député Rav Yitshak Goldknopf, ministre de la Construction et du Logement ; le Rav Yitshak Meir Segal, rabbin de la communauté ‘Habad de Rehavia et l’un des dirigeants de la Yeshiva Torat Emet.

Ont honoré l’événement de leur présence : le Admour de Boston ; le juge du tribunal rabbinique de Haïfa, le Gaon Rav Ephraïm Bograd ; le Rosh Kollel Tsema’h Tsedek, le Rav ‘Haïm Shalom Deitch ; le membre du tribunal rabbinique ‘Habad et rabbin de la colline française, le Rav Avraham Mihael Halperin ; le Rav de la synagogue ‘Habad du quartier de Beit Israël, le Rav Moshe Tsvi Halperin ; le vice-ministre de la Culture, le Rav Yaakov Tessler ; le Rosh Yeshiva de Torat Emet, le Rav Avraham Lapidot ; le Rosh Kollel Mayanei Israël Tsema’h Tsedek, le Rav Yossef Tsvi Segal ; le conférencier et éducateur ‘hassidique, le Rav Ye’hezkel Sofer ; le Rosh Kollel de Mayanei Israël, le Rav Mena’hem Mendel Fogel ; le Rosh Yeshiva de Tomkhei Temimim Lod, le Rav Itshak Koenig ; le Av Beit Din de Jérusalem, le Rav Yehouda Rabinovitch ; le juge du tribunal rabbinique de Jérusalem, le Rav Yossef Itshak Rabinovitch, ainsi que d’autres rabbins, émissaires et personnalités publiques.

L’événement a été embelli par les chants et la musique du ‘hazzan mondial, le Rav Binyamin Helfgot, du chanteur ‘hassidique, le Rav Yoni Shlomo, du clarinettiste, le Rav ‘Hilik Prag, et de la chorale Malkhout accompagnée de l’orchestre du pianiste ‘hassidique, le Rav Avremi Cohen.

L’événement a été organisé et produit par l’infatigable activiste, le Rav Shlomo Sho’hat de la jeunesse ‘Habad de Jérusalem, avec les émissaires du Rabbi : le Rav Meir Shlomo Butman, le Rav Sheya Weiss, le Rav Shalom Ber Marzel, le Rav Itshak Meir Segal et le Rav Noam Roth.

À la fin de la soirée, le Rav Yaakov Slonim, émissaire du Rabbi à Givat Mordehai, a remercié l’animateur de l’événement, le Rav Naphtali HaCohen Roth, tous les organisateurs et en particulier les Tmimim, étudiants de la Yeshiva Torat Emet, à leur tête le Tamim Mendy Kitron.

Photos : Dov Ber Hecht

 

Le Nassi du jour « Yehouda » :  Mardi 1er Nissan

Le Nassi du jour « Yehouda » : Mardi 1er Nissan

וַיְהִי בְּיוֹם כַּלּוֹת מֹשֶׁה לְהָקִים אֶת הַמִּשְׁכָּן, וַיִּמְשַׁח אֹתוֹ וַיְקַדֵּשׁ אֹתוֹ וְאֶת כָּל כֵּלָיו, וְאֶת הַמִּזְבֵּחַ וְאֶת כָּל כֵּלָיו, וַיִּמְשָׁחֵם וַיְקַדֵּשׁ אֹתָם.וַיַּקְרִיבוּ נְשִׂיאֵי יִשְׂרָאֵל, רָאשֵׁי בֵּית אֲבֹתָם – הֵם נְשִׂיאֵי הַמַּטֹּת, הֵם הָעֹמְדִים עַל הַפְּקֻדִים. וַיָּבִיאוּ אֶת קָרְבָּנָם לִפְנֵי יְהוָה, שֵׁשׁ עֶגְלֹת צָב וּשְׁנֵי עָשָׂר בָּקָר, עֲגָלָה עַל שְׁנֵי הַנְּשִׂאִים וְשׁוֹר לְאֶחָד, וַיַּקְרִיבוּ אוֹתָם לִפְנֵי הַמִּשְׁכָּן.
וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל מֹשֶׁה לֵּאמֹר: קַח מֵאִתָּם וְהָיוּ לַעֲבֹד אֶת עֲבֹדַת אֹהֶל מוֹעֵד, וְנָתַתָּה אוֹתָם אֶל הַלְוִיִּם, אִישׁ כְּפִי עֲבֹדָתוֹ.  וַיִּקַּח מֹשֶׁה אֶת הָעֲגָלֹת וְאֶת הַבָּקָר, וַיִּתֵּן אוֹתָם אֶל הַלְוִיִּם.  אֵת שְׁתֵּי הָעֲגָלֹת וְאֵת אַרְבַּעַת הַבָּקָר, נָתַן לִבְנֵי גֵרְשׁוֹן, כְּפִי עֲבֹדָתָם.  וְאֵת אַרְבַּע הָעֲגָלֹת וְאֵת שְׁמֹנַת הַבָּקָר, נָתַן לִבְנֵי מְרָרִי, כְּפִי עֲבֹדָתָם בְּיַד אִיתָמָר בֶּן אַהֲרֹן הַכֹּהֵן.  וְלִבְנֵי קְהָת לֹא נָתָן, כִּי עֲבֹדַת הַקֹּדֶשׁ עֲלֵהֶם בַּכָּתֵף יִשָּׂאוּ.  וַיַּקְרִיבוּ הַנְּשִׂאִים אֵת חֲנֻכַּת הַמִּזְבֵּחַ בְּיוֹם הִמָּשַׁח אֹתוֹ, וַיַּקְרִיבוּ הַנְּשִׂיאִם אֶת קָרְבָּנָם לִפְנֵי הַמִּזְבֵּחַ. וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל מֹשֶׁה: נָשִׂיא אֶחָד לַיּוֹם, נָשִׂיא אֶחָד לַיּוֹם, יַקְרִיבוּ אֶת קָרְבָּנָם לַחֲנֻכַּת הַמִּזְבֵּחַ.
וַיְהִי הַמַּקְרִיב בַּיּוֹם הָרִאשׁוֹן אֶת קָרְבָּנוֹ, נַחְשׁוֹן בֶּן עַמִּינָדָב לְמַטֵּה יְהוּדָה.  וְקָרְבָּנוֹ: קַעֲרַת כֶּסֶף אַחַת, שְׁלֹשִׁים וּמֵאָה מִשְׁקָלָהּ, מִזְרָק אֶחָד כֶּסֶף, שִׁבְעִים שֶׁקֶל בְּשֶׁקֶל הַקֹּדֶשׁ, שְׁנֵיהֶם מְלֵאִים סֹלֶת בְּלוּלָה בַשֶּׁמֶן לְמִנְחָה.  כַּף אַחַת עֲשָׂרָה זָהָב מְלֵאָה קְטֹרֶת.  פַּר אֶחָד בֶּן בָּקָר, אַיִל אֶחָד, כֶּבֶשׂ אֶחָד בֶּן שְׁנָתוֹ, לְעֹלָה.  שְׂעִיר עִזִּים אֶחָד לְחַטָּאת. יז וּלְזֶבַח הַשְּׁלָמִים: בָּקָר שְׁנַיִם, אֵילִם חֲמִשָּׁה, עַתּוּדִים חֲמִשָּׁה, כְּבָשִׂים בְּנֵי שָׁנָה חֲמִשָּׁה. זֶה קָרְבַּן נַחְשׁוֹן בֶּן עַמִּינָדָב.

יְהִי רָצוֹן מִלְפָנֶיךָ יְיָ אֳלֹהַי וֵאלהֵי אֲבוֹתַי שֶׁתָּאִיר הָיוֹם בְּחַסְדְּךָ הַגָּדוֹל עַל נִשְׁמַתִין קָדִּישִׁין דְּמִתְחַדְשִׁין כְּצִפָּרִים וּמְצַפְצְפִין וּמְשַׁבְּחִין וּמְצַלְּאִין עַל עַמָּא קַדִּישָׁא יִשְׂרָאֵל. רִבּוֹנוֹ שֶל עוֹלָם תַּכְנִיס וּתְעַיֵיל הַנַּךְ צִיפָרֵי קַדִּישֵׁי לַאֲתַר קַדִּישָׁא דְּאִיתְמַר עֲלֵייה עַיִן לֹא רָאֲתָה אֳלֹהִים זוּלָתֶךָ. יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ יְיָ אֱלֹהַי וֵאלֹהֵי אֲבוֹתַי שֶׁבְּאִם אֲנִי עַבְדְּךָ מִשֵּׁבֶט יְהוּדָה שֶׁקָּרָאתִי בְּתוֹרָתֶךָ פַּרְשָׁה שֶׁל הַנָּשִׁיא הַיוֹם אֲזַי יָאִירוּ נָא עָלַי כָּל נִיצוֹצִין קַדִּישִׁין וְכָל הָאוֹרוֹת הַקְּדוֹשׁוֹת הַכְּלוּלוֹת בִּקְדוּשַׁת זֶה הַשֵּׁבֶט לְהָבִין וּלְהַשְׂכִּיל בְּתוֹרָתֶךָ וּבְיִרְאָתֶךָ לַעַשׂוֹת רֱצוֹנְךָ כָּל יְמֵי חַיַי אֲנִי וְזַרְעִי וְזֶרַע זַרְעִי מֵעַתָּה וְעַד עוֹלָם אָמֵן:

Or, le jour où Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, de l’oindre et de le consacrer avec toutes ses pièces, ainsi que l’autel et tous ses ustensiles ; lorsqu’il les eut ainsi oints et consacrés, les phylarques d’Israël, chefs de leurs familles paternelles, firent des offrandes ; ce furent les chefs des tribus, les mêmes qui avaient présidé aux dénombrements. Ils présentèrent pour offrande, devant l’Éternel, six voitures-litières et douze bêtes à cornes, une voiture par deux phylarques, un taureau par phylarque, et ils les amenèrent devant le tabernacle. Et l’Éternel dit à Moïse ce qui suit : « Reçois ces présents de leur part, ils seront employés au service de la tente d’assignation : tu les remettras aux Lévites, à chacun selon sa tâche. » Moïse reçut les voitures et les bêtes à cornes, et les remit aux Lévites. Il donna deux voitures et quatre taureaux aux enfants de Gerson, eu égard à leur tâche ; et les quatre autres voitures et les huit autres taureaux, il les donna aux enfants de Merari, eu égard à leur tâche, dirigée par Ithamar, fils d’Aaron le pontife. Quant aux enfants de Kehath, il ne leur en donna point : chargés du service des objets sacrés, ils devaient les porter sur l’épaule. Les phylarques firent des offrandes inaugurales pour l’autel, le jour où il avait été oint, et ils amenèrent leurs offrandes devant l’autel. Mais l’Éternel dit à Moïse : « Qu’un jour un phylarque, un jour un autre phylarque présentent leur offrande pour l’inauguration de l’autel. » Celui qui présenta le premier jour son offrande, fut Na’hchon, fils d’Aminadav, de la tribu de Juda. Son offrande était : une écuelle d’argent, du poids de cent trente sicles ; un bassin d’argent de soixante-dix sicles, au poids du sanctuaire, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une oblation ; une coupe de dix sicles, en or, pleine de parfum ; un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour holocauste ; un jeune bouc, pour expiatoire ; puis, pour le sacrifice de rémunération, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande de Na’hchon, fils d’Aminadav.

Puisse être Ta volonté, Éternel mon D.ieu et D.ieu de mes pères, que dans Ta grande bonté Tu éclaires les âmes saintes qui se renouvellent comme des « oiseaux » et chantent et disent des louanges et prient au nom du peuple saint d’Israël. Maître du monde, recueille et fait entrer ces « oiseaux » sacrés dans le lieu saint dont il est dit : « Aucun œil ne l’a vu, sauf toi, ô Dieu. » Puisse être Ta volonté, Éternel mon D.ieu et D.ieu de mes pères, que si moi, Ton serviteur, je suis de la tribu de Juda dont j’ai lu aujourd’hui dans Ta Torah la section du Nassi, que toutes les « étincelles » saintes et toutes les illuminations saintes qui sont incluses dans la sainteté de cette tribu brillent sur moi, pour me donner la compréhension et l’intelligence dans Ta Torah et la crainte de Toi, pour accomplir Ta volonté tous les jours de ma vie, moi et mes enfants et les enfants de mes enfants, de maintenant à jamais. Amen.

Eclipse totale de Soleil du lundi 8 avril : le point de vue de la Torah

Eclipse totale de Soleil du lundi 8 avril : le point de vue de la Torah

 

Alors que l’Amérique du Nord attend avec impatience l’éclipse solaire totale du lundi 8 avril 2024 est une éclipse totale de Soleil,  la 15ᵉ éclipse totale du XXIᵉ siècle, mais le 18ᵉ passage de l’ombre de la Lune sur Terre, une vague de préparatifs est en cours. Parallèlement, les prédicateurs fervents offrent diverses prédictions sur la signification de l’éclipse. Au milieu de ce spectacle, il devient impératif d’explorer le point de vue de la Torah sur un événement aussi monumental.

Par Rav Mikhael Dahan, Montréal

Selon le Talmud (Soukkah 29a), les éclipses sont généralement interprétées comme des signes de mauvais augure pour les Nations. Cette perspective découle du fait que le peuple juif suit un calendrier lunaire, où il est métaphoriquement comparé à la lune. Par conséquent, une éclipse lunaire est considérée comme un avertissement d’adversité pour la communauté juive. A l’inverse, puisque le calendrier profane suit un système solaire, une éclipse solaire est perçue comme un mauvais présage pour les adversaires du peuple juif.

De plus, le Talmud explore les causes possibles des éclipses, offrant un aperçu plus profond de leur signification.

« Une éclipse du soleil se produit pour les quatre raisons suivantes : pour n’avoir pas fait l’éloge funèbre d’un Av Beit Din (comparable au soleil, car il éclaire et clarifie les choses pour la communauté), pour n’avoir pas aidé une jeune fille fiancée quand elle a appelé à l’aide [pour la sauver d’un mauvais traitement], pour avoir commis l’adultère, et pour avoir tué deux frères le même jour. Pour les quatre raisons suivantes, la lune et les étoiles s’éclipsent : pour avoir commis un faux, pour de faux témoins, pour avoir laissé des moutons et des chèvres [paître dans les champs d’autrui] en terre d’Israël, et pour avoir coupé des arbres fruitiers. »

Ce passage talmudique a suscité de nombreux débats parmi les érudits et les sceptiques. Les critiques remettent souvent en question comment quelque chose d’aussi prévisible et d’aussi explicable scientifiquement qu’une éclipse pourrait avoir une quelconque incidence sur le bien-être humain. De plus, ils émettent des doutes quant à l’affirmation selon laquelle les actions humaines pourraient influencer des événements aussi réguliers et naturels que les éclipses. En effet, la récurrence d’éclipses similaires au cours du temps, y compris plusieurs semblables à celle qui est prévue dans le siècle à venir, remet en cause la notion d’une corrélation directe entre le comportement humain et les événements célestes.

Il est en effet largement reconnu que les érudits de la Torah possédaient une vaste connaissance non seulement de la science en général, mais aussi de l’astronomie en particulier. Le Rambam, dans son ouvrage sur les Lois de Kiddush Hachodesh, souligne l’importance de l’astronomie dans la vie juive, notamment dans l’établissement du calendrier et la déclaration des nouveaux mois. L’attention méticuleuse portée aux phénomènes astronomiques était indispensable à l’observance religieuse. De plus, les annales historiques indiquent que des personnalités non juives de premier plan ont recherché la sagesse des sages juifs sur des questions scientifiques (voir Bekhorot 8b et Pesahim 94b).

Dans ce contexte, il est évident que les déclarations de Haza »l concernant les éclipses n’étaient pas de simples affirmations infondées, mais étaient plutôt éclairées par une profonde compréhension de la mécanique céleste et de ses implications potentielles.

Le Shaloh (Noach, p. 274b) explique que voir l’éclipse lunaire implique un mauvais signe. Hashem veillerait à ce que seuls les pécheurs la voient. Cependant, s’ils ne pêchaient pas, le ciel serait couvert pour que l’éclipse ne soit pas visible. Le Rabbi fait valoir que cette interprétation soulève encore plus de questions, car le Talmud dit « pour les raisons suivantes, une éclipse se produit » et non « une éclipse est vue ». Il semble, d’après le Talmud, que la survenue même d’une éclipse soit une conséquence des péchés susmentionnés et non la vision de l’éclipse. De plus, dans des endroits sans nuages comme l’Égypte (voir Rachi Vayigash 47:10 et Vaera 7:17), l’éclipse serait toujours visible, indépendamment du comportement des gens.

Le Rabbi offre l’explication suivante (Likutei Sihot vol. XV). Le concept de « mazal », ou constellation, concerne l’alignement des étoiles dans des configurations spécifiques. Selon la tradition juive, certains jours ou moments sont considérés comme propices, annonçant un mazal favorable, tandis que d’autres sont jugés moins favorables, pouvant signaler un malheur, Dieu nous en préserve, en raison d’un mazal défavorable (voir Taanit 29a, Shabbat 129b, Shulhan Arukh Yoreh De’ah 179:2 et Zohar vol. III, p. 234a).

À ces moments particuliers, on pense que les mazalot peuvent exercer une influence sur les individus. De plus, le jour de naissance de quelqu’un est censé avoir un impact sur son caractère, comme l’explique Shabbat 126a. Par conséquent, certains mazalot sont censés contribuer aux inclinations d’une personne vers de bonnes ou de mauvaises tendances.

Cependant, il est essentiel de noter que malgré l’influence des tendances innées et des facteurs externes, le Rambam (Hilkhot Teshuva 5:4) affirme que les individus ont la capacité de transcender et de modifier ces prédispositions par leurs actes et leurs choix. Ainsi, bien que les mazalot puissent exercer une influence, ils ne déterminent pas ultimement le destin de quelqu’un, car les êtres humains ont le pouvoir de façonner leur propre voie.

En effet, lors de la survenue d’une éclipse, l’alignement des étoiles peut potentiellement rendre les individus plus susceptibles de succomber aux transgressions, y compris celles mentionnées précédemment. Par conséquent, une éclipse peut être perçue comme un signe de mauvais augure, car l’humanité peut être plus disposée à pécher pendant ces moments-là. Ainsi, ce ne sont pas nos actes qui causent directement l’éclipse, mais plutôt le phénomène céleste qui peut subtilement influencer nos comportements.

Dans cette optique, si le peuple juif adhère fermement à la volonté de Hashem, les effets de l’éclipse n’ont pas à être une source d’inquiétude. Tant qu’on ne laisse pas le mazal négatif dicter nos actions, nous ne méritons pas d’être punis. Par conséquent, accomplir la volonté de Hashem sert de sauvegarde contre les effets potentiellement néfastes des phénomènes célestes, assurant que les individus restent sur le chemin de la droiture malgré les influences extérieures.

La nation juive n’est pas confinée aux limites de la nature, y compris les corps célestes. Nous avons donc la capacité de transcender les contraintes du mazal par des actions vertueuses. Notre destin est plutôt intimement lié à notre conduite et à nos prières. Cela met en lumière la notion encourageante que nos actions, motivées par notre propre volonté, sont les principaux déterminants de notre destinée. Par conséquent, l’atteinte du bonheur et de la prospérité relève du libre arbitre humain. En choisissant de mener une vie guidée par les principes de la Torah et l’accomplissement spirituel, chacun peut activement cultiver des résultats positifs et des bénédictions dans sa vie, indépendamment des influences extérieures.

 

Le Rabbi et la Rabbanit à Nice :   L’installation dans la ville en août 1940

Le Rabbi et la Rabbanit à Nice : L’installation dans la ville en août 1940

Le séjour du Rabbi et de la Rabbanit à Nice avait pour but de fuir les Nazis comme ce fut d’ailleurs le cas pour de nombreux autres Juifs qui s’étaient réfugiés à Nice. Nombre d’entre eux ont eux aussi réussi à émigrer vers les États-Unis. Mais ce séjour à Nice a également permis de préparer la réussite extraordinaire des futurs Chlou’him et Chlou’hot, comme chacun peut le constater. Le Rabbi avait d’ailleurs déclaré lors de la première Ye’hidout en lien avec la nouvelle Chli’hout à Nice : « Ce sera là-bas une réussite extraordinaire dont on parlera en termes élogieux ».

Kovets Nissa – Le Rabbi et la Rabbanit à Nice
Menahem Av 5700 – Sivan 5701

Sous le joug nazi Paris – Vichy

Après leur mariage à Varsovie (Pologne) en 1928, le Rabbi et la Rabbanit s’étaient installés à Berlin (Allemagne) où le Rabbi poursuivait des études. Avec l’arrivée des Nazis au pouvoir en 1933, ils décidèrent de quitter Berlin et s’installèrent à Paris où le Rabbi fut admis à l’université de la Sorbonne. Ils habitèrent dans le Quartier latin.

Après avoir conquis la Pologne en septembre 1939, les Nazis tournèrent leurs armées vers la France au printemps 1940. Alarmé, le gouvernement français procéda à la conscription immédiate de tous les hommes valides qui durent s’inscrire sur les registres. Encore à Paris, le Rabbi s’inscrivit également et reçut un certificat attestant qu’il était prêt à répondre à l’appel dès que ce serait nécessaire. Bien qu’il ne fût jamais appelé à servir dans l’armée, ce certificat se révéla précieux : en effet, il fut souvent arrêté dans la rue. On lui demandait de décliner son identité et de prouver qu’il n’était pas un déserteur et ce papier prenait alors toute son importance.

Quand les Allemands conquirent Paris, ils procédèrent immédiatement à un recensement de tous les habitants, exigeant de connaitre leurs races et religions.

Quand les recenseurs arrivèrent devant l’appartement du Rabbi, il n’était pas présent. Quand les Allemands demandèrent quelle était leurs religion, la Rabanit répondit : « orthodoxe ». Ce n’était pas un mensonge parce que cela pouvait être interprété comme « Juif orthodoxe ». Cependant, il était évident qu’on avait voulu jouer sur les mots et impliquer qu’il était « russe orthodoxe » donc chrétien, ‘Hass Vechalom. Quand le Rabbi revint et qu’on lui raconta l’incident, il se rendit immédiatement au bureau du recensement et demanda qu’on procède à la correction et qu’on inscrive « juif orthodoxe », ce qui équivalait à se jeter dans la fosse aux lions ! Mais il était hors de question pour le Rabbi de laisser subsister le moindre doute sur sa croyance dans le D.ieu d’Israël !

Réfugiés

Après avoir décliné l’offre d’un de leurs voisins (un général français), à rester près de Paris « jusqu’à ce que le danger soit écarté », le Rabbi et la Rabbanit choisirent de quitter Paris – comme d’ailleurs d’autres Rabbanim importants. Avant de partir, le Rabbi s’adressa encore une fois à ceux qui restaient sur place, les encourageant à garder foi en D.ieu : cette dernière rencontre réconforta la communauté et stimula les fidèles dans leur confiance en D.ieu tout au long de la guerre.

Le Rabbi et la Rabbanit réussirent à monter dans un des derniers trains à quitter la capitale. Dans une valise, le Rabbi conservait son Talit, ses Tefilines, ses cahiers de notes (les « Rechimot ») ; dans l’autre, il y avait ses livres et leurs affaires personnelles. Ils avaient compris le danger posé par les Nazis et se dirigèrent vers le sud, vers la zone libre ; ils arrivèrent quelques minutes avant la fête de Chavouot à la gare de Vichy – comme la Rabbanit le raconta elle-même par la suite (en 1983) au bibliothécaire Rav Chalom Dov Ber Lévine qui préparait l’édition des Igrot Kodech. Le Rabbi héla un fiacre, la Rabbanit y prit place avec les valises, le Rabbi donna l’adresse de l’hôtel mais s’y rendit à pied.

A cette époque, le gouvernement français – sous la conduite du Maréchal Pétain – siégeait à Vichy. De fait, il s’agissait d’un gouvernement fantoche qui se soumettait avec complaisance à tous les ordres des Nazis. Le Général de Gaulle avait, quant à lui, constitué un gouvernement de la France Libre à Londres.

Le Rabbi et la Rabbanit ne restèrent à Vichy que quelques mois. Ce n’est que le 9 Tamouz 1940 que le Rabbi précédent apprit enfin où ils se trouvaient. A Vichy, il y avait un seul petit restaurant cachère tenu par un Juif du nom de Miller : le Rabbi et la Rabbanit y mangèrent plusieurs fois. Ils restèrent à Vichy jusqu’à la fin de l’été 1940, à l’hôtel Château d’Eau, au 7 rue du Maréchal Foch, face à la synagogue.

Reb David Bazbrokda qui habitait lui aussi à Vichy à cette époque, raconte qu’on demanda plusieurs fois au Rabbi de donner un discours dans la synagogue. De même, Reb Yossef fils d’Aharone Guerchone Sangolowsky raconte que son père rentra une fois du petit oratoire érigé par Reb Zalman Schneerson à Vichy et exprima son admiration du discours prononcé par « le gendre du Rabbi de Loubavitch ». La mère de ce Reb Yossef se rendait à la campagne, dans le village de Cusset avec la Rabbanit et toutes deux surveillaient la traite du lait que consommaient le Rabbi et la Rabbanit.

 L’installation à Nice

Ensuite le Rabbi et la Rabbanit continuèrent vers Nice où ils arrivèrent le lundi 25 Mena’hem Av 5700 – 29 août 1940. Cette ville du sud, proche de l’Italie, était plus sûre car sous domination italienne. Bien qu’alliés des Allemands, les Italiens n’avaient pas mis en place une politique trop agressive vis-à- vis des Juifs. Certains purent ainsi vivre plus ou moins en sécurité.

Le Rabbi et la Rabbanit passèrent les fêtes de Tichri, de Pessa’h et de Chavouot à Nice puisqu’ils restèrent à Nice presque neuf mois, dans une petite chambre du 3ème étage, à l’hôtel Rochambeau, près de la gare. Il semble que le propriétaire était un Juif d’Algérie. Il était au courant de tout ce qui se passait et en informait le Rabbi avec qui il parlait de temps en temps. Le Rabbi priait dans la synagogue de Rav Ye’hiel Gertner, au 2ème étage de l’hôtel ; il se tenait à l’arrière et restait debout pendant toute la lecture de la Torah.

Par crainte du danger, il ne sortait que très peu. Le fils de Rav Guertner raconte que, dans la chambre du Rabbi, il y avait beaucoup de livres sacrés et le Rabbi discutait longuement avec son père de paroles de Torah. Avec la Rabbanit, il put vivre là-bas dans une relative stabilité et intensifier leurs efforts pour parvenir aux États-Unis

Plusieurs fois, le Rabbi pria aussi dans la synagogue « Ezrat A’him » rue Dubouchage. Selon certains, il semble que le Rabbi ne voulait pas prier à l’intérieur même de cette synagogue car la Bimah n’y était pas placée au centre comme le veut la tradition.

Dans de nombreux cas, la conduite du Rabbi frôlait le danger tant il désirait agir « au-delà de la lettre de la loi juive » en prenant des risques que la Hala’ha (la loi stricte) n’exige pas. Par exemple, en Tichri 1940, le Rabbi se renseigna quant à la possibilité d’obtenir un Etrog Mehoudar à Nice. Malgré tous ses efforts, il comprit qu’il n’y en avait pas. Il entra alors dans une discussion animée avec le Rav Rubinstein pour déterminer si, du point de vue de la Hala’ha, on a le droit de prendre des risques, de risquer même sa vie pour accomplir une Mitsva positive. Il est évident qu’il n’y a aucune obligation de se mettre en danger. La question était plutôt de savoir si on avait le droit de prendre le risque ou non.

Peu après, Rav Rubinstein comprit que, pour le Rabbi, ceci n’avait pas été une question abstraite. Le Rabbi disparut quelques jours de la ville puis réapparut, le sourire aux lèvres, avec deux Etrogim, l’un pour lui-même et l’autre pour le Rav avec qui il avait discuté. De fait, le Rabbi s’était rendu dans des villages situés près de la zone des combats en Italie, avait entrepris un long et périlleux voyage jusqu’au sud de l’Italie, en Calabre et là, avait trouvé ces Etrogim !

Dans une si’ha prononcée le 20 Mena’hem Av 5719, le Rabbi déclara : « Il existe des personnes sortant de l’ordinaire à qui il est demandé un dévouement spécial, même pour des Mitsvot « faciles
» comme il est raconté à propos de certains ‘Hassidim qui se mirent en danger pour obtenir le Loulav et l’Etrog etc. ».D’ailleurs Rav Rubinstein raconta (à Rav Moché Nissan Azimov) que, pendant son séjour à Nice, le Rabbi se rendait à la synagogue avant la prière de Min’ha et passait devant chez lui ils discutaient de ce qu’ils étudiaient en Torah puis se rendaient ensemble à la synagogue.

De même pour le Séder de Pessa’h, le Rabbi ne voulait pas utiliser de pommes de terre comme karpas (légume à tremper dans le sel), mais exclusivement de l’oignon, comme c’est la coutume chez Habad.  Or à cette époque il était impossible d’en trouver à Nice. C’est ainsi que le Rabbi, bravant encore tous les dangers, voyagea en téléphérique dans les hautes montagnes des Alpes, pour se procurer des oignons !. La Rabbanit s’exprima alors « Ich hob nit gevast tsi ich vel noch omol zen mein man » [= Je ne savais pas si je reverrais encore mon mari !].

Lors de la visite officielle au Rwanda : Le président Herzog a rencontré l’émissaire du Rabbi, Rav Haim Bar Sela

Lors de la visite officielle au Rwanda : Le président Herzog a rencontré l’émissaire du Rabbi, Rav Haim Bar Sela

Dans le cadre de sa visite officielle dans le pays africain, pour commémorer les trente ans du génocide, le président de l’État Isaac Herzog a rencontré le président du Rwanda, Paul Kagame et l’émissaire du Rabbi dans le pays, le Rav Haim Bar Sela.

 

Le président Isaac Herzog a rencontré dimanche 7 avril 2024 le président du Rwanda, Paul Kagame, dans le cadre des événements marquant le 30e anniversaire du génocide contre le peuple tutsi. Le président Herzog lui a remis un collier porté par des millions de personnes dans le monde entier, appelant à la libération des otages détenus par le Hamas à Gaza. « C’est pour la libération des otages, pour laquelle nous prions tous et que nous voulons le plus rapidement possible. Cela dit ‘mon cœur est à Gaza’. »

Le président Herzog a été le premier dirigeant israélien à se rendre en Afrique depuis le 7 octobre, et la visite s’est déroulée dans le cadre des efforts internationaux continus d’Israël pour obtenir la libération des otages détenus par le Hamas à Gaza.

Dans le cadre de cette visite officielle, le président a rencontré l’émissaire du Rabbi, le Rav Haim Bar Sela.

Le président était ravi d’entendre parler des activités de Habad dans le pays, allant d’un restaurant pour les touristes à une garderie pour les enfants juifs du pays.

Ils ont également discuté des développements des Batei Habad dans plusieurs villes d’Afrique centrale, sous la direction du Chalia’h Harashi, Rav Shlomo Bentolila à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

Le président a été très impressionné par la communauté juive dans le pays et par les activités de Habad sur le continent. Il a remercié le Rav Bar Sela pour cette rencontre importante et émouvante.

Le Rwanda, l’un des plus petits pays du continent africain, est marqué par une histoire de violence et de génocide. La communauté juive, petite mais en croissance rapide, est constituée d’hommes et de femmes qui contribuent à la lutte contre la pauvreté, aux soins de santé et au développement économique pour aider la population en difficulté, principalement rurale et sans littoral .

Le Rwanda, en forme longue la république du Rwanda, surnommé le « pays des mille collines », est un pays d’Afrique de l’Est. Le Rwanda étend ses 26 338 km2 dans la région des Grands Lacs. Il partage des frontières avec, au nord, l’Ouganda, à l’est, la Tanzanie, au sud, le Burundi, et à l’ouest, la république démocratique du Congo. Sa capitale Kigali où se trouve le Beth Habad est située au centre du pays.

Avec la vision de répondre aux besoins spirituels de la communauté juive naissante, Rav Haim Bar Sella et son épouse Dina ont ouvert un Beth ‘Habad à Kigali en 2019, la première synagogue du pays, desservie par le premier rabbin permanent du pays. Auparavant, les étudiants de Yechiva affiliés au programme «Roving Ravs» proposaient des programmes juifs, destinés principalement aux touristes.

 

Chabad Loubavitch du Rwanda
Rabbi Haïm Bar Sela
Mme Nechama Dina Bar Sela
Kg 566 rue Kigali, Rwanda
 250-785-638-767
Dans cet hôtel de Nice, le Rabbi et la Rabbanite ont séjourné neuf mois en 1941

Dans cet hôtel de Nice, le Rabbi et la Rabbanite ont séjourné neuf mois en 1941

Nice – Un groupe d’élèves de la Yeshiva Tomchei Temimim de Netanya, sous la direction du Rav Moshe Orenstein, a récemment effectué un voyage sur les traces du Rabbi et de son épouse, la Rabbanite, dans le sud de la France. Leur périple les a menés jusqu’à Nice, où ils ontvécu pendant neuf mois durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Parmi les moments forts de cette visite, les élèves ont découvert l’hôtel où le Rabbi et la Rabbanite ont séjourné. L’établissement, toujours debout, a même été entièrement privatisé par la Yeshiva pour l’occasion. Un débat animé s’est élevé parmi les jeunes hommes : fallait-il dormir au troisième étage, là où le couple avait résidé, ou faire preuve d’humilité en choisissant un autre étage ?

Les élèves ont également visité la synagogue où le Rabbi avait l’habitude de prier, ainsi que le téléphérique qu’il avait emprunté, au péril de sa vie, pour se procurer des oignons nécessaires au Seder de Pessah. Au deuxième étage de l’hôtel, ils ont prié et étudié dans la chambre même où le Rabbi tenait ses offices, répétant avec ferveur les paroles de Torah qu’il y avait prononcées.

C’est aussi dans cet hôtel que s’est déroulé un épisode marquant de la vie du Rabbi : avec un unique billet de cent dollars, il a réussi à sauver de nombreux réfugiés juifs en leur permettant d’avoir accès à un logement, à une époque où cela pouvait signifier la différence entre la vie et la mort.

Le Rav Yossef Its’hak Pinson, émissaire en chef à Nice, a captivé les élèves lors d’un Farbrenguen (rassemblement ‘hassidique) prolongé tard dans la nuit à l’hôtel. Les émissaires du Rabbi en France ont mis tout en œuvre pour assurer le succès de ce voyage, allant jusqu’à créer un « Recueil de Nice » spécialement pour les participants.

Ce séjour a également été l’occasion de découvrir de nouveaux lieux liés à la vie du Rabbi et de la Rabbanite en France pendant la guerre, grâce au travail de recherche approfondi mené par les émissaires, en particulier le Rav Shmuel Lubecki de Paris.

Ce voyage sur les traces du Rabbi a permis à ces élèves de se plonger dans l’histoire de ce leader spirituel qui, malgré les dangers et les privations, n’a jamais renoncé à venir en aide à son prochain tout en restant fidèle à ses principes. Une leçon de vie qui résonne encore aujourd’hui.

Le séjour du Rabbi et la Rabbanit à Nice en 1941

Pendant huit à neuf mois, jusqu’au début de l’été 1941, le Rabbi et son épouse, la Rabbanite, ont trouvé refuge à Nice, dans le sud de la France. Malgré le péril constant, le couple a continué à œuvrer pour sauver des vies juives.

Selon le témoignage d’une bénéficiaire, le Rabbi a notamment veillé à la fabrication de faux papiers qui lui ont permis de franchir la frontière et d’échapper à une mort quasi-certaine. À une époque où seuls les détenteurs d’un billet de 100 dollars, une somme considérable, pouvaient accéder aux hôtels, le Rabbi parcourait les rues de Nice à la recherche de Juifs en détresse. Il leur prêtait son unique billet pour qu’ils puissent trouver un abri, sauvant ainsi de nombreuses vies.

Face à l’abnégation du Rabbi, le respect de la communauté n’a cessé de croître. Lorsqu’on a réalisé qu’il se nourrissait à peine, par scrupule religieux, Juifs et non-Juifs se sont efforcés de l’aider. Ainsi, malgré les pénuries, le propriétaire de l’hôtel remettait régulièrement du sucre à la Rabbanite.

Mais le Rabbi n’a jamais transigé avec sa foi. En 1941, bravant tous les dangers, il s’est rendu secrètement à la frontière italienne pour se procurer un cédrat (etrog) conforme à ses exigences pour la fête de Souccot. Il en a rapporté deux, offrant le second au Rav Rubinstein, également présent à Nice.

Le Rabbi ne voulait pas prendre des pommes de terre comme karpas (légume à tremper dans le sel) lors du Seder de Pessa’h, mais spécifiquement de l’oignon, comme c’est la coutume chez Habad.  Or à cette époque il était impossible d’en trouver à Nice. C’est ainsi que le Rabbi, bravant encore tous les dangers, voyagea en téléphérique dans les hautes montagnes des Alpes, pour se procurer des oignons !. La Rabbanit s’exprima alors « Ich hob nit gevast tsi ich vel noch omol zen mein man » [= Je ne savais pas si je reverrais encore mon mari !].

Pendant ce temps, depuis New York, le précédent Rabbi, Yossef Its’hak Schneersohn, multipliait les démarches pour extraire le couple d’une Europe en flammes. Enfin, un visa pour les États-Unis leur fut accordé. C’est à Marseille, où subsistait une représentation américaine, qu’ils devaient le recevoir.

Malgré la brièveté de leur séjour dans la cité phocéenne, le Rabbi est rapidement devenu le guide spirituel de nombreux Juifs en quête de sagesse et de réconfort dans ces heures sombres. Une lumière dans les ténèbres de la guerre.

 

Le Rambam, un pont entre les communautés : L’initiative audacieuse du Rav Chay Amar

Le Rambam, un pont entre les communautés : L’initiative audacieuse du Rav Chay Amar

 

Le Rav Chay Amar, émissaire du Rabbi à Golden Beach Miami, en poste depuis déjà vingt-six ans, a décidé de se lever et de se rendre en Israël pour accomplir un acte immense d’unité d’Israël tout en expliquant pourquoi précisément à travers l’étude du Rambam.

 

Le Rav Chay Amar est émissaire du Rabbi à Golden Beach Miami depuis déjà vingt-six ans. Lorsqu’il est arrivé à son lieu de mission, il n’y avait pas un seul juif pratiquant et aujourd’hui il est à la tête d’une communauté de plus de 300 personnes.
« Les événements des derniers mois ont secoué notre communauté comme les autres communautés à travers Miami et les États-Unis tout entier, c’est le sujet le plus brûlant depuis de nombreux mois. Dans toutes les synagogues aux États-Unis on prie trois fois par jour, chaque jour, pour le bien-être des otages et le rétablissement des blessés. Mais en plus, chaque juif de la diaspora se demande ce qu’il peut faire pour les juifs d’Israël », commence l’émissaire Rav Chay Amar qui a décidé d’emmener cela vers un tout autre endroit.

« Toute cette affaire a commencé dans la division – et la réparation est l’unité » dit le Rav Amar, et il décide de se lever et de se rendre en Israël pour accomplir un acte immense d’unité d’Israël tout en expliquant pourquoi précisément à travers l’étude du Rambam : « On sait que le Rabbi dit que la plus grande unité qui puisse être provoquée entre les juifs est l’unité à travers la Torah », et le Rambam lui-même unit toute la Torah dans son livre le Yad Hahazaka. C’est pourquoi je suis parti rencontrer dix rabbins importants et très influents dans toutes les communautés en Israël et demander leur bénédiction pour les étudiants du Rambam ».

À sa venue chez les grands Rabbanim d’Erets Israël, le Rav Amar leur a remis la série luxueuse dans laquelle il est lui-même impliqué dans sa publication – le « Rambam Pardess HaMelekh » – avec environ 2000 commentaires du Rabbi ordonnés sur la page à côté de chaque loi, et tous reçoivent la série avec enthousiasme et louent le grand travail qui a été fait dans la publication de la série luxueuse. Au cours de la visite, le Rav Amar mentionne devant eux plusieurs des innovations du Rabbi dans le Rambam.

Tous les Rabbanim ont été impressionnés par la coutume originale de vente de l’ouverture de l’arche pour la prière de Yom Kippour que le Rav Amar a instaurée dans sa communauté à Miami, qui est une ville fondamentalement touristique située sur le bord de mer et abritant des centaines de milliers de chambres pour les touristes du monde entier.

« Chaque année, lorsque arrive le moment d’ouvrir l’arche du temps des portes de la volonté avant la Neila, je me lève pour vendre le droit d’ouvrir l’arche. Je sais que partout ailleurs, ce droit spécial est vendu pour des sommes énormes au profit de l’entretien de la synagogue, mais ici le « prix » est différent. Les gens qui méritent chez nous cette importante ouverture de l’arche sont ceux qui s’engagent à observer un Chabbat par mois, et ainsi chaque année se lèvent des dizaines de jeunes qui viennent de s’engager à observer un Chabbat par mois devant l’arche sainte et ensemble ils ouvrent le sanctuaire pour la prière du temps des portes de la volonté. Chez la plupart de ces jeunes, un Chabbat par mois s’est transformé en deux et trois jusqu’à une observance absolue du Chabbat, et maintenant, après vingt-six ans dans la communauté de Golden Beach Miami, de nombreux jeunes observent strictement le Chabbat grâce à cette « vente » d’ouverture de l’arche ».

Le Rav Amar a été reçu avec beaucoup d’honneur chez le Rav Meïr Mazouz qui a loué et béni les étudiants du Rambam et a dit qu’il se souvient encore comment au début de l’instauration du Rabbi, beaucoup doutaient et argumentaient de différentes façons mais aujourd’hui tout le monde étudie le Rambam et l’instauration s’est répandue au-delà de toute imagination. Et il a béni tous les étudiants du Rambam qui commencent l’étude dans le nouveau cycle.

Le Rav Meïr Mazouz fustige les coupes budgétaires des enfants des écoles  religieuses par le gouvernement - hassidout.org
Rav Meïr Mazouz

 »Je dois mentionner ici une chose qui m’a stupéfié lors de ma visite chez le Rav Mazouz, qui montre à quel point il est expert et approfondit à la fois le Rambam et le Tanya. Lorsque le Rav a ouvert le premier volume que je lui ai présenté, le livre s’est ouvert à l’introduction de l’éditeur – le Rambam dans la pensée du Rabbi – dans le chapitre traitant des nombreuses preuves qui ressortent de l’enseignement du Rabbi que le Rambam s’occupait de la Torah de la Kabbale, un sujet dont le Rabbi s’est beaucoup occupé et son opinion sur la question est connue ».

De là, le Rav Amar a continué vers un cours spécial de renforcement au Kollel dirigé par le Rav Avraham Elkaïm à Bnei Brak. La salle de cours est remplie de plus de 280 excellents avrekhim qui écoutent le Rav Amar avec beaucoup d’attention, alors qu’il explique des sujets profonds dans la foi et le hassidisme. Là aussi, le Rav Amar reçoit beaucoup d’estime et les renforce par ses paroles. « J’ai été stupéfait de voir des avrekhim de haut niveau étudier avec assiduité et persévérance dans la joie ».

Le Rav Amar a également été accueilli avec enthousiasme et une affection particulière chez le Rav Shlomo Yehouda Beeri – le « Yenuka » qui est impressionné par la série luxueuse et exprime encore et encore sa grande admiration pour l’immense travail accompli dans la série spéciale du Rambam Pardess HaMelekh.

Le « Yenuka » a surpris le Rav Amar en citant la lettre que le Rabbi a écrite au Gaon Rogatchover au sujet de « Tereifa retournant à sa première permissivité » en 1925 – (il s’agit d’une lettre stupéfiante que le Rabbi a écrite au Gaon Rogatchover alors qu’il n’avait que 23 ans et dans laquelle il prouve avec génie et une expertise sans précédent à partir de plus de vingt sources dans le Talmud de Babylone et de Jérusalem et des paroles des Rishonim que « Tereifa retourne à sa première permissivité » – imprimé dans Likoutei Si’hot volume 27 page 308).

Le « Yenuka » dit au Rav Amar qu’il prend sur lui sans vœu d’étudier ce Rambam avec les commentaires du Rabbi et bénit tous les étudiants quotidiens du Rambam afin qu’ils méritent de commencer et de terminer l’intégralité du Rambam.

Une très grande surprise attendait le Rav Amar chez le Rav Itshak Shaoul Kanievsky qui a dit que chez eux il est d’usage depuis longtemps d’étudier trois chapitres par jour avant même l’instauration sainte du Rabbi. « Moi-même j’étudie trois chapitres par jour et termine le Rambam en dix mois », a-t-il dit. Le Rav Kanievsky a également surpris en mentionnant qu’il apprécie beaucoup de lire plusieurs des articles du Rav Meir Elituv – le rédacteur en chef du Rambam.


Rav Itshak Shaoul Kanievsky

Le Rav Itshak Shaoul Kanievsky bénit les étudiants du Rambam et dit que « cette étude rapproche la venue du Machia’h et que grâce à elle nous mériterons tous d’accueillir le Machia’h Tsidkénou bientôt ».

Le Rav Amar a raconté le grand projet de l’étude du Sefer HaMitsvot parmi les enfants d’Israël dans le cadre duquel des milliers d’enfants d’Israël aux États-Unis étudient et sont examinés sur l’ensemble du Sefer HaMitsvot et impressionnent par leur grande connaissance du Sefer HaMitsvot. Le Rav Kanievsky a dit que « ce grand projet rappelle vraiment la description du Talmud sur l’expertise des enfants dans les écoles » et il bénit pour que « nous méritions que tous les enfants d’Israël soient experts en lois de pureté et d’impureté exactement comme à l’époque du Premier Temple ».

La connexion du Rav Amar avec le Rambam du Rabbi – Pardess HaMelekh – a commencé il y a déjà 5 ans lors du Kinous Hachlou’him de 5779 : comme à chaque fois, je suis arrivé à la foire qui a lieu chaque année lors du rassemblement des émissaires, et parmi les stands j’ai rencontré le Rav Meir Elituv alors qu’il présentait aux émissaires le premier volume qu’il venait de publier – מדע אהבה – dans lequel sont ordonnés et merveilleusement arrangés tous les commentaires du Rabbi sur le Rambam.


Le Rav Meir Elituv

 »Ce projet a captivé mon cœur et j’ai tout de suite compris qu’il s’agissait d’une série qui est un immense honneur pour le Rabbi et son enseignement, et c’est un merveilleux moyen d’apporter l’enseignement du Rabbi au monde de la Torah en général, car il n’y a pas de yeshiva où on n’étudie pas le Rambam en profondeur, certaines plus et d’autres moins. À cet instant précis, là sur les marches du bâtiment Ohalei Torah, il était clair pour moi que je ferai tout à partir de maintenant pour la réussite de la parution de toute la série jusqu’à sa fin ».

« Nous avons vu des miracles ! Et nous avons senti à chaque instant que le Rabbi est avec nous dans ce projet quand contre toute attente, le Rav Elituv a réussi avec son talent à terminer le projet en l’honneur du 3 Tamouz 5781. De là, la Providence divine nous a emmenés directement à l’édition en anglais dans laquelle le Rambam lui-même a également été traduit en anglais, et avec les discours du Rabbi a été achevé en l’honneur du 3 Tamouz 5783 un chef-d’œuvre de quatorze volumes en anglais avec plus de deux mille commentaires du Rabbi ».

Le Rav Amar est également entré chez le Rav Mordekhaï Shmouel Edelstein. Le Rav a accueilli le Rav Amar avec la grande cordialité qui le caractérise et bénit les étudiants quotidiens du Rambam – « L’étude du Rambam accélérera la venue du Machia’h » !


Rav Mordekhaï Shmouel Edelstein

Le Rav Amar s’est également rendu chez

le Rav Amram Fried

ainsi que chez le Rav Shraga Noah Steinman

 

et aussi le Rav ‘Haïm Feinstein.

Ukraine : Mariage émouvant à l’orphelinat de la ville d’Odessa bombardée

Ukraine : Mariage émouvant à l’orphelinat de la ville d’Odessa bombardée

Un mariage pas comme les autres dans la ville ukrainienne : une diplômée de l’orphelinat « Famille » des émissaires du Rabbi à Kherson a épousé un diplômé des institutions éducatives ‘Habad de la ville, à l’ombre des bombardements.  Grande joie parmi les Juifs de la ville d’Odessa.

 

Entre une sirène et une autre, entre un impact direct et une interception, se tenaient sous la ‘Houppa dans la ville d’Odessa en Ukraine, la jeune Menou’ha, diplômée de l’orphelinat « Famille », avec Shimon, un élève des institutions éducatives de ‘Habad de la ville.

Depuis l’âge de 5 ans, la mariée est sous la tutelle de l’émissaire du Rabbi et Grand Rabbin d’Odessa et du sud de l’Ukraine, le Rav Avraham Wolf et son épouse Mme ‘Haya Wolf.

De nombreux yeux se sont remplie de larmes d’émotion lors de cet événement, lorsque les deux se sont tenus et se sont mariés selon la loi de Moïse et d’Israël. « L’état de guerre ici n’a pas cessé un seul instant ces deux dernières années », a raconté l’un des Juifs de la ville, « voir un mariage juif, dans les rues de la ville, en ces jours – c’est tellement émouvant et donne de l’espoir pour un avenir de vie juive et de continuité de la vie ».

« Tout comme on entend « la voix du marié et la voix de la mariée » dans les rues d’Odessa la bombardée », a déclaré le Rav Wolf lors de la cérémonie, « puissions-nous mériter d’entendre une voix de joie et une voix d’allégresse dans Jérusalem reconstruite! ».

Les institutions éducatives de ‘Habad à Odessa comprennent des jardins d’enfants, des écoles, des yeshivot, des kollelim et des institutions académiques juives. « Le large éventail d’institutions éducatives permet à de nombreux enfants juifs de rester sous le parapluie de la communauté », a déclaré le Rav Wolf.