Lettres du Rabbi : « Le délai entre la décision et le mariage »

Lettres du Rabbi : « Le délai entre la décision et le mariage »

Pour différentes raisons, y compris par crainte de D.ieu, il n’y a pas lieu, de nos jours, de se lier soi-même et, a fortiori, de lier une autre personne, lorsque l’on prévoit de célébrer le mariage beaucoup plus tard. Bien au contraire, plus le délai entre la décision de se marier et la célébration de ce mariage est court, mieux c’est.
(Likouteï Si’hot, tome 14, page 34)

Vous faites allusion à vos fiançailles. Or, y a-t-il une raison, justifiée d’après le Choul’han Arou’h, pour qu’un tel laps de temps s’écoule entre celles-ci et le mariage ? Ou bien s’agit-il d’une pratiques sans fondement ? Si c’est effectivement le cas, il serait bon de la supprimer, d’une manière agréable et diplomatique.
En effet, qui, en notre génération, peut accepter délibérément d’être soumis à l’épreuve ? En tout état de cause, ce délai doit être réduit pour tous les mariages des ‘Hassidim et de ceux qui leur sont liés.
(Iguerot Kodech du Rabbi, tome 11, page 169)

Vous me dites que la date du mariage n’a pas encore été fixée. Sans doute ne la retarderez-vous pas. Avec l’effort qui convient, vous supprimerez sûrement tous les obstacles, en la matière.
(Iguerot Kodech du Rabbi, tome 7, page 400)

Vous m’écrivez que le mariage sera vraisemblablement fixé dans un an, soit à l’issue de votre service militaire et des études que mène votre fiancée, au Beth Yaakov. Ce retard ne me convient pas.
(Iguerot Kodech du Rabbi, tome 5, page 283)

Vous me dites que le mariage de votre sœur a été fixé en Mena’hem Av. Vous comprendrez que je sois surpris par un délai aussi long, d’autant que les fiancés se trouvent dans la même ville.
(Iguerot Kodech du Rabbi, tome 16, page 202)

Vous m’écrivez que le mariage a été fixé en Adar 5716. Je suis étonné que tant de temps s’écoule jusqu’à ce qu’il soit célébré. Sans doute, les deux familles accepteront-elles de l’avancer, en un  moment bon et fructueux.
(Iguerot Kodech du Rabbi, tome 11, page 148)

Regardez en direct  : La communauté Habad mondiale se réunit pour un Mega-Farbrenguen de 24h avec 50 Mashpiim, Chlou’him et éducateurs

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Dimanche 30 Nissan
4:00 Rav Shais Taub
4:30 Rav Sholom Duchman
5:00 Rav Naftali Silberberg
5:30 Rav Levi Garelik
6:00 Rav Benny Zippel
6:30 Dr. Avi Rosenberg
7:00 Rav Mendy Schapiro
7:30 Rav Ezra Schochet
8:00 Rav Menachem Matusof
8:30 Mr. Josh Goldhirsch
9:00 Rav Yisrael Deren
9:30 Rav Levy Wineberg
10:00 Mr. Robert Kremnizer
10:30 Mr. Joel Gershman
11:00 Rav Dovid Masinter
11:30 Rav Dovid Lieder
12:00 Rav Mendel Glukowsky
12:30 Dr. Binyomin Abrs
13:00 Rav Yosef Gourarie
13:30 Rav Moshe Scheiner
14:00 Rav Yossy Gordon
14:30 Rav Yossi Nemes
15:00 Rav Shloime Sternberg
15:30 Rav Shimmy Weinbaum
16:00 Rav Shmuel Avtzon
16:30 Mr. Avi Webb
17:00 Rav Yossi Groner
17:30 Rav YY Jacobson
18:00 Rav Yitzi Hurwitz
18:30 Rav Berel Junik
19:00 Rav Moshe Kotlarsky
19:30 Rav Shabtai Slavaticki
20:00 Rav Mendel Raskin
20:30 Rav Yosef Chitrik
20:50 Rav Shlomo Wilhelm
21:40 Rav Shai Ende
22:10 Rav Menachem Dubruskin
22:40 Rav Eliashiv Kaplan
22:55 Rav Moshe Gruzman
23:30 Rav Yosef Yitzchok Ofen
00:00 Rav Akiva Wagner
00:30 Rav Simon Jacobson
1:00 Rav Sholom Moshe Paltiel
1:30 Rav Efraim Mintz
2:00 Rav Mendy Kotlarsky
2:30 Rav Alter Tenenbaum
3:00 Rav Yossi Serebransky
3:30 Rav Chaim Shapiro

 

Attentat à Ariel: un agent de sécurité assassiné vendredi soir

Attentat à Ariel: un agent de sécurité assassiné vendredi soir

Dolev Vyacheslav (Vladi), un habitant de Beit Shemesh âgé de 23 ans, garde de sécurité a été assassiné vendredi soir à l’entrée de la ville d’Ariel.

Vyacheslav a été assassiné par deux terroristes, qui ont ouvert le feu sur son poste. Il laisse dans le deuil ses parents et sept frères et sœurs.

Le maire de Beit Shemesh, le Dr Aliza Bloch, est actuellement au domicile de la famille, leur offrant un soutien ainsi que des services éducatifs et sociaux de la ville.

Les terroristes, qui ont été arrêtés Chabbat, sont Yahya Mar’ee, 19 ans  et Yousseff A’asi, 20 ans. Ils sont arrivés à l’entrée d’Ariel, armés de mitraillettes dans une Suzuki avec des plaques d’immatriculation israéliennes. À leur arrivée au poste de sécurité, les terroristes ont commencé à tirer sur Vyacheslav et sa fiancée qui travaillait avec lui, avant de sortir du véhicule et de tirer à bout portant sur Dolev Vyacheslav.

Plusieurs heures après l’attaque terroriste, le véhicule des terroristes a été retrouvé, incendié et abandonné dans un champ ouvert entre les villes arabes de Kafr Thulth et Saniriya.

Les terroristes et leurs armes ont été appréhendés dans la ville de Qarawat Bani Hassan, a indiqué Tsahal.

 

Texte et Audio : ‘A la lumière du Dvar Mal’hout’ ‘A’harei – Kédochim’, par le Rav Yaacov Abergel

Texte et Audio : ‘A la lumière du Dvar Mal’hout’ ‘A’harei – Kédochim’, par le Rav Yaacov Abergel

 

 

Le Rabbi délivre un enseignement basé sur le verset : ‘Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi’ que l’on peut lier à l’enseignement de l’Admour Hazaken selon lequel ‘Dans les temps futurs D.ieu fera sortir le soleil de son étui…’.

‘Le soleil sortira de son étui’ est une allusion au fait que dans les temps messianiques, l’Eternel révèlera la lumière de Son Essence, symbolisée par la lumière du ‘soleil’ : ‘Havayeh’, qui pour l’instant est cachée par un ‘étui’ : ‘Elokim’, lequel masque l’Essence divine et ne laisse pour lumière à la Création qu’un mince reflet, au moyen duquel l’homme ne peut absolument pas ressentir la Présence divine.

Aussi, la déclaration du Tanya selon laquelle ‘Havayeh Elokim est un soleil et un bouclier’ exprime la dissimulation (le Tsimtsoum) : ‘Elokim’, ‘le bouclier’, de la lumière infinie de D.ieu : ‘Havayeh’.

Ce principe s’applique également à notre âme, car son essence est elle-même ‘en exil’, et ce n’est que dans les temps futurs que l’Essence de l’âme ‘sortira de son étui’ : l’Essence de l’âme Juive sortira de son ‘exil’, et sa force illuminera notre être tout entier et nous pourrons dès-lors recevoir les plus hauts dévoilements.

Il existe une très belle image du Tséma’h Tsédek au sujet de l’âme (Séfer ha Likoutim, lettre Youde, ‘Yonah’). Le Tséma’h Tsédek citant le verset du ‘Cantique des Cantiques’ (2, 14) :

‘Ma colombe, nichée dans les fentes du rocher…’, explique que le nom du prophète ‘Yonah’, qui fut jeté à la mer et englouti par un énorme poisson, est une allusion à l’âme divine. La signification de l’image de Yonah, qui adressa à l’Eternel une prière du fond des entrailles de cet énorme poisson évoque donc l’âme divine prisonnière du corps et de l’âme animale, contre lesquels elle doit mener un combat incessant pour imposer sa volonté.

La mission de chaque Juif est de faire de ce monde une demeure pour l’Essence divine. L’enseignement du Rabbi dans le Dvar Mal’hout sur les Parachiot ‘Ahareï-moth-Kédochim’ est que c’est précisément ici-bas que peut être dévoilée l’Essence divine. C’est précisément quand l’âme descend dans un corps matériel qu’elle peut dévoiler le but de la Création : l’intention divine d’avoir une demeure ici-bas.

Faire une demeure pour D.ieu consiste à purifier le corps, l’âme animale, et la matière de ce monde. C’est dans ce but que la majorité des Commandements divins est accomplie, au moyen de choses matérielles, afin que cet accomplissement nous permette de purifier les objets matériels, y compris le corps d’un Juif qui accomplit ces Commandements.

En fait, qu’il s’agisse du corps d’un Juif ou du corps de ce monde, chacun deux représentent l’exil : ‘Gola’. En effet, ‘l’âme que D.ieu nous a donnée est pure’ et elle descend ensuite dans un endroit qui est le contraire de la pureté, puisqu’elle s’habille dans une âme animale, dans un corps, et dans un monde où dominent les forces du mal, ou la possibilité est donnée à l’homme de choisir entre le bien et le mal.

Or, c’est précisément lorsque l’âme agit dans l’exil du corps et de ce monde quelle peut connaitre l’élévation à un niveau supérieur de celui d’où elle vient. Cette exceptionnelle élévation procède du dévoilement de l’Essence divine.
‘Gola’, l’exil, représente finalement l’unique moyen de dévoiler l’Essence divine. C’est la raison pour laquelle le Rabbi nous enseigne dans ce Dvar Mal’hout que la Délivrance finale n’exclut pas l’exil, et que bien au contraire ‘c’est par notre travail et par nos actions dans cet exil que l’on parvient à provoquer la Délivrance’ comme l’a écrit l’Admour Hazaken dans le livre du Tanya.
Notre travail et nos actions consistent à introduire le Divin dans la réalité afin de la transformer en révélant son contenu véritable. C’est à ce sujet qu’il est dit que si l’on ajoute la lettre א au mot גולה on obtient la Délivrance : גאולה

On peut donner ici l’exemple que le Rabbi a donné dans le Dvar Mal’hout sur la Paracha Chemot : quand Rabbi El’azar-ben-Azaria remplaça Raban Gamliel à la tête du Sanhédrin, il fit congédier le gardien du Beït-ha-Midrache afin de donner libre accès à tous ceux qui désiraient étudier la Torah. Il n’était pas question selon le nouveau Prince d’Israël de faire de différences entre ceux qui étaient des érudits et ceux qui ne l’étaient pas encore.
L’attitude de Rabbi El’azar-ben-Azaria, s’accorde parfaitement à la déclaration du Machia’h selon laquelle ‘les sources de l’enseignement du Baal Chem Tov doivent se répandre à l’extérieur’. ‘A l’extérieur’ : à tout endroit, même chez celui qui n’a pas encore atteint la perfection dans son service divin. A travers cet exemple nous comprenons que rien qui n’appartient à cet exil ne doit être épargné et que chaque chose de ce monde doit connaitre l’élévation.

Au début de ce Dvar Mal’hout, le Rabbi explique que le nom d’une chose exprime son contenu profond. Aussi, le mot Gola et le mot Guéoula ont des sens opposés. Gola signifie ‘Exil’ alors que Guéoula signifie ‘Délivrance’. Or, si l’on dit que le nom d’une chose exprime son contenu profond comment est-il possible de dire que ces noms désignent tous les deux la Délivrance ?
‘Guéoula’, la Délivrance, et Gola, l’Exil, sont constitués en effet par les mêmes lettres, à l’exception de la lettre Aleph que possède le mot Guéoula mais qui est absent du mot Gola. Aussi, le Rabbi nous enseigne que de même que le mot Gola constitue une partie du mot Guéoula, de même l’Exil constitue une partie de la Délivrance.

Dans le Dvar Mal’hout des Parachiot ‘Tazria-Metsora’ le Rabbi déclare que ‘la racine de l’obscurité est plus élevée que la lumière’. En d’autres termes, l’obscurité du monde dans lequel nous vivons peut devenir partie intégrante de la Délivrance, et notre mission dans ce cas, consiste à lever le voile de l’obscurité de l’exil afin de révéler le divin qu’il cache à nos yeux, et cela dans tous les sujets de l’exil.

C’est là le sens du mot ‘Délivrance’, car ce mot désigne l’objectif de notre mission, de délivrer le divin qui se cache dans l’exil. C’est donc pour cela que le Rabbi nous enseigne que le mot Gola fait partie du mot Guéoula, car finalement l’obscurité de ce monde ne contredit, ni ne s’oppose, à la Délivrance finale. Bien au contraire, c’est en dévoilant la lumière qui se cache derrière l’obscurité de l’exil, que l’on parviendra à ce que l’Eternel insuffle au monde la lumière nouvelle de la Guéoula.

Le Rabbi nous explique donc que si l’on ajoute la lettre ‘Aleph’, la première lettre de ‘Aloupho chel Olam’ (‘le Maître du monde), au mot Gola (l’obscurité de l’exil) on obtient le mot Guéoula.

Un des exemples donnés par le Rabbi dans le Dvar Mal’hout, est celui du Compte de l’Omer, dont le but consiste à raffiner, à purifier, le corps et l’âme animale (l’Exil, Gola). Faire pénétrer la lumière du ‘Aleph’, le divin, dans l’obscurité du corps, signifie que l’on agit afin de réparer, de rectifier, l’incitation de notre âme animale, qui nous pousse sans-cesse à assouvir des plaisirs grossiers et dénués de divin.

Le point essentiel de l’enseignement du Rabbi, est qu’il ne s’agit pas ‘d’éliminer’ l’âme animale. Il ne s’agit pas de supprimer sa force mais au contraire de l’utiliser, en la libérant de l’emprise du mal, c’est-à-dire de détourner sa force, du côté de l’impureté vers le côté de la sainteté, en se détournant des plaisirs grossiers, pour accéder à des plaisirs raffinés qui s’accordent à la Volonté de D.ieu d’avoir une demeure en nous-mêmes, et en ce monde.

Ainsi, il en va de même pour ce monde matériel, du fait que celui-ci est comparable à un ‘grand corps’, et notre mission consiste à libérer l’âme vitale qui le vivifie à chaque instant, de son emprise. En d’autres termes, de libérer les étincelles divines qui sont enfouies, et se cachent dans la matière de ce monde.
C’est à ce sujet que l’Admour Hazaken déclare dans le livre du Tanya, que tout au long de son existence un Juif a pour mission de raffiner et de purifier une certaine part de ce monde physique. Par exemple, lorsque le propriétaire d’un champ réserve un des coins de son champ pour les pauvres, il introduit la lumière divine, le ‘Aleph’, dans l’obscurité de ce champ.
Ajouter la lettre ‘Aleph’ au mot Gola signifie donc réaliser le but divin de faire de l’exil une demeure pour le ‘Aleph’, une demeure pour l’Essence divine et de dévoiler ainsi notre Juste Machia’h, très bientôt et de nos jours avec l’aide d’Hachem.

 

Vendredi 29 avril 2022 à 10h30 : Etude en direct du Kovets Parachat A’harei, avec le Rav Levi Azimov

Vendredi 29 avril 2022 à 10h30 : Etude en direct du Kovets Parachat A’harei, avec le Rav Levi Azimov

Chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot avec le Rav Levi Azimov 10h30 – 11h30
Tél. : +33 0756753993 – code : 33 41 593#
Egalement EN DIRECT  sur
RADIO HASSIDOUT

A’hare  – Aharon et les deux médecins
Source : Likout  Si’hot volume 7, première Si’ha sur A’harei

  1.   Avait-on besoin d’une parabole ? Pourquoi parler de deux docteurs et d’un malade? Aharon était-il malade?
  2.  Avec l’exemple des médecins, Rachi explique cette mise en garde.
  3. La volonté du malade  de faire baisser sa fièvre, pourrait le pousser à ne pas écouter le médecin. Il a besoin d’une mise en garde plus explicite.
  4.  » Aharon avait la «maladie» d’amour de D.ieu. Il risquait de ne pas se retenir et entrer dans le Saint des Saints !
  5. Aharon avait cette grande soif qu’il fit hériter à ses enfants…
  6. Rabbi Elazar ben Azaria eut miraculeusement des «poils blancs» à dix-huit ans et devint ainsi Roch Yechiva
  7. Les «poils blancs» étaient un signe divin qu’il avait en lui la qualité de la sagesse et expérience, héritée de la lignée d’Ezra
  8. Tout comme la sagesse, l’amour divin est hérité des parents !
  9. Intérioriser la ‘soif’ et le ‘retour’, en même temps. Pour y arriver, il faut écouter la parole de Moïse.