11 Nissan 5784 : Ecrire un Pan (Pidyon Nefesh) au Rabbi – demande de bénédictions

11 Nissan 5784 : Ecrire un Pan (Pidyon Nefesh) au Rabbi – demande de bénédictions

Le 11 Nissan est l’anniversaire du Rabbi. La semaine où tombe le 11 Nissan, est un moment propice pour s’attacher au Rabbi, lui demander d’intercéder auprès du Tout Puissant pour recevoir les bénédictions spirituelles et matérielles dont nous avons besoin et aussi de prendre de bonnes décisions (dans les domaines de l’étude de la Torah et de la pratique des Mitsvot, de la Tefila et enfin de la Tsédaka) afin de pouvoir recevoir ces bénédictions de la meilleure façon. 

Un anniversaire est bien plus qu’une simple occasion de festoyer. C’est un jour où Mazalo Gover, où la source spirituelle de son âme brille d’une force particulière. Or, « la source spirituelle de son âme » désigne quelque chose bien au-delà de nos capacités conscientes. Nous avons nos pensées et nos sentiments. Et puis nous avons notre essence spirituelle tout au fond de nous, de laquelle jaillissent nos pensées et nos sentiments. Cette essence spirituelle est le Mazal qui brille si fort un jour d’anniversaire.

Un Rabbi est une âme collective dont l’existence est vécue en conscience permanente des autres et dont les efforts sont dédiés à resserrer les liens qui existent entre eux. Ainsi, l’anniversaire du Rabbi est un évènement qui a un effet sur chacun d’entre nous, que nous en ayons conscience ou pas.

DEMANDE DE BENEDICTION

 

Le “Ohel” est le lieu où le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, repose depuis le 3 Tamouz 5754 (le 12 Juin 1994), à côté de son beau-père, le sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Yts’hak Schneersohn.

Le terme “Ohel” (littéralement: “tente”) désigne la structure édifiée au-dessus du tombeau d’un Tsadik, d’un Juste.

Le Rabbi a toujours été à l’écoute de chacun, quels qu’aient été son degré d’éducation ou de pratique religieuses.

Ceux qui ont approché le Rabbi savent l’extrême attention qu’il portait à chaque situation. Ils ont trouvé un puissant réconfort dans ses conseils et ses bénédictions.

Aujourd’hui, rien n’a changé : des milliers d’hommes et de femmes se rendent au Ohel ou écrivent au Rabbi pour le prier d’intercéder en leur faveur auprès du Tout-Puissant. Elles en ressentent une inspiration et une vitalité renouvelées.

A défaut de se rendre personnellement au Ohel, on peut lui écrire des lettres, des fax ou des mails.

“Un Tsaddik, un Juste, qui quitte ce monde n’en disparaît pas. Il s’y trouve avec une intensité encore plus grande”, nous enseigne le Zohar. Le 3 Tamouz, jour où le Rabbi quitta matériellement ce monde, cette phrase, immanquablement, résonne dans l’esprit et dans l’âme de chacun.

Par conséquent,  avec le déroulement du temps, chacun constate à quel point la présence du Rabbi semble être encore plus sensible avec les années. Par ses enseignements, par les actions croissantes qu’il suscite aux quatre coins du monde, le Rabbi continue de guider. Il conduit, vivifie des centaines de milliers de personnes, diverses tant par leur origine que par leur mode de vie, leurs opinions ou leur situation géographique.

Le Rabbi recevait des centaines de lettres chaque jour. Des gens de tous les milieux lui écrivaient, quels qu’aient été leur origine sociale, leur âge, leur niveau de pratique religieuse, leur lieu de résidence.

Aujourd’hui encore, des milliers de personnes continuent d’écrire au Rabbi pour solliciter ses bénédictions et ses conseils.

 

 

 

 

Le Nassi du jour « Dan » : Jeudi 10 Nissan

Le Nassi du jour « Dan » : Jeudi 10 Nissan

בַּיּוֹם, הָעֲשִׂירִי, נָשִׂיא, לִבְנֵי דָן–אֲחִיעֶזֶר, בֶּן-עַמִּישַׁדָּי. קָרְבָּנוֹ קַעֲרַת-כֶּסֶף אַחַת, שְׁלֹשִׁים וּמֵאָה מִשְׁקָלָהּ, מִזְרָק אֶחָד כֶּסֶף, שִׁבְעִים שֶׁקֶל בְּשֶׁקֶל הַקֹּדֶשׁ; שְׁנֵיהֶם מְלֵאִים, סֹלֶת בְּלוּלָה בַשֶּׁמֶן–לְמִנְחָה. כַּף אַחַת עֲשָׂרָה זָהָב, מְלֵאָה קְטֹרֶת. פַּר אֶחָד בֶּן-בָּקָר, אַיִל אֶחָד כֶּבֶשׂ-אֶחָד בֶּן-שְׁנָתוֹ–לְעֹלָה. שְׂעִיר-עִזִּים אֶחָד, לְחַטָּאת. וּלְזֶבַח הַשְּׁלָמִים, בָּקָר שְׁנַיִם, אֵילִם חֲמִשָּׁה עַתֻּדִים חֲמִשָּׁה, כְּבָשִׂים בְּנֵי-שָׁנָה חֲמִשָּׁה: זֶה קָרְבַּן אֲחִיעֶזֶר, בֶּן-עַמִּישַׁדָּי

Au dixième jour, le phylarque des enfants de Dan, A’hïézer, fils d’Amichadaï. Son offrande : une écuelle d’argent, du poids de cent trente sicles ; un bassin d’argent de soixante-dix sicles, au poids du sanctuaire, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile, pour une oblation ; une coupe de dix sicles, en or, pleine de parfum ; un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour holocauste ; un jeune bouc, pour expiatoire ; et, pour le sacrifice de rémunération, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’A’hïézer, fils d’Amichadaï.

יְהִי רָצוֹן מִלְפָנֶיךָ יְיָ אֳלֹהַי וֵאלהֵי אֲבוֹתַי שֶׁתָּאִיר הָיוֹם בְּחַסְדְּךָ הַגָּדוֹל עַל נִשְׁמַתִין קָדִּישִׁין דְּמִתְחַדְשִׁין כְּצִפָּרִים וּמְצַפְצְפִין וּמְשַׁבְּחִין וּמְצַלְּאִין עַל עַמָּא קַדִּישָׁא יִשְׂרָאֵל. רִבּוֹנוֹ שֶל עוֹלָם תַּכְנִיס וּתְעַיֵיל הַנַּךְ צִיפָרֵי קַדִּישֵׁי לַאֲתַר קַדִּישָׁא דְּאִיתְמַר עֲלֵייה עַיִן לֹא רָאֲתָה אֳלֹהִים זוּלָתֶךָ. יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ יְיָ אֱלֹהַי וֵאלֹהֵי אֲבוֹתַי שֶׁבְּאִם אֲנִי עַבְדְּךָ מִשֵּׁבֶט דָן  שֶׁקָּרָאתִי בְּתוֹרָתֶךָ פַּרְשָׁה שֶׁל הַנָּשִׁיא הַיוֹם אֲזַי יָאִירוּ נָא עָלַי כָּל נִיצוֹצִין קַדִּישִׁין וְכָל הָאוֹרוֹת הַקְּדוֹשׁוֹת הַכְּלוּלוֹת בִּקְדוּשַׁת זֶה הַשֵּׁבֶט לְהָבִין וּלְהַשְׂכִּיל בְּתוֹרָתֶךָ וּבְיִרְאָתֶךָ לַעַשׂוֹת רֱצוֹנְךָ כָּל יְמֵי חַיַי אֲנִי וְזַרְעִי וְזֶרַע זַרְעִי מֵעַתָּה וְעַד עוֹלָם אָמֵן:

Puisse être Ta volonté, Éternel mon D.ieu et D.ieu de mes pères, que dans Ta grande bonté Tu éclaires les âmes saintes qui se renouvellent comme des « oiseaux » et chantent et disent des louanges et prient au nom du peuple saint d’Israël. Maître du monde, recueille et fait entrer ces « oiseaux » sacrés dans le lieu saint dont il est dit : « Aucun œil ne l’a vu, sauf toi, ô Dieu. » Puisse être Ta volonté, Éternel mon D.ieu et D.ieu de mes pères, que si moi, Ton serviteur, je suis de la tribu de Dan dont j’ai lu aujourd’hui dans Ta Torah la section du Nassi, que toutes les « étincelles » saintes et toutes les illuminations saintes qui sont incluses dans la sainteté de cette tribu brillent sur moi, pour me donner la compréhension et l’intelligence dans Ta Torah et la crainte de Toi, pour accomplir Ta volonté tous les jours de ma vie, moi et mes enfants et les enfants de mes enfants, de maintenant à jamais. Amen.

 

 

 

Etats-Unis : Un incendie ravage le Beth Habad de Pomona, dans l’état de New York

Etats-Unis : Un incendie ravage le Beth Habad de Pomona, dans l’état de New York

 

Les fidèles du Beth Habad de Pomona, dans l’État de New York, près de Monsey, à un peu plus d’une heure de route du quartier de Crown Heights, ont découvert avec horreur ce matin que trois Sefer Torah avaient brûlé dans un incendie qui s’est déclaré dans le bâtiment pendant la nuit.

 

Un incendie s’est déclaré la nuit dernière dans la ville de Pomona, près de Monsey, dans l’État de New York, endommageant la synagogue Habad locale.

Pomona, une petite ville proche de New York City, est devenue ces dernières années un lieu de résidence pour de nombreux jeunes couples Habad. La ville abrite également une yechiva Habad réputée pour les jeunes étudiants.

Au cours de l’incendie nocturne, les fidèles choqués ont découvert que trois Sefer Torah avaient été réduits en cendres par les flammes.

Les Sifrei Torah avaient pourtant été placés dans un coffre-fort, mais celui-ci n’a pas résisté aux flammes qui ont ravagé la synagogue. Il est possible que le coffre-fort ait été ouvert.

En outre, d’autres objets sacrés ont été endommagés dans l’incendie, notamment des Tefilines et des livres.

La cause de l’incendie n’est pas encore claire et fait l’objet d’une enquête. Aucun blessé n’a été signalé.

La communauté Habad locale est sous le choc suite à cet événement tragique. La perte de Sefer Torah est considérée comme particulièrement dévastatrice, car ils contiennent le texte sacré de la Torah écrit à la main avec une précision méticuleuse.

Des responsables de la communauté ont déclaré qu’ils organiseraient bientôt une cérémonie d’enterrement pour les Sefer Torah endommagés, conformément à la tradition juive. Ils ont également lancé un appel aux dons pour remplacer les objets détruits et réparer les dégâts causés par l’incendie.

Malgré cette terrible épreuve, les membres de la communauté Habad de Pomona restent soudés et déterminés à surmonter cette tragédie ensemble. Leur foi et leur résilience seront sans nul doute une source de réconfort et de force dans les jours et les semaines à venir.

 

Kovets de Metsora Chabbat Hagadol – Likouté Si’hot volume 17 – Rav Levi Azimov

Kovets de Metsora Chabbat Hagadol – Likouté Si’hot volume 17 – Rav Levi Azimov

En direct, chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot
avec le Rav Levi Azimov de 10h30 – 11h30
Tél.: +33159423068 – code: 33 41 593#

ET SUR RADIO HASSIDOUT
RADIO HASSIDOUT

Le Chabbat Hagadol et les miracles de la délivrance

Dans le calendrier juif, le Chabbat qui précède immédiatement la fête de Pessa’h est désigné sous le nom de Chabbat Hagadol, littéralement le « Grand Chabbat ». Cette appellation unique soulève une question évidente : qu’est-ce qui rend ce Chabbat si spécial ? La réponse se trouve dans les événements miraculeux qui ont eu lieu ce jour-là, alors que les Juifs étaient encore esclaves en Égypte, à la veille de leur libération.

Les miracles du premier Chabbat Hagadol
La Torah relate qu’au dixième jour du mois de Nissan, D.ieu a donné aux Juifs une instruction étonnante : chaque famille devait prendre un agneau, le garder chez eux pendant quatre jours, puis le sacrifier comme offrande pascale. Cette année-là, le dixième jour de Nissan tombait un Chabbat.

Imaginez la scène : les Juifs, encore esclaves, ont publiquement amené des agneaux dans leurs maisons, sous le regard incrédule des Égyptiens. Pour les Égyptiens, les agneaux étaient des divinités vénérées. Voir leurs esclaves se préparer à les sacrifier était une provocation stupéfiante. Pourtant, miraculeusement, ils ont été incapables de nuire aux Juifs ou de les empêcher d’accomplir la volonté de D.ieu.

Ce miracle était un signe puissant que le pouvoir des Égyptiens avait déjà été brisé spirituellement, avant même le début des dix plaies. Il annonçait que la délivrance était imminente. C’est pourquoi ce Chabbat est appelé « Hagadol », le Grand, en souvenir de ces miracles extraordinaires.

Revivre les miracles chaque année
Nos Sages nous enseignent que les événements spirituels laissent une empreinte éternelle sur le temps. Ainsi, chaque année à Chabbat Hagadol, nous avons l’opportunité de nous reconnecter à la lumière de la rédemption qui a brillé si intensément ce jour-là en Égypte.

C’est pourquoi diverses coutumes se sont développées pour marquer la sainteté unique de ce Chabbat. Beaucoup ont l’habitude de lire une partie de la Haggada de Pessa’h, le livre qui raconte l’histoire de l’Exode, et d’étudier les lois détaillées de la fête. Cela nous permet d’entrer dans l’esprit de Pessa’h et de nous imprégner de son message de liberté.

Un aperçu de la Rédemption future
Mais Chabbat Hagadol est bien plus qu’un rappel historique. C’est un moment de révélation divine intense, une percée des lumières du futur dans notre présent. Ils comparent l’atmosphère spirituelle de ce jour à celle du monde à venir, quand toute l’obscurité sera dissipée et que la connaissance de D.ieu emplira la terre.

En ce jour, nous avons un avant-goût de l’époque où tout le mal sera éradiqué et où l’humanité vivra dans l’harmonie et la paix. C’est un rappel puissant que, malgré les défis du présent, nous nous dirigeons inexorablement vers un avenir de perfection.

Transformer le monde physique
Cette révélation n’est pas seulement une expérience mystique abstraite. Tout comme les miracles de l’Exode ont transformé la nature même de la réalité, la lumière de Chabbat Hagadol a le pouvoir de pénétrer et d’élever notre monde physique.

Elle nous invite à regarder au-delà de la façade des choses matérielles et à percevoir la présence divine qui les anime. Elle nous encourage à utiliser nos activités quotidiennes comme véhicules pour exprimer des valeurs spirituelles. En ce jour, nous avons un aperçu d’un monde où le divin et le matériel ne sont plus en conflit, mais en harmonie parfaite.

Notre rôle dans la Rédemption
Sur un plan personnel, Chabbat Hagadol est un moment pour réfléchir à notre propre rôle dans la concrétisation de cette vision de Rédemption. La mystique juive enseigne que chaque âme a une étincelle divine unique et une mission spécifique à accomplir dans ce monde.

En prenant le temps de nous reconnecter à notre identité la plus profonde et à notre but le plus élevé, nous pouvons aligner nos vies avec le plan divin pour l’univers. Nous pouvons devenir des partenaires actifs dans le processus de transformation du monde, apportant la lumière dans l’obscurité, un acte de bonté à la fois.

Conclusion
Ainsi, Chabbat Hagadol est une invitation à transcender les limites de notre réalité actuelle et à goûter au monde merveilleux qui nous attend. C’est un moment pour renouveler notre engagement envers notre mission divine et notre foi dans le triomphe ultime du bien.

Alors que nous nous préparons à revivre le miracle de Pessa’h, puissent les lumières de Chabbat Hagadol nous inspirer et nous guider, nous donnant la force et la vision nécessaires pour transformer nos vies et notre monde. Puisse ce grand Chabbat annoncer l’arrivée de la plus grande Rédemption, quand toute l’humanité reconnaîtra la vérité de D.ieu et vivra dans la paix et l’harmonie éternelles.

Bedikat Hametz – Pourquoi où et comment?

Bedikat Hametz – Pourquoi où et comment?

Par le Rav Shaul Sillam

Les lois concernant la recherche du ‘Hamets (aliments avec du levain) avant Pessah. Il faut savoir deux points :

1) Il y a l’interdiction de posséder du ‘Hamets, mais cela s’applique uniquement si on en possède une quantité supérieure à un kazayit (environ 30 grammes).

2) Il y a aussi la crainte de posséder quelque chose qu’on risque de manger par inadvertance, même de petites miettes. On doit donc faire attention à cela également.

En réalité, selon l’opinion rigoureuse, on devrait même rechercher les miettes car ce n’est pas quelque chose d’insignifiant. Mais il y a deux types d’interprétations :

La première interprétation stricte considère qu’il faut rechercher même les miettes, car même si elles ne sont pas importantes concernant l’interdiction de posséder du ‘Hamets, on doit quand même les chercher pour ne pas risquer d’en manger.

Mais d’après d’autres décisionnaires comme le Rama et le Michna Beroura, lorsque la loi dit que les miettes ne sont pas importantes, cela signifie qu’on n’enfreint pas l’interdiction en en possédant. Donc si on a des miettes chez soi, on n’a pas enfreint cette interdiction. Cependant, le risque de les manger par inadvertance demeure. Donc selon ces décisionnaires, c’est précisément à cause des miettes qu’on doit effectuer la recherche du ‘Hamets la nuit du 14 Nissan avec une bougie.

Ce sont donc vraiment deux conceptions complètement différentes. Selon l’une on doit chercher spécifiquement les miettes, selon l’autre non. Dans ce cours, on essaiera de mettre l’accent sur ces deux conceptions, mais un peu plus sur celle du Rama qui est plus complexe.

Selon notre loi, il y a trois types d’endroits où on doit rechercher le ‘Hamets :

1) Un endroit où j’ai l’habitude d’utiliser du pain, comme le salon ou la cuisine – là c’est une obligation de la Torah de chercher.

2) Un endroit où occasionnellement il est possible que j’ai mangé du pain – là c’est une obligation rabbinique de chercher par précaution.

3) Un endroit où je suis sûr de n’avoir jamais fait entrer de pain – là je n’ai même pas besoin de chercher.

Dans les maisons où il y a des enfants et des bébés qui transportent de la nourriture partout, même dans les toilettes, on devrait chercher partout au cas où du pain s’y serait introduit.

Quand et comment on doit chercher?

Dans un endroit très haut comme le haut d’une armoire, on n’a pas besoin de chercher car on ne peut pas y mettre du pain facilement. Mais dans une maison sans jeunes enfants, il y a sûrement des pièces où on peut être certain qu’il n’y a pas de ‘Hamets, donc inutile d’y chercher. Chacun doit déterminer les endroits concernés.

Quant à la méthode de recherche, on peut dire qu’il y a deux types d’endroits. Prenons deux exemples :

1) Des armoires de cuisine en bois, avec des rayons.
2) Une armoire à vêtements avec des étagères.

Dans l’armoire à vêtements, il n’y a généralement pas de miettes susceptibles de s’y trouver. S’il y avait un petit biscuit oublié par un enfant, la femme l’aurait sûrement remarqué et nettoyé lors du grand ménage avant Pessah. Donc dans ce type d’endroit, je n’ai pas besoin de venir avec une bougie la nuit du 14 Nissan pour chercher.

Mais dans le cas inverse, quand la femme fait son grand ménage des semaines avant Pessah, elle vide et nettoie les armoires de cuisine. Elle retire tout le ‘Hamets et ferme certains rayons vides où elle compte ranger la nourriture cacher pour Pessah. Dans ces rayons vides, on risque d’avoir oublié des miettes. Même si elle a bien nettoyé et recouvert d’un papier, il faut absolument venir la nuit du 14 avec une bougie (ou une lampe de poche) pour s’assurer qu’il n’y a vraiment rien avant de les recouvrir et d’y ranger la nourriture cacher. Il ne faut pas oublier ce point crucial.

De même pour les objets posés par terre, dans le jardin ou la cour où des miettes ont pu tomber et être écrasées. Ce n’est généralement pas un problème car ces miettes sont considérées comme annulées. Mais si des miettes sont tombées dans les rainures d’un parquet par exemple, comme on ne marche pas dessus, elles ne sont pas annulées. Cependant, on ne sera pas amené à les manger donc pas besoin de démonter tout le parquet. Juste vérifier

 

Etats-Unis : Le maire de Golden Beach rend hommage au Rabbi en lui offrant les clés de la ville

Etats-Unis : Le maire de Golden Beach rend hommage au Rabbi en lui offrant les clés de la ville

 Dans un geste symbolique fort, la ville de Golden Beach a récemment rendu un vibrant hommage au Rabbi de Loubavitch, en lui offrant les clés de la ville.

 

La cérémonie s’est déroulée à l’approche du 11 Nissan, date marquant l’anniversaire du Rabbi, déclarée « Journée de l’Éducation et du Partage » par les autorités municipales. Le maire Glenn Singer et le directeur municipal Alex Diaz ont remis officiellement les clés au Rav Chay Amar et au Rav Menahem Elgrishi, Chlou’him du Rabbi à Golden Beach.

Par ce geste symbolique fort, la municipalité a tenu à saluer l’héritage et l’enseignement du Rabbi connu pour avoir insufflé un renouveau de la vie juive à travers le monde, prônant inlassablement l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot.

« Nous sommes honorés d’offrir ces clés au Rabbi en reconnaissance de son dévouement à l’éducation et au partage avec autrui, des valeurs qu’il a inculquées à des millions de personnes », a déclaré le maire Singer.

De leur côté, le Rav Chay Amar et le Rav Menahem Elgrishi ont exprimé leur profonde gratitude pour cet honneur rendu au Rabbi et se sont engagés à poursuivre sa mission à Golden Beach en promouvant l’éducation juive et les actes de bonté envers les concitoyens.

A cette occasion, la ville a également appelé ses résidents à s’impliquer davantage dans des actions caritatives et bienveillantes, fidèles aux enseignements du Rabbi. Des initiatives communautaires seront prochainement lancées dans cet esprit.

Cette remise des clés de la ville au Rabbi, bien que symbolique, témoigne des liens étroits entretenus avec la communauté juive locale et de la volonté des élus de perpétuer les valeurs de paix, de partage et de tolérance prônées par cette figure spirituelle d’envergure internationale.