Hayom Yom du 21 Sivan : Le fait qu’un Juif ne veuille ni ne puisse se séparer de la Divinité, découle de l’Essence divine

Hayom Yom du 21 Sivan : Le fait qu’un Juif ne veuille ni ne puisse se séparer de la Divinité, découle de l’Essence divine

רבינו [הזקן] בספר-של-בינונים [=תניא] פ »ג אומר, כי ג’ מוחין – חב »ד, וז’ מדות הם השתלשלות מעשר ספירות העליונות, דכל זה הוא בנפש רוח ונשמה, שהם המתלבשים בגוף האדם, אמנם ענין המסירות נפש על אלוקות, שיהודי אינו רוצה ואינו יכול להפרד ח »ו מאלוקות – זהו מהעצמות א »ס ב »ה, שלמעלה מענין הספירות דראשיתם היא ספירת החכמה.

 

L’Admour Hazaken explique, dans le chapitre 3 du Tanya, que les trois attributs de l’intellect, ‘Ho’hma, Bina et Daat, de même que les sept attributs de l’émotion sont les dérivés des dix Sefirot supérieures.
Ceci est vrai pour les trois parties de l’âme, le Nefech, le Roua’h et la Nechamah qui s’introduisent dans le corps de l’homme.
En revanche, le pouvoir d’offrir sa vie pour D.ieu, le fait que «un Juif ne veut ni ne peut se séparer de la Divinité», découle de l’Essence divine, qui transcende les Sefirot, dont la première est celle de ‘Ho’hma.

Les élèves du Cm2 du primaire garçons Beth Rivkah clôturent leur programme des Lois de Chabbat

Les élèves du Cm2 du primaire garçons Beth Rivkah clôturent leur programme des Lois de Chabbat

Les élèves du Cm2 du primaire garçons Beth Rivka qui ont clôturé leur programme de Halahot de Chabbat avec une interrogation finale par le Rav Zerbib, Roch Kollel de Yerres, le Rav Itshak Nizard et le Rav Natanael Loeb.

Tous les élèves ont  brillamment réussi les épreuves et ont pu se voir remettre leur diplôme signés par les Rabbanim.

Deux livres traitant des lois de Chabbat ont été offerts à chaque élève.

 

 

Royaume-Uni : Un groupe de Anash de Manchester passent un Chabbat mémorable chez le Rabbi

Royaume-Uni : Un groupe de Anash de Manchester passent un Chabbat mémorable chez le Rabbi

Des membres de la communauté Anash de Manchester, au Royaume-Uni, se sont envolés pour New York pour un week-end inspirant et édifiant au Ohel du Rabbi et au 770

 

Après plusieurs semaines de préparation, plusieurs membres de la communauté Anash de Manchester, au Royaume-Uni, ont décollé jeudi Youd Sivan pour passer Chabbat chez le Rabbi.

Le voyage a commencé en beauté lorsque le Rav Shmulik Cohen a décrit que le vol était « un grand Farbrenguen où nous avons passé des heures à discuter et à raconter des histoires hassidishe sur le voyage chez le Rabbi ».

Vendredi matin a commencé tôt avec une visite au Ohel. Un Pan kloli au nom de tous les Chlou’him et Anash à Manchester a été lu par le Zohei au goral – R’ Shneur Zalman Odze.

Pour Minha, ils avaient le mérite de prier dans la maison du Rabbi avec un autre groupe d’Europe. R’ Chneour Kramer a exprimé l’immense mérite de pouvoir voir où vivaient le Rabbi et la Rabbanit !

Le point culminant du voyage a été de passer Chabbat au Ohel. Pour certains, c’était la première fois et pour tout le monde, c’était extrêmement édifiant. Le Rav David Tzvi Weinman dit que La Tefila, l’étude et le Farbrenguen ensemble auront un effet pendant longtemps.

Dimanche, le groupe a pu entrer dans le bureau du Rabbi pour lire des Tehilim et a été suivi d’une visite du WLCC et de la bibliothèque du Rabbi.

Voyager pour passer Chabbat chez le Rabbi et l’inspiration édifiante que cela apporte est difficile à décrire. Tout le monde a estimé que le voyage était un grand privilège et qu’il a profondément renforcé leur conscience du lien qu’un ‘Hassid entretient avec le Rabbi. Ils encouragent fortement les autres à en faire l’expérience aussi.

Le Rav Hillel Blesofsky s’est rappelé qu’il y a 31 ans, en ce jour même de Chabbat, le 12 Sivan, le Rabbi a surpris les hassidim avec un Farbrengen inattendu. Puissions-nous mériter de passer Chabbat avec le Rabbi où nous pourrons voir le Rabbi de nos propres yeux rapidement et de nos jours !

Le voyage a été organisé par R’ Chnéour Kramer dans le cadre d’un projet de B’Ohr Chabad – Beit Menahem Manchester.

 

Aimer et construire – La vision de l’éducation du Rabbi de Loubavitch

Aimer et construire – La vision de l’éducation du Rabbi de Loubavitch

Le premier fondement dans l’éducation, et en particulier à notre époque, est l’importance de l’amour. Voici une histoire que je tiens de la bouche de son protagoniste.

Extraits d’une conférence du Rav Yossef Its’hak Jacobson au congrès des éducateurs à Kfar ‘Habad

 

Le peuple juif a actuellement besoin d’être encouragé plutôt que réprimandé !Il y a dans le quartier de Boro Park à Brooklyn, un ‘Hassid de Sanz-Kloyzenburg du nom de Reb Binyamin Williger. C’est un homme très chaleureux, très ‘hassidique, qui fut à de nombreuses occasions l’intermédiaire entre le Rabbi et l’Admour de Sanz-Kloyzenburg.

Reb Binyamin Williger est un homme âgé, qui connut le « Min’hat Elazar » de Munkatch avant la guerre, et qui jouit d’une grande considération à Boro Park comme étant une figure du monde ‘hassidique d’antan.

Reb Binyamin raconte qu’une nuit, en 1991, il était déjà couché, l’horloge indiquait une heure moins le quart du matin et il attendait le sommeil.

Soudain, le téléphone sonna. C’était le Rav Yéhouda Leib Groner, le secrétaire du Rabbi. « Reb Binyamin, je voudrais savoir qui est l’éditeur du journal de Sanz ? » lui dit-il. Il s’agit d’un petit journal communautaire qui paraît quatre ou cinq fois dans l’année. Reb Binyamin pensa en lui-même « Est-ce là une question qui justifie d’appeler les gens à une heure du matin ? » Rav Groner lui demanda, « Est-ce vous qui publiez ce journal ? » Ce à quoi Reb Binyamin répondit « Non, ce sont des proches parents du Rabbi de Sanz-Kloyzenburg. »

« Écoutez, Reb Binyamin, il y a, dans le dernier numéro, un article du Rabbi de Sanz-Kloyzenburg, rédigé à partir d’une allocution enregistrée en 1957 ou 1958. Cet article est plein de paroles de Moussar extrêmement dures et sévères. Et le Rabbi m’a demandé de vous demander que vous demandiez aux éditeurs du journal de ne plus publier de tels articles à l’avenir. »

« Mais, pourquoi ? » demanda Reb Binyamin au Rav Groner.

« Le Rabbi a dit, Yetst iz a tseit vos der Yiddisher folk darf hoben Idoud un ‘Hizouk : à notre époque, le peuple juif a besoin d’encouragements et de renforcement. »

Sur ce, Reb Binyamin Williger prit congé du Rav Groner et s’endormit.

Lorsque Reb Binyamin m’a raconté cette histoire, j’ai voulu en savoir plus et j’ai interrogé le Rav Groner. Celui-ci m’a dit que cette nuit-là, il était entré dans le bureau du Rabbi à minuit moins le quart pour terminer les dernières tâches de la journée.

Avant qu’il s’en aille, le Rabbi avait l’habitude de lui souhaiter une bonne nuit. Mais, lorsqu’il est entré ce soir-là, il vit le Rabbi assis à son bureau, avec un visage très soucieux. Il portait ses lunettes et lisait un journal. Au moment où le Rav Grobner entra, le Rabbi leva les yeux vers lui et lui demanda « Qui publie le journal de Sanz ?»

Quand le secrétaire répondit qu’il ne savait pas, le Rabbi lui dit « Appelez s’il vous plaît Reb Binyamin Williger et dites-lui que cet article contient des propos de moussar très sévères et qu’il transmette ma demande de ne plus publier de tels articles, car à notre époque le peuple juif a besoin d’encouragements et de renforcement. »

Il était déjà très tard et il s’agissait d’une personne âgée. Qui plus est, le prochain journal ne devait sortir que plusieurs mois plus tard. Gêné, le Rav Groner demanda au Rabbi « Maintenant ? » Le Rabbi leva les yeux et répondit « Oui, pour une telle chose, on peut le réveiller de son sommeil. »

Reb Binyamin Williger me dit qu’à ce moment-là il saisit ce que signifie être un chef du peuple juif : à minuit, alors que la plupart des gens dorment et d’autres étudient ou vaquent à leurs occupations, il y a un Juif à Brooklyn pour qui il n’est pas question de dormir si on peut publier de tels propos alors que le peuple juif à actuellement besoin d’être encouragé plutôt que réprimandé !

Cette devise est également valable dans le domaine de l’éducation.

Aujourd’hui, les enfants et les adolescents ont besoin d’être encouragés et renforcés. Nous devons à tout prix les aimer, pour les encourager et les élever de toutes les façons possibles et dans toutes les dimensions de leur existence.

Et si d’aucuns demandent : « Qu’en est-il de la fermeté, de la discipline, de la punition qui est le pendant de la récompense ? »

Je ne pense pas me tromper en disant que les temps ont changé également dans ce domaine.

La prière de la Amida commence par « Béni sois-Tu Éternel, D.ieu d’Abraham, D.ieu d’Isaac et D.ieu de Jacob ».

Le Talmud demande « Se peut-il que l’on termine [la bénédiction] avec les trois ? » et répond « Comme c’est seulement à Abraham qu’il a été dit “C’est par toi que seront bénies toutes les familles de la Terre”, c’est par lui que l’on termine. »

Ainsi, cette bénédiction se termine-t-elle par « Béni sois-Tu Éternel, protecteur d’Abraham ».

Les enfants sont-ils heureux d’avoir été créés, ou auraient-ils préféré ne pas avoir été créés ? À ce sujet, il est rapporté dans des livres de ‘Hassidout polonaise, qu’il existe, à travers l’Histoire du monde et d’Israël, trois perceptions de D.ieu qui déterminent trois approches du service divin.

La première est « D.ieu d’Abraham », un D.ieu d’amour. La seconde est « D.ieu de Isaac », un D.ieu de sévérité et de justice. La troisième est « D.ieu de Jacob », D.ieu d’harmonie et de miséricorde.

Cependant, à la fin des temps, quand l’Histoire touche à sa fin, se peut-il que l’on termine « avec les trois » ? La réponse est « C’est par Abraham que l’on termine », par la voie de l’amour. L’amour, l’amour et encore l’amour.

Un enseignant m’a rapporté une histoire qu’il a entendue d’un directeur d’école, non Loubavitch, qui s’était rendu en visite en Argentine, à Buenos Aires.

Ce directeur a demandé au Rav Grunblatt, l’émissaire du Rabbi en Argentine, de pouvoir visiter les classes. Il a tenu à rentrer dans chacune des classes de cette grande école.

À la fin de la visite, le Rav Grunblatt lui a demandé pourquoi il était important pour lui de pénétrer dans chaque classe.

Le directeur étranger répondit « Avant de venir en Argentine, je suis passé par New York et j’ai eu une yé’hidout, une entrevue privée avec le Rabbi. Lorsque je lui ai dit que je partais pour l’Argentine, le Rabbi m’a demandé de visiter l’école Loubavitch et m’a dit “S’il vous plaît, rentrez dans chaque classe et regardez seulement si les élèves sourient.” »

Le Rabbi voulait savoir si les enfants sont contents. Dans le langage du Talmud, « S’ils sont heureux d’avoir été créés ou auraient préféré ne pas avoir été créés. »

Tous ceux qui ont étudié au « 770 », savent que lors de la prière de Min’ha dans le petit Beth Hamidrache au rez-de-chaussée, le Rabbi avait l’habitude d’écouter la répétition de la Amida par l’officiant assis sur un banc devant la table et appuyant son front sur sa main.

Cette attitude s’est prolongée pendant des dizaines d’années. Un jour, cependant, un jour, dans les années 80, le Rabbi s’est assis à sa place sans s’appuyer sur sa main. Certains ont remarqué ce détail et se sont étonnés. Le lendemain, cela s’est produit de nouveau. Pendant les deux semaines suivantes, cela se produisit par intermittence : parfois oui, parfois non. Puis, après un certain temps, le Rabbi reprit son attitude coutumière et appuyait son front sur sa main à chaque prière de Min’ha.

Il y avait à cette époque un élève de la Yéchiva qui restait intrigué par ce changement et qui mena son enquête. Il interrogea les secrétaires du Rabbi, mais se fit gentiment remettre à sa place. Il entreprit donc d’observer attentivement ce qui se passait dans le Beth Hamidrache pendant la prière, bien que ce ne fût pas chose facile, car celui-ci était plein à craquer à ce moment-là. Cependant, sa patience paya et il comprit ce qui se passait.

Il y avait à l’époque un Juif d’Israël qui venait régulièrement chez le Rabbi. C’était un homme totalement défiguré par un attentat palestinien dans lequel il avait également perdu la vue et dont le visage faisait tellement peur à voir que les enfants s’enfuyaient à son passage. Le jeune homme avait remarqué que, à chaque fois que cet homme était présent lors de la prière de Min’ha, même s’il se trouvait dans le coin de la synagogue le plus éloigné du Rabbi, celui-ci n’appuyait pas son front sur sa main. Il semble que c’était pour que personne ne pense qu’il mettait ainsi sa main parce qu’il ne lui était pas agréable de voir cet homme défiguré. Lorsque l’homme n’était pas là, le Rabbi remettait sa main comme à son habitude.

Or, il faut bien comprendre que les gestes du Rabbi ne sont pas anodins. Le Rabbi a dit lui-même que tous les gestes d’un Tsaddik sont extrêmement précis et obéissent à une symbolique kabbalistique. En l’occurrence, la prière de Min’ha est liée avec un niveau céleste appelé « le front de Adam Kadmone » (Adam Kadmone étant le niveau qui concentre l’ensemble du projet de la Création).

Ainsi, le geste du Rabbi pendant la prière, n’était pas une simple question de confort, mais une partie intégrante de son attachement à D.ieu pendant la prière. Et pourtant, le Rabbi n’hésita pas à suspendre cette habitude pour ne pas en venir ne serait-ce qu’à prêter à penser qu’il était gêné de voir quelqu’un d’autre.

S’il en est ainsi envers une personne non voyante qui ne pouvait pas se rendre compte de cela, combien plus est-ce valable s’agissant d’enfants ou d’adolescents sensibles, dont la personnalité est en pleine gestation. Le manque d’amour, le manque de considération et de tact envers eux peut leur causer des blessures extrêmement profondes.

Un éducateur de Californie m’a dit que lorsqu’il démarra dans le métier d’enseignant, il partit prendre conseil auprès de celui qui avait été son maître au jardin d’enfants quand il avait quatre ans. Son ancien maître, alors très âgé, lui dit « Je n’ai qu’un seul principe à t’enseigner : un éducateur doit aimer ses élèves. Et s’il n’en est pas capable, il vaut mieux qu’il reste chez lui, plutôt que de détruire des mondes. Ce n’est pas pour lui ! »

Le jeune éducateur lui demanda, « Mais qu’en est-il du genre d’élève qui vous rend fou, qui vous pourrit la vie et détruit la classe ? »

Le vieux maître lui dit, « Celui-là, il faut l’aimer deux fois plus que les autres ! Pourquoi pas “autant” que les autres ? Parce que son maître de l’année dernière l’a détesté ! Et maintenant, il te faut rattraper le manque d’amour de l’année dernière ! »

Il ne s’agit pas “d’un enfant qui dérange”, mais d’un cœur, qui est le seul endroit dans l’univers où D.ieu à choisit de résiderIl est vrai que la vie est extrêmement difficile pour les parents aujourd’hui. Aux innombrables soucis liés au travail et aux finances s’ajoutent toutes sortes de problèmes de santé, de relations, de valeurs, etc.

La pression est parfois tellement forte que de nombreux parents baissent les bras, écrasés qu’ils sont par le poids que la responsabilité de l’éducation de leurs enfants représente. Et sur qui dirigent-ils cette tension ? Le plus souvent sur les enfants ! S’ils ne peuvent le faire sur les directeurs et sur les enseignants, qui ne sont pas devant eux, ils le font souvent sur les enfants.

Le Rabbi a soulevé ce sujet dans un discours du mois de Adar 5747 (1987), lors d’une allocution aux invités :

Évoquant l’énorme pression qui pèse sur les parents en matière d’éducation et sur les solutions qu’il convient de mettre en œuvre, il a d’abord cité l’enseignement bien connu sur le verset « Ils me feront un sanctuaire et Je résiderai en eux » (Exode 25, 8). Les Sages relèvent qu’il n’est pas dit « en lui (dans le sanctuaire) », mais « en eux », à l’intérieur même des Enfants d’Israël.

Le Rabbi dit alors : « Il y a parois un petit bébé dans un berceau dans le coin de la pièce qui pleure et pleure sans s’arrêter. Cela peut parfois exaspérer certains parents, qui peuvent en venir à s’énerver et à ressentir autre chose que de l’amour envers cet enfant à ce moment-là.

« Or, le roi Salomon dit “Les cieux ne sauraient te contenir, Ô D.ieu !” (Rois I 8, 27) D.ieu est infini et rien ne peut Le contenir, pas même les mondes célestes les plus élevés. Mais D.ieu dit “Il y a pourtant un endroit où J’ai décidé de résider : c’est dans le petit cœur de ce petit enfant qui pleure dans son berceau.” L’Essence même de D.ieu est dans son petit corps, dans ses larmes, dit le Rabbi.

« Y a-t-il une mission plus grande et plus importante dans la vie que de s’occuper de cet enfant, de l’éduquer, de lui donner forme et d’être sensible à son cœur ?

« Ainsi en est-il pendant toutes les années de la croissance de cet enfant : il peut y avoir tel ou tel problème, telle ou telle difficulté, mais il faut prendre conscience qu’il ne s’agit pas là “d’un enfant qui dérange” ou “d’un enfant à problèmes”, mais d’un cœur, un cœur qui est le seul endroit dans l’univers où D.ieu a choisi de résider !

« Et à vous, parents, il a été donné le mérite d’élever ce cœur-là et de lui donner forme : “Faisons l’homme” ! »

On raconte que le Rabbi précédent demanda un jour à son secrétaire, Reb ‘Hotché Feigin, de prévenir les meilleurs élèves de la Yéchiva qu’il allait réciter en leur présence un nouveau Maamar de ‘Hassidout dans son bureau.

Reb ‘Hotché était non seulement un grand ‘Hassid, mais aussi quelqu’un de très fin. Il entra dans la salle d’étude de la Yéchiva, frappa sur la table et annonça que le Rabbi avait ordonné que les meilleurs étudiants rentrent dans son bureau pour entendre un Maamar. Il ouvrit ensuite la porte du bureau du Rabbi, qui n’était pas encore là, et dit à l’oreille de l’un des étudiants qui se trouvait là, « Fais savoir aux autres que “la porte est ouverte”. »

C’est ainsi que tous les étudiants sont entrés dans le bureau. Bien sûr, les « meilleurs » d’entre eux étaient aussi les plus humbles et se tenaient au fond de la pièce, alors que ceux qui n’auraient pas dû être là se tenaient au premier rang.

Lorsque le Rabbi précédent vit cela, il ne dit rien et récita le Maamar. Après le départ des étudiants, il se tourna vers son secrétaire et lui dit « Je t’avais pourtant demandé de ne faire entrer que les meilleurs étudiants ! »

Ce à quoi Reb ‘Hotché répondit avec les mots de la prière, « Rabbi, koulam ahouvim ! Ils sont tous aimés ! »

Le Rabbi répondit « Peut-être, mais est-ce que koulam berourim ? Est-ce qu’ils sont tous parfaits ? »

Le secrétaire répondit « Rabbi, je ne sais pas, mais koulam guiborim ! Ce sont tous des “héros” qui se battent contre leur mauvais penchant. »

Le Rabbi répondit « Peut-être, mais est-ce que koulam kédochim ? Est-ce que ce sont tous des saints ? »

Reb ‘Hotché répondit « Rabbi, je ne sais pas, mais Koulam ossim beeyma oubeyira retsone Konam – tous accomplissent avec crainte la volonté de leur Créateur ! »

Alors le Rabbi lui dit simplement : « Merci. »

Reb ‘Hotché n’éduquait pas avec un marteau. Il avait compris que, bien que beaucoup d’entre eux avaient des problèmes et devaient surmonter épreuves intérieures, ces étudiants étaient tous pleins de bonne volonté et faisaient des efforts.

En cette fin d’exil, il est absolument nécessaire de projeter sur chaque enfant, chaque adolescent, garçon ou fille, un amour total et inconditionnel, qu’il doit ressentir en son for intérieur.

L’officier de police de la police de New York, Charles M. Scholl est soudainement décédé à l’âge de 64 ans

L’officier de police de la police de New York, Charles M. Scholl est soudainement décédé à l’âge de 64 ans

l’officier de police adjoint de la police de New York, Charles M. Scholl, qui était chef de la patrouille de l’arrondissement de Brooklyn Sud et a pris sa retraite en 2020 après 41 ans de service, est soudainement décédé. Il avait 64 ans.

 

Charles M. Scholl, comme ses amis le connaissaient, a prêté serment à l’Académie de police le 7 novembre 1979. Il a contribué à la protection de 11 quartiers différents de la ville de New York et a occupé le poste de chef adjoint du 60e arrondissement pendant les sept dernières années avant de prendre sa retraite.

On voyait souvent l’officier de police Scholl dans le quartier de Crown Heights lors de grands événements ou d’affaires communautaires, comme par exemple la supervision de la prise annuelle de la photo de groupe des milliers de Chlou’him du Rabbi de la convention internationale Kinous Hachlouhim devant le siège mondial de Loubavitch – 770 Eastern Parkway.

l’officier de police Scholl a participé à la mise en place et à la sécurité de cet événement de grande envergure, ce qui a donné lieu à des moments de franche camaraderie entre lui et quelques-uns des 5 000 Chlou’him réunis.

Un moment mémorable a été l’échange de chapeaux avec le Rav Shimon Lazaroff, chef des Chlou’him du Texas. Le policier portait le Borsalino noir, tandis que le Rav Lazaroff portait la casquette du policier.

« Nous sommes fiers que des rabbins du monde entier soient venus à Brooklyn, NY », a-t-il déclaré dans une interview il y a 2 ans. « La police de New York est là pour les protéger et s’est assurée qu’ils passent un bon moment à la Convention ».

Bien que cela se produise chaque année, L’officier Charles M. Scholl a gardé le même enthousiasme lors de la photo de groupe. « C’est comme une fête », a-t-il expliqué. « Je me sens important d’être en charge de cet événement. C’est un honneur d’être parmi tant de personnes formidables. »

Au cours de ses derniers jours de service, Charles M. Scholl a assisté à l’événement Farewell Salute pour le détective Vinny Martinos du 71e arrondissement, qui s’est tenu au Jewish Children’s Museum qui a été organisé par Devorah Halberstam et COLlive.com.

 

 

 











Canicule à Paris : jusqu’à 40°C Chabbat, les Tefilot auront lieu dans les salons climatisés du Beth Haya Mouchka

Canicule à Paris : jusqu’à 40°C Chabbat, les Tefilot auront lieu dans les salons climatisés du Beth Haya Mouchka

Vendredi la canicule s’installe : fortes chaleurs jusqu’à 35°C

Déjà 26 à 28°C en moyenne sur l’Ile-de-France à 11h, c’est 5°C de plus que la veille à la même heure. La canicule s’installe bien en ce vendredi et cela va durer. La chaleur va augmenter progressivement jusqu’à 16h-18h, où elle atteindra un pic à 35°C dans la capitale et autour de cette valeur en grande banlieue. Avec l’ensoleillement et le peu de vent, votre ressenti atteindra même jusqu’à 40°C et rendra cette période très inconfortable.

Cette forte chaleur persiste en soirée, avec encore 32°C. Il vous faudra attendre 22h-23h pour que les températures descendent en dessous de 30°C. La nuit s’annonce donc difficilement supportable, malgré la baisse des températures en fin de nuit jusqu’à 22°C sur Paris et 18°C à 20°C en grande banlieue.

Chabbat : jusqu’à 40°C, un record !

Il fera encore chaud aux premières heures de la journée, avec à 7h, 18°C à 21°C, mais dès 8h la température augmentera de 3°C. Cette chaleur ne fera que s’accentuer ensuite pour atteindre 30°C dès 10-11h sur Paris, puis 35°C à 14h. Ce sera le début d’une période d’intense chaleur et de canicule avec une température qui ne descendra pas en dessous de 35°C durant 8h, de 14h à 21h. Cette canicule atteindra son maximum entre 17h et 19h avec 40 °C sur la capitale avec un ressenti à l’abri du vent jusqu’à 45°C. La soirée restera ensuite caniculaire, malgré la baisse des températures à 35°C à 21h, puis 31°C à 0h. Bonne nouvelle néanmoins, le rafraichissement ne va pas tarder…

Dimanche : fin rapide de la canicule, chute de 10°C de la température

Après une nuit encore très tropicale avec 24°C à 4h, la chute des températures se fera sentir dès 7h avec 17°C sur la capitale et jusqu’à 14°C sur le nord de la région. La chaleur ne s’évacuera cependant pas totalement, car l’après-midi les températures approcheront de nouveau les 30°C.

Dans ce contexte, les records de températures maximales pour un mois de juin seront largement battus, notamment à Paris où celui-ci date du 26 juin 1947 avec 37,6°C alors que l’on attend ce samedi 40°C sur la capitale.