Le thème du Kinous Hachlou’hot 2024, « augmenter la lumière pour illuminer l’obscurité »

Le thème du Kinous Hachlou’hot 2024, « augmenter la lumière pour illuminer l’obscurité »

 

La Conférence internationale des Chlouhot a débuté par une puissante séance d’ouverture centrée sur le thème du Kinous : « machin lichtig » – augmenter la lumière pour illuminer son entourage et, finalement, le monde.

 

Le Rav Mendy Kotlarsky a ouvert le programme en accueillant les Chlouhot au nom de Merkos L’inyonei Chinuch, représentant son père et abordant le thème du Kinous « machin lichtig » – augmenter la lumière, donnant le ton pour la soirée.

Mme Nechamy Simon de Teaneck, NJ, a magistralement animé l’événement, guidant le public à travers le programme de la soirée.

Le programme émouvant mettait en vedette diverses Chlouhot partageant leurs histoires personnelles de surmonter les défis en augmentant la lumière.

Mme Mushka Pizem de Sdérot, en Terre d’Israël, a partagé les circonstances difficiles auxquelles Israël est confronté et a dirigé la récitation des Tehillim.

En outre, Mme Mushky Chaiton de Summerlin, NV, a rendu hommage au dévouement de sa belle-mère au Chlichout à l’occasion de ses Chlochim, marqué le même soir, en récitant les Tehillim.

Mme Raizel Rosenfeld de Cascais, au Portugal, a partagé ses expériences depuis le 7 octobre, lorsque sa maison ‘Habad s’est transformée en plaque tournante pour les réfugiés israéliens de passage. Elle a partagé l’inspiration du Rabbi pour l’aider à absorber l’afflux écrasant de visiteurs.

Captivant la foule par ses paroles poignantes, Mme Devorah Leah Reiter de Roslyn, New York, a partagé une inspiration sur le thème de surmonter l’obscurité en appréciant les lumières de sa vie.

Représentant les Chlouhot de la Terre sainte, Mme Braha Leah Sassonkin de Metula, en Terre d’Israël, a partagé ses expériences de Chlichout à Metula depuis le début de la guerre, soulignant l’importance de leur mission, surtout en ces temps difficiles.

La soirée s’est terminée par une touchante présentation vidéo mettant en vedette des membres du Vaad Hakinus, soulignant l’intérêt unique et l’attention que le Rabbi accordait au Kinous des femmes.

« Le thème de la conférence de cette année, augmenter la lumière pour illuminer l’obscurité, est particulièrement approprié aujourd’hui alors que nous sommes confrontés à tant d’obscurité », déclare le Rav Moshe Kotlarsky, président de la Conférence internationale des Chlouhot et vice-président de Merkos Liyonei Chinuch, « Nous espérons que la conférence insuffle aux Chlouhot la lumière et l’inspiration nécessaires pour poursuivre leur travail formidable. »

Photos : Itzik Roitman

 

Le Gala 2024 des institutions Beth Rivkah

Le Gala 2024 des institutions Beth Rivkah

Il y a seulement quelques jours, au Gala annuel des institutions Beth Rivkah, nous avons vécu un moment exceptionnel dont la magie se reflète à travers ces photos partagées avec vous !

Votre présence, notre plus grande bénédiction, suscite notre profonde gratitude.

L’ambiance exceptionnelle a été rehaussée par les performances inspirantes des chanteurs Ohad, David Louski et le jeune Elie Yaacov accompagné de Yossef Brami et son orchestre.

Un grand merci à chacun d’entre vous pour soutenir notre mission éducative et nous donner la force de servir plus de 1100 élèves.

Votre soutien continu est la clé de notre réussite, permettant la concrétisation de projets ambitieux.

Merci d’être toujours présents,

L’équipe Beth Rivkah

Photo David Karsenty

Yitro et le 22 Chevat, Yortzaït de la Rabbanite Haya Mouchka, à la Lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

Yitro et le 22 Chevat, Yortzaït de la Rabbanite Haya Mouchka, à la Lumière du Dvar Mal’hout – Rav Yaacov Abergel

 

 

Moché répète les Dix Commandements afin que le peuple d’Israël soit capable d’intégrer de manière profonde la Parole Divine :
Il est dit dans notre Paracha (Yitro, 20, 15-16) que lors du Don de la Torah tous les Juifs’tremblèrent et se tinrent debout, de loin. Ils dirent à Moché : parle, toi avec nous, et nous t’écouterons, et que D.ieu ne parle pas avec nous de peur que nous mourrions’.
De fait, les enfants d’Israël ne purent supporter d’entendre les deux premiers Commandements de la Bouche de l’Eternel. Lorsque l’Eternel parlait, l’âme des enfants d’Israël quittait leurs corps, ainsi qu’il est écrit (Chabbat, 88b) : ‘A chaque expression divine, leurs âmes s’envolaient…Mais L’Eternel la leur restituait avec la rosée dont Il fera revivre les morts’.

Dans le Dvar Mal’hout sur notre Paracha le Rabbi souligne que les Dix Commandements sont mentionnés deux fois dans la Torah. La première fois, Paracha Yitro, L’Eternel dit Lui-même les Dix Commandements et la seconde fois, Paracha Vaèt’hanan, Moché répète les Dix Commandements aux enfants d’Israël durant la quarantième année de leur séjour dans le désert. Le Rabbi nous donne la raison de cette répétition. Le rôle de Moche est d’unir les enfants d’Israël avec D.ieu et du fait que lorsque L’Eternel parlait l’âme des enfants d’Israël ‘s’envolait’ Moché dut leur répéter les Commandements afin de Les mettre à leur portée. Pour qu’eux-mêmes soient capables d’intégrer de manière profonde la Parole Divine.

De manière profonde, Moché établit le lien entre l’Essence divine et les forces de l’intellect des enfants d’Israël car lorsque Moché leur enseigna les Dix Commandements, les enfants d’Israël furent touchés au plus profond d’eux-mêmes. L’enseignement de Moché atteignait leurs pensées, leurs sentiments et leurs actions, conformément à l’explication de Rachi du verset : ‘Et voici les Lois que tu placeras devant eux’ (Michpatim, 21, 1), selon laquelle le rôle de Moché fut de présenter les Lois de D.ieu comme des aliments, ‘dressées sur une table, prêts à être consommés’.

Cependant, bien que la parole de Moché possède l’avantage d’être assimilée par chacun, elle n’est ‘que’ la parole d’un homme, c’est à dire que contrairement à la Parole de D.ieu, la parole de Moché ne dévoile pas la dimension la plus profonde de la Torah, son Essence. De fait, c’est avec le dévoilement du Machia’h et le dévoilement de la Torah ‘Hadacha que l’Essence de la Torah sera dévoilée et intégrée de manière profonde par le peuple d’Israël.
Lorsque Machia’h parlera aux enfants d’Israël en leur dévoilant l’Essence de la Torah, leurs âmes ne ‘s’envoleront’ pas comme ce fut le cas au Mont-Sinaï. Le dévoilement de la Torah ‘Hadacha sera perçu de manière profonde sans que l’âme ne quitte le corps. En d’autres termes, le Machia’h unira l’Essence divine avec les forces de la partie de l’âme qui s’habillent dans le corps (l’intellect, les sentiments et l’action).

La signification profonde des dates du 10, du 11 et du 22 Chevat :
Dans une autre Si’ha du Dvar Mal’hout sur cette même Paracha Yitro, le Rabbi explique la signification profonde des dates du 10 Chevat, du 11 Chevat et du 22 Chevat :

Le ’10 Chevat’, jour de la Hilloula du Rabbi Rayats représente le niveau du chiffre ’10’. ’10’ représente les ’10 Commandements’ lesquels sont liés avec ce monde matériel qui a été lui-même créé par ’10 Paroles’.

Le 11 Chevat est lié à la prise de fonction du Rabbi un an exactement après le jour de la disparition de son beau-père le Rabbi Rayats. ’11’ représente le niveau de L’Essence divine, le niveau du Divin qui est au-dessus du monde : Ano’hi, le premier mot des Dix Commandements.

Le 22 Chevat qui est la date du décès de la Rabbanite incarne la perfection du chiffre 11 : 2×11=22.

Le dévoilement divin qui eut lieu lors du don de la Torah ne fut que provisoire. Après Matan-Torah le Mont-Sinaï redevint ce qu’il était. Les âmes des enfants d’Israël quittèrent leurs corps quand ils entendirent la Parole de D.ieu. De faitCommefaitCommeComme il a été dit précédemment, ce monde inférieur et limité, symbolisé par le chiffre 10, ne put contenir le dévoilement de l’Essence divine. Le Le Les âmes des enfants d’Israël quittèrent leurs corps quand ils entendirent la Parole de D.ieu. Aussi, le but recherché après le Don de la Torah fut que l’homme avec ses propres forces agisse dans le but de faire de lui-même et de ce monde matériel une demeure pour l’Essence divine. Purifier son être et purifier ce monde matériel afin que le dévoilement de l’Essence divine ne soit pas provisoire comme ce fut le cas au moment du Don de la Torah, mais que ce dévoilement soit permanent. Attirer l’Essence divine, symbolisée par le chiffre 11, dans ce monde, symbolisé par le chiffre 10,,,, et dans tout ce qu’il contient.

Le Rabbi nous enseigne que la date du 10 Chevat correspond à la fin du travail qui consistait à nous préparer au dévoilement de l’Essence divine.

La date du 11 Chevat correspond au début du dévoilement de l’Essence divine mais sans que ce dévoilement n’ait véritablement fait de ce monde ‘une demeure qui fait Un avec D.ieu’.

Enfin la perfection du niveau du chiffre 11 correspond à la date du 22 Chevat car selon l’enseignement du Rabbi c’est par le mérite des femmes Tsidkaniot, et par le mérite de la Rabbanite ‘Haya-Mouchka (l’épouse du Rabbi) que notre mission de faire de ce monde une demeure pour D.ieu atteindra la perfection du fait que cette ‘demeure’ : nous-mêmes, le monde, et tout ce qu’il contient, feront Un avec D.ieu.

Dans son discours intitulé ‘Et tu ordonneras aux enfants d’Israël’, le Rabbi explique qu’il y a plusieurs niveaux de l’Essence de l’âme : le niveau de ‘Haya est le niveau inférieur de l’Essence de l’âme car il a pour effet de s’unir aux forces de l’âme, ‘de faire Un’ avec ces forces, mais de façon provisoire. Dans son discours intitulé ‘Et tu ordonneras aux enfants d’Israël’, le Rabbi explique qu’il y a plusieurs niveaux de l’Essence de l’âme :
Le niveau de ‘Haya est le niveau inférieur de l’Essence de l’âme car il a pour effet de s’unir aux forces de l’âme, ‘de faire Un’ avec ces forces, mais de façon provisoire. Ce dévoilement est donc ‘comme une chose ajoutée à nous-même’ car il peut y avoir une situation où un Juif fera don de lui-même pendant des années car il brillera en lui-même ce niveau de ‘Haya, mais lorsque ce dévoilement s’arrêtera les forces de son âme (l’intellect, les sentiments, l’action) ne changeront pas.

Le niveau supérieur de l’Essence de l’âme est celui de l’âme telle qu’elle est enracinée dans l’Essence divine. Lorsque ce niveau se dévoile dans l’âme il pénètre au plus profond des forces de l’âme au point de les transformer véritablement et de faire ‘Un’ avec elles.
Pour l’intellect par exemple, lorsque le niveau de ‘Haya se révèle dans l’intellect, un Juif agit au-delà de l’intellect mais quand ce niveau ne brille plus l’intellect redevient ce qu’il était, A l’opposé, lorsque l’Essence de l’âme brille dans l’intellect, l’intellect agit tel qu’il est mais il dévoile aussi l’Essence de l’âme. La lumière de l’Essence de l’âme se révèle dans l’intellect dans les sentiments et dans tous les vêtements de l’âme : la pensée la parole et l’action.

Le 22 Chevat représente ce niveau de l’Essence. Il correspond au niveau décrit par le Rabbi dans le Dvar Mal’hout comme étant ‘la perfection du niveau du chiffre 11′ car ce niveau désigne le pouvoir d’unir le Divin qui est au-delà du monde (’11’) avec le monde (’10’) : de faire de ce monde (’10’) une demeure pour l’Essence divine (’11’).

En résumé,
le 10 Chevat représente le travail de purification qui nous prépare au dévoilement de l’Essence divine.
Le 11 Chevat représente le niveau ‘inférieur’ de l’Essence car ce dévoilement élève le monde mais ne le transforme pas (à l’exemple du niveau de ‘Haya).
Le 22 Chevat représente le plus haut niveau de l’Essence, lequel a le pouvoir de transformer ce monde au point qu’il ne fait plus qu’Un’ avec l’Essence divine, comme le Rabbi dit souvent : le dévoilement de l’Essence de l’âme signifie que l’on ne fait plus qu’Un avec Hachem.

Il est écrit dans le Traité Bra’hot (57b) que ‘Trois choses apaisent l’esprit de l’homme : une voix mélodieuse, une belle vue et une bonne odeur. Trois choses le mettent à l’aise et lui donne un sentiment de bien-être : une belle maison, une belle épouse et de beaux ustensiles’.
A la lumière de cet enseignement le Rabbi exprime le fait qu’il ne s’agit pas seulement de faire de ce monde une demeure pour Hachem, mais il sagit que cette demeure soit belle. Dans ce cas les enfants d’Israël procurent un grand plaisir au Saint béni soit-Il qui est Lui-même le propriétaire de cette demeure. Notre mission est de transformer ce monde au point qu’il devienne une demeure pour l’Essence divine qui est au-delà du monde. Or, comme l’écrit le Rabbi : ‘La beauté de cette demeure (la force de la rendre belle), qu’il s’agisse de sa beauté spirituelle ou de sa beauté matérielle, dépend du mérite des femmes.

A la lumière de cet enseignement le Rabbi exprime le faitnous enseigne qu’il ne s’agit pas seulement de faire de ce monde une demeure pour Hachem, mais il s’agit que cette demeure soit belle. Dans ce cas les enfants d’Israël procurent un grand plaisir au Saint béni soit-Il qui est Lui-même le propriétaire de cette demeure. Notre mission est de transformer ce monde au point qu’il devienne une demeure pour l’Essence divine qui est au-delà du monde. Or, comme l’écrit le Rabbi : ‘La beauté de cette demeure (la force de la rendre belle), qu’il s’agisse de sa beauté spirituelle ou de sa beauté matérielle, dépend du mérite des femmes.

Le Rabbi écrit aussi que ‘la beauté matérielle découle de la beauté spirituelle’, et nous enseigne que la valeur numérique du mot ‘Ner’ (bougie) est égale à 250. Les 248 injonctions positives plus le chiffre 2 (qui est une allusion aux deux mains avec lesquelles on accomplit les Commandements divins, et aussi une allusion à l’amour et à la crainte de D.ieu) font un total de 250. Ainsi les bougies que les femmes et les filles d’Israël allument le soir du Chabbat et les jours de fêtes illuminent les maisons Juives de la lumière, de la beauté de la Kédoucha et de la beauté matérielle de la lumière. La beauté de cette demeure vient de la vitalité que les femmes d’Israël lui insufflent. C’est la raison pour laquelle le Rabbi souligne que cette demeure doit être emplie d’une bonne odeur parfumée. Cette odeur (spirituelle et matérielle) ajoute à la beauté de la lumière des bougies.

Le prénom de la Rabbanite est une allusion à tout cela. ‘Haya qui désigne la ‘vitalité’ (‘Hayout) est une allusion aux forces de l’âme qui s’habillent dans le corps : la vitalité ‘Pnimi’, et Mouchka désigne les forces de l’âme qui ne s’habillent pas dans le corps et l’Essence de l’âme elle-même : Ko’hot ha makifim).

Ainsi, le 22 Chevat désigne bien la perfection du niveau du chiffre 11, car l’union de ‘Haya avec Mouchka exprime le lien entre le Divin qui s’habille dans le corps et dans ce monde avec le Divin qui est au-delà de ce monde : l’Essence divine.

Il apparait donc à nos yeux que c’est par le mérite de la Rabbanite et de toutes les femmes et les filles d’Israël qui suivent son exemple et sa conduite que nous aurons le mérite d’atteindre la perfection de notre mission de faire de ce monde une demeure pour l’Essence divine, et la perfection de cette mission consiste à faire de ce monde inférieur une belle demeure pour D.ieu du fait que la beauté dans ce cas représente l’union entre l’Essence de lame et les forces de l’âme qui s’habillent dans le corps, entre l’Essence divine et les limites de ce monde inferieur. La beauté représente la Guéoula, lorsqu’il apparaîtra à nos yeux de chair qu’Hachem Israël et la Torah ne sont qu’Un, avec le dévoilement de notre Juste Machia’h, très bientôt et de nos jours, avec l’aide de D.ieu.

 

Résumé :
D’une certaine manière, les Dix Commandements, lorsqu’ils sont dits par l’Eternel, représentent l’Essence divine laquelle est au-delà de toutes les limites de tous les mondes de la Création. Ce niveau est celui. Ce niveau est celui de la partie de l’âme qui ne s’habille pas dans le corps : l’Essence de l’âme divine qui est au-delà de la partie de l’âme qui ne s’habille pas dans le corps : l’Essence de l’âme divine qui est enracinée dans l’Essence divine et dont la force dépasse donc totalement, infiniment, la partie de l’âme qui s’habille dans le corps et qui est limitée. Ainsi, les 10 Commandements tels qu’ils seront enseignés par le Machia’h, avec l’aide de D.ieu, représentent donc la perfection de la beauté de la Torah : la beauté de la Torah du Machia’h, la beauté de la Torah ‘Hadacha : le dévoilement de l’Essence de la Torah qui détient le pouvoir d’unir l’Essence divine avec l’âme telle qu’elle s’habille dans le corps.la partie de l’âme qui s’habille dans le corps et qui est limitée, du fait que l’Essence de l’âme est enracinée dans l’Essence divine.