(pour la réussite de Iouri Kats dans tous les sujets, spirituels, et matériels)

 

Dans le Dvar Mal’hout sur la Paracha ‘Bo’, le Rabbi explique que L’Eternel ordonne à Moché de venir avec Lui dans la Maison de Pharaon. En effet, il n’est pas écrit ‘Va chez Pharaon!’, mais il est écrit ‘Viens (avec Moi) chez Pharaon!’.

Moché craignait de se rendre seul dans la Maison de celui que l’on appelle ‘le grand serpent’, c’est pour cela qu’Hachem lui dit ‘Viens chez Pharaon!’, car en recevant cet ordre divin Moché reçut également de L’Eternel la force de l’accomplir.

Certes, la Maison de Pharaon telle qu’elle est dans ce monde est un symbole d’impureté, mais le Rabbi nous enseigne que dans les mondes supérieurs, du côté de la Sainteté, la maison de Pharaon est le signe du plus haut dévoilement divin.

Parmi les références que le Rabbi nous donne dans le ‘Dvar Mal’hout’, il y a celle du ‘Torat ‘Haim’ dans laquelle l’Admour Haemtsaeï explique que dans les temps messianiques ‘l’intérieur (les niveaux des lumières les plus profondes) tel qu’il est vraiment se révèlera à l’extérieur (le réceptacle), de manière à ce que le Kéli (le réceptacle qui reçoit la lumière) ne la dissimule plus du tout, comme l’âme d’un homme (l’intérieur)  éclaire son visage (l’extérieur)….’.

L’exemple que donne l’Admour Haemtsaeï, d’un homme qui apprend une excellente nouvelle et dont la joie illumine son visage, vient pour expliquer que dans les temps messianiques la joie et le plaisir de L’Eternel illumineront Sa Face.

La Face de L’Eternel représente la Volonté la plus profonde et la plus intérieure de L’Eternel, Son plaisir qui est à l’origine de Son désir de Se dévoiler dans ce monde.  C’est là le point le plus essentiel  de cet enseignement de l’Admour Haemtsaeï. Dans les temps messianiques le plaisir divin, lequel représente une lumière supérieure et illimitée, se dévoilera dans ce monde. De même que les sentiments les plus profonds de l’homme peuvent se lire sur son visage, la joie la plus profonde de L’Eternel se lira sur ‘Son visage’, ce qui signifie que rien ne constituera plus un obstacle à la révélation du plaisir de D.ieu. Sa joie percera tous les voiles, et se lira sur ce même ‘Visage’ qui la dissimulait auparavant, ainsi qu’il est dit: ‘l’intérieur (le plaisir divin) tel qu’il est vraiment se révèlera àl’extérieur, de manière à ce que le Kéli (le receptacle qui reçoit la lumière) ne la dissimule plus du tout.

Le Rabbi dans le ‘Dvar Mal’hout’ nous enseigne que la Maison de Pharaon représente le dévoilement illimité de L’Essence divine. Aussi, le fait que L’Eternel amena Moché dans la Maison de Pharaon, signifie qu’Il lui donna la force de devenir un réceptacle pour un tel dévoilement. C’est pourquoi le Rabbi explique qu’aller chez Pharaon constitue en réalité une partie de la sortie d’Egypte, car la Maison de Pharaon représente le dévoilement de l’Essence divine, l’union entre le Divin illimité et les limites de ce monde, comme le fut le don de la Torah qui succède à la sortie d’Egypte.

D’après la demande du Rabbi selon laquelle chaque Juif se doit d’écrire ses propres ‘hidouchim, il est possible de dire que ces enseignements de l’Admour Haemtsaeï et du Rabbi sur notre Paracha ont un rapport avec le verset de la Torah dans lequel il est dit:

‘Et les enfants d’Israël voyaient le visage de Moché, que la peau du visage de Moché rayonnait’ (Ki-Tissa, 34, 35).

Peut-être y-a-t-il dans ce verset une allusion à la venue du Machia’h ! Dans le livre du Tanya, L’Admour Hazaken rapporte l’enseignement du Zohar selon lequel le corps de l’autre côté de la Sainteté est appelé ‘la peau de serpent’. Ce qui n’est pas sans évoquer ‘le grand serpent’, Pharaon.

Par ailleurs, la chose est connue que le ‘serpent’, ‘na’hach’ en hébreu à la même valeur numérique que ‘Machia’h’: 358. Ainsi, du côté de la Sainteté, lorsque l’Essence divine se révèlera dans le corps de l’homme (et dans le corps de ce monde matériel) alors ‘la peau de serpent’ atteindra le niveau au sujet duquel il est dit: ‘la peau du visage de Moché rayonnait.’

Rachi décrit la lumière qui émane du visage de Moché comme des ‘rayons de splendeur’, ‘Karné-Hod’. Peut-être y-a-t-il ici aussi un lien avec le nom de la maison d’éditions (de livres saints) que fonda le Rabbi Rayats: ‘Karné-Hod-Torah’ ! De fait, la lumière qui émane du visage de Moché est aussi celle qui émane de la Torah, tout comme la lumière qui émane du visage du Machia’h est aussi celle qui émane de l’Essence de la Torah, car l’Essence divine, l’Essence de l’âme Juive, et l’Essence de la Torah, ne font qu’Un.