Dans le chapitre 19 de l’ouvrage ‘Iniana chel Torat ha ‘Hassidout’ le Rabbi explique que ‘le bonheur et le plaisir d’Hachem sont le fruit de la transformation par l’homme de l’obscurité en lumière.’ C’est donc précisément lorsque l’on accomplit la mission qui nous incombe de transformer ce monde matériel, en accomplissant les Commandements divins, que l’on réveille le désir et le plaisir de D.ieu. Le Rabbi souligne ici que ‘seule l’Essence divine a le pouvoir de transformer l’obscurité en lumière, de subjuguer le mal et de le muer en bien’, et du fait que le Rabbi décrit la ‘Hassidout comme étant ‘le degré de la Torah qui ne fait qu’Un avec l’Essence divine’, il apparait à l’évidence que la ‘Hassidout, elle-même, détient le pouvoir de transformer l’obscurité en lumière. C’est la raison pour laquelle le Rabbi décrit ici la ‘Hassidout comme une ‘délectation auprès de Lui’ car ‘c’est seulement en retournant l’obscurité en lumière que se trouve exprimée l’Intériorité de la Torah, telle qu’elle se confond avec ce que le Ein-Sof a de plus profond : telle quelle est auprès de Lui’.

Par ailleurs, le Rabbi écrit au chapitre 18 de l’ouvrage cité plus haut que ‘plus la ‘Hassidout est diffusée jusqu’aux aspects les plus bas de la Création et plus la nature de la ‘Hassidout se trouve intensément exprimée’.
Cette déclaration du Rabbi s’accorde à l’enseignement selon lequel c’est précisément dans ce monde matériel que peut être révélée l’Essence divine.
De fait, le travail de chaque Juif consiste à intérioriser la ‘Hassidout au point de transformer jusqu’à la nature de l’âme animale et au point de transformer la part du monde qui lui été assignée.
Le point essentiel est celui de ‘diffuser la ‘Hassidout jusqu’aux aspects les plus bas, qu’il s’agisse de nous-mêmes, en transformant la nature de l’âme animale, ou qu’il s’agisse de la part du monde que nous devons transformer, nous devons atteindre les niveaux les plus bas et les plus obscurs et les transformer en lumière.
Diffuser la ‘Hassidout c’est diffuser l’Essence de la Torah et le pouvoir de l’Essence est comme le pouvoir de l’huile : comme l’huile qui a le pouvoir d’impregner les matières les plus dures, la ‘Hassidout détient le pouvoir de nous éclairer et de nous transformer ainsi que celui d’éclairer et de transformer la part du monde qui nous été assignée.
Dès-lors, nous comprenons la déclaration du Rabbi selon laquelle ‘plus la ‘Hassidout est diffusée jusqu’aux aspects les plus bas de la Création et plus la nature de la ‘Hassidout se trouve intensément exprimée’ : comme il a été dit précédemment, la ‘Hassidout est ‘le degré de la Torah qui ne fait qu’Un avec l’Essence divine’ et c’est pour cette raison que la ‘Hassidout a le pouvoir de transformer l’obscurité en lumière, et ‘plus la ‘Hassidout est diffusée jusqu’aux aspects les plus bas de la Création plus le plaisir de D.ieu se trouve ‘intensément exprimé’ du fait que la nature de la ‘Hassidout est ‘telle qu’elle se confond avec ce que le Eïn-Sof a de plus profond : telle quelle est auprès de Lui’.
L’Admour Hazaken écrit dans le Livre du Tanya (Kountrass, 6) que D.ieu conçoit un plaisir de la ‘Hassidout qui dépasse l’entendement humain. De fait, l’Eternel conçoit ce plaisir qui dépasse notre entendement précisément lorsque nous nous attachons à diffuser la ‘Hassidout jusqu’aux aspects les plus bas de la Création, et surtout, conformément au principe enseigné par le Rabbi selon lequel : ‘c’est seulement dans la concrétisation de la ‘Hassidout que l’on peut appréhender sa nature essentielle’. Atteindre et transformer les niveaux les plus bas c’est réveiller en même temps ce plaisir divin qui dépasse notre entendement.

Les enfants d’Israël qui sont installés dans différents pays n’adoptent jamais les usages des autres peuples qui sont contraires à la Hala’ha. Cependant, le Rabbi déclare la chose suivante : ‘les enfants d’Israël doivent accomplir les Commandements divins dans les endroits où ils se trouvent en habillant la Torah selon les usages de ces endroits, lorsque ces usages ne sont pas contraires à la Hala’ha’.

Cet enseignement s’accorde à la déclaration du Machia’h au Baal-Chem-Tov, selon laquelle le dévoilement du Machia’h dépend du fait de répandre les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur car la mission des enfants d’Israël est de raffiner et de purifier chaque endroit du monde pour que cet endroit devienne une demeure pour D.ieu. L’exemple donné par le Rabbi, dans le Dvar Mal’hout sur notre Paracha, est celui de ‘la Marseillaise’.
Le Rabbi a transformé l’hymne français ‘la Marseillaise’ en un chant saint et ‘Hassidique. L’air de l’hymne national français fut gardé par le Rabbi et les Hassidim, mais les paroles originales furent remplacées par celles de ‘Adéreth-vé-ha-émounah-lé-‘haï-ha-olamim.’ Beaucoup furent très impressionnés lorsque les ‘Hassidim de France chantèrent cette nouvelle version ‘Hassidique de la Marseillaise devant le Rabbi pendant cette Hitvaadouth désormais célèbre.

L’exemple de ‘la Marseillaise’ est très particulier, de par le fait qu’il est l’expression véritable du principe d’après lequel : ‘plus la ‘Hassidout est diffusée jusqu’aux aspects les plus bas de la Création et plus la nature de la ‘Hassidout se trouve intensément exprimée’.
En effet, le Rabbi souligne dans le Dvar-Mal’hout que Les Maîtres de ‘Habad, le Rabbi Maharach, le Rabbi Rachab, le Rabbi Rayats et le Rabbi lui-même, ont tous voyagé en France dans le but de purifier la Klipa de la France qui est la plus basse et la plus grossière parmi toutes les Klipoth.

L’achèvement du raffinement et de la purification de la France :

Le Rabbi rapporte dans le Dvar Mal’hout que le prophète Obadia mentionne l’exil et la délivrance de la France (Obadia, 1, 20-21) :
‘Et les exilés de cette légion d’enfants d’Israël répandus depuis Canaan jusqu’à la France. Et des libérateurs monteront sur la montagne de Sion. Et la Royauté appartiendra à L’Eternel’.

Le Rabbi explique que le raffinement du monde tout entier atteindra sa perfection lorsque le peuple Juif parviendra à l’achèvement du raffinement et de la purification de la France. De fait, Tsarfat (la France) vient du mot Tsirouf : Raffinement, comme l’action de raffiner de l’or afin de le rendre pur.

A l’époque de la guerre qui opposait la France à la Russie, L’Admour Hazaken priait pour la victoire de la Russie bien qu’une victoire de la France aurait été favorable à la condition matérielle des Juifs. Cependant, une éventuelle victoire de la France impliquait pour les Juifs une descente spirituelle que l’Admour Hazaken voulut éviter. En réalité, l’époque napoléonienne laissait présager l’esprit de la Révolution française qui représentait un véritable danger pour le peuple Juif. En effet, pendant la Révolution française le peuple français s’est révolté contre le pouvoir du roi et le 21 janvier 1793, Louis XVI, roi de France monte sur l’échafaud et meurt la tête tranchée par la guillotine. Le corps décapité et la tête du roi furent alors jetés dans une fosse commune.
Le Rabbi révèle que le contenu profond de la Klipa de la France transparait à travers la fin tragique du roi des Français. L’action de couper la tête du roi exprime le désir du peuple français de ne plus se soumettre à l’autorité du roi et de proclamer la République. De manière profonde, la Klipa de la France représente le désir du peuple de ne pas se soumettre à l’autorité du Roi des rois : le Saint béni soit-Il.

A la fin du chapitre 24 du Livre du Tanya, l’Admour Hazaken explique qu’il n’y a pas de plus grand exil que celui que subit l’âme divine lorsqu’un Juif commet un péché, car l’Essence de l’âme Juive est enracinée dans l’Essence divine et lorsqu’un Juif commet un péché son âme, dont la racine et la source sont du côté de la Sainteté, descend dans l’autre côté de la Sainteté.
L’Admour Hazaken compare l’action de commettre un péché à une personne ‘qui saisit la tête du roi pour la précipiter dans une fosse remplie d’immondices’ (Likouteï-Amarime, fin du chapitre 24). De manière étonnante, cette image fictive que nous donne l’Admour Hazaken de ‘la tête du roi que l’on précipite dans une fosse remplie d’immondices’ s’est réellement concrétisée pendant la révolution française par ceux qui ‘jetèrent la tête du roi de France et son corps décapité dans une fosse commune’.

Faut-il voir ici une manifestation de l’esprit prophétique de l’Admour Hazaken ? L’Admour Hazaken pressentait le danger de l’esprit de la Révolution française qui transparaissait déjà à l’époque napoléonienne, et l’image qu’il nous donne dans le Livre du Tanya exprime l’ampleur de la grossièreté de ceux qui tombent dans l’autre côté de la Sainteté lorsqu’ils refusent de se soumettre à la Volonté du Saint béni soit-Il.

La force du Rabbi, la force de l’Essence :
Il a été expliqué précédemment que la Klipa de la France est née du désir du peuple français de ne pas se soumettre à l’autorité du Saint béni soit-Il.
Or, Le fait d’être coupé du Divin ne peut pas nous mener vers une existence véritable : ‘Celui qui a des yeux mais ne voit pas, des oreilles mais n’entend pas ; qui ne voit ni n’entend le divin, ne vit pas une vie véritable…La véritable existence consiste en la perception, par les yeux et les oreilles du Divin’. Mener une existence véritable consiste donc avant tout à reconnaître ‘qu’il n’y a rien en dehors de D.ieu’. Dès-lors, nous comprenons la déclaration du Rabbi selon laquelle ‘le raffinement du monde tout entier atteindra sa perfection lorsque le peuple Juif parviendra à l’achèvement du raffinement et de la purification de la France’, car la purification de la France donne la possibilité de vivre ‘une vie de jours réellement vécus’ contrairement à ceux qui se séparent du Divin, ceux qui ‘jetèrent la tête du roi de France et son corps décapité dans une fosse commune’.

L’obscurité de la France est très profonde et le Rabbi souligne que ‘raffiner et purifier l’endroit le plus obscur implique de dévoiler l’Essence divine dans cet endroit’. Or, les Maîtres de ‘Habad possèdent tous la capacité de dévoiler l’Essence divine, et le Rabbi mentionne dans le Dvar-Mal’hout que le Rabbi Maharach, le Rabbi Rachab, le Rabbi Rayats, ont tous voyagé en France dans le but de la purifier et de l’élever. Avant de s’installer aux Etats-Unis, le Rabbi et la Rabbanite vécurent pendant 8 années en France, et c’est à ce sujet que la Rabbanite, de mémoire bénie, dit un jour à l’une des émissaires en France : ‘Nous avons labouré et semé, à vous de récolter’.

La révélation de la ‘Hassidout a introduit une vitalité nouvelle dans notre façon de penser, de parler et d’agir. Nos pensées nos paroles et nos actions peuvent devenir l’expression du plaisir que ressent notre âme du fait qu’elle est enracinée dans l’Essence divine. Lorsque l’on possède la force de cristalliser notre étude de la ‘Hassidout par un acte, alors celui-ci sera accompli avec un plaisir sans égal. Ainsi, faire de ce monde une demeure pour l’Essence de D.ieu implique de dévoiler l’Essence de notre âme en nous attachant à l’Essence de la Torah (par l’étude de la ‘Hassidout). La ‘Hassidout procède de l’Essence et possède donc la capacité de transformer l’obscurité de la part du monde qui nous a été confiée en lumière. C’est la raison pour laquelle la ‘Hassidout est appelée ‘huile’, car comme l’huile qui a la capacité de pénétrer et d’imprégner les matières les plus hermétiques, la ‘Hassidout éclaire les endroits les plus obscurs. Les Maîtres de ‘Habad voyagèrent en France dans ce but, et les ‘Hassidim récoltent les fruits de leurs actions et les poursuivent de toutes leurs forces. Ainsi, lorsque les Juifs de France construisent un Mikveh, des édifices de prière et d’étude de la partie révélée et de la partie profonde de la Torah, ils transforment la France en un endroit de Sainteté qui devient un symbole de la Délivrance finale. Comme il a été dit précédemment, Tsarfat (la France) vient du mot Tsirouf : Raffinement, mais le Rabbi ajoute également que la valeur numérique de Tsarfat est égale à 770, comme le numéro de l’adresse de la Maison du Rabbi sur l’avenue ‘Eastern Parkway’ à Brooklyn. Le rapport entre la Maison du Rabbi et la France est illustré par le fait que les source de la ‘Hassidout ont le pouvoir de transformer l’endroit le plus grossier en un endroit qui une fois éclairé, éclairera à son tour, à l’exemple et à l’image du ‘770’, c’est à dire, une source de lumière pour le monde entier.

Cependant, bien que ‘770’ représente la perfection d’un monde qui est limité, il n’en demeure pas moins que ‘Faratsta’ désigne aussi ‘l’action de faire éclater toutes les barrières, de briser toutes les limites’, mais le Rabbi vient ici préciser qu’il ne s’agit pas ici de ‘briser et annuler les limites du temps et de l’espace’, mais ‘qu’il s’agit de briser toutes les limites, sans que le temps et l’espace ne soient annulés’, et dans ce cas ‘l’espace et le temps sont alors eux-mêmes dans une situation de ‘Faratsta’ car ils atteignent la perfection par le fait que ‘le monde s’élève au-delà de toutes les limites et en même temps l’espace et le temps continuent d’exister’. L’histoire suivante illustre cet enseignement du Rabbi :

Un ‘Hassid rapporta qu’il rencontra le Rabbi, il y a bien des années de cela, lorsque le Rabbi habitait à Paris. Le Rabbi l’avait invité à manger avec lui dans sa Souccah, et le ‘Hassid, bien qu’il fût très intimidé, accepta son invitation. Le ‘Hassid raconta que lorsqu’il se trouva assis, dans la Souccah du Rabbi, et qu’il écoutait avec une profonde attention les paroles que le Rabbi lui adressait, il eut l’impression que les parois de la Souccah s’agrandissaient en même temps que le Rabbi lui parlait. Plus le Rabbi racontait, plus le toit de la Souccah s’élevait un peu plus haut vers le ciel, et plus la Souccah s’élargissait.
La perception que le ‘Hassid avait de la réalité n’était plus la même lorsqu’il se trouva en présence du Rabbi. Plusieurs enseignements de la ‘Hassidout nous éclairent sur ce principe, et sur le fait que le Rabbi dévoile l’Essence de l’âme de tout celui qui se trouve dans ses quatre coudées.

Dans son ouvrage intitulé ‘Iniana-chel-Torat-ha-Hassidout’, le Rabbi rapporte l’enseignement de l’Admour Haemtsaeï selon lequel l’Essence de l’âme ne réside pas dans le corps mais à l’extérieur du corps, dans les quatre coudées qui entourent le corps. A la lumière de cet enseignement il apparait que le ‘770’ représente l’endroit où se révèle l’Essence de l’âme du Rabbi. Dans ce cas, la perfection du chiffre 770 est obtenu lorsque le dévoilement de l’Essence se répand à l’extérieur au-delà de toutes les limites, à l’exemple des parois de la Soucca du Rabbi qui s’élargissent au fur et à mesure que le Rabbi raconte. Les enseignements du Rabbi se répandent tout autour de lui et atteignent tous les Juifs dans tous les endroits du monde ; leur pouvoir véritable est de révéler notre Essence, et tout celui qui a conscience de cela fait tout ce qui est en son pouvoir pour être lui-même un digne réceptacle de ces enseignements. Dès-lors, que l’on se trouve dans les 4 coudées du Rabbi, c’est à dire lorsque le Rabbi dévoile la force de l’Essence de notre âme, on devient soi-même un Luminaire, et l’endroit où l’on se trouve devient aussi une source de lumière, à l’exemple du ‘770’.

Il est écrit que ‘D.ieu Israël et la Torah ne font qu’Un’, et Le Rabbi est précisément celui par qui ces liens se dévoilent de manière concrète. Dans le discours intitulé ‘Vé ata tetsaveh’ le Rabbi définit le berger d’Israël comme ‘celui qui unit les enfants d’Israël avec ‘Or-Ein-Sof’. Le Rabbi nous unit donc à D.ieu. Il est aussi écrit que le Rabbi dévoile l’Essence de notre âme, ce qui signifie que le Rabbi dévoile la partie la plus profonde et la plus divine qui est en nous-même, et c’est aussi précisément pour cela que le Rabbi dévoile le lien le plus profond qui nous unit à notre Père qui est dans le ciel. C’est précisément pour cela que nous ressentons alors un plaisir sans égal, et il en va de même pour la Torah. Par le fait que le Rabbi dévoile l’Essence de notre âme, nous devenons capables de recevoir du Rabbi le dévoilement de l’Essence de la Torah et le plaisir véritable et infini qu’Elle nous procure. Aussi, par le fait que le Rabbi unit les Juifs entre eux, alors nous nous attachons de plus en plus à D.ieu et à Sa Torah, car Hachem aime chaque Juif et nous devons aimer ceux que D.ieu aime.

Que ce soit pendant le jour, ou que soit pendant la nuit, chaque fois que l’on entre dans le ‘770’, on se trouve dans les 4 coudées du Rabbi et tout devient possible. Le ‘770’ est un endroit que l’on peut mesurer. Il possède une superficie et un volume, mais en même temps c’est un endroit qui échappe aux lois de la nature, car c’est l’endroit où le Rabbi dévoile l’Essence de la Torah.

Résumé :
Le Rabbi souligne ici que le fait qu’Israël ait été dispersé parmi les peuples est un acte de bonté, une Tsédaka, que le Saint béni soit-Il fait au peuple Juif. ‘Le Saint béni soit-Il n’a exilé le peuple d’Israël parmi les peuples du monde que dans le but de lui ajouter des convertis’. Le Rabbi explique que le nom ‘guérim’ (‘convertis’) est une allusion aux étincelles de sainteté qui se trouvent dans le monde. ‘Yaakov s’installa’ exprime le fait que Yaakov amassa et raffina les étincelles divines enfouies dans ce monde matériel, ‘la terre de Canaan’, et les éleva vers ‘son Père’ qui représente ici le Saint béni soit-Il.
Dans le Dvar Mal’hout, le Rabbi explique que le raffinement du monde tout entier atteindra sa perfection lorsque le peuple Juif parviendra à l’achèvement du raffinement et de la purification de la France. La Klipa de la France est la plus basse et la plus grossière parmi toutes les Klipoth. L’homme a le sentiment qu’il ne doit sa Vie qu’à lui-même car l’Essence de D.ieu est en exil en lui-même, du fait que la Klipa lui masque la réalité. La Klipa cache le lien véritable et essentiel qui unit l’homme et la Création au Saint béni soit-Il, et ‘purifier la Klipa’ consiste à ôter ce voile afin de réaliser, au point de ressentir, que la Parole de D.ieu est la source de notre existence. Le Rabbi souligne que la valeur numérique de Tsarfat est égale à 770 et cela signifie que chaque endroit, même celui dont le niveau est le plus bas, peut devenir une source de lumière.