Pour l’élévation de l’âme du Rav Tzvi Dovber (Berel) a’h ben Pin’has Pachter

 

‘Des jours vécus sans percevoir D.ieu, ne sauraient mériter le nom d’existence’ :

Une histoire hassidique raconte que l’Admour Hazaken bénit un jour le ‘Hassid Rav Yékoutiel Lipler pour une longue vie. Cependant, Rav Yékoutiel tint à préciser à l’Admour Hazaken qu’à ses propres yeux la longévité consiste en une vie de jours réellement vécus. C’est à dire que pour lui, il allait de soi que ‘la véritable existence consiste en la perception du divin par les yeux et par les oreilles’ et non pas comme ‘celui qui a des yeux mais ne voit pas, des oreilles mais n’entend pas ; qui ne voit ni n’entend le divin’.

Au sujet de cette histoire, le Rabbi explique que ‘pour Rav Yékoutiel des jours vécus sans percevoir D.ieu, ne sauraient mériter le nom d’existence ; au contraire, cette sorte de jours lui répugnait’. Mais plus encore, le Rabbi nous enseigne que ‘le sentiment de Rav Yékoutiel ne provient que de la manifestation de l’Essence de l’âme qui caractérise l’union avec l’Essence de D.ieu, rien ne saurait être considéré en dehors de D.ieu’ (‘Iniana chel Torat-ha-Hassidout’, fin du chapitre 12).

‘La vie ne mérite le nom d’existence que si l’on perçoit le divin’, et ce sentiment provient de l’Essence de l’âme Juive. Ce qui nous touche tout particulièrement ici est que le Rabbi souligne que ce sentiment ne peut provenir que de l’Essence de l’âme.

En effet, le Rabbi explique que pour les autres niveaux de l’âme (Néfech, Rouah, Néchama et ‘Haya) le divin constitue un aspect parmi d’autres et ces niveaux peuvent donc s’accommoder d’une vie dénuée de perception du divin. En revanche, ‘l’Essence de l’âme est enracinée dans l’Essence divine’ et ne considère donc rien en dehors de D.ieu.

Le bleu infini :

Rabbi Israël Baal-Chem-Tov ‘se perdit’ un jour sur l’infini bleu de la mer quand il entreprit avec sa fille Odèle, et son Sofer, le Rav Tzvi (du même nom que le Rav Tzvi Dovber Pachter), un voyage en Terre sainte. Ils ‘échouèrent’ un beau jour sur une île déserte, et là-bas, il se passa une chose étrange. Le Baal-Chem-Tov perdit la mémoire.

En un clin d’œil il oublia toute la Torah qu’il connaissait. Il ne savait plus rien, pas un seul verset, pas une seule Michnah. Le Baal-Chem-Tov réagit en demandant à son élève, le Rav Tzvi, de lui réapprendre l’Aleph-Beïth. Ainsi, assis tous les deux sur le sable du rivage, les deux hommes étudièrent. Rav Tzvi enseigna, une par une, toutes les lettres de la langue sainte à son maître. Le Baal-Chem-Tov réapprit ainsi chacune des lettres et à la fin de leur étude la mémoire lui revint.

Cette histoire n’est pas sans nous rappeler un enseignement rapporté dans le traité Nida. Il est écrit qu’avant sa naissance, Hachem enseigne toute la Torah à l’enfant dans le ventre de sa mère. Cependant, lorsque celui-ci vient au monde un ange le touche sur le haut des lèvres afin qu’il oublie tout ce que D.ieu lui a enseigné. Dans ce cas pourquoi lui avoir enseigné toute la Torah, si finalement un ange lui fait oublier tout ce qu’il a appris ?

En réalité l’enfant n’oublie pas tout ce qu’il a appris car il garde une trace de toute la Torah que l’Eternel lui a enseigné. De fait, sans cette marque indélébile l’enfant ne pourrait pas par la suite apprendre et retenir le moindre enseignement. L’Eternel a gravé dans l’âme de chaque juif, avant même que celui-ci ne vienne au monde Sa Parole bénie. L’Aleph, le Beïth, et toutes les autres lettres restent éternellement vivantes dans son âme.

Ce Chabbat, avec l’aide d’Hachem, nous lirons les 10 Commandements, lesquels commencent par le mot Ano’hi qui lui-même commence par la lettre Aleph. Cela s’accorde avec l’enseignement du Rabbi sur la raison pour laquelle chaque enfant juif commence son étude de la Torah par l’étude de l’Aleph car de manière profonde cette lettre représente l’Essence de toutes les lettres hébraïques. Aleph contient donc en elle-même toute l’essence de la Torah, et lorsqu’il apprend la lettre Aleph chaque enfant juif éveille le lien qui unit son âme au Saint béni soit-Il.

Nous pouvons dés-lors comprendre la raison pour laquelle le Baal-Chem-Tov demanda à son Sofer de lui réapprendre l’Aleph-Beïth quand il oublia toute la Torah. Il lui fallait en fait réveiller ce lien profond et immuable qui le lie à D.ieu. Peut-être que nous pouvons établir ici un lien avec le fait que le Rabbi insiste sur la présence des enfants lors de la lecture des 10 Commandements que nous récitons le jour du Chabbat Vaèt’hanan. En effet, d’une certaine manière, cela vient nous rappeler le moment pendant lequel l’enfant se trouve dans le ventre de sa mère, et apprend chaque lettre de la Torah de la bouche du Saint béni soit-Il. Ce moment qui précède la naissance correspond à la formation de l’âme divine, au lien qui unit chaque enfant d’Israël à son Père qui est dans le ciel.

De fait, l’union de l’âme Juive avec D.ieu est au centre du Dvar Mal’hout sur la Paracha Vaèthanan. Le Rabbi reprend le principe selon lequel un dévoilement atteint la perfection lorsqu’il unit les limites du monde au divin illimité, lorsque la lumière infinie s’unit à la lumière qui provient du service divin de l’homme.

A ce sujet le Rabbi explique la raison pour laquelle les 10 Commandements sont dits à deux reprises dans la Torah. Une première fois dans la Paracha Yitro, et une seconde fois dans la Paracha Vaèt’hanan.

La Paracha Yitro met en valeur le fait que le monde et tout ce qu’il contient se soumirent totalement à la Lumière divine qui fut dévoilée au Mont-Sinaï, ainsi qu’il est écrit : ‘il y eut du tonnerre et des éclairs et une nuée lourde sur la montagne, et le son du Choffar était très fort, tout le peuple trembla’ (Yitro, 19, 16). Face au dévoilement divin l’homme s’annule, se tient en retrait, ainsi qu’il est dit (Yitro, 20, 15) : ‘Le peuple vit et ils tremblèrent et se tinrent debout, de loin’.

A l’opposé, la Paracha Vaèt’hanan exprime que le but de tout dévoilement divin consiste à ce que l’homme parvienne à intérioriser de manière profonde la Parole divine, ainsi qu’il est dit (Yitro, 20, 19) :’Vous avez vu que ce sont des cieux que Je vous ai parlé’.

Le premier niveau, de la Paracha Yitro, correspond au dévoilement de la lumière qui vient de D.ieu, ‘d’En-haut’, à l’image du ‘Youde’ supérieur du ‘Aleph’, et le niveau de la Paracha Vaèt’hanan correspond au dévoilement de la lumière qui provient du travail de l’homme, ‘d’En-bas’, à l’image du ‘Youde’ inférieur du ‘Aleph’. Ce travail consiste à intégrer la Parole de D.ieu de manière profonde dans ses pensées ses paroles et ses actions.

C’est précisément l’union de ces deux lumières qui représente l’aboutissement de notre service divin, car cette union est l’expression du dévoilement de l’Essence divine. En effet, le Rabbi souligne que le chiffre 2 (‘deux lumières’) ne représente pas seulement la répétition d’une chose, mais exprime en réalité ‘la multiplication d’une chose à l’infini’.

C’est la raison pour laquelle le Rabbi explique que la Haftarah que nous lisons ce Chabbat intitulée ‘Na’hamou Na’hamou’ n’exprime pas seulement le fait que L’Eternel consolera Ses enfants lors de la Délivrance finale : la répétition du mot ‘Na’hamou’ exprime le caractère infini des évènements qui auront lieu dans les Temps messianiques. La reconstruction du troisième Temple et le dévoilement de l’Essence de la Torah (par l’intermédiaire du Machia’h) : ‘Une Torah nouvelle sortira de Moi’,

Il est écrit (Mikets, 41, 32) : ‘Quant à la répétition du rêve à Pharaon par deux fois, c’est que la chose est prête par D.ieu, et que D.ieu se hâtera de l’accomplir’.
Rachi explique, au sujet de ce verset, que ‘si le rêve s’est répété deux fois, c’est que l’évènement est imminent’, et ‘ce que D.ieu prépare (‘les sept bonnes années’) Il le montre à Pharaon’. Ici encore, la répétition (le chiffre 2) signifie que la chose est vraie, qu’elle est sur le point d’être accomplie par D.ieu. Or, la ‘Hassidout définit la Vérité en mettant l’accent sur le fait qu’elle ne connaît pas d’interruption, qu’elle ne s’interrompt jamais. Ainsi, il apparaît à l’évidence que la signification profonde de ‘la répétition du rêve à Pharaon par deux fois’ s’accorde à l’enseignement du Rabbi selon lequel le chiffre ‘2 ‘est une évocation de l’infini, car la Vérité n’a pas de fin.

Dans la Paracha Ytro, l’accent est mis sur le dévoilement divin :

Il est écrit (Yitro, 19, 16) : ‘il y eut du tonnerre et des éclairs et une nuée lourde sur la montagne’.
A la lumière des enseignements du Rabbi ‘la montagne’ est une allusion à la réalité physique et matérielle de ce monde, et le fait qu’elle soit recouverte d’une épaisse ‘nuée’ exprime l’idée de la réalité qui s’efface face au dévoilement de la Parole divine (imagée par la masse du nuage). Le son du Choffar qui ‘va en grandissant’ accentue cette idée, car en fait, qu’il s’agisse de la vision ‘du tonnerre et des éclairs’, ou d’entendre ‘le son du Choffar qui était très fort’, tous nos sens étaient alors soumis au dévoilement divin au point que nous percevions plus comme auparavant le monde physique car celui-ci était devenu imperceptible. L’apparence de la réalité s’était estompée pour ne laisser apparaître que ce qu’elle dissimule à l’intérieur d’elle-même, c’est-à-dire la Parole divine qui la crée et la vivifie à chaque instant. Cela s’exprime par le fait qu’il est dit (Yitro, 20, 15) : ‘Ils tremblèrent et se tinrent debout, de loin’.

Dans la Paracha Vaèt’hanan, l’accent est mis sur le fait d »intégrer le divin :

Cependant la possibilité nous est donnée d’assister au dévoilement de D.ieu sans ‘se tenir debout, de loin’ et c’est précisément par notre attachement au Rabbi que l’on y parvient, ainsi qu’il est dit (Yitro, 19, 17) : ‘Moché fit sortir le peuple à la rencontre de D.ieu’.

Les enfants d’Israël demandèrent à Moché d’être leur intermédiaire, ainsi qu’il est dit (Vaèt’hanan, 5, 21-24) : ‘Aujourd’hui nous avons vu que D.ieu parle à l’homme et celui-ci peut vivre, tout ce que dira l’Eternel notre D.ieu à toi, nous écouterons et nous ferons’. Un Juif peut entendre la Parole de D.ieu et vivre.

Dans le Dvar Mal’hout de la Paracha Dévarim le Rabbi enseigne que lorsque les trois semaines d’affliction commencent par un Chabbat le jour du 17 Tamouz, et se terminent par un Chabbat le jour du 9 Av, alors il brille Durant ces trois semaines les 3 Mo’hin (‘Ho’hmah, Binah, Daat). Par ailleurs, durant le Chabbat ‘Hazon du 9 Av chaque Juif a une vision du Beït-Ha-Mikdache, il voit le Temple ‘de loin’. Enfin, le Rabbi nous enseigne qu’après le Chabbat ‘Hazon du 9 Av viennent les 7 Chabbat de consolation, lesquels correspondent aux sept Midots (‘Hessed Gvurah Tiférèth Nétsa’h Hod Yessod).

A la lumière de cet enseignement du Rabbi, il est possible de dire que la vision du Temple, du fait qu’elle soit une vision ‘de loin’, est un dévoilement ‘d’En-haut’ (conformément au niveau de la Paracha Yitro), et les 7 semaines qui suivent cette vision correspondent à un travail ‘d’En-bas’ (conformément au niveau de la Paracha Vaèt’hanan). De fait, la perfection est réalisée par l’union de ces deux niveaux, et dans ce cas, durant la période des 7 semaines, un Juif fera tout ce qui est en son pouvoir pour s’attacher aux enseignements du Rabbi et les mettre en pratique de manière concrète afin que sa vision du Temple ne soit plus ‘de loin’, mais que celle-ci pénètre dans son cœur, de manière profonde.

‘Plus profondément encore’ :

Les dix Commandements sont donc mentionnés 2 fois dans la Torah. La première fois représente la Parole d’Hachem et la seconde fois fois représente la Parole de Moché. Le Rabbi nous donne une autre explication à ce sujet : les enfants d’Israël ne purent supporter d’entendre les deux premiers Commandements de la Bouche de l’Eternel. Lorsque l’Eternel parlait, l’âme des enfants d’Israël quittait leurs corps, ainsi qu’il est écrit (Chabbat, 88b) : ‘A chaque expression divine, leur âme s’envolait…Mais L’Eternel la leur restituait avec la rosée dont Il fera revivre les morts’.

‘Leur âme s’envolait’ car ce fut un dévoilement trop élevé pour le peuple Juif, et c’est précisément pour cela que Moché dût répéter à son tour les Commandements divins, afin de mettre la Parole divine à la portée des enfants d’Israël. En d’autres termes, Moché réalise l’union entre la Parole divine avec l’intellect de l’homme. Lorsque Moché enseigne les 10 Paroles divines elles touchent l’âme et le cœur des enfants d’Israël de manière profonde. Elles sont comprises au moyen de l’intellect, ressenties dans le cœur, et surtout, elles inspirent concrètement l’action. C’est le sens de l’explication de Rachi sur le verset (Michpatim, 21, 1) : ‘Et voici les Lois que tu placeras devant eux’. Les Lois de D.ieu sont, comme des aliments, ‘dressées sur une table, prêts à être consommés’.

Par ailleurs, le Rabbi souligne que d’un autre côté, bien que la parole de Moché possède l’avantage d’être assimilée par l’homme, elle ne dévoile pas la dimension profonde de la Torah, son Essence (comme ce fut le cas quand l’Eternel s’adressa Lui-même aux enfants d’Israël). En fait, c’est le Machia’h qui terminera la mission de Moché car lorsqu’il parlera aux enfants d’Israël il dévoilera l’Essence de la Torah, et dans ce cas la dimension profonde de la Torah sera reçue de manière profonde, intégrée, par les Juifs sans que leurs âmes ne quittent leurs corps. Le Machia’h unira l’Essence divine avec les forces de la partie de l’âme qui s’habillent dans le corps (les forces de l’intellect, les sentiments et les actions concrètes).

*Dans le discours intitulé ‘Et tu ordonneras aux enfants d’Israël’, le Rabbi établit la différence qui existe entre les 2 niveaux de l’âme : le niveau de ‘Haya’ (ou ‘Mazal’) et le plus haut niveau : l’Essence de l’âme, laquelle désigne l’âme telle qu’elle est ‘enracinée dans l’Essence divine’ et elle est donc (‘comme’ l’Essence divine) au-delà de de toutes les limites que constituent les lettres et les noms qu’elles composent.

Le Rabbi nous donne alors deux raisons pour lesquelles Israël croit en D.ieu.

La première est que ‘l’âme qui ne s’habille pas dans le corps (‘Haya) voit le Divin’. Cette vision est donc au-delà de l’intellect (puisque cette vision vient du niveau de l’âme qui est supérieur au niveau de l’âme qui s’habille dans le corps, et donc d’un niveau supérieur aux forces de l’intellect qui s’habillent dans le cerveau).

Ainsi, comme ‘l’âme qui est en-haut’ voit le Divin, elle influence l’âme qui est dans le corps en lui donnant la émounah, Cependant, cette émounah n’est pas profonde car elle ne vient pas de nous-mêmes mais d’une vision, et toute chose que nous voyons (même quand il s’agit d’une vision de l’esprit) demeure extérieure à nous-mêmes. D’un côté il y a nous-même et de l’autre la chose que nous voyons. A l’opposé, quand il s’agit du dévoilement de l’Essence de l’âme et de la émounah qui naît de ce dévoilement, il ne s’agit plus d’une vision qui est extérieure à nous-mêmes mais du dévoilement du Divin qui fait ‘Un’ avec nous-même (car l’Essence de l’âme est enracinée dans l’Essence divine) et dans ce cas notre émounah est profonde, fait ‘Un’ avec nous-mêmes.

Le Rabbi définit l’Essence de l’âme comme étant l’Essence de toutes les forces de l’âme qui s’habillent dans le corps. L’influence de l’Essence de l’âme n’est donc pas ‘Makif’ (superficielle) et la possibilité nous est donnée de dévoiler et d’unir ce niveau supérieur de l’Essence divine avec les forces de notre intellect, de nos sentiments et de nos actes.

En guise de conclusion :

Le Rabbi réalise l’union entre la Parole divine avec l’intellect de l’homme et c’est au sujet du verset : ‘Et voici les Lois que tu (Moché) placeras devant eux’ que Rachi explique que ‘les Lois de D.ieu sont, comme des aliments, ‘dressées sur une table, prêts à être consommés’.

De la même façon, le Rabbi est le Moché de notre génération, il est celui qui dévoile l’Essence de notre âme afin que notre émounah soit profonde. Il unit les enfants d’Israël avec Or-ein-sof. Aussi, l’expression employée par Rachi selon laquelle ‘les Lois de D.ieu sont, comme des aliments, ‘dressées sur une table, prêts à être consommés’ peut tout aussi bien s’appliquer aux concepts de la ‘Hassidout ‘Habad. Les enseignements du Rabbi sont comme des aliments car celui qui s’attache à les étudier avec toutes les forces de son âme finit par les intégrer de manière profonde. A l’exemple de l’Admour Haemtsaeï dont il est dit que ‘si l’on ouvrait ses veines on verrait couler des paroles de ‘Hassidout’, lorsque l’on s’applique à étudier la Torah du Rabbi alors on parvient à ce que ces enseignements qui sont au-delà de ce monde matériel car ils sont liés à l’Essence divine deviennent ‘prêts à être consommés’, c’est à dire qu’ils nous insufflent une nouvelle vitalité, aussi bien matérielle que spirituelle.

Le Rabbi ‘place devant nous’ l’Essence de la Torah ‘comme des aliments dressés sur une table’ signifie dans ce cas que le Rabbi met à notre portée l’Essence divine.

Peut-être que ces paroles de Rachi font aussi allusion à la table qu’Hachem dressera pour les Tsaddikim lors du dévoilement du Machia’h. Pendant ce festin chacun mangera de la chair du poisson, le Léviathan, de la viande du taureau sauvage, le Chor-ha-Bar, et boira du vin que L’Eternel garde en secret, le vin ‘Méchoumar’.

A l’évidence ce vin et ces aliments sont tous des allusions aux enseignements du Rabbi et à tous les secrets qu’ils renferment et qui seront alors dévoilés lors de la Délivrance finale très bientôt et de nos jours, avec l’aide de D.ieu.

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