Dans le Talmud de Babylone, traité Nida 30, il est écrit : « Une lampe brûle au-dessus de la tête (de l’embryon), et il contemple le monde d’une extrémité à l’autre… »

Mais que voyons-nous d’une extrémité à l’autre avant de naître et pourquoi ? Toute la Torah est apprise au fœtus ; et avant de descendre dans le ventre de sa future maman, l’âme sait exactement les épreuves auxquelles elle sera confrontée, ainsi qu’elle a les capacités pour les passer avec succès, et elle jure qu’elle sera une personne pieuse…

Mais alors avons-nous choisi nos épreuves ? L’âme, ou la partie d’âme plus précisément de nos jours, qui descend sur terre, a une mission claire : réparer sa ou ses fautes, et donc se purifier avant de regagner le monde de vérité. Elle a préféré les épreuves sur terre plutôt que la honte du Géhinnom (de l’enfer)…

Un choix a donc eu lieu, et en pleine connaissance de cause ! De surcroît, tout ce que fait Hachem est bon ! C’est dur parfois de l’accepter, et c’est humain ! Et une autre notion est tout aussi bonne à savoir : l’être humain est limité par son corps et par son essence et il n’a pas les capacités de comprendre Hachem dans sa globalité (Tanya) ! Les plans divins ne sont ainsi pas à la portée de sa perception…

Au mont Sinaï, lors du don de la Torah, tout le peuple juif a dit : «Na’assé vé nichma, nous ferons et nous entendrons. » (Exode 24:3-7), autrement dit : nous commencerons par exécuter les ordres du Maître du monde, et ensuite nous chercherons à les comprendre…

Ceci est un message fort dans notre vie : acceptons les épreuves données par Hachem avec amour, puis essayons de les comprendre, et pourquoi pas de les transformer en positif par nos prières, nos bonnes actions et notre tsedaka, qui peuvent toutes les trois sauver des mauvais décrets ! On ne peut pas changer le passé, il est inutile de bloquer dessus et de se plaindre, Hachem en a décidé ainsi, prenons le comme un cadeau même si l’on ne voit très souvent ni l’emballage, ni son contenu…

D’autre part, soyons indulgents avec nous-mêmes, Hachem nous a créés avec des sentiments, il n’y a donc pas de honte à ressentir des émotions, et tout le travail réside dans le fait d’orienter ces dernières vers une foi pure et sincère, l’Éternel sait ce qui est bon pour nous, faisons-Lui confiance ! À méditer !