Il est connu que de lire la Paracha de la Manne (livre Chémot Paracha Bechalah’ chapitre 16 versets 4 à 36 inclus) est une ségoula (un bien précieux) pour la Parnassa (subsistance matérielle). Mais n’y aurait-il pas d’autres richesses cachées dans la Paracha de la Manne ? La réponse est évidente : aucune ligne de la Torah n’a été écrite en trop, et chacune d’elle apporte à l’homme un bien précieux, même si on ne le comprend pas toujours…

Essayons d’analyser modestement le texte de plus près pour essayer d’en tirer quelques leçons de vie…

« Voici que Je vais faire pleuvoir pour vous de la nourriture du ciel. » Ne pourrions-nous pas en déduire que la seule nourriture est celle provenant du Ciel ? Autrement dit que la réelle vitalité de l’homme provient uniquement de la réalisation de la volonté divine ? « Que le peuple sorte et ramasse chaque jour sa part quotidienne de sorte que J’éprouve s’il suivra mon enseignement ou pas. » Et si, le fait de devoir faire un effort pour subvenir à nos besoins n’était en fait qu’un moyen supplémentaire de montrer au Tout Puissant que même à ce moment-là nous faisons passer sa volonté en priorité et que nous suivons ses lois ? «… et celui qui avait pris beaucoup n’en avait pas en surplus et celui qui avait pris peu n’en manquait pas. » Ne pourrions-nous pas comprendre que ce qui nous revient est à nous et ce qui revient aux autres est à eux… Rien ne sert dans ce cas de regarder ce qu’a l’autre… On peut aussi réaliser qu’Hachem donne à chacun ce qu’il a besoin exactement…

Parfois on ne le perçoit pas car à notre petit niveau, on voit certains manques, mais ces manques ne sont rien d’autre que ce dont la personne a besoin à ce moment précis pour réaliser son but sur terre et donc ce qu’Hachem attend d’elle ! Par exemple, ce manque l’incitera à prier davantage pour recevoir la bénédiction qui plane au-dessus de sa tête ou l’aidera à réparer un trait de caractère…

Les plans divins ne sont pas à la portée de notre compréhension, à nous de Lui faire confiance ! « Six jours vous la ramasserez et le septième jour est Chabbat, il n’y en aura pas. » Le jour du chabbat, il n’y a pas besoin de faire un effort pour sa subsistance car ce jour est le jour de toutes les bénédictions, et pour toute la semaine à venir en prime… On peut très probablement trouver bien d’autres leçons de vie dans cette merveilleuse Paracha… À méditer !