Dans la Paracha que nous venons de lire : Michpatim, on constate à quel point les relations entre êtres humains sont importantes. Mais comment pouvoir se tourner vers les autres et éviter de les heurter si nous nous refusons à aller vers nous-mêmes ? Le peuple juif a connu de nombreuses souffrances et il s’est parfois conditionné après celles-ci, et surtout du fait d’une volonté d’assimilation, à des réactions qui ne font pas bon ménage avec les lois divines.

Il est une époque où le discours récurrent est qu’il faut être performant, voire même le meilleur pour avoir une certaine valeur dans la société, or la Torah ne véhicule pas du tout ce message. Et le juif n’a pas été créé pour cela, c’est ce qui peut générer des angoisses et de l’instabilité… Cela peut produire des compétitions conscientes ou inconscientes dans les fratries et être source de rancœurs indélébiles…

Le juif est là pour faire éclater au grand jour la Gloire Divine et non pas pour s’enorgueillir de résultats qui ne dépendent que du Créateur en prime !

La téchouva est la preuve que l’on peut se tromper, et que des erreurs on apprend et on progresse…

Des lois envers le prochain, on comprend qu’il est tout à fait humain de ressentir, d’avoir des émotions. Pourquoi alors tenter de les brider sous prétexte que ce n’est pas être fort ? Cette volonté de ne pas laisser paraître ses souffrances, ses failles et ses besoins, n’est pas ce que la Torah attend de nous ! Au contraire, Hachem nous demande de ressentir et de tenter de se mettre à la place de son prochain pour lui éviter toute humiliation ou autre sentiment négatif…

Montrer ses faiblesses et ses manques, c’est aussi laisser à autrui la possibilité de nous venir en aide et de faire des Mitsvot…

Hachem nous a créés tous différents, avec des sensibilités différentes et des chemins différents, car Il a estimé que chacun d’entre nous est utile au bon fonctionnement de son plan, et nos dons ne sont pas là pour nous glorifier, mais pour les mettre au profit de notre Père Divin et de Son Monde ! Essayons d’être au mieux ce que nous devons être : des êtres humains faisant preuve d’humanité…

À méditer !