Un Tsadik était attendu par ses élèves pour la prière importante d’un jour de fête et il n’arrivait pas….
Ses disciples ont su plus tard que leur Maître avait entendu pleurer un bébé qui avait faim et que la maman avait laissé un moment seul, et il s’est occupé de lui…
Cette histoire nous enseigne que bien qu’on aurait pensé que la Rav se devait d’être à la synagogue à ce moment-là, il avait perçu qu’Hachem l’attendait ailleurs, dans une tâche qui aurait pu paraître moins noble pour son rang…
Il peut arriver qu’une mitsva n’en soit pas une, selon l’instant donné…
Comme par exemple pour respecter chabbat coûte que coûte, de refuser de téléphoner alors qu’un coreligionnaire est en danger et qu’il n’y a personne d’autre pour passer cet appel urgent…
Imaginons, un homme, Reouven, il a l’habitude d’aller étudier chaque jour. Il y prend beaucoup de plaisir. Voilà qu’un matin, par la fenêtre, il voit son fils de 14 ans parler avec un camarade peu recommandable, que doit faire le père à cet instant ? Faire comme si de rien n’était et se précipiter à la maison d’étude, ou prendre le temps d’appeler son fils et lui dire qu’il aimerait prendre le petit déjeuner en sa compagnie ? La réponse vous paraît évidente de l’extérieur, mais la serait-elle si vous étiez à la place de ce père ?
Alors comment savoir si nous faisons ce que le Tout Puissant attend de nous, ou si nous servons notre propre cause en prenant les mitsvot pour alibi ?
La réponse n’est pas toujours évidente et dans le Pirké Avot 1 :6, il est précisé de se faire un Rav. Ce qui signifie qu’il faut le consulter en cas de question concernant la loi juive, et même lorsqu’il s’agit d’un doute dans sa vie personnelle…
Pour faire les bons choix, il faut se référer au Daat Hatorah, à l’intelligence de nos saints textes, et donc à ceux qui les connaissent !
À méditer !
Ruth BENITAH