Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm
Beth Habad des enfants de Perpignan – « Tsivot Moshiah »
Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans
РУССКИЙ 🇷🇺
Вы можете начать менять наш мир к лучшему уже сегодня, и, неважно, насколько малы ваши действия. Бейт Хабад Детей Перпиньяна
Строим храм
Р-н Александр Фейгин
Глава Торы “Трума” посвящена странной и интригующей теме: строительству Храма. Идея “затиснуть” Всевышнего в ограниченное помещение или, в менее примитивной интерпретации, выделить место для общения с Ним, хорошо знакома человечеству и присутствует практически в любой культуре и религии. Но мы-то привыкли отделять свою веру от чужих! Как же нам, евреям, согласовать представления о бестелесном Б-ге, пребывающем вне времени и пространства, с идеей Храма?
Более того, Тора (Устная и Письменная) рассказывает о созидании Храма неожиданно подробно: перечислены пятьдесят материалов (от золота, до шерсти), из которых изготовлены части святилища, названы тридцать девять “технологических процессов” (от пахоты до написания букв). К чему столь подробное описание Святилища?
Ответ на первый недоуменный вопрос (как “втиснуть” Б-га в Святилище) известен. Сказано: “И построят Мне Храм и буду жить среди них (а не в нем)”. Созидательное усилие и жертвенная готовность человека превращает его самого, его душу (а не материальное Святилище) в “жилище Б-га”.
А вот на второй вопрос мы находим интересный ответ как в Мидрашах, так и Каббале, и хасидизме. Мишкан (Святилище, Храм, от корня лишкон – пребывать) рассматривается как микромодель вселенной и как модель человека одновременно (ведь известно, что сам человек назван микрокосмосом, малой вселенной). Скажем, Ковчег Завета (Арон Абрит) соответствует интеллекту и вербальным способностям, семисвечник (Менора) – зрению, внутренний, золотой жертвенник – обонянию, внешний – пищеварительной системе.
Рамбам делил все сотворенное на три категории: физические, духовно-физические и чисто духовные объекты. Этому делению соответствуют и определенные категории времени: будни, суббота и Йом-Кипур (Суббота суббот). В Святилище этому соответствует деление на внутренний двор, Святая и Святая Святых.
Во внутреннем дворе омывают руки и ноги коэны, горит на жертвеннике тук животных. В Святая, куда вход дозволен только очистившимся коэнам, на золотом жертвеннике воскуряются благовония, горят огни золотой Меноры. В Святая Святых (вход в которую открыт только в Йом-Кипур) происходит духовное служение.
Можно ли указать на центр, фокус Святилища? Рамбам (будучи рационалистом) считает таковым наименее священный компонент – внешний жертвенник, ибо именно там осуществляется главное предназначение Храма – принесение жертв. А вот его оппонент – каббалист Рамбан указывает на Ковчег, ведь именно оттуда исходит откровение, звучит голос Б-га.
Таким образом, рационалист и мистик предлагают две концепции служения Всевышнему. В первой центральным моментом является служение человека Б-ry, во втором – обращение Б-га к человеку.
“И то, и другое – слова Б-га Живого”, – так часто подытоживает Талмуд спор мудрецов. И в данном случае, как в рациональной, так и в мистической трактовке предназначения Храма, можно и нужно начти не противоречащие друг другу, а взаимодополняющие аспекты истины. Недаром одним из названий Храма является оэль моэд – шатер встречи. Здесь встречаются человек (в своем движении к Б-гу) и Б-г (в движении навстречу человеку).
Без этого движения, без усилия с нашей стороны, без поиска и жертвенности встреча может и не состояться.
Р-н Александр Фейгин
« Vous pouvez commencer à changer notre monde, chaque jour, pour le MEILLEUR, même avec une petite action ! »
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HAYOM YOM DU 7 ADAR
Puisque le Hayom Yom a été écrit pendant une année où il y avait DEUX Adars (une Shana Me’uberet) et qu’il y a cette année seulement UN Adar (une Shana Peshuta), nous apprendrons deux Hayom Yoms aujourd’hui !
Zayin Adar Alef
Chacun de nous doit savoir que nous sommes les shluchim de Hachem, où que nous soyons !
Quel est notre Chli’hout ? Notre Chli’hout est de rendre le monde lumineux avec la lumière de la Torah et de l’Avodah. C’est pour cela qu’Hachem a créé le monde !
Et comment faisons-nous ce Chli’hout ? En faisant des Mitsvot et en ayant de bonnes Midot.
Illustration du Hayom Yom : [email protected]
Zayin Adar Sheini
“Bulach! Vos trets du oif mir? Mit vos bistu hecher fun mir?” “Golem! Pourquoi marches-tu sur moi ? Pourquoi es-tu meilleur que moi ? » C’est ce que dit le sol lorsque nous marchons dessus sans dire ou penser à la Torah ! Quelle Torah connaissez-vous par cœur pour pouvoir la dire ou y penser lorsque vous marchez ?
HOUACH PARCHAT TETSAVE – CHLICHI AVEC RASHI
Aujourd’hui, nous allons apprendre comment Hachem dit à Moché Rabénou de faire le reste des vêtements spéciaux des Kohanim !
Le Cohen Gadol doit porter une robe spéciale, appelée un Me’il. Elle doit être faite en laine turquoise (c’est comme une couleur bleu clair). Elle doit avoir un col spécial pour qu’elle ne se déchire pas.
Au bas du Me’il, il y a des boules de laine colorées en forme de grenades, et des cloches dorées entre elles. (Il y avait 72 boules en forme de grenades et 72 cloches autour du bas du Me’il !)
Le Cohen Gadol portera ces vêtements lorsqu’il ira faire son Avodah dans le Mishkan ou le Beth Hamikdash. Les cloches sonneront et les gens entendront que le Cohen Gadol arrive.
Le Cohen Gadol doit également porter un signe spécial sur son front, appelé un Tzitz. C’est comme un rectangle plat en or, avec les mots « Kadosh LaHachem » (saint à Hachem) écrits de manière à ce que les lettres ressortent.
Le Tzitz doit avoir des cordons assortis au Me’il pour le maintenir sur le front du Cohen Gadol, sous l’endroit où il porte ses Tefillin. Lorsque le Cohen Gadol le porte, Hachem pardonnera aux juifden pour les aveiros qu’ils ont commis en apportant les korbanos de la mauvaise façon.
Le Cohen Gadol aura également besoin d’un Kesones, une longue chemise ; d’un Mitznefes, un chapeau rond, et d’un Avnet, une ceinture à porter autour du Kesones.
Un Cohen ordinaire, un Cohen Hedyot, aura un Kesones (longue chemise) comme le Cohen Gadol, avec un Avnet (ceinture) pour son kesones aussi. Il devrait cependant avoir un chapeau différent, appelé un Migba’as.
Moché devrait habiller les Kohanim lui-même, pour les initier dans leur Avodah sainte.
Tous les Kohanim, et le Cohen Gadol aussi, devraient avoir une paire de pantalons courts, appelés Michnasayim, à porter pour qu’ils soient habillés d’une manière Tznius.
Tous ces vêtements devraient être portés à chaque fois qu’un Cohen travaille dans le Mishkan. Ils ne sont pas autorisés à faire l’Avodah sans porter ces vêtements spéciaux !
TEHILLIM 39 – 43
Dans les Tehillim d’aujourd’hui, il y a un verset qui dit : « A’h Betselem Yithale’h Ish ». « Une personne marche dans l’obscurité (parce que seul Hachem sait comment les choses sont vraiment).
Dans un Maamar, le Rebbe Rashab explique ce verset d’une autre manière ! « Ach BeTzelem Yis’halech Ish » – une personne marche avec Tzelem, avec un koach appelé « tzelem » qui aide un juif dans son Avodas Hachem.
Chaque matin, lorsque nous nous réveillons, Hachem met une force spéciale dans l’air ! Elle nous rend enthousiastes à l’idée de bien commencer la journée et d’agir comme Hachem le souhaite. Nous avons tous parfois besoin d’un coup de pouce pour nous inciter à faire ce qui est bien. Une pensée peut nous venir à l’esprit et nous donner l’envie de faire quelque chose de bien. Cela peut venir d’une Bas Kol, une voix de Hachem que la neshama entend, qui donne envie à la neshama d’agir de la bonne manière. Bien que le corps ne puisse pas l’entendre, la neshama peut l’entendre, et elle met des pensées dans notre tête qui peuvent nous faire faire Téchouva ! Tout cela fait partie du Tzelem dont parle le verset, la force cachée qui accompagne un juif et l’inspire à faire ce qui est juste !
TANYA LIKOUTEI AMARIM CHAPITRE 31
Après avoir effectué la Hitbonenout que nous avons appris dans les deux derniers chapitres et demi, cela nous aidera à toujours servir Hachem avec Sim’ha !
Nous avons appris à penser à des choses qui nous rendent humbles, et à réfléchir à la pitié sur notre neshama qui est coincée à l’intérieur d’un corps si bas. Ensuite, lorsque nous réalisons que nous sommes capables de connecter notre neshama à Hachem à travers la Torah et les Mitsvot, nous déciderons que c’est quelque chose que nous voulons faire toute notre vie !
C’est ce que les ‘Ha’hamim veulent dire quand ils nous enseignent qu’un juif doit faire Téchouva toute sa vie – Kol Yamav BeTéchouva. Il ne s’agit pas de Téchouva d’une aveira, mais de Téchouva qui signifie revenir et reconnecter la neshama à Hachem. C’est une sorte de Téchouva que nous pouvons faire toute notre vie, et c’est quelque chose qui peut être fait avec une grande Sim’ha !
L’Alter Rebbe nous donne une mashal qui nous aide à comprendre la grande Sim’ha que nous avons :
C’est comme un prince qui a été capturé et qui a dû travailler dur en prison, couvert de déchets. Imaginez à quel point il serait heureux quand il sera libéré et pourra rentrer chez le roi !
La même chose est vraie pour notre neshama : imaginez à quel point notre neshama est heureuse de se connecter à Hachem à travers la Torah et les Mitsvot ! Même si notre guf est encore bas et pas propre, nous sommes tellement heureux de pouvoir connecter notre neshama avec Hachem à nouveau ! Le Nefesh Habehamis n’est peut-être pas devenu kedusha, mais la neshama est la chose la plus importante pour nous ! Même s’il est vrai que nous avons un guf bas, cela n’enlève rien à notre Sim’ha !
SEFER HAMITSVOT
- (Mitsvat Assei #196) Nous devons offrir des cadeaux à un esclave lors de sa libération.
Nous apprenons cette Mitsva d’un verset de la Parachat Re’eh : « Tu lui donneras de ton petit et de ton abondance et de ta bergerie, ce que l’Eternel, ton Dieu, t’a béni » (Deutéronome 15:14).
Les détails sont expliqués dans le premier chapitre de Mese’hta Kiddoushin.
- (Mitsvat Lo Taassei #233) Il est interdit de renvoyer un esclave sans lui donner de cadeaux. Cela s’appelle Ha’anakah. Nous apprenons cette Mitsva d’un autre verset de la Paracha Re’eh : « Et quand tu le renverras libre, tu ne le renverras pas les mains vides » (Deutéronome 15:13). Les détails de la Mitsva sont expliqués au début de Masse’hta Kiddushin.
Les trois Mitsvot suivantes concernent une esclave fille, une Amah Ivriyah.
- (Mitsvat Assei #234) Si quelqu’un achète une servante juive, il doit la libérer en temps voulu. Nous apprenons cette Mitsva d’un mot dans la Paracha Mishpatim : « Et elle sera rachetée » (Exode 21:8). Les détails de cette Mitsva, ainsi que de toutes les Mitsvot concernant l’Amah Ivriyah, se trouvent dans Masse’hta Kiddouchin.
- (Mitsvat Assei #233) Si quelqu’un achète une servante juive, il est une Mitsva pour lui ou son fils de l’épouser si elle le souhaite. Cela s’appelle « Yi’ud ». S’il ne l’épouse pas, il doit la libérer. Les ‘Ha’hamim disent que s’il le veut, il est préférable de faire cette Mitsva de Yi’ud plutôt que de la libérer (la Mitsva précédente). Cette Mitsva, ainsi que toutes les autres Mitsvot concernant les esclaves juifs, ne sont pratiquées que lorsqu’on observe Yovel en Eretz Israël. Nous apprenons cette Mitsva du même verset que la Mitsva précédente : « Celui à qui elle appartient l’a destinée pour elle-même ; il doit la racheter » (Exode 21:8). Les Halahot sont expliquées dans le premier chapitre de Masse’hta Kiddoushin.
- (Mitsvat Lo Taassei #261) Nous n’avons pas le droit de vendre notre esclave juif à quelqu’un d’autre. Nous apprenons également cela du même verset de la Parachat Mishpatim : « Il ne doit pas avoir le droit de la vendre à un étranger » (Exode 21:8). Les règles sont expliquées au début de Masse’hta Kiddushin.
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LES DOUZE PSOUKIM
1 – Torah TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.
תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב
“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)
C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’apprendre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.
2 – Chéma CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..
שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד
Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.
C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.
3 – Bé’hol BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM
בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם
“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.
Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.
4 – Kol Israël KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.
בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר
Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «
D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.
5 – Ki Karov KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.
כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ
Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.
Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.
6 – Véhiné Hachem VÉHINÉ Hachem NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.
וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי
D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.
Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.
7 – Béréchit BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.
בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ
Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.
D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.
8 – Véchinanetam VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.
וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ
Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.
La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.
9 – Yagati YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.
ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין
Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.
S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.
1 0 – Véahavta VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.
וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה
Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.
Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.
11 – Vézé VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.
וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים
Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.
Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons
12 – Yisma’h Israël YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT Hachem ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.
יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים
« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ». Cela signifie que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.
Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.
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