Le mois de la construction du troisième Beth HaMikdach

Ces jours ci sont propices à la venue du Machia’h. Il s’agit ici de la confiance du juif dans la venue du Machia’h en général, tu attendra chaque jour qu’il vienne, et particulièrement dans le mois de Av, comme le Midrach nous l’explique « Un lion (l’ ennemi d’Israël) est monté dans le Mazal du lion (le mois de Av) et a détruit le Ariel (le Temple), jusqu’à ce que vienne un lion (D.ieu) s’élève jusqu’au Mazal du lion (le mois de Av) et reconstruise le Ariel (le Temple) ».

Le troisième Temple sera donc reconstruit en Av. La Torah cite ce mois en y juxtaposant le terme de Ména’hem, « Ména’hem Av », qui signifie « consolation », du fait de la délivrance imminente. Ainsi, nous transformons ce mois où ont eu lieu nombre de choses indésirables, en un mois de l’élévation la plus haute, par la construction du troisième Beith HaMikdach.

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Un Chabbat rempli de dévoilements

Le jour le plus important est sans doute celui du 9 Av, combien plus lorsqu’il tombe le Chabbat comme cette année ; nos sages nous enseignent que le Machia’h est né le 9 Av, et comme nous le savons, le jour de la naissance d’un homme, son Mazal brille. Le 9 Av est donc le jour propice à la délivrance véritable et complète.

Le Arizal nous apprend que ce jour là, à Min’ha nous faisons la Téfila de Na’hem (de consolation) parce qu’« à Min’ha du 9 Av est né le Machia’h qui est appelé Ména’hem ».

Lorsque le 9 Av tombe le Chabbat, nous repoussons le jeûne (et le Na’hem de consolation) au jour suivant avec tout ce qu’il contient d’indésirable, tandis que les sujets agréables ne sont pas repoussés mais au contraire dévoilés de manière beaucoup plus puissante au moment du Chabbat !

Tous les sujets du monde contiennent également en eux les sujets les plus élevés dans l’enchaînement des mondes (comme les anges ou les 10 Séfirot) qui ne sont créés que pour le peuple juif, comme il est dit « la pensée d’Israël… a devancée la Torah », il ne peut pas y avoir d’existence ni dans le monde ni dans le temps si ce n’est que pour Israël, rien ne peux déranger l’influence de Kédoucha, de sainteté qui s’épanche sur Israël, et encore moins lorsqu’il s’agit de la naissance du Machia’h lorsque le Mazal brille.

Combien plus en est t-il lorsqu’il s’agit de Chabbat (9 Av), alors que les enfants d’Israël représentent le fiancé du Chabbat, ils sont donc saints, séparés et au delà du monde. Aussi, le Chabbat, de façon générale, est directement lié à la délivrance finale, comme l’allusion faite dans le Chir Chel Yom (dans Cha’harit, la prière du matin, de Chabbat). Le Chabbat de par lui même, repousse tous les sujets qui sont inverses à la délivrance avec encore plus de puissance et de force lorsque tombe le 9 Av.

Ce Chabbat est appelé « Chabat ‘Hazon » , le « Chabbat de la vision » où « l’on montre à chacun et chacune d’Israël, le Temple du monde futur, de loin… ». Il reste Makif (ce qui entoure l’être).

Il existe 2 sortes de Makif , le premier est le Makif proche de l’âme, à l’image d’un vêtement et l’autre est le Makif éloigné à l’exemple d’une maison. La vision qui nous est donnée ce Chabbat, correspond à un niveau de Makif proche, et ce, essentiellement lors de la Aftara de Min’ha où il est cité « Tsion est rachetée par le jugement et acquittée par la Tsedaka, la charité ».

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Transformation

L’élévation de ce Chabat qui coïncide avec le 9 Av est d’autant plus marqué par la Mitsva, le comendemant de se réjouir des plaisirs du Chabat, que ce soit dans la boisson ou dans la nourriture, tel qu’il est dit concernant Séouda Chlichit, le 3ème repas « il mangera de la viande et boira du vin » notons que cette année le repas d’interruption [la veille du jeûne nous avons la coutume de manger un œuf dur sans sel, trempé dans de la cendre en signe de deuil] se fait avec du vin et de la viande!

Non seulement les sujets de ne pas boire et de ne pas manger sont repoussés mais en plus de cela, l’essentiel de ce jour est la joie et le plaisir du Chabbat.
D’autant que quand un jeûne tombe Chabbat, nous devons rajouter des bienfaits à ce Chabbat plus que le reste des Chabatot afin d’annuler tout signe de deuil.

L’explication à tout cela est que le jeûne est dans son intériorité du bien caché « un jour de Ratson, voulu par D.ieu » étant donné qu’à la délivrance, ces jours seront transformés en jours de joie et d’allégresse.

Lors de de Chabbat qui tombe le 9 Av, le sens profond du jeûne (le bien caché) est clairement mis en relief comme que cela le sera dans la délivrance véritable. Repousser le jeûne pour Chabat donne la force de le repousser définitivement lors la délivrance.

Il faut relever le fait que cette année, non seulement le 9 Av tombe le Chabbat mais en plus de ce fait, la naissance du Machia’h a lieu à l’heure de Min’ha, en particulier lors du repas d’interruption, pendant le 3ème repas du Chabbat puisque cette dernière est liée au repas de la délivrance qui se passera avec le Léviatan (poisson géant), le Chor HaBar et du vieux vin, étant donné que le Machia’h est né le 9 Av.

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Réparation

Quand le 9 Av tombe le Chabbat et que le jeûne est reporté au 10, il y a là un peu de l’élévation du 9 et du 10 dans le mois de Tichri (jour de Kipour) tel que les sages nous disent « celui qui mange et boit le 9 (Tich’hi), il lui est compté comme s’il avait jeûné le 9 et le 10 ».

Le lien entre le 9 Av et le jour de Kipour: Les sages nous enseignent que les jeûnes sont en quelque sorte une continuité du jeûne de Kipour qui est fixé par la Torah, de la même manière, les commandements, les Mitsvot ordonnées par les sages sont un peu la continuité des Mitsvot ordonnées par la Torah. Le jeûne du 9 Av est celui qui ressemble exactement à celui du jour de Kipour.

Puis, le 15 Av vient en réparation pour les mauvaises choses du 9 Av avec le jour de Kipour comme il est dit « il n’y eu pas de jours meilleurs pour Israël tel que le 15 Av et le jour Kipour ».

L’élévation de la naissance du Machia’h se dévoile le 15 Av par le fait que la lune est dans toute sa plénitude, c’est à cet instant qu’elle dévoile la royauté de David, du roi Machia’h après la chute et la grandeur du voilement du 9 Av (qui en réalité est le moment où « un lion dans le Mazal du lion et construira le Temple »), cette élévation se dévoile essentiellement lorsque le 9 Av coïncide avec Chabbat, en vue d’arriver au jour du 15 Av qui est un jour de grande joie, un jour où « brille un peu du dévoilement de la délivrance qui ne connaitra pas d’interruption ».

Ainsi, nous comparons la grandeur du 15 Av avec le jour Kipour, puisqu’il est également et uniquement « une fois par an », et est de ce fait lié avec la Yé’hida, le plus haut niveau de l’âme qui est une partie du Machia’h.

Ces jours là, il se produit une élévation de la Mal’hout, la royauté dans l’intériorité de Atik « ce qui est un peu du futur », un peu du Beth Amikdach.

En rajout à ce qui a été dit précédemment, les 7 semaines de consolations après le 9 Av se finisse avec Roch Achana qui atteint sa perfection le jour de Kipour comme il est dit « il est le jour de son mariage, le jour du don de la Torah ». La conclusion des 40 jours où Moché est monté sur le mont SinaÏ, c’est à dire le 17 Tamouz et est revenu (après la brisure des premières tables) le jour de Kipour.

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Celui qui mange et bois le 9

D’après le lien établit entre Yom Kipour et Ticha BéAv, sur ce qui est dit que celui qui mange et bois le 9, il lui est compté comme s’il avait jeûné le 9 et le 10 ; de cette manière là, cette année, puisque le 9 Av tombe Chabbat, il y a le fait que l’on mange et boit le 9 (Av), a cause de la nécessité de jouir du Chabbat et puisqu’il s’agit de manger le 9 (Tich’hi) pour la valeur de deux jours, qui sont comptés comme si l’on avait jeûné le 9 et le 10, puisque la nourriture prend la valeur d’un jeûne, il y a là un peu de l’élévation du monde futur où il n’y aura pas de nourriture et pas de boisson !

Et puisque nous l’attendons chaque jour, qu’il vienne, il peut donc venir en ce jour de Chabbat où le 9 Av est repoussé et alors, le jeûne serait repoussé totalement et le 9 Av deviendra un immense jour de fête !

Le Chabbat nous montre ici l’aspect d’un Ticha, le 9 de Av, transformé en jour de fête par la nourriture et la boisson, ainsi qu’il deviendra par la délivrance lorsque le 10 de Av (même lorsque le 9 tombe Chabbat) sera lui aussi un jour de fête.

Le 10 est donc aussi, cette année, le premier jour de la semaine, après le Chabbat et porte de ce fait la marque de l’unité, comme ce fut le cas du premier jour de la création, où le Créateur était seul dans l’univers infini. Alors, le dix est dans l’aspect de la perfection de la Yé’hida de l’âme qui fait écho au règne de D.ieu dans le monde futur, « et D.ieu sera le roi de toute la terre, et ce jour là, D.ieu sera Un et son nom sera Un » (Ze’haria 14, 9)

Ceci correspond de plus à la condition du dixième qui est kodech, sanctifié, de par lui même !

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Les sentiments et l’intellect

Lorsque l’on s’aperçoit que le 17 de Tamouz qui entame la période des jours de l’étroitesse, est comme le 9 Av tombé un Chabbat, ont constate que début et la fin de cette période n’ont pas été des jour de malheur mais qu’ils ont été transfigurés par le Chabbat en jours de plaisir où c’est une Mitzva, un commandement divin de jouir de la nourriture et la boisson. Et comme chaque jour, nous l’attendons (le Machia’h) demain, il n’y aura pas de jeûne.
Et si, que D.ieu préserve, le Machia’h est encore en retard, alors le jeune du 10 Av sera déjà en dehors des jours de malheur, lesquels seront déjà terminés le saint jour du Chabbat.

En réalité, l’intériorité des trois semaines, est en rapport avec les trois degrés de l’intellect, lesquels sont voilés pendant la période de l’exil et apparaitrons comme tel dans la Guéoula, la délivrance futur, lorsqu’il y aura la conquête effective des dix terres en rapport aux dix séfirot et dix forces de l’âme, en plus de la réparation des sept mesures de sentiments, (la terre des sept peuples de la terre d’Israël) il y aura aussi les trois terres du Kini, Knizi et Kadmoni, la prise de possession de l’intellect qui brillera avec d’autant plus de force qu’il à subit le voile auparavant.

En rattachant tout ceci avec les Parachiot de la Thora que nous avons lu pendant la période des trois semaines : Pin’has, Matot-Massaei, Dvarim.

Le lien entre elles vient du fait qu’elles parlent toutes de la réparation de la terre.
Parachat Pin’has : « C’est pour eux que tu partagera la terre… toutefois, tu partagera la terre avec le Goral ».
Parachat Matot : la demande de la tribu de Gad et de Réouven de résider « de l’autre coté du Yarden Mizra’ha ».
Parachat Massaei : « Celle ci est la terre qui te tombera en héritage… et que vous partagerez par le Goral »
Parachat Dvarim : … « La terre de kénaan et le Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de Prat » « Voyez j’ai donné devant vous, la terre, venez et héritez la terre qu’Hachem à juré à vos pères »
La paracha Dvarim se termine par la conquête de la terre de Si’hon et Og et le don de cette terre au enfants de Gad et Réouven.
Mais en finalité, il faut prendre possession de la terre des sept peuples, les sept mesures de sentiments, comme de la terre des trois autres peuples de l’autre rive du Yarden, les trois attributs de l’intellect. Et ceci se fait où que l’on soit, on devra faire Erets Israël, ici.

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La prière de Moché

Sur la Paracha Vaétranan, que l’on lit dès Min’ha du Chabbat ‘Hazon, on se posera une question, compte tenu que la Thora est un enseignement éternel pour chacun, d’entre tous les enfants d’Israël, dans tous les temps et toutes les situations. A savoir, en quoi elle nous concerne directement et personnellement ?

La réponse est que, si pour diverses raisons, la prière de Moché n’a pas été agréée en son temps, elle le sera pourtant au moment de la Guéoula, la délivrance future et éternelle où le premier libérateur s’affirmera comme le dernier libérateur et fera pénétrer tout le peuple en Erets Israël.

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Prier sans se décourager

Moché à prié jusqu’au bout de ses forces et nous enseigne qu’il faut en faire autant, et c’est de D.ieu lui même, qu’il à appris cette détermination dans la prière. Bien qu’il connaissait le décret de D.ieu à son encontre, il n’en a pas moins prié 415 prières, dans la valeur numérique de Vaétranan.

Et c’est un enseignements pour les générations puisqu’il y a une part de Moché en chacun d’entre nous. Nous devons prier sans nous décourager, afin de rentrer en Erets Israël.

9
La Foi en Machia’h

Tout ceci se renforce encore, puisque nous nous trouvons devant la délivrance où nous recevrons le troisième temple

C’est par l’union entre tous les juifs que nous allons mériter de sortir de l’exil qui est une résultante du manque d’union dans le peuple. Et ceci dans le temps propice de Chabbat à l’heure de Min’ha, lorsque se le Mazal du Machia’h se dévoile de nouveau. Car chacun possède une foi entière que Machia’h Tzidkenou, « un roi de la lignée de David, investit dans la Thora et occupé dans les Mitzvot… ( Rambam Loi des Rois) et par le biais du Machia’h effectif, parce qu’il a accomplie et réussi, parce qu’il a construit le Beith HaMikdach en son endroit et a rassemblé tous les enfants d’Israël. Il rentre à l’instant dans le Beih Haknesset et nous délivre tous en nous entrainant vers notre terre sainte, dans notre ville sainte Jérusalem, dans le troisième Beith HaMikdach, et ceci immédiatement !

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Heureu

Bien que possédant la foi que « voilà le Machia’h vient ! » , aujourd’hui même, réellement, la Thora nous enjoint d’accomplir notre travail comme il se doit en vivant l’instant présent. Ce qui inclut les préparatifs nécessaires aux sujets de sainteté qu’il nous faudra accomplir dans les jours à venir. Et comme nous avons l’habitude dans nos réunions ‘Hassiques de prendre sur nous des décisions pour la diffusion du judaïsme et des sources de la ‘Hassidout à l’extérieur.

Et tout ce travail restera avec nous dans la Guéoula au même titre que « Heureux celui qui vient ici et son étude dans la main », ce qui à trait a la venue de l’âme dans le Gan Eden. La Guéoula est construite par le travail de l’exil.

Et il faut faire savoir la décision qui concerne les Siyoumim, les fins d’étude de traité du Talmud que l’on doit célébrer en cette période pour les transformer en jours de la joie de la Thora, avec des repas et des réunions ‘Hassidique !

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Réunion ‘Hassidique

Dans le lien avec le 15 du mois de Av, il serait bon d’organiser dans chaque endroits, une réunion ‘Hassidique, pour rassembler les hommes, les femmes et les enfants, afin t d’entendre de paroles de Thora. Alors, il serait bon d’organiser des fins d’étude de traité du Talmud et distribuer (afin que l’on donne ensuite) la Tsédaka.
Alors on prendra de bonnes décisions dans les sujets de Thora et Mitzvot.

Mais puisque le 15 tombe vendredi, et qu’il pourrait entrainer une grande difficulté pour réunir beaucoup de monde la veille du Chabbat, qu’ils organisent donc pour Jeudi soir, pour une grande réunion ‘Hassidique, dans une grande joie jusqu’à la joie des cérémonies de mariage. Lesquelles sont attachées au 15 du mois de Av, puisque les filles de Jérusalem, (d’autres disent d’Israël ) sortaient dans les vignes, car c’est une période liée aux mariages et aux chidou’him (les rencontres des couples), tout ceci comme une libération des trois semaines…

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Là bas

Et puisque le 15 de notre année tombe le Yom Chichi, le vendredi, de la veille de Chabbat, ceci apparaît comme une allusion de la fin du travail des enfants d’Israël, puisque vous êtes appelé Adam, l’homme qui à été créé le sixième jour par rapport au 6eme millénaire ; la veille et la préparation du « jour tout entier Chabbat et repos pour la vie éternelle » comme un cadeau éternel provoqué par « Et il a supplié D.ieu ! » et en particulier lorsque nous sommes à la moitié du jour du vendredi et puisque les dévoilements de l’intériorité de la Thora se sont multipliés, jusqu’à la diffusion des sources à l’extérieur, dans les extrémité du globe,jusqu’aux confins de la terre où plus que les effets de cette diffusion, ls sources de l’intériorité de la Thora sont parvenues là bas !

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Une joie sans limite

Et qu’il soit de sa volonté ; qu’avant le 15 du mois, immédiatement, on puisse fêter la venue de la Guéoula dans une joie qui dépasse toutes les limites, la joie de l’accomplissement de la délivrance totale et véritable par notre juste Machia’h.

Ceci adviendra par le Korban Toda, le sacrifice du remerciement sur la délivrance de l’enfermement de l’exil « on remerciera D.ieu pour sa générosité et ses merveilles accomplies pour les hommes ! » (Téhilim 107, 8)

Et la joie se continue ensuite dans les jours qui suivent et la joie du jour de fête du 15 Av et avant cela, du 10 Av qui va se transformer en jour de joie, au delà de toutes les limites, selon l’enseignement des sages, « Il n’y eut pas de jours de joie pour Israël, comme le 15 du mois de Av… » une joie qui dépasse même celle des trois fêtes de pèlerinage, plus joyeuse encore que celle de Pourim qui est pourtant « jusqu’à ne plus pouvoir ! »(Meguila 7, 2) plus que Sim’ha Thora des années précédentes.
Alors, « la bouche s’emplira de rires » (Téhilim 126,2) car l’on continuera la fête et les réunions ‘hassidiques, des joies sans limites, qui contiennent aussi la joie du mariage ; « très bientôt, l’Éternel notre D.ieu fera entendre sur ces montagnes de Yéhouda et dans les portes de Jérusalem, la voix de l’allégresse et de la joie, la voix du ‘Hatan et de la Kalla » (dernière bénédiction du mariage).

Jusqu’à la joie la plus grande dans le mariage de l’assemblée d’Israël et du Saint, bénis soit-il, dans la Guéoula Amitit VéhaChléma, la délivrance complète et véritable. (Chémot Rabba, fin de la Paracha,5)

Et ceci immédiatement puisque tout a déjà été accomplie et que « tout est déjà près pour le repas ! » tous les éléments préparés sont comme dans une boite fermée à clef, donc la clef a été transmise à chacun d’entre les enfant d’Israël.

La seule et unique chose que l’on attend encore est le cri du juif ! Un autre cri, une autre demande, une plainte, une autre fois « Ad Mataï ! » jusqu’à quand ?!

C’est par cela, que l’on entraine la venue du Machia’h, ici, dans notre Beirh Haknesset, et il emporte chaque juif ici présent, dans la généralité de tout Israël, vers la montagne de sainteté, vers le Troisième temple, et déjà ce Chabbat ‘Hazon, nous mériterons « Et nos yeux contemplerons le retour à Tsion dans la miséricorde » et surtout, essentielle : Immédiatement !