Parachat Matot-Maassé
D’entre les discours du Chabbat de la Paracha Matot-Massé
2 Ména’hem Av 5751
1 Chabbat ‘Hazak
Lors de ce Chabat, nous clôturons le Sefer Bamidbar qui conclu toute la Torah puisque le prochain livre, le Sefer Dvarim, revient sur les quatre livres précédents ; c’est pourquoi nous disons « ‘Hazak, ‘Hazak Vénit’hazek » ce qui démontre la force du peuple juif en ce qui concerne la Torah.
Quel lien y a t-il entre la fin du quatrième Sefer (livre) et la période à laquelle il est terminé ; c’est à dire, durant les trois semaines ?… d’autant plus, lorsque cet événement tombe pendant les neuf derniers jours qui sont liés à la faiblesse du peuple juif dans les sujets de Kdoucha ?
Puisque cette période est une période de faiblesse, nous comprenons d’autant plus le renforcement octroyé au peuple juif par le « ‘Hazak, ‘Hazak Vénit’hazek »de la fin de notre quatrième livre. Mais en réalité, nous pouvons dire que la période elle même porte la nature de la force du « ‘Hazak »comme notre Chabbat le souligne, puisqu’il est appelé « Chabbat ‘Hazak ».
2 – Le Bâton et Les Voyageurs
Il y a donc trois niveaux de puissance, de ‘Hazak : le ‘Hazak de Matot, le ‘Hazak de Massaei, et le ‘Hazak de la fusion de Matot OuMassaei. Pourtant, c’est sur la Paracha Matot que trois fois ‘Hazak semble se concrétiser au mieux. Puisque le Maté (le bâton de la tribu) exprime la force et la puissance, comme un bâton (Maté) solide et puissant qui représente celui qui ordonne et dirige, puisqu’il s’agit du bâton d’un chef.
Par contre, le sujet de la Parachat Massaei semble, quant à lui, le contraire de la force, puisqu’il fait état des déracinés, ceux qui sont ballotés d’un univers à un autre, jusqu’à passer dans un endroit sans aucune commune mesure avec celui qui l’a précédé.
Mais c’est tout de même à la fin de la Parachat Massei que l’on dit ‘Hazak Vénitrazek, y compris lorsque sont réunies les deux Parachiot de Matot OuMassaei.
3 – La Force d’en haut et la Force d’en bas
La ‘Hazaka est liée au chiffre Trois, et il s’agit ici d’un triple état de force (‘Hazak, ‘Hazak, ‘Hazak). Ceci souligne une expression de force même dans une situation où se présente une opposition.
Alors que le chiffre Un atteste de la condition du bien et de la sainteté absolue, le chiffre Deux, entraine la controverse, puisqu’il souligne la présence de l’autre, de l’opposant. Quant au chiffre Trois, il est cette force qui s’impose même en présence de l’opposition. Dans la force et la puissance du chiffre Trois, on désignera deux états de fait, dans l’expression de cette puissance :
1-La force d’en haut qui provient de l’épanchement de la lumière de sainteté laquelle ne subit aucun frein d’aucune sorte ; une lumière infinie !
2-La force d’en bas est cette puissance dévoilée dans le service de D;ieu, qui depuis le bas vers le haut, annule puis transforme l’opposant en sainteté.
Ces deux niveaux sont inclus dans le ‘Hazak des Parachiot Matot-Massaei :
Le ‘Hazak de Matot : la Lumière d’en haut ; « Et Moché a parlé à la tête des Matot (des tribus)… C’est la parole que D.ieu a ordonné. »
Le ‘Hazak de Massaei : « Voici les tribulations (les voyages) des enfants d’Israël qui sont sortis de la terre d’Égypte ! »
Ce n’est pas uniquement le fait que la lumière infinie se répande sans discontinuer malgré l’opposition dans le monde de la matière mais qu’en plus l’opposant est annulé puis transformé en sainteté.
La perfection du ‘Hazak s’obtiendra par l’union des Parachiot de Matot et Massaei réunies.
4 – Les chiffres de la perfection
C’est par le chiffre quatre que se forme l’union de Matot et Massaei. C’est en effet dans dans la quatrième montée que se rejoignent la fin de Matot et le début de Massaei, pour terminer ensemble (lorsqu’elles sont réunies) la fin du Quatrième livre de la Thora. Si le chiffre Trois est encore attaché au chiffre un et deux qu’il réuni, tandis que le chiffre quatre représente cette perfection indépendante d’un niveau qui ne s’apparente qu’à lui même et dévoile un équilibre supérieur au niveau du trois, comme les quatre pieds d’une chaise qui offrent une force et une puissance d’appui qui est à l’exemple de l’annulation de l’opposition pour s’installer dans l’éternité. Et ceci est encore plus marqué par le passage du quatre au cinquième livre, comme l’accession au niveau qui est au delà de l’enchainement des mondes. C’est par le chiffre cinq que tous les chiffres précédants atteignent la plénitude, dans la perfection du haut et du bas.
5 – La Troisième délivrance
Tous ces stades de ‘Hazak dans la période des trois semaines et des neuf jours, dévoilent que l’intériorité de la destruction du temple est une préparation à la construction dans le monde futur, du troisième Beit HaMikdach et de la troisième délivrance.
6 – Le travail de Fusion
Ainsi, les trois Baté-Mikdach, les trois temples, sont dans ce mouvement du haut vers le bas et du bas vers le haut, jusqu’au troisième temple, la troisième délivrance complète et véritable !
Le premier Mikdach, le temple de Chlomo, était tout entier de cette lumière venue d’en haut, ainsi qu’il est dit, « Et Chlomo s’est assis sur le trône de l’Éternel »; ce ne fut pas une « maison » attachée aux mondes inférieurs de la matière et il fut suivit par la Destruction et par l’interruption de toute l’élévation du travail du temple ! Le deuxième Beit HaMikdach construit par les juifs montés de Bavel, (Babylone) était essentiellement un travail d’en bas ; aussi, bien que plus grand et plus beau que le premier temple, il y manquait les cinq miracles qui étaient l’apanage du premier temple par l’influence de la lumière venue d’en haut. Attaché à la matière plus fermement, il y resta assit plus longtemps mais il fut aussi détruit, et son exil fut bien plus long ! Le troisième enfin, sera une fusion entre le supérieur et l’inférieur, de manière puissante, dans toute sa perfection ; par la délivrance éternelle, avec un temple éternel de la troisième délivrance liée au troisième, quatrième ou encore le cinquième chiffre qui nous prouve que la dernière délivrance est bien au dessus du supérieur et de l’inférieur ; c’est pour cela qu’elle possède la faculté de les relier.
7 – La dernière force
Tous ces points sont renforcés par le Chabbat ‘Hazak au cœur « des jours de l’étroitesse » et cette force est la force du troisième temple et de la troisième délivrance où fusionnent les trois temples par le triple ‘Hazak des Parachiot Matot et Massaei. C’est par le renforcement de la Thora et des Mitsvot pendant toute la période de l’exil que nous parviendrons au dévoilement de la force et de la puissance par la délivrance complète et véritable !
8 – Le travail de toute une vie
Un autre sujet sur la veille du Chabbat, comme il est dit, que celui qui fait des efforts la veille du Chabbat mangera le Chabbat. Cette veille de Chabbat est aussi la veille du Roch ‘Hodech Av, ainsi qu’il est écrit dans notre Paracha (Massaei) « Et Aharon s’est élevé sur la montagne de Orh où il mourut, là bas… dans le troisième mois, dans le premier (jour) du mois ». Ce jour est le jour de la Hiloula d’Aharon HaCohen, laquelle est de manière exceptionnelle, écrite dans le texte de la Thora. Et ce jour vient terminer le travail de toute une vie d’élévation d’Aharon HaCohen, tout son service divin et toutes ses actions brillent du haut vers le bas et entrainent des miracles au cœur de la terre.
9 – les nuées de gloire
Lorsque les enfants d’Israël apprirent l’élévation de l’âme d’Aharon HaCohen, ils pleurèrent tous ; « toute la maison d’Israël », les hommes aussi bien que les femmes. Ceci, parce que Aharon recherchait le Chalom (la paix) et prodiguait les bienfaits de l’amour. Ainsi qu’il est spécifié dans le langage de la Michna : (Aharon HaCohen est cet homme qui) « Aime le Chalom, et poursuit le Chalom, (il) Aime les créatures et les rapproche de la Thora ! ». Aussitôt après l’annonce de « la mort » d’Aharon, la Thora nous rapporte que le Kénahani a entendu ! Qu’a-t-il entendu ?
La Thora nous enseigne que les nuées de gloire se sont retirées après le départ d’Aharon. Observons que si par le mérite de Moché, nous recevions la manne et que le puits de Myriam nous abreuvait en eau pure. Ces deux bienfaits miraculeux étaient toute fois distribués dans une mesure et une limite ; pour la manne, une mesure de Omer par tête. Si les eaux jaillissaient sans interruption, elles étaient tout de même reçues de manière individuelle et limitée.
Tandis que les nuées de gloire étaient du véritable niveau de « Makif », une lumière infinie qui entourait sans distinction tous les enfants d’Israël, totalement au dessus de toute notion de séparation. Ceci est aussi la qualité particulière d’Aharon HaCohen qui sans s’épargner un instant, distribuait son amour à tous les enfants d’Israël dans une influence qui visait à unifier tous les individus du peuple juif en les soudant dans l’unité de l’amour d’Israël.
10 – Le « grand amour » d’Aharon qui unifie le peuple juif
Le nom d’Aharon fait allusion à tout ce qui vient d’être dit: Aharon en hébreu s’écrit ״אהרן״, les deux lettres du milieu ״הר״ est une allusion à l’amour et le ״א״ qui le précède se réfère au niveau de פלא, qui signifie « merveilleux »; il s’agit donc d’ אהבה רבה , de « grand amour », qui démontre la différence entre l’amour d’Avraham et celui d’Aharon.
Celui d’Avraham est limité et mesuré selon l’enchainement des mondes tandis que celui d’Aharon est un « grand amour » qui dépasse l’enchainement des mondes. D’ailleurs , ״אהרן״ porte les deux premières lettres du mot ״אהבה״, et la lettre ״ר״ fait référence au mot ״רבה״, et enfin le ״ן״ fait allusion à l’expansion de ce « grand amour » jusqu’aux niveaux les plus bas, jusqu’à atteindre les juifs qui se trouvent dans une situation comparable à celle d’une lettre qui s’écrit en dessous de la ligne (d’écriture).
Précisons qu’il existe trois sortes d’écritures dans la Torah; une au dessus de la ligne, une sur la ligne et une en dessous, à l’image des enfants d’Israël qui ressemblent aux lettres de la Torah. De façon générale les enfants d’Israël sont comptés au nombre de 600 000 comme nous l’enseigne le mot ״ישראל״ qui fait référence aux acrostiches de ״יש ששיﬦ רבוא אותיות לתורה״, soit, il y a 600 00 lettres dans la Torah.
Le niveau d’Aharon est au dessus de la division, il a donc la force de rattacher et d’unifier tous les détails et les différences qui se trouvent parmi le peuple juif.
11 – La particularité d’Aharon
Aharon entraine donc la fusion de deux influences, de deux lignes. Celle du haut vers le bas et celle du bas vers le haut. Ceci rejoint l’un des sujets essentiels d’Aharon HaCohen, il s’agit de la « Birkat (la bénédiction) HaCohanim, qui est un commandement positif de la Thora ; que les Cohanim bénissent le peuple juif, chaque jour en élevant les mains » (Choul’han Arou’h de l’Admour Hazakein, Seïf Alef). Et l’on sait que la Birkat Cohanim porte les deux qualités de la la Téfila (la prière) et de la Bra’ha (la bénédiction).
L’élévation de la Bra’ha réside dans sa faculté de drainer l’influence Divine du haut vers le bas. Alors que la Téfila entraine l’élévation du bas vers le haut. La Birkat Cohanim réalise la fusion de la Bra’ha et de la Téfila et entraine ainsi la rencontre des deux influences, du haut vers le bas et du bas vers le haut. Cette force, nous l’avons dit, est liée à la valeur particulière du chiffre trois, un troisième niveau au delà de ces deux mouvements. Aussi, la Birkat Cohanim est désignée dans la Thora par le terme « la triple bénédiction ! ». Comme le décompte des années d’Aharon qui furent de trois années encore, en plus, que celles de notre Maître Moché qui vécut 120 ans. Là aussi, dans les 123 ans d’Aharon, le chiffre trois atteste d’un niveau supérieur aux deux lignes d’influence.
12 – Je suis à mon bien aimé et mon bien aimé est à moi
C’est sur ce point que nous définirons le lien entre l’élévation particulière d’Aharon et le jour de sa « Istalkout », l’élévation de son âme dans le Cinquième mois, le Premier (jour) du mois.
Le cinquième niveau, nous l’avons dit, est au dessus de la séparation de l’enchaînement des mondes, et s’apparente au degré de Paroh, de Pharaon tel qu’il est dans les lumières de sainteté, et qui par étymologie dévoile la puissance absolue des lumières qui se rependent sans aucun frein !
Aussi bien que le premier jour du mois, (le chiffre Un) s’apparente à l’unité de D.ieu qui est au dessus de la séparation. Ceci, dans le Roch ‘Hodech, la tête et le début du mois, au dessus de la séparation entrainée par le détail des jours de la semaine. Dans la perfection de la vie d’Aharon, la perfection de son travail de fusion et d’amour au sein du peuple juif et la perfection de la Birkat Cohanim.
Tout ceci est lié aux nuées de gloire qui protégeaient le peuple juif, en l’entourant de toute part. Tous ces points cristallisés dans l’amour (d’Aharon) absolu et sans distinction aucune pour tout le peuple juif. Alors, le cinquième mois, le premier jour du mois nous prépare au service de D.ieu si particulier de « Je suis à mon bien aimé et mon bien aimé est à moi »
Je suis à mon bien aimé, Ani lé Dodi, l’influence du haut vers le bas, du mois de Tich’hi.
Mon bien aimé est à moi, Vé Dodi Li, l’influence du bas vers le haut, du mois de Elloul.
Ces mots de Ahava, d’amour sont le reflet du niveau d’Aharon dans les mondes Divins, l’Ahava Rabba, le Grand Amour qui se tient tout en haut et se répand depuis le stade d’au dessus l’enchainement des mondes comme le Roch ‘Hodech est au dessus des jours du mois : le jour de la Istalkout de l’âme d’Aharon : Roch ‘Hodech Av.
13 – Concrètement !
Puisque ce Chabbat ,appelé ‘Hazak, nous concluons le 4ème livre de la Torah, et que nous commençons le 5ème, que tout cela tombe le 5ème mois qui fais allusion à la délivrance finale, la 5ème, qui dépassera totalement la division du 1èr et du 2ème Beth Amikdach. C’est pourquoi nous devons souligner l’importance de l’union, de la fusion qui dépasse la division.
Comment y arriver ? En suivant le chemin d’Aharon; « Soyez d’entre les élèves d’Aaron, aimez la paix et poursuivez la paix, aimez les créatures et rapprochez les de la Torah ». D’une part, dans le langage employé, nous remarquons une ordonnance « Soyez » et non pas juste une histoire sur un bon comportement, d’autre part, la Torah utilise le pluriel sous entendu que de la même façon que « la jalousie entre sages augmente la sagesse » , il faut qu’il y ait une multitude d’élèves d’Aharon sans limite, et ce également par rapport à l’autre.
Aussi, il y a une relation entre l’amour et la délivrance finale, pas seulement dans le fait que par l’amour l’exil s’annule puisque la haine en était la cause, mais aussi puisque nous avons terminé les 42 étapes dans le « désert des nations », que nous nous trouvons déjà sur le Jourdain, à l’instant où le « Machia’h sent et juge » il est certain que la cause qui a provoqué l’exil a déjà été réparée.
Nous devons donc insister sur l’amour d’Israël puisque le début de la délivrance finale est directement liée avec l’unité, avec l’amour qui est au delà de la division et qui s’exprime depuis le 5ème niveau de l’âme du juif appelée Yé’hida, l’unique. Cette dernière est égale à tout Israël: elle est une étincelle de l’âme du Machia’h (le Machia’h étant la Yé’hida générale du peuple juif). Précisons que lorsque la Torah nous demande de rapprocher le juif de la Torah, elle fait allusion en particulier à la Torah que nous étudierons dans le monde à venir, celui de la délivrance, tel qu’il est dit « une nouvelle Torah sortira de Moi ».
14 – Influence et élévation
Il faut lié cela avec les paroles de la Michna de cette semaine « Rabbi Chimon dit: sois en éveil pour la lecture du Shéma et la Téfila »: le Rabbi Chimon de notre Michna est Rabbi Chimon Ben Nétanel, il est l’un des cinq élèves de Rabbi Yo’hana Ben Zakay. Si la Michna l’appelle simplement Rabbi Chimon, c’est pour marqué son lien avec Rabbi Chimon Bar Yo’hay pour qui la Torah est son occupation. Pourtant on aurait pu penser que Rabbi Chimon insiste sur l’étude constante de la Torah tel qu’il est dit « Torato Oumanouto », cependant il demande de faire attention (à l’heure) du Kriat Shéma en employant le mot « ZaÏr » qui est lié au fait de briller; ceci est une allusion au fait que l’étude de la Torah fait briller la lumière.
De cette façon Rabbi Chimon précise que ce sujet de faire briller la lumière par l’étude de la Torah concerne ceux dont la Torah n’est pas encore une occupation fixe, à l’exemple d’Aharon qui rapprochait les créatures de la Torah (et non l’inverse) pour les élever véritablement au niveau de la Torah. Rabbi Chimon a introduit dans la Torah sa clarté et sa lumière par la lecture du Shéma qui est dans un niveau qui dépasse la division. Ce qui a permit d’unifier les deux manières de servir D.ieu dans la Torah: du haut vers le bas (Torah) et du bas vers le haut (lecture du Shéma et Téfila).
Cependant, l’étude de la Torah peut s’effectuer de deux façons; la première consiste à dire des paroles de Torah et la deuxième consiste à discuter de Torah afin d’aboutir à un éclaircissement concernant un sujet. Ces deux manières sont de façon générale, le reflet de la différence qui existe entre l’étude de la Torah (influence) et la Téfila (élévation).
15 – Rajouter dans la joie prépare la délivrance
Les sujets abordés plus hauts dépendent du temps, et concernent la durée des conclusions d’études fêtées pendant les neuf jours. Ces conclusions d’études sont là dans le but de rajouter dans la joie de la Torah ; « lorsque je vois un disciple des sages terminer un Traité de Talmud, je fait de ce jour un jour de fête pour les sages ». Il nous faut également rajouter en Tsédaka parce qu’elle rapproche la délivrance, aussi, convier les « petits » aux conclusions d’études, c’est à dire, les enfants qui ne sont pas encore liés à l’intellect de la Torah.
De la même façon que les conclusions de Traités de Talmud la veille de Pessa’h nous préparent à la délivrance d’Égypte, les conclusions d’études durant les neuf jours nous préparent à la délivrance future et finale qui touche à sa fin, où D.ieu nous montrera des merveilles comme au jour de notre sortie d’Égypte.
16 – La délivrance !
Que par les bonnes décisions qui ont été prises, comme citées précédemment, nous rapprochions la 3ème délivrance accompagnée du 3ème Beit HaMikdach. Étant donné que sont déjà terminées les 42 étapes dans le « désert des nations » du temps de l’exil, que nous nous tenons « de l’autre coté du Jourdain » prêts à rentrer en Israël, dans la ville sainte de Jérusalem, avec le 3ème Beit HaMikdach, et ce, jusqu’au Kodech Hakodachim, le saint des saints où se trouvent le Aron et les tables d’alliance; Alors se réveilleront et se relèveront ceux qui dorment dans la poussière, Aharon et Moché et avec eux, tous les Tsadikim, et tous les princes d’Israël ainsi que le prince de notre génération (le Rabbi Rayats), ensemble, avec des âmes dans des corps de tout le peuple juif de cette génération, où, tous étudient la nouvelle Torah de D.ieu. C’est alors que Moché nous montrera la délivrance du doigt et nous la verrons de façon dévoilée, concrète, que ce soit tout de suite et immédiatement!