Nous sommes tous Avraham Avinou

La Paracha de la semaine nous donne un enseignement pour chaque juif dans toutes les époques et dans tous les endroits. Il y a un lien et un enseignement particulier avec le moment exact où est lu la section hebdomadaire de la Torah. Compte tenu que chaque élément de la Torah est extrêmement précis, nous découvrons qu’un enseignement est également enfouit dans la date du mois où l’on lit la Paracha.

À nous de trouver, de ce fait, l’enseignement particulier de la Paracha Vayéra, dans la date à laquelle est lu cette Paracha : le 18 Mar’hechvan, un jour à proximité du 20 Mar’hechvan, jour anniversaire du Rabbi Rachab.

Est-on concerné et impliqué par le sujet ?

Il est raconté à propos du Rabbi Rachab, que lorsqu’il était âgé de 4 ou 5 ans, il s’est présenté à son grand père le Tsema’h Tsedek en pleurant et se plaignant : « pourquoi D.ieu s’est dévoilé à Avraham Avinou et à nous Il ne se montre pas ? »

Son grand père lui répondit « lorsqu’un juif Tsadik, (un juste parfait), décide à l’âge de 99 ans d’accomplir sur son corps, le commandement de la circoncision, il mérite que D.ieu se dévoile à lui ».

Le message de cette histoire dans un regard superficiel, annonce le fait accomplit que D.ieu s’est dévoilé à Avraham Avinou :  « Et D.ieu s’est montré à lui » ; ceci n’est en rapport qu’avec certains justes en particulier, d’entre ceux qui décident qu’à l’âge de 99 ans il doivent faire leur circoncision, et non les gens simples, et même ne serait que simplement des justes (et de ce fait D.ieu ne s’est pas même dévoilé au Rabbi Rachab qui était déjà un Tsadik depuis son enfance)…

On peut donc s’étonner, car en quoi cela est-il lié avec nous ? Quel est l’enseignement que l’on tire du verset : « et D.ieu s’est montré à lui », pour nous qui ne sommes pas des Tsadikim, et bien sûr qui ne sommes pas de ces justes particuliers dont nous avons parlé.

Le sens du commandement de la circoncision

D.ieu s’est dévoilé à Avraham bien avant la Paracha Vaéra dans laquelle : « et D.ieu s’est montré à lui », ceci car il se trouvait auparavant avant l’accomplissement du commandement de la circoncision.

Si la différence est grande, elle le sera dans deux détails : tout d’abord, d’un certain point, le dévoilement Divin le plus élevé, le nom Avayé dans sa totalité, ne s’est dévoilé à Avraham qu’après la circoncision.

Dans une autre vision des choses, ce dévoilement précédant pénétrait le corps d’Avraham à un tel degré qu’il tombait physiquement lorsque D.ieu se dévoilait à lui.

Ce qui est également en allusion dans le verset : « et il est assit à la porte de la tente dans la chaleur du jour », la définition de « la chaleur du jour » représente un dévoilement Divin extrêmement élevé, fort et puissant , et malgré cela, le dévoilement à été perçu et reçu chez lui dans une situation de : « et il est assis ».

Tout ceci s’enchaîne comme une résultante de l’accomplissement du commandement de la circoncision, car dans le commandement de la circoncision, il y a exactement les mêmes degrés d’élévation : d’un coté, elle est au dessus de toute la Torah (sur toute la Torah, D.ieu a conclu avec le peuple d’Israël trois alliances, alors qu’avec la circoncision a été conclu 13 alliances) ; et d’un autre coté, elle est un commandement unique qui pénètre dans le corps matériel du juif, elle est le seul commandement qui dévoile une alliance éternelle avec le Créateur qui est au dessus de l’intellect dans la chair physique.

Rajoutons une autre élévation dans le commandement de la circoncision : le fait qu’elle sanctifie, en plus du corps du juif, le monde également, car c’est uniquement par le mérite du commandement de la circoncision que D.ieu a promis à Avraham qu’il recevra la terre, et uniquement par le mérite de la circoncision qu’est transmis la force au juif de sanctifier la « terre de Canaan » matérielle, et de la transformer en « terre d’Israël », la terre de D.ieu.

Les deux degrés d’élévation de la circoncision (1, un niveau extrêmement élevé et 2, elle se continue ici bas dans le corps et dans le monde) dépendent l’un de l’autre, car justement par le fait d’une descente plus basse encore, nous parvenons à des niveaux plus élevés.

Nous savons en définitive, que le but de la création est dans l’accomplissement d’une maison ici bas pour le Créateur, et c’est dans ce monde ci précisément que se dévoile l’essence du Créateur et non dans les mondes supérieurs.

De ce fait particulièrement, par le biais de la descente ici bas, il nous est donné de parvenir au degré unique de l’essence de D.ieu.

Ainsi fut-il dit également pour le Temple, « les cieux et les cieux des cieux ne sauront pas Te contenir mais uniquement cette maison là », les mondes supérieurs ne peuvent contenir l’essence du Créateur mais justement dans le Temple, dans ce monde ci, là bas, Il se dévoile.

En général, nous savons que justement, dans ce monde ci au sein du « Yech haNivra» (la sensation) de l’existence créée,  se dévoile l’essence du Créateur, le « Yech haAmiti », l’existence véritable.

Non pas pour une Élite uniquement

Nous comprenons alors, que le dévoilement qui se continue dans l’intériorité du corps, par le biais du commandement de la circoncision, se trouve chez chaque juif.

Car l’accomplissement de la circoncision est liée à chaque juif, tel qu’il est dit : « et tu garderas mon alliance, toi et ta descendance après toi, dans toutes les générations », à un point tel que même les femmes et les juifs qui n’ont pas accomplit sur eux même le commandement de la circoncision sont considérés par la loi juive comme « étant circoncis ».

De ce fait, apparaît un dévoilement intrinsèque à chaque juif ; l’âme divine, qui pénètre dans le corps par le biais du commandement de la circoncision.

L’âme divine est extrêmement élevée, puisqu’elle est « une part de D.ieu », et lorsque tu te saisis « d’une part » de l’essence, tu te saisis de toute l’essence. De ce fait, l’essence du Divin se trouve chez chaque juif et dans sa possession.

Et « une part du divin » pénètre dans le corps de chacun et le vivifie de l’intérieur. Ce faisant, le corps de chaque juif est considéré comme un corps saint.

L’expression du divin dans un jeune âge

L’âme divine et le dévoilement divin exprimés dans ce commandement se dévoilent concrètement dans tous les détails de la vie de l’homme également durant la période de sa jeunesse.

En voici un bon nombre d’exemples : la connaissance du divin : les enfants savent également qu’il y a un D.ieu, et atteignent une élévation particulière dans leurs prières envers D.ieu car étant donné qu’ils ne comprennent pas les degrés du divin, leurs prières s’adresse au Créateur lui même.
Ce fait est également souligné dans la nourriture et la boisson, car on éduque même les enfants à réciter le Birkat Amazone (actions de grâces après le repas) et ils savent exactement qui ils bénissent.

Ainsi, à titre d’exemple il est raconté que lorsque Abbayé et Rabba étaient enfants, alors qu’ils se trouvaient ensemble, on leur a posé la question : « à qui adresse t-on les bénédictions ? » ils ont répondu : « au Saint bénit soit-il ». Et lorsqu’on leur a demandé « et où se trouve t-Il ? », Rabba à pointé du doigt en direction du plafond et Abbayé est sortit dehors et a pointé son doigt vers le ciel.

La chose est ressentie jusque dans les objets matériels de la maison : par la fixation d’une Mézouza dans chacune des pièces de la maison, par lesquelles on reconnaît que toute la maison appartient à D.ieu. Ainsi en est-il également pour le ‘Houmach, la boite de Tsedaka etc… qui se trouvent dans la maison, et qui transforment la maison en ce qui est un peu du Temple de Jérusalem, (la Mézouza est chérie en particulier par les petits enfants que l’on habitue à embrasser).

Puis la sainteté de la maison se repend également à l’extérieur, c’est pour cela que la Mézouza se trouve à proximité de l’extérieur, car lorsque l’homme sort à l’extérieur, il est pénétré de la nature sainte de la Mézouza et transmet ceci dans le monde, faisant du monde une maison pour le Créateur.

Pourquoi ne voit-on pas ?

Désormais nous pouvons comprendre la raison pour laquelle le Rabbi Rachab pleurait en se plaignant : « pourquoi D.ieu s’est dévoilé à Avraham Avinou et à nous, Il ne se montre pas ? », par ce même dévoilement divin qui fut appréhendé par Avraham par le biais du commandement de la circoncision, dans l’aspect de : « D.ieu s’est montré à lui », se trouve chez chaque juif, et cette situation transmet son influence jusque dans sa vie quotidienne et dans chaque détail (comme il est dit plus haut).

La question devient ensuite : « jusqu’à quel point il voit la chose ? ».

Avraham Avinou a eut le mérite de voir l’expression de la présence divine sur lui, et sur ce fait, le Rabbi Rachab a pleuré : « pourquoi n’avons nous pas le mérite de voir cela ? ». La réponse lui fut transmise « même si toutefois Avraham Avinou était plus élevé que nous, il est « Avraham Avinou » et toutes ses actions sont transmises en héritage à ses enfants, à chaque juif  !

Et de ce fait, si dans la manière dont D.ieu s’est dévoilé à lui, nous devons voir le dévoilement du niveau de « et D.ieu s’est dévoilé à lui » se rapportant à chaque juif  !

le Tsema’h Tsedek à répondu, lorsqu’un juif qui est aussi un juste, âgé de 99 ans décide de se circoncire, il mérite que D.ieu se dévoile à lui, car pour voir le dévoilement, il faut le mériter par un travail concret (et dans ce point, le mérite des pères ne suffit pas).

Notre rôle

Désormais on peut comprendre l’enseignement de « Il, (D.ieu) s’est montré à lui, », à nous, à chaque juif. Lorsqu’un juif lit dans la Torah « Et D.ieu s’est montré à lui », il doit savoir que l’essentiel de l’intention est : « à lui », (c’est pourquoi il n’est pas spécifiquement dit que D.ieu s’est montré à Avraham) étant donné qu’il (chaque juif) est le fils d’Avraham Avinou, et qu’il rentre dans son alliance, on comprend alors que D.ieu se dévoile également à lui.

Une telle conscience réveille de manière naturelle le désir et la volonté de voir ce dévoilement là, ainsi que nous l’avons appris à propos du Rabbi Rachab, lorsque même les petits enfants doivent avoir le désir de voir le dévoilement de D.ieu jusqu’à en pleurer.

De ce fait, il fera, c’est certain, tout ce qui est en son pouvoir pour arriver à cela, par le travail de la circoncision spirituelle : Il doit prendre soin que son corps, que ces 248 membres et 365 ligaments soient emplis de toutes les actions qu’il accomplit de manière à sanctifier sa part dans le monde et de la transformer « en terre d’Israël ».
Ce travail là lui permettra d’être apte au dévoilement « Il (D.ieu) s’est montré à lui, », dans lui et dans le monde entier.

18 Mar’hechvan

C’est également le sens de la date dans laquelle nous lisons la Parachat Vayéra. Le chiffre 18 symbolise l’âme divine, une part de D.ieu qui se continue pour vivifier le corps, et le 18 Mar’hechvan, le premier mois où l’on commence à s’occuper du monde, après le mois de Tichri qui est dans son ensemble rempli de fêtes, dévoile que la vitalité de l’âme se continue également dans le monde et dans le travail exécuté dans le monde, cette vitalité donne également la possibilité de sanctifier le monde.

La lecture de la Parachat Vayéra le jour du 18 Mar’hechvan signifie également que le niveau de « D.ieu s’est montré à lui » (dans le mérite de la circoncision) pénètre l’âme et vivifie le corps (18), et influence également son travail dans le monde (Mar’hechvan).

Ensuite nous arrivons au 20 Mar’hechvan, le ‘Haf est le commencement du mot Keter, et le mot 20, « Essrim », (la valeur numérique de la lettre ‘Haf), est aussi dans la valeur numérique de Keter (620), ceci démontre bien que même le dévoilement du 20 de par lui même, se continue et pénètre dans le mois des jours profanes, Mar’hechvan.

La vision du dévoilement dans la délivrance

Dans la délivrance complète, nous aurons le mérite que chacun verra la gloire de D.ieu, comme le dit l’enseignement : « et tes yeux verrons ton Maître », alors s’accomplira « et D.ieu s’est montré à lui » de manière complète.

Et plus encore, le monde entier verra la gloire de D.ieu comme il est dit « et se dévoilera la gloire de D.ieu et toute chair verra », la chair elle même, la créature elle même, verra la gloire de D.ieu, et ceci est le sens du 18 Mar’hechvan, et également du 20 Mar’hechvan (dont le sens est le dévoiement du Keter Mal’hout) est rattaché à la délivrance comme il est dit, D.ieu gouvernera (dans la délivrance) pour l’éternité.

Et comme « D.ieu s’est montré à lui » existe pour chacun, ainsi la délivrance également existe chez chacun. Chacun d’entre les enfants d’Israël possède une étincelle de l’âme du Machia’h.

Qui est l’essence de son âme, laquelle se trouve plus encore de manière dévoilée chez les petits enfants (de ce fait, à leur sujet, il est dit : « ne touchez pas à mes Méchi’hay, à ceux qui sont oint »), et les sages nous ont dit qu’il s’agit des enfants de la maison de leur maître. Par le fait que le juif accomplit sa mission, qui est de dévoiler l’étincelle de Machia’h, en lui et dans le monde entier, il dévoile le Machia’h général, notre juste Machia’h et la délivrance pour le monde entier.

Ceci est l’enseignement essentiel de la Parachat Vayéra : chaque juif doit désirer, et faire tout ce qui est en son pouvoir afin d’amener la délivrance, par le biais d’actions compatibles avec le temps de la délivrance.

Tom’hei Tmimim

Dans les dernières générations, s’est rajoutée une élévation particulière dans la continuité du dévoilement divin « D.ieu s’est montré à lui », dès la naissance du Rabbi Rachab, le 20 Mar’hechvan Kitra (dans l’année 5721) :

Déjà dans son enfance, comme nous l’avons raconté, et précisément dès le moment où il a été nommé prince de sa génération, le Rabbi Rachab tout particulièrement, a fait de son mieux pour que le degré de « D.ieu s’est montré à Avraham » soit accessible à tous les juifs.

La chose apparaît d’autant plus clairement établi par la fondation de la Yéchiva de Tom’hei Tmimim, dont le but est qu’ils étudient là bas également la ‘hassidout, les sujets divins, de manière organisée, à la façon dont on étudie les sujets du Talmud. C’est de cette manière que s’accomplira un peu du sujet de « D.ieu s’est montré à lui », qu’il soit enfin donné de percevoir clairement les sujets divins.

Ceci est également une préparation à la délivrance, car alors ils étudieront de manière parfaite l’intériorité de la Torah, alors tous connaîtront D.ieu, et pas seulement par l’intellect mais également réellement par la vision.

Et ceci était le but clairement exprimé devant les élèves des Yéchivot Tom’hei Tmimim, d’être « des soldats de la maison de David », combattre contre ceux qui ont « aggravé le retard de ton Machia’h » jusqu’à la victoire complète par la venue et le dévoilement du Machia’h.

En particulier maintenant

Tout ceci est souligné en particulier dans notre génération, car après 3 générations depuis le Rabbi Rachab, s’achève le travail des « soldats de la maison de David » afin d’amener le Machia’h, ainsi que le Rabbi Rayats nous l’a dit, nous avons déjà terminé le travail à réaliser et nous sommes prêts pour recevoir Machia’h. Ceci spécifiquement après 40 ans de plus des actions des soldats de la maison de David.

Dans notre génération, dans l’année du Tsadik (la valeur numérique du mot Tsadik est 90 par rapport au 90ème anniversaire du Rabbi Mhm) après le psaume 89 des Téhilim qui est lié à la victoire des soldats de la maison de David, et le psaume 90 se termine par le mot « Konénéou, soit établi » qui et lié au temple de Jérusalem, sur cela, il est dit : « le Temple de D.ieu soit établi par Tes mains ».

Cette année, nous sommes dans l’année 5752, dont les initiales hébraïques forment la phrase « que ce soit une année de merveilles en toute chose », des merveilles sont attachées à la délivrance sur laquelle il est dit « montre nous des merveilles » et la nouvelle Torah afin qu’elle soit elle aussi merveilleuse.

Et « dans tout », désigne le bien complet qu’il y aura dans la délivrance, comme nos sages de mémoire bénie étudient la lettre « Bakol, en tout », degré qui s’est accomplit chez les Patriarches, auxquels D.ieu a fait goûter un peu du monde futur.

Dans l’année 5752, nous nous trouvons déjà dans la Paracha Vayéra, jour du 18 Mar’hechvan qui démontre, comme on l’a dit auparavant, le dévoilement divin pour chaque juif et pour le monde entier.

Nous nous trouvons également dans les trois jours entre le Kaf, (20), le Keter qui représente le dévoilement de D.ieu dans le monde. Étant donné que le mois de ‘Hechvan entame les mois des jours profanes, son Keter (sa couronne) qui est en lui est également lié aux mois à venir : Keter du mois de Kislev qui se termine par ‘Hanouka, l’inauguration de l’autel et du temple, et le dévoilement de l’intériorité de la Torah, « l’huile de la Torah ».

Le Keter de Tevet, le mois dans lequel selon la ‘hassidout, D.ieu jouit du corps des enfants d’Israël. Le Keter du mois de Chvat, dont le 10ème jour est celui de la Hiloula (jour de l’élévation de l’âme du Rabbi Rayats). Enfin, le Keter des mois à venir, jusqu’à ce qu’on termine l’année du Tsadik (90) relié avec la construction du temple, par le roi Machia’h, immédiatement !

Puisque s’est déjà accomplit « ils ont demandé l’Éternel leur D.ieu et David leur serviteur, amen ».

Recevoir la face du Machia’h

Un autre point essentiel : en plus de l’étincelle de Machia’h qui se trouve en chaque juif, il y a également le Machia’h au sens simple, et s’il ne se mêlait pas à la chose de nombreux retard, il serait déjà venu concrètement. Car nous sommes dores et déjà après le témoignage du Rabbi Rayats, qui atteste que nous avons achevé le travail nécessaire, se sont annulées toutes les perturbations, il y a déjà déjà l’existence et le dévoilement du Machia’h, et nous devons désormais recevoir sa face.

Dans la manière de la Paracha, il ne reste plus qu’à recevoir le dévoilement de « D.ieu s’est montré à lui », au juif et concrètement dans le monde.

De ceci nous comprenons, que toutes les actions que l’on accomplit sont désormais pénétrées du sujet du Machia’h et de la délivrance ; un juif qui mange et qui boit se languit du repas du Léviatan et du Chor Abar, et argumente envers D.ieu qu’il ne peut pas réellement dire son Birkat Amazone (les bénédictions après le repas) car il est encore affamé du repas de la délivrance, et le Saint bénit soit-Il accède à sa demande dans le repas de ce Chabat, Parachat Vayéra.

L’essentiel est que tout ceci s’accomplisse concrètement, et chacun pourra pointer du doigt et dire « voici le Roi Machia’h, et voici le Rabbi Rayats, « et voilà notre D.ieu… c’est D.ieu dans lequel nous avons espérés, et nous serons remplis de joie de par sa sauvegarde ! » dans la joie de la délivrance complète car alors nous pourrons dire la bénédiction « qui nous a donné la vie, maintenus en vie et nous à permis d’atteindre le moment présent !» entier.