24 Tevet : Hilloula de Rabbi Chneour Zalman de Lyadi, premier Rabbi de Loubavitch (1745-1812)

24 Tevet : Hilloula de Rabbi Chneour Zalman de Lyadi, premier Rabbi de Loubavitch (1745-1812)

Rabbi Chnéour Zalman Baroukhovitch, fils de Rabbi Baroukh et de la Rabbanit Rivka, naquit le 18 Eloul 5505 (1745). Descendant en droite ligne du Maharal de Prague, l’arbre généalogique de sa famille remonte au roi David.

 

Le Baal Chem Tov, par la bénédiction de qui cette naissance se produisit, indiqua aux parents de quelle façon il fallait éduquer l’enfant. Son âme, en effet, issue du monde spirituel d’Atsilout, descendait sur terre pour la première fois, avec la mission de traduire son propre enseignement dans les termes de la raison. À un an, l’enfant parlait déjà comme un adulte. Régulièrement, le Baal Chem Tov était, à sa demande, tenu informé de tout ce qui le concernait.

Très tôt, les qualités intellectuelles de Rabbi Chnéour Zalman furent reconnues. À deux ans, il témoignait d’une mémoire hors du commun et d’une intelligence fabuleuse. À trois ans, il fut conduit chez le Baal Chem Tov, qui lui coupa les cheveux pour la première fois et le bénit. Par la suite, il ne devait plus jamais le revoir. À cinq ans, sa connaissance de la Torah était immense. Il pouvait expliquer clairement le passage du Talmud le plus ardu. Déjà, lors de sa Bar Mitsva, les plus grands érudits le déclarèrent apte à discuter la Loi et lui décernèrent le titre de « Gaon ».

Il se maria, en 5520 (1760), avec la Rabbanit Shterna, fille de Rabbi Yéhouda Leïb Segal et de la Rabbanit Beïla. Le beau-père de Rabbi Chnéour Zalman, un important érudit de la communauté de Vitebsk, appartenait aux mitnagdim et fit souffrir son gendre, lorsqu’il devint un ‘hassid. Rabbi Chnéour Zalman s’installa dans la région de Vitebsk et fut conduit, dans un premier temps, à rechercher le bien-être de ses frères juifs, qu’il engagea à constituer des colonies agricoles. Là, ils pouvaient vivre à l’abri des souffrances que leur imposaient les non-juifs. De plus, ils pouvaient, de la sorte, être exemptés de certains impôts. Pour réaliser tout cela, il acheta des terres avec l’argent qu’il avait reçu pour son mariage. Là, il installa de nombreuses familles juives et nomma également des professeurs pour leur enseigner la Torah.

La philosophie ‘Habad

De 5518 à 5523 (1758 à 1763), Rabbi Chnéour Zalman mit au point les idées fondamentales de son système philosophique, basé sur l’amour et la crainte de D.ieu provoqués par une réflexion profonde. Son enseignement ensuite structuré à partir de la ‘Hassidout, sur l’ordre du Maguid qui, dans un premier temps, refusa de l’orienter dans le service de D.ieu et lui demanda de bâtir son propre système.En effet, il se rendit chez le Maguid de Mézéritch peu après, en 5524 (1764). Il hésita un moment entre Vilna et Mézéritch, puis, considérant qu’auprès du Gaon de Vilna, il se consacrait à l’étude, dans laquelle il était déjà versé, il décida d’aller chez le Maguid, afin d’apprendre à prier. Il devint aussitôt son ‘hassid. Son maître le nomma Maguid de Lyozna en 5527 (1767), puis le chargea, en 5730 (1770), de rédiger le Choul’hane Aroukh, dont il commença immédiatement la compilation.Après la disparition du Maguid, Rabbi Chnéour Zalman introduisit la ‘Hassidout ‘Habad et s’engagea dans la défense de l’enseignement du Baal Chem Tov, contesté par les mitnagdim. A ce titre, il fonda, en 5532 (1772), sa yéchiva à Lyozna. L’accès en était réservé à ceux qui avaient déjà accumulé d’énormes connaissances, aussi bien dans la partie législative de la Torah que dans la Kabbalah. Il se rendit, en 5534 (1774), en compagnie de Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok, chez le Gaon de Vilna, qui refusa de les recevoir. Il sortit ensuite vainqueur de la grande confrontation de Minsk, en 5543 (1783), puis de celle de Chklov.Parallèlement, son enseignement reçut une diffusion de plus en plus large. Il rédigea le Choul’hane Aroukh, dont la première partie, les « Lois de l’étude de la Torah », fut publiée en 5554 (1794). Pour ce qui est de la ‘Hassidout, son système de pensée est exposé dans son œuvre monumentale, le Tanya, « Loi écrite de la ‘Hassidout », d’abord diffusée sous forme manuscrite, puis imprimée en 5557 (1797). En outre, une large compilation de ses commentaires se trouve dans deux importants volumes, « Torah Or » et « Likoutei Torah ». Le Tséma’h Tsédek, son petit fils, publia le « Torah Or » en 5597 (1837) et le « Likoutei Torah » en 5608 (1848)

Une ère nouvelle après le 19 Kislev

Il fit alors l’objet d’une dénonciation de la part de ses opposants. En effet, il était responsable, en Russie, de la collecte des fonds pour soutenir la communauté ’hassidique de Terre Sainte, dirigée par Rabbi Mena’hem Mendel de Vitebsk. Or, Erets Israël était alors sous domination turque et la Turquie était l’ennemi de la Russie. Il fut donc arrêté, en 5559 (1799), le lendemain de la fête de Souccot, puis emprisonné à Pétersbourg, dans la forteresse Pétropavlov. Son incarcération sema le désarroi parmi les ‘hassidim ‘Habad et sa première réaction fut de leur écrire une lettre pour leur interdire tout acte de vengeance. Il fut libéré le mardi 19 Kislev, date qui est devenue le Rosh Hachana de la ‘Hassidout, un jour où l’on ne dit pas les ta’hanoun. Par la suite, son enseignement se diffusa largement. Deux ans plus tard, il fut de nouveau convoqué à Pétersbourg, le lendemain de Souccot. Il fut libéré au milieu de la fête de ‘Hanouccah et quitta Pétersbourg le 11 Mena’hem Av 5561 (1801) pour s’installer à Lyadi.Rabbi Chnéour Zalman prit position contre l’invasion française de la Russie, conscient de l’influence néfaste qu’elle aurait sur les Juifs. Poursuivi par les armées de Napoléon Bonaparte, fortes de quarante mille hommes, il dut s’enfuir, sur le conseil du général Nébrowsky et quitter Lyadi, la veille du Chabbat qui bénit le mois d’Eloul 5572 (1812). Avec sa famille et de nombreux ‘hassidim, il erra d’une ville à l’autre et arriva, le 12 Tévet 5573 (1812) dans le village de Pyéna, près de Koursk. C’est là qu’il quitta ce monde, à l’issue du Chabbat, veille du dimanche 24 Tévet (le 26 décembre 1812). Il repose à Haditch près de Poltava.Rabbi Chnéour Zalman eut trois fils et trois filles

Ses trois fils furent
Rabbi Dov Ber, qui lui succéda,
Rabbi ‘Haïm Avraham
et Rabbi Moché.
Tous trois se consacrèrent en particulier à la diffusion des écrits de leur père.

Ses trois filles furent
la Rabbanit Freïda,
la Rabbanit Devorah Léa, mère du Tséma’h Tsédek, qui offrit sa vie en échange de celle de son père à la suite d’une accusation portée contre la ‘Hassidout auprès du tribunal céleste,
et la Rabbanit Ra’hel.

Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi est appelé de différentes manières

  • Les ‘Hassidim l’appellent l’Admour HaZakène en hébreu ou l’Alter Rebbe en yiddish, ce qui veut dire « le Vieux Rabbi », du fait qu’il fut le premier Rabbi de ‘Habad et le père de la dynastie des Rabbis de ‘Habad.
  • Il est appelé aussi Baal HaTanya vehaChoul’hane Aroukh, signifiant « l’Auteur du Tanya et du Choul’hane Aroukh », ou seulement Baal HaTanya.
  • Il est fait souvent référence à lui comme «le Rav», du fait de son extraordinaire génie en matière de loi juive. Ainsi, son Choul’hane Aroukh est souvent appelé «Choul’hane Aroukh HaRav» pour le distinguer du Choul’hane Aroukh de Rabbi Yossef Karo dont il est une synthèse magistrale.
  • Dans certains ouvrages de Halakha comme le Michna Broura, on l’appelle par l’acronyme «GRaZ», pour «le Gaon Rabbénou Zalman», ou «RaZ» pour «Rabbénou Zalman».
Farbrenguen- Anniversaire du Rav Chmouel Azimov, Roch Hodech Elloul 5754-1994, au séminaire du Beth Loubavitch

Farbrenguen- Anniversaire du Rav Chmouel Azimov, Roch Hodech Elloul 5754-1994, au séminaire du Beth Loubavitch

 

 

Rav Chmouel Azimov naquit en ex-Union soviétique le 1er Elloul 5705-1945 de Rav Haïm Hillel et Richa Azimov. Étant parvenu à fuir le Rideau de fer, son père devint le directeur du réseau de Talmud Torah Loubavitch à Paris. Le jeune Chmouel fut élève de la yéchiva de Brunoy puis poursuivit ses études à la yéchiva Loubavitch centrale, le « 770 », à Brooklyn, où il devint profondément lié au Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie.

En 1968, il épousa Bassie Shemtov, fille du célèbre ‘Hassid Rav Bentsion Shemtov. En l’honneur du mariage, le Rabbi corrigea un discours ‘hassidique en vue de sa publication en tant que sa participation, ce qui constitue une rare distinction.

Cette même année, le Rabbi envoya le Rav Azimov et son épouse à Paris pour y être ses émissaires. Avant leur départ, le Rabbi les bénit, leur souhaitant « un succès au-delà de l’imagination ».

Homme humble et affable, le Rav Azimov édifia un empire éducatif, amenant des dizaines d’autres émissaires pour servir dans tous les quartiers de la capitale française et ses environs.

Beaucoup de couples émissaires ‘Habad-Loubavitch furent eux-mêmes des disciples du Rav Azimov qui adoptèrent un mode de vie ‘hassidique et furent inspiré à le partager avec les autres.

Connu sous le surnom affectueux de « Moulé », le Rav Azimov a eu un impact profond sur des dizaines de milliers de Juifs de France en tant que directeur du Beth Loubavitch à Paris. Il y a aujourd’hui plus de 450 émissaires dans 115 centres ‘Habad-Loubavitch dans 95 villes en Île-de-France – le résultat direct de son travail – dont beaucoup furent ramenés par lui au Judaïsme et pour lesquels il était un guide personnel et un mentor spirituel.

Au-delà de la France, il était membre du comité exécutif de Agudath ‘Hassidei ‘Habad International, l’organisation cadre du mouvement ‘Habad-Loubavitch mondial, et il fut le conseiller et le mentor d’innombrables émissaires du Rabbi de Loubavitch à travers le monde.

À partir de son institution phare, le Beth Loubavitch de Paris, le rav Azimov édifia des dizaines de communautés juives et a influença d’innombrables personnes. Aujourd’hui, le complexe scolaire Beth ‘Haya Mouchka accueille 1500 filles, ce qui en fait la plus grande école juive en France. Quelque 115 centres ‘Habad-Loubavitch et plus de 450 représentants servent actuellement la population juive de France, la plus grande d’Europe occidentale, estimée à environ 500 000 âmes.

En plus de son programme d’enseignement quotidien, ses « farbrenguens » informelles furent le ferment de la culture ‘hassidique française, formant une communauté de cadres communautaires érudits, inspirés et actifs.

Malgré le développement de leur réseau d’institutions, le Rav Azimov et son épouse demeurèrent accessibles à leurs élèves – ainsi qu’aux enfants et aux élèves de leurs élèves – qu’ils traitaient comme des membres de leur propre famille. Quand un des jeunes étudiants de yéchiva avait besoin de conseils pour trouver l’âme sœur ou lorsqu’un couple avait besoin de soutien dans n’importe quel domaine de la vie, ils savaient qu’ils pouvaient se tourner vers le Rav Azimov et son épouse.

« Il était unique en ce qu’il était totalement dévoué à son peuple », se souvient le Rav Chmouel Lubecki dont les parents avaient retrouvé le chemin de l’observance juive sous l’influence du Rav Azimov. « Il n’avait pas de vie privée. Même lorsqu’il se trouvait à l’hôpital, il parlait sans cesse aux membres de la communauté, prenant soin d’eux et de leurs enfants. »

Même lorsque sa communauté se développa jusqu’à compter des centaines de familles, il se faisait un point d’honneur d’assister aux réjouissances familiales, petites ou grandes.

Son dévouement à l’observance juive était légendaire. Par exemple, à une certaine époque, il prenait lui-même le train jusqu’à la ville d’Orly pour y livrer du lait casher frais, de sorte que cinq familles soient en mesure d’observer la casherout au plus haut niveau.

Même après avoir subi un accident vasculaire cérébral invalidant le 25 Elloul 5758-1998, il continua à enseigner la Torah et gérer des institutions d’un budget global de plusieurs millions d’euros qui ne cesse de grossir chaque année.

Le Rav Azimov a également dirigé la publication de l’hebdomadaire La Sidra de la Semaine, qui est une source d’information juive et d’inspiration pour des milliers de personnes dans le monde juif francophone, en plus de nombreux livres sur le judaïsme et la philosophie ‘Habad.

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 8 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 8 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Le saint des saints

Ye’hezkel chap. 40

 

 

יחזקאל פרק מ

א בְּעֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ שָׁנָה לְגָלוּתֵנוּ בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה בֶּעָשׂוֹר לַחֹדֶשׁ, בְּאַרְבַּע עֶשְׂרֵה שָׁנָה, אַחַר, אֲשֶׁר הֻכְּתָה הָעִיר–בְּעֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה, הָיְתָה עָלַי יַד-יְהוָה, וַיָּבֵא אֹתִי, שָׁמָּה.
ב בְּמַרְאוֹת אֱלֹהִים, הֱבִיאַנִי אֶל-אֶרֶץ יִשְׂרָאֵל; וַיְנִיחֵנִי, אֶל-הַר גָּבֹהַּ מְאֹד, וְעָלָיו כְּמִבְנֵה-עִיר, מִנֶּגֶב.
ג וַיָּבֵיא אוֹתִי שָׁמָּה, וְהִנֵּה-אִישׁ מַרְאֵהוּ כְּמַרְאֵה נְחֹשֶׁת, וּפְתִיל-פִּשְׁתִּים בְּיָדוֹ, וּקְנֵה הַמִּדָּה; וְהוּא עֹמֵד, בַּשָּׁעַר.
  ד וַיְדַבֵּר אֵלַי הָאִישׁ, בֶּן-אָדָם רְאֵה בְעֵינֶיךָ וּבְאָזְנֶיךָ שְּׁמָע וְשִׂים לִבְּךָ לְכֹל אֲשֶׁר-אֲנִי מַרְאֶה אוֹתָךְ–כִּי לְמַעַן הַרְאוֹתְכָה, הֻבָאתָה הֵנָּה; הַגֵּד אֶת-כָּל-אֲשֶׁר-אַתָּה רֹאֶה, לְבֵית יִשְׂרָאֵל.
 ה וְהִנֵּה חוֹמָה מִחוּץ לַבַּיִת, סָבִיב סָבִיב; וּבְיַד הָאִישׁ קְנֵה הַמִּדָּה, שֵׁשׁ-אַמּוֹת בָּאַמָּה וָטֹפַח, וַיָּמָד אֶת-רֹחַב הַבִּנְיָן קָנֶה אֶחָד, וְקוֹמָה קָנֶה אֶחָד.
 ו וַיָּבוֹא, אֶל-שַׁעַר אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִימָה, וַיַּעַל, בְּמַעֲלוֹתָו; וַיָּמָד אֶת-סַף הַשַּׁעַר, קָנֶה אֶחָד רֹחַב, וְאֵת סַף אֶחָד, קָנֶה אֶחָד רֹחַב.
 ז וְהַתָּא, קָנֶה אֶחָד אֹרֶךְ וְקָנֶה אֶחָד רֹחַב, וּבֵין הַתָּאִים, חָמֵשׁ אַמּוֹת; וְסַף הַשַּׁעַר מֵאֵצֶל אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
 ח וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
  ט וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁמֹנֶה אַמּוֹת, וְאֵילָו, שְׁתַּיִם אַמּוֹת; וְאֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבָּיִת.
 י וְתָאֵי הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַקָּדִים, שְׁלֹשָׁה מִפֹּה וּשְׁלֹשָׁה מִפֹּה–מִדָּה אַחַת, לִשְׁלָשְׁתָּם; וּמִדָּה אַחַת לָאֵילִם, מִפֹּה וּמִפּוֹ.
 יא וַיָּמָד אֶת-רֹחַב פֶּתַח-הַשַּׁעַר, עֶשֶׂר אַמּוֹת; אֹרֶךְ הַשַּׁעַר, שְׁלוֹשׁ עֶשְׂרֵה אַמּוֹת.
 יב וּגְבוּל לִפְנֵי הַתָּאוֹת, אַמָּה אֶחָת, וְאַמָּה-אַחַת גְּבוּל, מִפֹּה; וְהַתָּא–שֵׁשׁ-אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשֵׁשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 יג וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, מִגַּג הַתָּא לְגַגּוֹ–רֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת:  פֶּתַח, נֶגֶד פָּתַח.
 יד וַיַּעַשׂ אֶת-אֵילִים, שִׁשִּׁים אַמָּה; וְאֶל-אֵיל, הֶחָצֵר, הַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב.
 טו וְעַל, פְּנֵי הַשַּׁעַר היאתון (הָאִיתוֹן), עַל-לִפְנֵי, אֻלָם הַשַּׁעַר הַפְּנִימִי–חֲמִשִּׁים, אַמָּה.
טז וְחַלּוֹנוֹת אֲטֻמוֹת אֶל-הַתָּאִים וְאֶל אֵלֵיהֵמָה לִפְנִימָה לַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב, וְכֵן, לָאֵלַמּוֹת; וְחַלּוֹנוֹת סָבִיב סָבִיב, לִפְנִימָה, וְאֶל-אַיִל, תִּמֹרִים.
 יז וַיְבִיאֵנִי, אֶל-הֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְהִנֵּה לְשָׁכוֹת וְרִצְפָה, עָשׂוּי לֶחָצֵר סָבִיב סָבִיב:  שְׁלֹשִׁים לְשָׁכוֹת, אֶל-הָרִצְפָה.
יח וְהָרִצְפָה אֶל-כֶּתֶף הַשְּׁעָרִים, לְעֻמַּת אֹרֶךְ הַשְּׁעָרִים–הָרִצְפָה, הַתַּחְתּוֹנָה.
 יט וַיָּמָד רֹחַב מִלִּפְנֵי הַשַּׁעַר הַתַּחְתּוֹנָה לִפְנֵי הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, מִחוּץ–מֵאָה אַמָּה:  הַקָּדִים, וְהַצָּפוֹן.
 כ וְהַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לֶחָצֵר, הַחִיצוֹנָה–מָדַד אָרְכּוֹ, וְרָחְבּוֹ.
כא וְתָאָו, שְׁלוֹשָׁה מִפּוֹ וּשְׁלֹשָׁה מִפּוֹ, וְאֵילָו וְאֵלַמָּו הָיָה, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר הָרִאשׁוֹן:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אָרְכּוֹ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים בָּאַמָּה.
 כב וְחַלּוֹנָו וְאֵילַמָּו, וְתִימֹרָו, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וּבְמַעֲלוֹת שֶׁבַע יַעֲלוּ-בוֹ, וְאֵילַמָּו לִפְנֵיהֶם.
 כג וְשַׁעַר, לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, נֶגֶד הַשַּׁעַר, לַצָּפוֹן וְלַקָּדִים; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-שַׁעַר, מֵאָה אַמָּה.
 כד וַיּוֹלִכֵנִי דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, וְהִנֵּה-שַׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וּמָדַד אֵילָו וְאֵילַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 כה וְחַלּוֹנִים לוֹ וּלְאֵילַמָּו סָבִיב סָבִיב, כְּהַחַלֹּנוֹת הָאֵלֶּה:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 כו וּמַעֲלוֹת שִׁבְעָה עֹלוֹתָו, וְאֵלַמָּו לִפְנֵיהֶם; וְתִמֹרִים לוֹ, אֶחָד מִפּוֹ וְאֶחָד מִפּוֹ–אֶל-אֵילָו.
 כז וְשַׁעַר לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, מֵאָה אַמּוֹת.
כח וַיְבִיאֵנִי אֶל-חָצֵר הַפְּנִימִי, בְּשַׁעַר הַדָּרוֹם; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר הַדָּרוֹם, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  כט וְתָאָו וְאֵילָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב–חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת.
ל וְאֵלַמּוֹת, סָבִיב סָבִיב–אֹרֶךְ, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ אַמּוֹת.
לא וְאֵלַמָּו, אֶל-חָצֵר הַחִצוֹנָה, וְתִמֹרִים, אֶל-אֵילָו; וּמַעֲלוֹת שְׁמוֹנֶה, מַעֲלָו.
 לב וַיְבִיאֵנִי אֶל-הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  לג וְתָאָו וְאֵלָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
לד וְאֵלַמָּו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵלָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
לה וַיְבִיאֵנִי, אֶל-שַׁעַר הַצָּפוֹן; וּמָדַד, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 לו תָּאָו אֵלָו וְאֵלַמָּו, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 לז וְאֵילָו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵילָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
 לח וְלִשְׁכָּה וּפִתְחָהּ, בְּאֵילִים הַשְּׁעָרִים; שָׁם, יָדִיחוּ אֶת-הָעֹלָה.
 לט וּבְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת מִפּוֹ, וּשְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת, מִפֹּה–לִשְׁחוֹט אֲלֵיהֶם הָעוֹלָה, וְהַחַטָּאת וְהָאָשָׁם.
  מ וְאֶל-הַכָּתֵף מִחוּצָה, לָעוֹלֶה לְפֶתַח הַשַּׁעַר הַצָּפוֹנָה, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת; וְאֶל-הַכָּתֵף הָאַחֶרֶת, אֲשֶׁר לְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת.
מא אַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה, וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה–לְכֶתֶף הַשָּׁעַר:  שְׁמוֹנָה שֻׁלְחָנוֹת, אֲלֵיהֶם יִשְׁחָטוּ.
  מב וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת לָעוֹלָה אַבְנֵי גָזִית, אֹרֶךְ אַמָּה אַחַת וָחֵצִי וְרֹחַב אַמָּה אַחַת וָחֵצִי, וְגֹבַהּ, אַמָּה אֶחָת; אֲלֵיהֶם, וְיַנִּיחוּ אֶת-הַכֵּלִים אֲשֶׁר יִשְׁחֲטוּ אֶת-הָעוֹלָה בָּם–וְהַזָּבַח.
 מג וְהַשְׁפַתַּיִם, טֹפַח אֶחָד מוּכָנִים בַּבַּיִת–סָבִיב סָבִיב; וְאֶל-הַשֻּׁלְחָנוֹת, בְּשַׂר הַקָּרְבָן.
  מד וּמִחוּצָה לַשַּׁעַר הַפְּנִימִי לִשְׁכוֹת שָׁרִים, בֶּחָצֵר הַפְּנִימִי אֲשֶׁר אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַצָּפוֹן, וּפְנֵיהֶם, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; אֶחָד, אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַקָּדִים, פְּנֵי, דֶּרֶךְ הַצָּפֹן.
 מה וַיְדַבֵּר, אֵלָי:  זֹה הַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַבָּיִת.
  מו וְהַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַמִּזְבֵּחַ:  הֵמָּה בְנֵי-צָדוֹק, הַקְּרֵבִים מִבְּנֵי-לֵוִי אֶל-יְהוָה–לְשָׁרְתוֹ.
  מז וַיָּמָד אֶת-הֶחָצֵר אֹרֶךְ מֵאָה אַמָּה, וְרֹחַב מֵאָה אַמָּה–מְרֻבָּעַת; וְהַמִּזְבֵּחַ, לִפְנֵי הַבָּיִת.
מח וַיְבִאֵנִי, אֶל-אֻלָם הַבַּיִת, וַיָּמָד אֵל אֻלָם, חָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה וְחָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה; וְרֹחַב הַשַּׁעַר–שָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 מט אֹרֶךְ הָאֻלָם עֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב עַשְׁתֵּי עֶשְׂרֵה אַמָּה, וּבַמַּעֲלוֹת, אֲשֶׁר יַעֲלוּ אֵלָיו; וְעַמֻּדִים, אֶל-הָאֵילִים, אֶחָד מִפֹּה, וְאֶחָד מִפֹּה.

 

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 8 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 6 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Loges des Lévites et des Prêtres dans le 3e Temple

Ye’hezkel chap. 40

יחזקאל פרק מ

א בְּעֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ שָׁנָה לְגָלוּתֵנוּ בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה בֶּעָשׂוֹר לַחֹדֶשׁ, בְּאַרְבַּע עֶשְׂרֵה שָׁנָה, אַחַר, אֲשֶׁר הֻכְּתָה הָעִיר–בְּעֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה, הָיְתָה עָלַי יַד-יְהוָה, וַיָּבֵא אֹתִי, שָׁמָּה.
ב בְּמַרְאוֹת אֱלֹהִים, הֱבִיאַנִי אֶל-אֶרֶץ יִשְׂרָאֵל; וַיְנִיחֵנִי, אֶל-הַר גָּבֹהַּ מְאֹד, וְעָלָיו כְּמִבְנֵה-עִיר, מִנֶּגֶב.
ג וַיָּבֵיא אוֹתִי שָׁמָּה, וְהִנֵּה-אִישׁ מַרְאֵהוּ כְּמַרְאֵה נְחֹשֶׁת, וּפְתִיל-פִּשְׁתִּים בְּיָדוֹ, וּקְנֵה הַמִּדָּה; וְהוּא עֹמֵד, בַּשָּׁעַר.
  ד וַיְדַבֵּר אֵלַי הָאִישׁ, בֶּן-אָדָם רְאֵה בְעֵינֶיךָ וּבְאָזְנֶיךָ שְּׁמָע וְשִׂים לִבְּךָ לְכֹל אֲשֶׁר-אֲנִי מַרְאֶה אוֹתָךְ–כִּי לְמַעַן הַרְאוֹתְכָה, הֻבָאתָה הֵנָּה; הַגֵּד אֶת-כָּל-אֲשֶׁר-אַתָּה רֹאֶה, לְבֵית יִשְׂרָאֵל.
 ה וְהִנֵּה חוֹמָה מִחוּץ לַבַּיִת, סָבִיב סָבִיב; וּבְיַד הָאִישׁ קְנֵה הַמִּדָּה, שֵׁשׁ-אַמּוֹת בָּאַמָּה וָטֹפַח, וַיָּמָד אֶת-רֹחַב הַבִּנְיָן קָנֶה אֶחָד, וְקוֹמָה קָנֶה אֶחָד.
 ו וַיָּבוֹא, אֶל-שַׁעַר אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִימָה, וַיַּעַל, בְּמַעֲלוֹתָו; וַיָּמָד אֶת-סַף הַשַּׁעַר, קָנֶה אֶחָד רֹחַב, וְאֵת סַף אֶחָד, קָנֶה אֶחָד רֹחַב.
 ז וְהַתָּא, קָנֶה אֶחָד אֹרֶךְ וְקָנֶה אֶחָד רֹחַב, וּבֵין הַתָּאִים, חָמֵשׁ אַמּוֹת; וְסַף הַשַּׁעַר מֵאֵצֶל אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
 ח וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
  ט וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁמֹנֶה אַמּוֹת, וְאֵילָו, שְׁתַּיִם אַמּוֹת; וְאֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבָּיִת.
 י וְתָאֵי הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַקָּדִים, שְׁלֹשָׁה מִפֹּה וּשְׁלֹשָׁה מִפֹּה–מִדָּה אַחַת, לִשְׁלָשְׁתָּם; וּמִדָּה אַחַת לָאֵילִם, מִפֹּה וּמִפּוֹ.
 יא וַיָּמָד אֶת-רֹחַב פֶּתַח-הַשַּׁעַר, עֶשֶׂר אַמּוֹת; אֹרֶךְ הַשַּׁעַר, שְׁלוֹשׁ עֶשְׂרֵה אַמּוֹת.
 יב וּגְבוּל לִפְנֵי הַתָּאוֹת, אַמָּה אֶחָת, וְאַמָּה-אַחַת גְּבוּל, מִפֹּה; וְהַתָּא–שֵׁשׁ-אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשֵׁשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 יג וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, מִגַּג הַתָּא לְגַגּוֹ–רֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת:  פֶּתַח, נֶגֶד פָּתַח.
 יד וַיַּעַשׂ אֶת-אֵילִים, שִׁשִּׁים אַמָּה; וְאֶל-אֵיל, הֶחָצֵר, הַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב.
 טו וְעַל, פְּנֵי הַשַּׁעַר היאתון (הָאִיתוֹן), עַל-לִפְנֵי, אֻלָם הַשַּׁעַר הַפְּנִימִי–חֲמִשִּׁים, אַמָּה.
טז וְחַלּוֹנוֹת אֲטֻמוֹת אֶל-הַתָּאִים וְאֶל אֵלֵיהֵמָה לִפְנִימָה לַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב, וְכֵן, לָאֵלַמּוֹת; וְחַלּוֹנוֹת סָבִיב סָבִיב, לִפְנִימָה, וְאֶל-אַיִל, תִּמֹרִים.
 יז וַיְבִיאֵנִי, אֶל-הֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְהִנֵּה לְשָׁכוֹת וְרִצְפָה, עָשׂוּי לֶחָצֵר סָבִיב סָבִיב:  שְׁלֹשִׁים לְשָׁכוֹת, אֶל-הָרִצְפָה.
יח וְהָרִצְפָה אֶל-כֶּתֶף הַשְּׁעָרִים, לְעֻמַּת אֹרֶךְ הַשְּׁעָרִים–הָרִצְפָה, הַתַּחְתּוֹנָה.
 יט וַיָּמָד רֹחַב מִלִּפְנֵי הַשַּׁעַר הַתַּחְתּוֹנָה לִפְנֵי הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, מִחוּץ–מֵאָה אַמָּה:  הַקָּדִים, וְהַצָּפוֹן.
 כ וְהַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לֶחָצֵר, הַחִיצוֹנָה–מָדַד אָרְכּוֹ, וְרָחְבּוֹ.
כא וְתָאָו, שְׁלוֹשָׁה מִפּוֹ וּשְׁלֹשָׁה מִפּוֹ, וְאֵילָו וְאֵלַמָּו הָיָה, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר הָרִאשׁוֹן:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אָרְכּוֹ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים בָּאַמָּה.
 כב וְחַלּוֹנָו וְאֵילַמָּו, וְתִימֹרָו, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וּבְמַעֲלוֹת שֶׁבַע יַעֲלוּ-בוֹ, וְאֵילַמָּו לִפְנֵיהֶם.
 כג וְשַׁעַר, לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, נֶגֶד הַשַּׁעַר, לַצָּפוֹן וְלַקָּדִים; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-שַׁעַר, מֵאָה אַמָּה.
 כד וַיּוֹלִכֵנִי דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, וְהִנֵּה-שַׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וּמָדַד אֵילָו וְאֵילַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 כה וְחַלּוֹנִים לוֹ וּלְאֵילַמָּו סָבִיב סָבִיב, כְּהַחַלֹּנוֹת הָאֵלֶּה:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 כו וּמַעֲלוֹת שִׁבְעָה עֹלוֹתָו, וְאֵלַמָּו לִפְנֵיהֶם; וְתִמֹרִים לוֹ, אֶחָד מִפּוֹ וְאֶחָד מִפּוֹ–אֶל-אֵילָו.
 כז וְשַׁעַר לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, מֵאָה אַמּוֹת.
כח וַיְבִיאֵנִי אֶל-חָצֵר הַפְּנִימִי, בְּשַׁעַר הַדָּרוֹם; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר הַדָּרוֹם, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  כט וְתָאָו וְאֵילָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב–חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת.
ל וְאֵלַמּוֹת, סָבִיב סָבִיב–אֹרֶךְ, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ אַמּוֹת.
לא וְאֵלַמָּו, אֶל-חָצֵר הַחִצוֹנָה, וְתִמֹרִים, אֶל-אֵילָו; וּמַעֲלוֹת שְׁמוֹנֶה, מַעֲלָו.
 לב וַיְבִיאֵנִי אֶל-הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  לג וְתָאָו וְאֵלָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
לד וְאֵלַמָּו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵלָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
לה וַיְבִיאֵנִי, אֶל-שַׁעַר הַצָּפוֹן; וּמָדַד, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 לו תָּאָו אֵלָו וְאֵלַמָּו, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 לז וְאֵילָו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵילָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
 לח וְלִשְׁכָּה וּפִתְחָהּ, בְּאֵילִים הַשְּׁעָרִים; שָׁם, יָדִיחוּ אֶת-הָעֹלָה.
 לט וּבְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת מִפּוֹ, וּשְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת, מִפֹּה–לִשְׁחוֹט אֲלֵיהֶם הָעוֹלָה, וְהַחַטָּאת וְהָאָשָׁם.
  מ וְאֶל-הַכָּתֵף מִחוּצָה, לָעוֹלֶה לְפֶתַח הַשַּׁעַר הַצָּפוֹנָה, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת; וְאֶל-הַכָּתֵף הָאַחֶרֶת, אֲשֶׁר לְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת.
מא אַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה, וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה–לְכֶתֶף הַשָּׁעַר:  שְׁמוֹנָה שֻׁלְחָנוֹת, אֲלֵיהֶם יִשְׁחָטוּ.
  מב וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת לָעוֹלָה אַבְנֵי גָזִית, אֹרֶךְ אַמָּה אַחַת וָחֵצִי וְרֹחַב אַמָּה אַחַת וָחֵצִי, וְגֹבַהּ, אַמָּה אֶחָת; אֲלֵיהֶם, וְיַנִּיחוּ אֶת-הַכֵּלִים אֲשֶׁר יִשְׁחֲטוּ אֶת-הָעוֹלָה בָּם–וְהַזָּבַח.
 מג וְהַשְׁפַתַּיִם, טֹפַח אֶחָד מוּכָנִים בַּבַּיִת–סָבִיב סָבִיב; וְאֶל-הַשֻּׁלְחָנוֹת, בְּשַׂר הַקָּרְבָן.
  מד וּמִחוּצָה לַשַּׁעַר הַפְּנִימִי לִשְׁכוֹת שָׁרִים, בֶּחָצֵר הַפְּנִימִי אֲשֶׁר אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַצָּפוֹן, וּפְנֵיהֶם, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; אֶחָד, אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַקָּדִים, פְּנֵי, דֶּרֶךְ הַצָּפֹן.
 מה וַיְדַבֵּר, אֵלָי:  זֹה הַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַבָּיִת.
  מו וְהַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַמִּזְבֵּחַ:  הֵמָּה בְנֵי-צָדוֹק, הַקְּרֵבִים מִבְּנֵי-לֵוִי אֶל-יְהוָה–לְשָׁרְתוֹ.
  מז וַיָּמָד אֶת-הֶחָצֵר אֹרֶךְ מֵאָה אַמָּה, וְרֹחַב מֵאָה אַמָּה–מְרֻבָּעַת; וְהַמִּזְבֵּחַ, לִפְנֵי הַבָּיִת.
מח וַיְבִאֵנִי, אֶל-אֻלָם הַבַּיִת, וַיָּמָד אֵל אֻלָם, חָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה וְחָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה; וְרֹחַב הַשַּׁעַר–שָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 מט אֹרֶךְ הָאֻלָם עֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב עַשְׁתֵּי עֶשְׂרֵה אַמָּה, וּבַמַּעֲלוֹת, אֲשֶׁר יַעֲלוּ אֵלָיו; וְעַמֻּדִים, אֶל-הָאֵילִים, אֶחָד מִפֹּה, וְאֶחָד מִפֹּה.

 

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 8 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 5 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Ne perds pas le nord du 3e Temple!

Ye’hezkel chap. 40

 

יחזקאל פרק מ

א בְּעֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ שָׁנָה לְגָלוּתֵנוּ בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה בֶּעָשׂוֹר לַחֹדֶשׁ, בְּאַרְבַּע עֶשְׂרֵה שָׁנָה, אַחַר, אֲשֶׁר הֻכְּתָה הָעִיר–בְּעֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה, הָיְתָה עָלַי יַד-יְהוָה, וַיָּבֵא אֹתִי, שָׁמָּה.
ב בְּמַרְאוֹת אֱלֹהִים, הֱבִיאַנִי אֶל-אֶרֶץ יִשְׂרָאֵל; וַיְנִיחֵנִי, אֶל-הַר גָּבֹהַּ מְאֹד, וְעָלָיו כְּמִבְנֵה-עִיר, מִנֶּגֶב.
ג וַיָּבֵיא אוֹתִי שָׁמָּה, וְהִנֵּה-אִישׁ מַרְאֵהוּ כְּמַרְאֵה נְחֹשֶׁת, וּפְתִיל-פִּשְׁתִּים בְּיָדוֹ, וּקְנֵה הַמִּדָּה; וְהוּא עֹמֵד, בַּשָּׁעַר.
  ד וַיְדַבֵּר אֵלַי הָאִישׁ, בֶּן-אָדָם רְאֵה בְעֵינֶיךָ וּבְאָזְנֶיךָ שְּׁמָע וְשִׂים לִבְּךָ לְכֹל אֲשֶׁר-אֲנִי מַרְאֶה אוֹתָךְ–כִּי לְמַעַן הַרְאוֹתְכָה, הֻבָאתָה הֵנָּה; הַגֵּד אֶת-כָּל-אֲשֶׁר-אַתָּה רֹאֶה, לְבֵית יִשְׂרָאֵל.
 ה וְהִנֵּה חוֹמָה מִחוּץ לַבַּיִת, סָבִיב סָבִיב; וּבְיַד הָאִישׁ קְנֵה הַמִּדָּה, שֵׁשׁ-אַמּוֹת בָּאַמָּה וָטֹפַח, וַיָּמָד אֶת-רֹחַב הַבִּנְיָן קָנֶה אֶחָד, וְקוֹמָה קָנֶה אֶחָד.
 ו וַיָּבוֹא, אֶל-שַׁעַר אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִימָה, וַיַּעַל, בְּמַעֲלוֹתָו; וַיָּמָד אֶת-סַף הַשַּׁעַר, קָנֶה אֶחָד רֹחַב, וְאֵת סַף אֶחָד, קָנֶה אֶחָד רֹחַב.
 ז וְהַתָּא, קָנֶה אֶחָד אֹרֶךְ וְקָנֶה אֶחָד רֹחַב, וּבֵין הַתָּאִים, חָמֵשׁ אַמּוֹת; וְסַף הַשַּׁעַר מֵאֵצֶל אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
 ח וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
  ט וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁמֹנֶה אַמּוֹת, וְאֵילָו, שְׁתַּיִם אַמּוֹת; וְאֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבָּיִת.
 י וְתָאֵי הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַקָּדִים, שְׁלֹשָׁה מִפֹּה וּשְׁלֹשָׁה מִפֹּה–מִדָּה אַחַת, לִשְׁלָשְׁתָּם; וּמִדָּה אַחַת לָאֵילִם, מִפֹּה וּמִפּוֹ.
 יא וַיָּמָד אֶת-רֹחַב פֶּתַח-הַשַּׁעַר, עֶשֶׂר אַמּוֹת; אֹרֶךְ הַשַּׁעַר, שְׁלוֹשׁ עֶשְׂרֵה אַמּוֹת.
 יב וּגְבוּל לִפְנֵי הַתָּאוֹת, אַמָּה אֶחָת, וְאַמָּה-אַחַת גְּבוּל, מִפֹּה; וְהַתָּא–שֵׁשׁ-אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשֵׁשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 יג וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, מִגַּג הַתָּא לְגַגּוֹ–רֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת:  פֶּתַח, נֶגֶד פָּתַח.
 יד וַיַּעַשׂ אֶת-אֵילִים, שִׁשִּׁים אַמָּה; וְאֶל-אֵיל, הֶחָצֵר, הַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב.
 טו וְעַל, פְּנֵי הַשַּׁעַר היאתון (הָאִיתוֹן), עַל-לִפְנֵי, אֻלָם הַשַּׁעַר הַפְּנִימִי–חֲמִשִּׁים, אַמָּה.
טז וְחַלּוֹנוֹת אֲטֻמוֹת אֶל-הַתָּאִים וְאֶל אֵלֵיהֵמָה לִפְנִימָה לַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב, וְכֵן, לָאֵלַמּוֹת; וְחַלּוֹנוֹת סָבִיב סָבִיב, לִפְנִימָה, וְאֶל-אַיִל, תִּמֹרִים.
 יז וַיְבִיאֵנִי, אֶל-הֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְהִנֵּה לְשָׁכוֹת וְרִצְפָה, עָשׂוּי לֶחָצֵר סָבִיב סָבִיב:  שְׁלֹשִׁים לְשָׁכוֹת, אֶל-הָרִצְפָה.
יח וְהָרִצְפָה אֶל-כֶּתֶף הַשְּׁעָרִים, לְעֻמַּת אֹרֶךְ הַשְּׁעָרִים–הָרִצְפָה, הַתַּחְתּוֹנָה.
 יט וַיָּמָד רֹחַב מִלִּפְנֵי הַשַּׁעַר הַתַּחְתּוֹנָה לִפְנֵי הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, מִחוּץ–מֵאָה אַמָּה:  הַקָּדִים, וְהַצָּפוֹן.
 כ וְהַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לֶחָצֵר, הַחִיצוֹנָה–מָדַד אָרְכּוֹ, וְרָחְבּוֹ.
כא וְתָאָו, שְׁלוֹשָׁה מִפּוֹ וּשְׁלֹשָׁה מִפּוֹ, וְאֵילָו וְאֵלַמָּו הָיָה, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר הָרִאשׁוֹן:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אָרְכּוֹ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים בָּאַמָּה.
 כב וְחַלּוֹנָו וְאֵילַמָּו, וְתִימֹרָו, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וּבְמַעֲלוֹת שֶׁבַע יַעֲלוּ-בוֹ, וְאֵילַמָּו לִפְנֵיהֶם.
 כג וְשַׁעַר, לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, נֶגֶד הַשַּׁעַר, לַצָּפוֹן וְלַקָּדִים; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-שַׁעַר, מֵאָה אַמָּה.
 כד וַיּוֹלִכֵנִי דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, וְהִנֵּה-שַׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וּמָדַד אֵילָו וְאֵילַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 כה וְחַלּוֹנִים לוֹ וּלְאֵילַמָּו סָבִיב סָבִיב, כְּהַחַלֹּנוֹת הָאֵלֶּה:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 כו וּמַעֲלוֹת שִׁבְעָה עֹלוֹתָו, וְאֵלַמָּו לִפְנֵיהֶם; וְתִמֹרִים לוֹ, אֶחָד מִפּוֹ וְאֶחָד מִפּוֹ–אֶל-אֵילָו.
 כז וְשַׁעַר לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, מֵאָה אַמּוֹת.
כח וַיְבִיאֵנִי אֶל-חָצֵר הַפְּנִימִי, בְּשַׁעַר הַדָּרוֹם; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר הַדָּרוֹם, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  כט וְתָאָו וְאֵילָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב–חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת.
ל וְאֵלַמּוֹת, סָבִיב סָבִיב–אֹרֶךְ, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ אַמּוֹת.
לא וְאֵלַמָּו, אֶל-חָצֵר הַחִצוֹנָה, וְתִמֹרִים, אֶל-אֵילָו; וּמַעֲלוֹת שְׁמוֹנֶה, מַעֲלָו.
 לב וַיְבִיאֵנִי אֶל-הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  לג וְתָאָו וְאֵלָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
לד וְאֵלַמָּו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵלָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
לה וַיְבִיאֵנִי, אֶל-שַׁעַר הַצָּפוֹן; וּמָדַד, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 לו תָּאָו אֵלָו וְאֵלַמָּו, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 לז וְאֵילָו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵילָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
 לח וְלִשְׁכָּה וּפִתְחָהּ, בְּאֵילִים הַשְּׁעָרִים; שָׁם, יָדִיחוּ אֶת-הָעֹלָה.
 לט וּבְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת מִפּוֹ, וּשְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת, מִפֹּה–לִשְׁחוֹט אֲלֵיהֶם הָעוֹלָה, וְהַחַטָּאת וְהָאָשָׁם.
  מ וְאֶל-הַכָּתֵף מִחוּצָה, לָעוֹלֶה לְפֶתַח הַשַּׁעַר הַצָּפוֹנָה, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת; וְאֶל-הַכָּתֵף הָאַחֶרֶת, אֲשֶׁר לְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת.
מא אַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה, וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה–לְכֶתֶף הַשָּׁעַר:  שְׁמוֹנָה שֻׁלְחָנוֹת, אֲלֵיהֶם יִשְׁחָטוּ.
  מב וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת לָעוֹלָה אַבְנֵי גָזִית, אֹרֶךְ אַמָּה אַחַת וָחֵצִי וְרֹחַב אַמָּה אַחַת וָחֵצִי, וְגֹבַהּ, אַמָּה אֶחָת; אֲלֵיהֶם, וְיַנִּיחוּ אֶת-הַכֵּלִים אֲשֶׁר יִשְׁחֲטוּ אֶת-הָעוֹלָה בָּם–וְהַזָּבַח.
 מג וְהַשְׁפַתַּיִם, טֹפַח אֶחָד מוּכָנִים בַּבַּיִת–סָבִיב סָבִיב; וְאֶל-הַשֻּׁלְחָנוֹת, בְּשַׂר הַקָּרְבָן.
  מד וּמִחוּצָה לַשַּׁעַר הַפְּנִימִי לִשְׁכוֹת שָׁרִים, בֶּחָצֵר הַפְּנִימִי אֲשֶׁר אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַצָּפוֹן, וּפְנֵיהֶם, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; אֶחָד, אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַקָּדִים, פְּנֵי, דֶּרֶךְ הַצָּפֹן.
 מה וַיְדַבֵּר, אֵלָי:  זֹה הַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַבָּיִת.
  מו וְהַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַמִּזְבֵּחַ:  הֵמָּה בְנֵי-צָדוֹק, הַקְּרֵבִים מִבְּנֵי-לֵוִי אֶל-יְהוָה–לְשָׁרְתוֹ.
  מז וַיָּמָד אֶת-הֶחָצֵר אֹרֶךְ מֵאָה אַמָּה, וְרֹחַב מֵאָה אַמָּה–מְרֻבָּעַת; וְהַמִּזְבֵּחַ, לִפְנֵי הַבָּיִת.
מח וַיְבִאֵנִי, אֶל-אֻלָם הַבַּיִת, וַיָּמָד אֵל אֻלָם, חָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה וְחָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה; וְרֹחַב הַשַּׁעַר–שָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 מט אֹרֶךְ הָאֻלָם עֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב עַשְׁתֵּי עֶשְׂרֵה אַמָּה, וּבַמַּעֲלוֹת, אֲשֶׁר יַעֲלוּ אֵלָיו; וְעַמֻּדִים, אֶל-הָאֵילִים, אֶחָד מִפֹּה, וְאֶחָד מִפֹּה.

 

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 8 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 4 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Le parvi interieur du 3e temple

Ye’hezkel chap. 40

 

יחזקאל פרק מ

א בְּעֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ שָׁנָה לְגָלוּתֵנוּ בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה בֶּעָשׂוֹר לַחֹדֶשׁ, בְּאַרְבַּע עֶשְׂרֵה שָׁנָה, אַחַר, אֲשֶׁר הֻכְּתָה הָעִיר–בְּעֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה, הָיְתָה עָלַי יַד-יְהוָה, וַיָּבֵא אֹתִי, שָׁמָּה.
ב בְּמַרְאוֹת אֱלֹהִים, הֱבִיאַנִי אֶל-אֶרֶץ יִשְׂרָאֵל; וַיְנִיחֵנִי, אֶל-הַר גָּבֹהַּ מְאֹד, וְעָלָיו כְּמִבְנֵה-עִיר, מִנֶּגֶב.
ג וַיָּבֵיא אוֹתִי שָׁמָּה, וְהִנֵּה-אִישׁ מַרְאֵהוּ כְּמַרְאֵה נְחֹשֶׁת, וּפְתִיל-פִּשְׁתִּים בְּיָדוֹ, וּקְנֵה הַמִּדָּה; וְהוּא עֹמֵד, בַּשָּׁעַר.
  ד וַיְדַבֵּר אֵלַי הָאִישׁ, בֶּן-אָדָם רְאֵה בְעֵינֶיךָ וּבְאָזְנֶיךָ שְּׁמָע וְשִׂים לִבְּךָ לְכֹל אֲשֶׁר-אֲנִי מַרְאֶה אוֹתָךְ–כִּי לְמַעַן הַרְאוֹתְכָה, הֻבָאתָה הֵנָּה; הַגֵּד אֶת-כָּל-אֲשֶׁר-אַתָּה רֹאֶה, לְבֵית יִשְׂרָאֵל.
 ה וְהִנֵּה חוֹמָה מִחוּץ לַבַּיִת, סָבִיב סָבִיב; וּבְיַד הָאִישׁ קְנֵה הַמִּדָּה, שֵׁשׁ-אַמּוֹת בָּאַמָּה וָטֹפַח, וַיָּמָד אֶת-רֹחַב הַבִּנְיָן קָנֶה אֶחָד, וְקוֹמָה קָנֶה אֶחָד.
 ו וַיָּבוֹא, אֶל-שַׁעַר אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִימָה, וַיַּעַל, בְּמַעֲלוֹתָו; וַיָּמָד אֶת-סַף הַשַּׁעַר, קָנֶה אֶחָד רֹחַב, וְאֵת סַף אֶחָד, קָנֶה אֶחָד רֹחַב.
 ז וְהַתָּא, קָנֶה אֶחָד אֹרֶךְ וְקָנֶה אֶחָד רֹחַב, וּבֵין הַתָּאִים, חָמֵשׁ אַמּוֹת; וְסַף הַשַּׁעַר מֵאֵצֶל אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
 ח וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
  ט וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁמֹנֶה אַמּוֹת, וְאֵילָו, שְׁתַּיִם אַמּוֹת; וְאֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבָּיִת.
 י וְתָאֵי הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַקָּדִים, שְׁלֹשָׁה מִפֹּה וּשְׁלֹשָׁה מִפֹּה–מִדָּה אַחַת, לִשְׁלָשְׁתָּם; וּמִדָּה אַחַת לָאֵילִם, מִפֹּה וּמִפּוֹ.
 יא וַיָּמָד אֶת-רֹחַב פֶּתַח-הַשַּׁעַר, עֶשֶׂר אַמּוֹת; אֹרֶךְ הַשַּׁעַר, שְׁלוֹשׁ עֶשְׂרֵה אַמּוֹת.
 יב וּגְבוּל לִפְנֵי הַתָּאוֹת, אַמָּה אֶחָת, וְאַמָּה-אַחַת גְּבוּל, מִפֹּה; וְהַתָּא–שֵׁשׁ-אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשֵׁשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 יג וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, מִגַּג הַתָּא לְגַגּוֹ–רֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת:  פֶּתַח, נֶגֶד פָּתַח.
 יד וַיַּעַשׂ אֶת-אֵילִים, שִׁשִּׁים אַמָּה; וְאֶל-אֵיל, הֶחָצֵר, הַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב.
 טו וְעַל, פְּנֵי הַשַּׁעַר היאתון (הָאִיתוֹן), עַל-לִפְנֵי, אֻלָם הַשַּׁעַר הַפְּנִימִי–חֲמִשִּׁים, אַמָּה.
טז וְחַלּוֹנוֹת אֲטֻמוֹת אֶל-הַתָּאִים וְאֶל אֵלֵיהֵמָה לִפְנִימָה לַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב, וְכֵן, לָאֵלַמּוֹת; וְחַלּוֹנוֹת סָבִיב סָבִיב, לִפְנִימָה, וְאֶל-אַיִל, תִּמֹרִים.
 יז וַיְבִיאֵנִי, אֶל-הֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְהִנֵּה לְשָׁכוֹת וְרִצְפָה, עָשׂוּי לֶחָצֵר סָבִיב סָבִיב:  שְׁלֹשִׁים לְשָׁכוֹת, אֶל-הָרִצְפָה.
יח וְהָרִצְפָה אֶל-כֶּתֶף הַשְּׁעָרִים, לְעֻמַּת אֹרֶךְ הַשְּׁעָרִים–הָרִצְפָה, הַתַּחְתּוֹנָה.
 יט וַיָּמָד רֹחַב מִלִּפְנֵי הַשַּׁעַר הַתַּחְתּוֹנָה לִפְנֵי הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, מִחוּץ–מֵאָה אַמָּה:  הַקָּדִים, וְהַצָּפוֹן.
 כ וְהַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לֶחָצֵר, הַחִיצוֹנָה–מָדַד אָרְכּוֹ, וְרָחְבּוֹ.
כא וְתָאָו, שְׁלוֹשָׁה מִפּוֹ וּשְׁלֹשָׁה מִפּוֹ, וְאֵילָו וְאֵלַמָּו הָיָה, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר הָרִאשׁוֹן:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אָרְכּוֹ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים בָּאַמָּה.
 כב וְחַלּוֹנָו וְאֵילַמָּו, וְתִימֹרָו, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וּבְמַעֲלוֹת שֶׁבַע יַעֲלוּ-בוֹ, וְאֵילַמָּו לִפְנֵיהֶם.
 כג וְשַׁעַר, לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, נֶגֶד הַשַּׁעַר, לַצָּפוֹן וְלַקָּדִים; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-שַׁעַר, מֵאָה אַמָּה.
 כד וַיּוֹלִכֵנִי דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, וְהִנֵּה-שַׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וּמָדַד אֵילָו וְאֵילַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 כה וְחַלּוֹנִים לוֹ וּלְאֵילַמָּו סָבִיב סָבִיב, כְּהַחַלֹּנוֹת הָאֵלֶּה:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 כו וּמַעֲלוֹת שִׁבְעָה עֹלוֹתָו, וְאֵלַמָּו לִפְנֵיהֶם; וְתִמֹרִים לוֹ, אֶחָד מִפּוֹ וְאֶחָד מִפּוֹ–אֶל-אֵילָו.
 כז וְשַׁעַר לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, מֵאָה אַמּוֹת.
כח וַיְבִיאֵנִי אֶל-חָצֵר הַפְּנִימִי, בְּשַׁעַר הַדָּרוֹם; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר הַדָּרוֹם, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  כט וְתָאָו וְאֵילָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב–חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת.
ל וְאֵלַמּוֹת, סָבִיב סָבִיב–אֹרֶךְ, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ אַמּוֹת.
לא וְאֵלַמָּו, אֶל-חָצֵר הַחִצוֹנָה, וְתִמֹרִים, אֶל-אֵילָו; וּמַעֲלוֹת שְׁמוֹנֶה, מַעֲלָו.
 לב וַיְבִיאֵנִי אֶל-הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  לג וְתָאָו וְאֵלָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
לד וְאֵלַמָּו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵלָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
לה וַיְבִיאֵנִי, אֶל-שַׁעַר הַצָּפוֹן; וּמָדַד, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 לו תָּאָו אֵלָו וְאֵלַמָּו, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 לז וְאֵילָו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵילָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
 לח וְלִשְׁכָּה וּפִתְחָהּ, בְּאֵילִים הַשְּׁעָרִים; שָׁם, יָדִיחוּ אֶת-הָעֹלָה.
 לט וּבְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת מִפּוֹ, וּשְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת, מִפֹּה–לִשְׁחוֹט אֲלֵיהֶם הָעוֹלָה, וְהַחַטָּאת וְהָאָשָׁם.
  מ וְאֶל-הַכָּתֵף מִחוּצָה, לָעוֹלֶה לְפֶתַח הַשַּׁעַר הַצָּפוֹנָה, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת; וְאֶל-הַכָּתֵף הָאַחֶרֶת, אֲשֶׁר לְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת.
מא אַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה, וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה–לְכֶתֶף הַשָּׁעַר:  שְׁמוֹנָה שֻׁלְחָנוֹת, אֲלֵיהֶם יִשְׁחָטוּ.
  מב וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת לָעוֹלָה אַבְנֵי גָזִית, אֹרֶךְ אַמָּה אַחַת וָחֵצִי וְרֹחַב אַמָּה אַחַת וָחֵצִי, וְגֹבַהּ, אַמָּה אֶחָת; אֲלֵיהֶם, וְיַנִּיחוּ אֶת-הַכֵּלִים אֲשֶׁר יִשְׁחֲטוּ אֶת-הָעוֹלָה בָּם–וְהַזָּבַח.
 מג וְהַשְׁפַתַּיִם, טֹפַח אֶחָד מוּכָנִים בַּבַּיִת–סָבִיב סָבִיב; וְאֶל-הַשֻּׁלְחָנוֹת, בְּשַׂר הַקָּרְבָן.
  מד וּמִחוּצָה לַשַּׁעַר הַפְּנִימִי לִשְׁכוֹת שָׁרִים, בֶּחָצֵר הַפְּנִימִי אֲשֶׁר אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַצָּפוֹן, וּפְנֵיהֶם, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; אֶחָד, אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַקָּדִים, פְּנֵי, דֶּרֶךְ הַצָּפֹן.
 מה וַיְדַבֵּר, אֵלָי:  זֹה הַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַבָּיִת.
  מו וְהַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַמִּזְבֵּחַ:  הֵמָּה בְנֵי-צָדוֹק, הַקְּרֵבִים מִבְּנֵי-לֵוִי אֶל-יְהוָה–לְשָׁרְתוֹ.
  מז וַיָּמָד אֶת-הֶחָצֵר אֹרֶךְ מֵאָה אַמָּה, וְרֹחַב מֵאָה אַמָּה–מְרֻבָּעַת; וְהַמִּזְבֵּחַ, לִפְנֵי הַבָּיִת.
מח וַיְבִאֵנִי, אֶל-אֻלָם הַבַּיִת, וַיָּמָד אֵל אֻלָם, חָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה וְחָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה; וְרֹחַב הַשַּׁעַר–שָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 מט אֹרֶךְ הָאֻלָם עֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב עַשְׁתֵּי עֶשְׂרֵה אַמָּה, וּבַמַּעֲלוֹת, אֲשֶׁר יַעֲלוּ אֵלָיו; וְעַמֻּדִים, אֶל-הָאֵילִים, אֶחָד מִפֹּה, וְאֶחָד מִפֹּה.

 

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 8 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

Etudes pendant les trois semaines – Cours No 3 : Le troisième Temple – Ye’hezkel chap. 40 – Rav M. Altabe

 

Le parvi des femmes

Ye’hezkel chap. 40

 

יחזקאל פרק מ

א בְּעֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ שָׁנָה לְגָלוּתֵנוּ בְּרֹאשׁ הַשָּׁנָה בֶּעָשׂוֹר לַחֹדֶשׁ, בְּאַרְבַּע עֶשְׂרֵה שָׁנָה, אַחַר, אֲשֶׁר הֻכְּתָה הָעִיר–בְּעֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה, הָיְתָה עָלַי יַד-יְהוָה, וַיָּבֵא אֹתִי, שָׁמָּה.
ב בְּמַרְאוֹת אֱלֹהִים, הֱבִיאַנִי אֶל-אֶרֶץ יִשְׂרָאֵל; וַיְנִיחֵנִי, אֶל-הַר גָּבֹהַּ מְאֹד, וְעָלָיו כְּמִבְנֵה-עִיר, מִנֶּגֶב.
ג וַיָּבֵיא אוֹתִי שָׁמָּה, וְהִנֵּה-אִישׁ מַרְאֵהוּ כְּמַרְאֵה נְחֹשֶׁת, וּפְתִיל-פִּשְׁתִּים בְּיָדוֹ, וּקְנֵה הַמִּדָּה; וְהוּא עֹמֵד, בַּשָּׁעַר.
  ד וַיְדַבֵּר אֵלַי הָאִישׁ, בֶּן-אָדָם רְאֵה בְעֵינֶיךָ וּבְאָזְנֶיךָ שְּׁמָע וְשִׂים לִבְּךָ לְכֹל אֲשֶׁר-אֲנִי מַרְאֶה אוֹתָךְ–כִּי לְמַעַן הַרְאוֹתְכָה, הֻבָאתָה הֵנָּה; הַגֵּד אֶת-כָּל-אֲשֶׁר-אַתָּה רֹאֶה, לְבֵית יִשְׂרָאֵל.
 ה וְהִנֵּה חוֹמָה מִחוּץ לַבַּיִת, סָבִיב סָבִיב; וּבְיַד הָאִישׁ קְנֵה הַמִּדָּה, שֵׁשׁ-אַמּוֹת בָּאַמָּה וָטֹפַח, וַיָּמָד אֶת-רֹחַב הַבִּנְיָן קָנֶה אֶחָד, וְקוֹמָה קָנֶה אֶחָד.
 ו וַיָּבוֹא, אֶל-שַׁעַר אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִימָה, וַיַּעַל, בְּמַעֲלוֹתָו; וַיָּמָד אֶת-סַף הַשַּׁעַר, קָנֶה אֶחָד רֹחַב, וְאֵת סַף אֶחָד, קָנֶה אֶחָד רֹחַב.
 ז וְהַתָּא, קָנֶה אֶחָד אֹרֶךְ וְקָנֶה אֶחָד רֹחַב, וּבֵין הַתָּאִים, חָמֵשׁ אַמּוֹת; וְסַף הַשַּׁעַר מֵאֵצֶל אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
 ח וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבַּיִת–קָנֶה אֶחָד.
  ט וַיָּמָד אֶת-אֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁמֹנֶה אַמּוֹת, וְאֵילָו, שְׁתַּיִם אַמּוֹת; וְאֻלָם הַשַּׁעַר, מֵהַבָּיִת.
 י וְתָאֵי הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַקָּדִים, שְׁלֹשָׁה מִפֹּה וּשְׁלֹשָׁה מִפֹּה–מִדָּה אַחַת, לִשְׁלָשְׁתָּם; וּמִדָּה אַחַת לָאֵילִם, מִפֹּה וּמִפּוֹ.
 יא וַיָּמָד אֶת-רֹחַב פֶּתַח-הַשַּׁעַר, עֶשֶׂר אַמּוֹת; אֹרֶךְ הַשַּׁעַר, שְׁלוֹשׁ עֶשְׂרֵה אַמּוֹת.
 יב וּגְבוּל לִפְנֵי הַתָּאוֹת, אַמָּה אֶחָת, וְאַמָּה-אַחַת גְּבוּל, מִפֹּה; וְהַתָּא–שֵׁשׁ-אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשֵׁשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 יג וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, מִגַּג הַתָּא לְגַגּוֹ–רֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת:  פֶּתַח, נֶגֶד פָּתַח.
 יד וַיַּעַשׂ אֶת-אֵילִים, שִׁשִּׁים אַמָּה; וְאֶל-אֵיל, הֶחָצֵר, הַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב.
 טו וְעַל, פְּנֵי הַשַּׁעַר היאתון (הָאִיתוֹן), עַל-לִפְנֵי, אֻלָם הַשַּׁעַר הַפְּנִימִי–חֲמִשִּׁים, אַמָּה.
טז וְחַלּוֹנוֹת אֲטֻמוֹת אֶל-הַתָּאִים וְאֶל אֵלֵיהֵמָה לִפְנִימָה לַשַּׁעַר, סָבִיב סָבִיב, וְכֵן, לָאֵלַמּוֹת; וְחַלּוֹנוֹת סָבִיב סָבִיב, לִפְנִימָה, וְאֶל-אַיִל, תִּמֹרִים.
 יז וַיְבִיאֵנִי, אֶל-הֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְהִנֵּה לְשָׁכוֹת וְרִצְפָה, עָשׂוּי לֶחָצֵר סָבִיב סָבִיב:  שְׁלֹשִׁים לְשָׁכוֹת, אֶל-הָרִצְפָה.
יח וְהָרִצְפָה אֶל-כֶּתֶף הַשְּׁעָרִים, לְעֻמַּת אֹרֶךְ הַשְּׁעָרִים–הָרִצְפָה, הַתַּחְתּוֹנָה.
 יט וַיָּמָד רֹחַב מִלִּפְנֵי הַשַּׁעַר הַתַּחְתּוֹנָה לִפְנֵי הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, מִחוּץ–מֵאָה אַמָּה:  הַקָּדִים, וְהַצָּפוֹן.
 כ וְהַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לֶחָצֵר, הַחִיצוֹנָה–מָדַד אָרְכּוֹ, וְרָחְבּוֹ.
כא וְתָאָו, שְׁלוֹשָׁה מִפּוֹ וּשְׁלֹשָׁה מִפּוֹ, וְאֵילָו וְאֵלַמָּו הָיָה, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר הָרִאשׁוֹן:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אָרְכּוֹ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים בָּאַמָּה.
 כב וְחַלּוֹנָו וְאֵילַמָּו, וְתִימֹרָו, כְּמִדַּת הַשַּׁעַר, אֲשֶׁר פָּנָיו דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וּבְמַעֲלוֹת שֶׁבַע יַעֲלוּ-בוֹ, וְאֵילַמָּו לִפְנֵיהֶם.
 כג וְשַׁעַר, לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, נֶגֶד הַשַּׁעַר, לַצָּפוֹן וְלַקָּדִים; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-שַׁעַר, מֵאָה אַמָּה.
 כד וַיּוֹלִכֵנִי דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, וְהִנֵּה-שַׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וּמָדַד אֵילָו וְאֵילַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 כה וְחַלּוֹנִים לוֹ וּלְאֵילַמָּו סָבִיב סָבִיב, כְּהַחַלֹּנוֹת הָאֵלֶּה:  חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 כו וּמַעֲלוֹת שִׁבְעָה עֹלוֹתָו, וְאֵלַמָּו לִפְנֵיהֶם; וְתִמֹרִים לוֹ, אֶחָד מִפּוֹ וְאֶחָד מִפּוֹ–אֶל-אֵילָו.
 כז וְשַׁעַר לֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; וַיָּמָד מִשַּׁעַר אֶל-הַשַּׁעַר דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, מֵאָה אַמּוֹת.
כח וַיְבִיאֵנִי אֶל-חָצֵר הַפְּנִימִי, בְּשַׁעַר הַדָּרוֹם; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר הַדָּרוֹם, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  כט וְתָאָו וְאֵילָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב–חֲמִשִּׁים אַמָּה, אֹרֶךְ, וְרֹחַב, עֶשְׂרִים וְחָמֵשׁ אַמּוֹת.
ל וְאֵלַמּוֹת, סָבִיב סָבִיב–אֹרֶךְ, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ אַמּוֹת.
לא וְאֵלַמָּו, אֶל-חָצֵר הַחִצוֹנָה, וְתִמֹרִים, אֶל-אֵילָו; וּמַעֲלוֹת שְׁמוֹנֶה, מַעֲלָו.
 לב וַיְבִיאֵנִי אֶל-הֶחָצֵר הַפְּנִימִי, דֶּרֶךְ הַקָּדִים; וַיָּמָד אֶת-הַשַּׁעַר, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
  לג וְתָאָו וְאֵלָו וְאֵלַמָּו, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ וּלְאֵלַמָּו, סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
לד וְאֵלַמָּו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵלָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
לה וַיְבִיאֵנִי, אֶל-שַׁעַר הַצָּפוֹן; וּמָדַד, כַּמִּדּוֹת הָאֵלֶּה.
 לו תָּאָו אֵלָו וְאֵלַמָּו, וְחַלּוֹנוֹת לוֹ סָבִיב סָבִיב:  אֹרֶךְ, חֲמִשִּׁים אַמָּה, וְרֹחַב, חָמֵשׁ וְעֶשְׂרִים אַמָּה.
 לז וְאֵילָו, לֶחָצֵר הַחִיצוֹנָה, וְתִמֹרִים אֶל-אֵילָו, מִפּוֹ וּמִפּוֹ; וּשְׁמֹנֶה מַעֲלוֹת, מַעֲלָו.
 לח וְלִשְׁכָּה וּפִתְחָהּ, בְּאֵילִים הַשְּׁעָרִים; שָׁם, יָדִיחוּ אֶת-הָעֹלָה.
 לט וּבְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת מִפּוֹ, וּשְׁנַיִם שֻׁלְחָנוֹת, מִפֹּה–לִשְׁחוֹט אֲלֵיהֶם הָעוֹלָה, וְהַחַטָּאת וְהָאָשָׁם.
  מ וְאֶל-הַכָּתֵף מִחוּצָה, לָעוֹלֶה לְפֶתַח הַשַּׁעַר הַצָּפוֹנָה, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת; וְאֶל-הַכָּתֵף הָאַחֶרֶת, אֲשֶׁר לְאֻלָם הַשַּׁעַר, שְׁנַיִם, שֻׁלְחָנוֹת.
מא אַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה, וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת מִפֹּה–לְכֶתֶף הַשָּׁעַר:  שְׁמוֹנָה שֻׁלְחָנוֹת, אֲלֵיהֶם יִשְׁחָטוּ.
  מב וְאַרְבָּעָה שֻׁלְחָנוֹת לָעוֹלָה אַבְנֵי גָזִית, אֹרֶךְ אַמָּה אַחַת וָחֵצִי וְרֹחַב אַמָּה אַחַת וָחֵצִי, וְגֹבַהּ, אַמָּה אֶחָת; אֲלֵיהֶם, וְיַנִּיחוּ אֶת-הַכֵּלִים אֲשֶׁר יִשְׁחֲטוּ אֶת-הָעוֹלָה בָּם–וְהַזָּבַח.
 מג וְהַשְׁפַתַּיִם, טֹפַח אֶחָד מוּכָנִים בַּבַּיִת–סָבִיב סָבִיב; וְאֶל-הַשֻּׁלְחָנוֹת, בְּשַׂר הַקָּרְבָן.
  מד וּמִחוּצָה לַשַּׁעַר הַפְּנִימִי לִשְׁכוֹת שָׁרִים, בֶּחָצֵר הַפְּנִימִי אֲשֶׁר אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַצָּפוֹן, וּפְנֵיהֶם, דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם; אֶחָד, אֶל-כֶּתֶף שַׁעַר הַקָּדִים, פְּנֵי, דֶּרֶךְ הַצָּפֹן.
 מה וַיְדַבֵּר, אֵלָי:  זֹה הַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַדָּרוֹם, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַבָּיִת.
  מו וְהַלִּשְׁכָּה, אֲשֶׁר פָּנֶיהָ דֶּרֶךְ הַצָּפוֹן, לַכֹּהֲנִים, שֹׁמְרֵי מִשְׁמֶרֶת הַמִּזְבֵּחַ:  הֵמָּה בְנֵי-צָדוֹק, הַקְּרֵבִים מִבְּנֵי-לֵוִי אֶל-יְהוָה–לְשָׁרְתוֹ.
  מז וַיָּמָד אֶת-הֶחָצֵר אֹרֶךְ מֵאָה אַמָּה, וְרֹחַב מֵאָה אַמָּה–מְרֻבָּעַת; וְהַמִּזְבֵּחַ, לִפְנֵי הַבָּיִת.
מח וַיְבִאֵנִי, אֶל-אֻלָם הַבַּיִת, וַיָּמָד אֵל אֻלָם, חָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה וְחָמֵשׁ אַמּוֹת מִפֹּה; וְרֹחַב הַשַּׁעַר–שָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ, וְשָׁלֹשׁ אַמּוֹת מִפּוֹ.
 מט אֹרֶךְ הָאֻלָם עֶשְׂרִים אַמָּה, וְרֹחַב עַשְׁתֵּי עֶשְׂרֵה אַמָּה, וּבַמַּעֲלוֹת, אֲשֶׁר יַעֲלוּ אֵלָיו; וְעַמֻּדִים, אֶל-הָאֵילִים, אֶחָד מִפֹּה, וְאֶחָד מִפֹּה.

 

 

Tout sur le jeûne du 17 Tamouz, mardi 23 juillet 2024

Tout sur le jeûne du 17 Tamouz, mardi 23 juillet 2024

Le jeûne débute à l’aube et se termine à la sortie des étoiles. Cette année 5784  (2024), le mardi 23 juillet

  • Paris, début : 3h56 fin : 22h29
  • Lyon, début : 4h16 fin : 22h03
  • Nice, début : 4h21 fin : 21h44
  • Marseille, début : 4h31 fin : 21h50
  • Montpellier, début : 4h35 fin : 21h57
  • Nancy, début : 3h45 fin : 22h12
  • Strasbourg, début : 3h39 fin : 22h05
  • Les Deux Alpes, début : 4h17 fin : 21h54
  • Jérusalem, début : 4h25  fin : 20h15
  • Tel Aviv, début : 4h26 fin : 20h17
  • New York, début : 4h04 fin : 20h58

 

Un jour de jeûne, un jour de téchouva

Le 17 tamouz : le jeûne que nous observons ce jour marque l’entrée dans la période des Trois semaines. C’est en effet le 17 Tamouz 3830 (ou en l’an70) qu’après quatre années de révolte juive les légions romaines ouvrirent une brèche dans les murailles de Jérusalem assiégée.

  • Le jeûne du 17 Tamouz, connu comme Chiva Assar beTamouz est le début de la période des Trois Semaines de deuil pour la destruction de Jérusalem et des deux Saints Temples.
  • Ce jeûne commémore en fait cinq événements tragiques survenus à cette date :
  • Moïse brisa les premières Tables de la Loi lorsqu’il vit le peuple juif adorer le Veau d’Or.
  • Au cours du siège de Jérusalem par les Babyloniens, le sacrifice quotidien fut interrompu par manque de bétail.
  • Apostomos brûla un rouleau de la Torah.1Une idole fut installée dans le saint Temple.
  • Une première brèche fut percée ce jour-là dans les murailles de la ville sainte par les Romains en l’an 69 de l’ère commune, après un long siège. (Trois semaines plus tard, après que les Juifs se soient vaillamment défendus, les Romains détruisirent le second Saint Temple, le jour du 9 Av.)
  • D’après le Talmud de Jérusalem, c’est également en ce jour que les Babyloniens percèrent la muraille de Jérusalem lorsqu’ils vinrent détruire le premier Temple.

Concrètement :

  • Les adultes en bonne santé – à partir de l’âge de bar et bat mitsva – s’abstiennent de manger et de boire depuis l’aube jusqu’à la tombée de la nuit.
  • Les femmes enceintes et qui allaitent ne jeûnent pas.
  • Un malade doit consulter un rabbin. Ceux qui sont dispensés de jeûne, comme les malades et les enfants, ne devraient pas consommer de douceurs en ce jour.
  • Un jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu est accessible, attendant notre repentir.
  • Il est permis de se lever avant le début du jeûne pour manger quelque chose, à condition d’avoir eu l’intention de le faire avant d’aller dormir.
  • Au cours de la prière du matin, nous récitons les seli’hot (élégies) relatives à ce jour, figurant à la fin du recueil de prières.
  • Le “long Avinou Malkeinou” est récité lors de l’office du matin et de celui de l’après-midi.
  • La Torah est lue lors de l’office du matin et de celui de l’après-midi. La lecture – qui est la même pour ces deux offices – est Exode 31,11-14 et 34,1-10, et évoque comment, après l’incident du Veau d’Or, Moïse a intercédé auprès de D.ieu en faveur des Israélites jusqu’à obtenir Son pardon pour eux.
  • Dans le rite ‘hassidique et le rite ashkénaze, après la lecture de l’après-midi, la Haftarah des jours de jeûne est lue (Isaïe 55,6 à 58,8).
  • Au cours de la Amidah de l’après-midi, tous ceux qui jeûnent ajoutent un petit passage, aneinou, dans la bénédiction Chéma koleinou.
  • Si le 17 Tamouz tombe un Chabbat, le jeûne est repoussé au dimanche.
  • S’abstenir de manger et de boire est l’aspect superficiel d’un jour de jeûne. À un degré plus profond, un jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu est accessible, attendant notre repentir.
  • Nos Sages ont enseigné : “Toute génération au sein de laquelle le Temple n’a pas été reconstruit, c’est comme si le Temple avait été détruit en son temps.” Un jour de jeûne n’est pas seulement un jour triste, c’est un jour lors duquel nous sommes investis du pouvoir de réparer la cause de cette destruction, afin que notre exil s’achève et que nous entrions dans l’ère messianique, puisse-t-elle advenir très prochainement.

Les trois semaines

– Durant les trois semaines suivantes, jusqu’au 9 Av, on augmente les dons à la Tsedaka.
– On évite d’acheter de nouveaux vêtements et on ne prononce pas la bénédiction « Chéhé’héyanou » (par exemple sur un fruit nouveau).
– On ne se coupe pas les cheveux, on n’écoute pas de musique joyeuse et on ne célèbre pas de mariage.
– On évite de passer en jugement.
– Suite à l’appel du Rabbi, à partir du 17 Tamouz, nous intensifions l’étude des lois de la construction du Temple (dans le livre d’Ezékiel, le traité Talmudique Midot et le Rambam – Maïmonide).
– Durant les neuf jours qui précèdent le 9 Av (à partir du dimanche soir 23 juillet 2017), on ne mange pas de viande et on ne boit pas de vin. Par contre, on assistera à un Siyoum (ou on l’écoutera sur radio J à partir du lundi 24 juillet à 14h 30), ce qui est une joie permise durant cette période.

Le sens des Trois semaines 

Nos Sages ont abondamment souligné la gravité de ces jours. Ne s’agit-il pas du début de l’exil qui est encore le nôtre comme de celui, si l’on peut dire, de l’exil de la Ché’hina, de la Présence divine ? La destruction du Temple n’est-elle pas une indicible perte pour le peuple juif comme pour l’ensemble de l’humanité? Le temps des trois semaines est certes un temps d’étroitesse. Ben hametsarim,un temps « entre les limites ». Faut-il pourtant s’y laisser enfermer? Pour la tradition juive une tristesse close sur elle-même ne peut pas être la réponse. La commémoration de la perte n’est là que parce qu’elle nous désigne un autre horizon, un projet. Réparer, améliorer, élever, spiritualiser : voilà des maîtres-mots de l’action millénaire du judaïsme. Ce qui a été physiquement détruit peut être spirituellement reconstruit.

Tous les enfants juifs, autrefois, connaissaient ce récit :

Rabban Gamliel, Rabbi Elazar ben Azarya, Rabbi Yochoua et Rabbi Aquiba montèrent un jour à Jérusalem. Arrivant devant le mont du Temple et voyant un renard sortir de ce qui avait été le Saint des Saints, les trois premiers éclatèrent en d’amers sanglots. Mais Rabbi Aquiba se mit à rire!
– Qu’a-tu donc Aquiba à rire ainsi?
– Et vous, répondit-il, qu’avez-vous donc à pleurer?
– Pour ce lieu, dirent les Maîtres, la Torah décrète que le profane qui s’en approcherait mourrait. Voilà que des renards en sortent et nous ne devrions pas pleurer!
Rabbi Aquiba leur opposa alors les prophéties de Jérémie et de Zacharie. Jérémie qui annonce la ruine de Jérusalem et Zacharie qui transmet la grandiose promesse : « Oui certes, dit l’Eternel, je les ramènerai pour qu’ils habitent dans Jérusalem; ils seront mon peuple et Je serai leur D.ieu en vérité et en justice ». »

« La première prophétie étant réalisée », conclut Rabbi Aquiba, « la seconde le sera certainement à son tour ».

Alors les Maîtres dirent : « Aquiba, tu nous a consolés! ».

Consolation : elle commence dès le Chabbat qui suit Ticha béAv, le 9 Av, Chabbat Na’hamou, le Chabbat de la consolation. Et c’est bien plus qu’une consolation que nous vivrons dès le 15 Av, jour de joie entre tous.

L’exil n’est pas un état, il est un chemin. Celui qui mène à l’ultime libération.

 

 

Guimel Tamouz : Enseignements du Rabbi sur le sens de la Hilloula

Guimel Tamouz : Enseignements du Rabbi sur le sens de la Hilloula

DEMANDE DE BENEDICTION

Traduit par le Rav Haïm Mellul

• …J’ai reçu votre lettre du 9 Nissan et vous y trouverez une réponse en bref dans mon introduction au fascicule édité après le départ de ce monde et dans cette lettre, ce qu’il me semble à ce sujet.

« Quant à votre demande de poser des questions au Rabbi, lorsque vous avez des doutes sur la manière de vous comporter, il est important de comprendre que bien qu’il ne soit plus physiquement présent, si vous maintenez fermement votre attachement à lui et résistez aux tentations du mauvais penchant, il existe des moyens par lesquels le Rabbi peut vous répondre. Une façon de le faire est d’envoyer une lettre au Ohel du Rabbi, en exprimant vos préoccupations et vos questions. Par la Providence Divine, le Rabbi peut trouver un moyen de vous répondre ».

Extrait d’une lettre du 10 Nissan 5710


 

 » …Puisque «sa descendance est en vie» – les ‘Hassidim qui étudient son enseignement de la ‘Hassidout et accomplissent ce qu’il a instauré – alors « lui est en vie ». Et cela continuera ainsi tant que « sa descendance est en vie » jusqu’à la venue de Machia’h ».

« Et même après la venue de Machia’h, lorsque la promesse sera accomplie et que ceux qui dorment dans la poussière se réveilleront et chanteront, il est certain que nous continuerons à étudier son enseignement de la Hassidout et à suivre la voie droite qu’il nous a montrée à travers ses enseignements ».

Et nous irons dans ses chemins éternels. » Car, en même temps qu’on étudiera la Torah de la bouche de Machia’h, « une nouvelle Torah sortira de Moi », chaque ‘Hassid ira avec son Rabbi et nous tous, et chacun de nous – nous irons avec notre Rabbi, le chef de notre génération, qui, même aujourd’hui, « est en vie ».

Extrait d’une Si’ha du 12 Tamouz 5745


« Les bergers d’Israël ne se séparent pas de leur troupeau », et nous sommes attachés maintenant exactement comme au premier instant et au premier jour après la Histalkout du Rabbi.

« Ainsi, nous devons nous accrocher à la « poignée » (de la porte du Rabbi – ndt) et continuer à nous rapprocher, à nous rendre sur sa tombe avec des questions et des demandes, à écrire des lettres et à demander miséricorde et bénédictions. Nous devons également demander que se réalise la promesse « et lui te nourrira », qu’il fournisse les récipients pour recevoir les bénédictions ».

« Ceux qui se sont tenus à la « poignée », ceux qui se tiennent maintenant à la « poignée », et ceux qui se tiendront à la « poignée » à l’avenir, ainsi que tous ceux qui, par la Providence Divine, ont entendu son enseignement ou ont été touchés par lui d’une autre manière, se libèrent ainsi de leur propre limitation. Car, comme il est dit : « Ce n’est pas seulement moi que D.ieu a libéré, etc. », ils sont libérés de leur propre moi limité et s’élèvent vers une connexion plus profonde avec l’infini ».

« Effectivement, la libération individuelle reste potentielle et doit être concrétisée. Ainsi, ce ne sera pas seulement une libération individuelle, mais la Délivrance générale pour l’ensemble du peuple juif. La réalisation de la libération individuelle contribue à l’avènement de la Délivrance collective, où tous les Juifs seront affranchis des contraintes et des limites pour entrer dans une ère de rédemption et de plénitude spirituelle. C’est un processus qui nécessite l’engagement de chaque individu et qui mène finalement à la Délivrance complète pour tout le peuple d’Israël ».

Extrait d’une Si’ha de Chabbat Parchat Yitro 5740


« Ceux qui ont eu l’occasion de se rendre sur les tombes des justes (Ohel) savent qu’il y a des Ohel qui engendrent une sensation d’amertume et de contraction, tandis que d’autres Ohel apportent joie et élévation. Chaque lieu de repos des justes a une énergie spécifique qui peut avoir des effets différents sur ceux qui s’y rendent. Certains endroits peuvent susciter des sentiments de tristesse ou de limitation, tandis que d’autres inspirent la joie et une élévation spirituelle ».

« Le Ohel du Rabbi  possède cette caractéristique spécifique. Lorsque l’on se rend sur le Ohel, avant même de méditer, on ressent une élévation et une expansion de l’esprit qui sont associées à la joie. La proximité spirituelle avec le Rabbi peut engendrer une élévation de l’âme et une expérience de joie profonde. C’est un lieu où l’on peut ressentir une connexion intime avec le Rabbi et recevoir une inspiration spirituelle élevée ».

« En effet, tout au long de sa vie, l’œuvre du Rabbi a été orientée vers le rapprochement et l’élévation de tous les Juifs, même ceux considérés comme les plus éloignés ou les plus simples. Son intention était de réaliser la promesse divine de « les rapprocher de la Torah», de permettre à chaque individu de contempler la douceur de D.ieu et de révéler leur part dans l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot ».

Extrait d’une Si’ha du 10 Chevat 5716

 


Il est certain que lorsque l’on se rend sur le Ohel, l’aide spirituelle est plus intense et palpable. Cependant, même lorsque l’on se trouve à proximité de cet endroit sacré, cela apporte également une assistance spirituelle. Cela est comparable à ce que dit le Talmud, lorsqu’on a « du pain dans son panier », la faim n’est pas aussi grande car on peut la calmer en mangeant. De la même manière, être proche du Ohel ou de tout lieu saint offre une présence et une influence bénéfiques qui peuvent apaiser et nourrir l’âme, même si elles peuvent ne pas être aussi puissantes que lorsque l’on se trouve directement sur le lieu saint lui-même.

« De même, lorsque le mauvais penchant sait qu’il existe un moyen de se recueillir sur la tombe d’un Tsaddik, et non seulement n’importe quel Tsaddik, mais le chef de la génération, dont il est lui-même un élément, il sait que l’aide spirituelle est plus puissante que celle d’un simple Tsaddik. En conséquence, le mauvais penchant ne se manifeste pas avec la même force initiale, car il sait qu’il peut être complètement brisé en présence d’une telle force spirituelle ».

Extrait d’une Si’ha du 10 Chevat 5714


C’est également le sens des paroles du Rabbi Rachab avant son départ de ce monde, quand il dit : « Je vais au Ciel. » Son intention est d’expliquer à son troupeau que même son élévation est liée à eux – puisque, même étant au Ciel, « il se tient et sert ».

Comme disent les Sages, « comme auparavant, il se tient et sert » pour faire descendre tout ce dont ils ont besoin, c’est-à-dire pas seulement pour les choses spirituelles, la Torah et ses Mitsvot, mais aussi pour les choses matérielles.

Nous le voyons pour Moché Rabbénou : par son mérite, la manne est descendue pour les Juifs (et le puits ainsi que les Nuées de Gloire sont revenus pour Moché), à tel point que, lorsque Moché a argumenté « d’où ai-je la viande pour tout ce peuple ? », D.ieu a montré que même le fait de recevoir de la viande doit être par Moché Rabbénou.

« Il en est de même après son départ de ce monde. C’est ce que dit le chef du peuple juif à son troupeau : puisque, pour réussir en tout, spirituellement et matériellement, il est nécessaire d’avoir le « réveil d’En-Haut », pour cela il monte au Ciel, pour qu’il puisse agir afin que le « réveil d’En-Haut » soit plus fort ».

D’autant plus que, d’année en année, l’obscurité se renforce, il y a donc besoin de forces plus grandes. Et puisque, dans chaque chose, il faut aussi une prise sur le matériel, pour cela, il continue et dit : « Les écrits, je vous les laisse. »

Puisque, dans ces « écrits », il a mis son essence lorsqu’il était vivant dans ce monde, par eux, son influence descend même à présent.

Extrait d’une Si’ha de A’haron Chel Pessa’h 5717


• … Il faut donc que la pensée et la méditation sur le départ de ce monde soient comme la première fois. Comme il est expliqué dans les Si’hot du Baal HaHilloula (le Rabbi Précédent – ndt), à propos de la pensée et de l’imagination : il faut revivre la chose comme elle a été la première fois.

Comme il raconte l’histoire avec le militaire, que, quand il s’est représenté comment il s’était tenu devant le roi… il s’est évanoui bien que cela ait été des dizaines d’années plus tard.

« Il en est de même à propos du jour de la Hilloula du 10 Chevat, qu’il doit y avoir la méditation sur ce sujet comme cela était la première fois… Et cela fait que s’évanouissent chez lui toutes les choses indésirables. Et s’annuleront chez lui toutes les choses qui ne sont pas conformes à la volonté du Baal HaHilloula et toutes celles qui viennent de l’esprit de folie ».

Et, quand tout cela va être annulé, il n’y a rien qui empêche de se lier à D.ieu. Et il transforme tout en sainteté…

Extrait d’une Si’ha de Chabbat Parchat Bo 5736


 

• La bénédiction est comparable à la pluie qui tombe après qu’on ait labouré et semé. Il en est de même au sujet du Pan (la lettre à lire sur le Ohel – ndt), c’est par l’attachement entre le demandeur et celui à qui on demande.

Puisque votre désir et votre volonté sont que je lise votre lettre sur le tombeau du Rabbi (Précédent – ndt), vous fixerez certainement un cours pour étudier son enseignement qu’il publia au cours des dernières années. 

(Extrait d’une lettre du 9 Kislev 5714)


• …Il ne faut pas se contenter d’étudier l’enseignement du Tsadik « comme si l’auteur de l’enseignement se tenait devant lui » – avec le mot « comme » seulement.

Après cela, il faut aller à un degré plus haut – que l’auteur de l’enseignement se tient vraiment devant lui, sans le « comme ».

Extrait d’une Si’ha du 10 Kislev 5744

 


 

• Il y en a certains chez qui on utilise l’expression « ils nous a abandonnés aux soupirs ». Une expression pareille – je ne la dirai pas car le Rabbi mon beau-père ne disait pas « soupirs » et aussi c’est le contraire du chemin de la ‘Hassidout… Donc, dire que « il nous a abandonnés aux soupirs » – c’est certainement un mensonge. « Aux soupirs » – certainement pas. Et même « a abandonné » – c’est seulement « si tu m’abandonnes » alors « Je t’abandonnerai ».

Mais, quand il n’y a pas la situation de « tu m’abandonnes », automatiquement il n’y a pas la situation de « Je t’abandonnerai », de telle sorte qu’il n’y a ici aucun sujet « d’abandonner ».

La différence entre avant la Histalkout et après la Histalkout n’est que par rapport au mauvais penchant.

Avant la Histalkout, le mauvais penchant ne pouvait pas prétendre : «Ce n’est pas ce que tu as entendu du Rabbi et ce n’est pas ce que le Rabbi t’a ordonné de faire.» Car on pouvait entrer avec le mauvais penchant en entrevue chez le Rabbi, de façon clairement visible, et demander – devant le mauvais penchant – quel ordre lui avait été donné.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui – le mauvais penchant ne peut pas entrer là puisqu’on ne le laisse pas y entrer ! Et donc quand on lui dit : «Viens et on va éclaircir quel commandement on m’a donné.» Il répond qu’il est prêt à y aller et, quand on ne le laisse pas entrer, il dit que ce n’est pas de sa faute et, de toute façon, il ne croit pas dans les mots qu’on lui a transmis car ils n’ont pas été dits devant lui.

Aussi, il continue avec toutes les tentations comme auparavant. Et s’il a affaire à quelqu’un qui n’a pas la fermeté qui doit exister chez un ‘hassid – il peut se faufiler peu à peu, comme dit le Talmud : «Au début, on l’a appelé ‘passant’ et à la fin on l’a appelé ‘invité’ et à la fin ‘maître de maison’», D.ieu préserve.

Il faut donc savoir que tout cela vient du mensonge. Tout ce qui ne vient pas de la sainteté n’a pas de vraie existence. Il en est de même et encore plus pour tous les arguments cités – qui sont des arguments de mensonge.

Il faut donc savoir que la vérité est qu’il n’y a pas ici de sujet «d’abandonner». Et personne ne doit se laisser influencer que tout ce que le Rabbi lui a dit, ou qu’il a dit à d’autres en pensant à lui, n’ont pas d’actualité aujourd’hui car les temps ont changé.

Si les choses étaient dites aujourd’hui d’une façon différente, le changement s’exprimerait en cela qu’on lui aurait ordonné d’ajouter bien des fois plus.

Celui qui regarde bien la situation, sans être corrompu par des désirs et des arguments – voit que, depuis la Histalkout, la réussite s’est rajoutée dans tous les sujets dont le Rabbi a voulu qu’on s’occupe – sans commune mesure !

Extrait d’une Si’ha de Sim’hat Torah 5716

 


 

• …Il en est de même à propos de faire descendre les « influences » par le Rabbi. Et d’abord ce que j’ai dit à quelqu’un il y a deux ans que ce que l’on veut voir, on le voit.

Quand on explique le sujet de Histalkout au sens premier et on veut voir la grandeur de l’élévation du Rabbi, que le Gan Eden inférieur ne suffit, le « septième ciel » est certes très élevé mais le degré du Rabbi est encore plus élevé – puisque D.ieu est l’essence du Bien, et la nature du Bien est de faire du Bien, D.ieu accomplit sa volonté et lui montre l’élévation du Rabbi, que le Rabbi est plus haut que le « septième ciel » et lui, il se trouve en bas.

Mais, quand on explique le sujet de Histalkout comme le Rabbi explique dans le Maamar « Bati Légani » qu’il fit publier pour le jour anniversaire du décès, que la Histalkout est un dévoilement de la lumière du niveau d’élévation.

C’est-à-dire que, bien que ce soit un sujet d’élévation, cela descend en bas et, comme il est expliqué dans le Zohar, que « le Tsadik qui quitte ce monde se trouve dans tous les mondes plus que de son vivant » – alors on lui montre d’en haut comment il « se trouve » dans le monde en bas et il voit de ses yeux de chair tout ce que le Rabbi fait descendre.

Extrait d’une Si’ha du 20 Mena’hem Av 5713

 


 

• Bien que l’on nous demande chaque année d’introduire un changement sans commune mesure (avec la situation précédente – ndt), on ne fait pas obligatoirement référence à des « choses terribles ». On peut se consacrer à des choses qui restent dans le cadre de la nature, limitées.

Toutefois, cette mise en oeuvre ne doit pas être réalisée comme « un accomplissement habituel » mais avec la prise de conscience forte qu’ainsi on renforce son attachement au Rabbi.

De cette manière, même quand le Rabbi s’élève, il nous entraîne avec lui. Tout ce qu’on nous demande, c’est «ouvrez- moi… comme le chas d’une aiguille.»

De notre côté, nous devons faire une «ouverture» au moins «comme le chas d’une aiguille» mais avec la ferme résolution que, quoi qu’il arrive et quel qu’en soit le coût, nous accompagnerons le Rabbi.

Extrait d’une Si’ha du 10 Chevat 5712)

 


 

• En ce qui concerne le départ d’un Tsaddik, on trouve que la manière de se conduire va dans deux directions opposées.

D’un côté, il faut alors avoir un comportement de  « il pleure et porte le deuil » sur le fait qu’il soit parti. D’un autre côté, c’est aussi le moment d’apprendre de «ses actions, son enseignement et du service de D.ieu qu’il a accompli toute sa vie»… pour continuer à suivre le chemin qu’il nous a indiqué.

C’est ainsi que s’applique la parole de nos Sages selon laquelle si «sa descendance est en vie», alors «lui aussi est en vie.»

Extrait de Likoutei Si’hot vol. 18 p. 411

 


 

• Rav P. raconte : «Au début de la Nessiout, je suis venu de Montréal pour quelques jours pendant ‘Hol ‘Hamoëd. Je devais rentrer immédiatement le lendemain de la fête et j’ai demandé au Rabbi si je pouvais aller sur le Ohel (alors que c’était ‘Hol ‘Hamoëd ou Isrou ‘Hag). Il m’a répondu : « Si c’est pour vous un cimetière, alors dans un tel endroit on ne va pas. Mais si vous pensez que le Rabbi a déménagé quelques blocs plus loin, quelle est la différence entre ici et là-bas ? »

Rav Israël D. raconte : « En 5685, le Rabbi précédent a fait de moi un Chalia’h pour aller à Rostov, le 2 Nissan (jour du décès du Rabbi Rachab – ndt). Avant que je sorte de Ye’hidout, il m’a demandé : «Israël, sais-tu comment parler à mon père ?» Je suis resté interloqué. Il m’a dit : «A mon père, il faut parler comme en Ye’hidout ; tu es entré en Ye’hidout chez mon père. Tu dois dire : «Rabbi, je suis un Chalia’h de votre fils et de la Rabbanite. Ils ont fait de moi un Chalia’h. Ensuite, tu diras le Maané Lachon.»

On peut s’interroger: pourquoi faire un Farbrenguen en liaison avec un départ de ce monde. A priori, cet événement représente le contraire de la vie… et le contraire de la joie… alors que le Farbrenguen a pour but d’ajouter de la vie et de la joie dans le service de D.ieu?

Mais, quand un Juif réfléchit au fait que D.ieu conduit le monde entier et donc que c’est également Lui qui réalise le départ de ce monde, quand il sait aussi que la volonté de D.ieu est qu’un Juif Le serve avec joie en tout temps…, il en ressort qu’il n’y a pas de contradiction entre le départ de ce monde et la joie…

En effet, l’existence d’une âme éternelle est réelle même après le départ. De plus, quand il s’agit de l’âme d’un Nassi, cette éternité s’exprime aussi dans la Nessiout dont les effets dans le monde sont également éternels… C’est- à-dire que le Nassi continue d’aider chacun à accomplir la mission confiée par D.ieu : faire de ce monde une « demeure » et un « jardin » pour Lui…

Extrait d’une Si’ha du 10 Chevat 5743