Nouveaux Chlou’him à St Kilda, Melbourne en Australie

Nouveaux Chlou’him à St Kilda, Melbourne en Australie

Le Rav Effy et Shayna Block, ainsi que leur fils Itshak Leib, ont été nommés nouveau Chlou’him à St Kilda, Melbourne en Australie.

Le Rav Effy Block et son épouse Shayna, avec leur fils Its’hak Leib, sont les nouveaux Chlou’him à St Kilda, Melbourne en Australie.

Melbourne a une population de 6,5 millions d’habitants et 65 000 juifs. St Kilda est situé au cœur de la municipalité de Port Phillip et est une banlieue voisine de la communauté juive. Du célèbre lac Albert Park à l’emblématique Luna Park, St Kilda est une communauté dynamique avec un large éventail de personnes.

St Kilda est habité par des Juifs de tous horizons qui ne sont pas encore nécessairement affiliés ou liés à leurs racines.

Le couple voit les dix Mivtsaim du Rabbi comme une boussole avec laquelle construire leur Chli’hout. Leur objectif est d’atteindre chaque juif grâce à des cours de Torah, des repas de Chabbat et des programmes de vacance et des cercles. Le Rav Effy et Shayna se sont engagés à faire tout ce qui est nécessaire pour cultiver une forte présence juive.

Ils ont été nommés par les Chalia’h en chef à Melbourne, le Rav Chaim Tzvi Groner et le Rav Yossef Yitzchok HaKohen Gutnick,

Cela a été des mois très difficiles pour les Melburniens avec les divers confinements dus à Covid 19. Cependant, alors que les restrictions se soulagent, le jeune couple voit cela comme le moment idéal pour commencer.

 

 

 

 

 

 

Direct vidéo : les premiers résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020

Direct vidéo : les premiers résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020

 

 

 

Le président Donald Trump a remporté le champ de bataille de la Floride et a pris la tête du rival démocrate Joe Biden dans d’autres États swing américains mardi, mais Biden a exprimé sa confiance qu’il gagnerait les élections en prenant trois États clés de la ceinture de rouille.

Les espoirs de Biden d’une défaite précoce décisive de Trump se sont estompés alors que les réseaux de télévision projetaient que le président gagnait en Floride, un État incontournable pour Trump, essentiel à ses chances, et prenait les devants en Géorgie, en Ohio et au Texas.

Biden, 77 ans, lorgnait sur les soi-disant États du « mur bleu » du Michigan, du Wisconsin et de la Pennsylvanie qui ont envoyé Trump, 74 ans, à la Maison Blanche en 2016 pour de possibles percées, bien que le décompte des voix puisse s’étendre pendant des heures ou des jours là-bas.

Trump détenait tôt les premières commandes dans ces trois États, mais cela reposait en grande partie sur le vote républicain le jour du scrutin. On s’attendait à ce que le dépouillement des bulletins de vote par correspondance à forte densité démocratique dans les trois États prenne des heures ou des jours. Dans le Wisconsin, la Pennsylvanie et une grande partie du Michigan, les bulletins de vote par correspondance n’ont été traités que le jour du scrutin.

« Nous nous sentons bien là où nous sommes », a déclaré Biden aux partisans de son État natal du Delaware, criant devant un vacarme d’automobilistes dans une foule de voitures klaxonnant d’approbation. « Nous pensons que nous sommes sur la bonne voie pour remporter cette élection. »

Gagner ces trois États suffirait à donner à Biden une victoire au collège électoral. Fox News a projeté que Biden gagnerait l’Arizona, un autre État qui a voté pour Trump en 2016, lui donnant plus d’options pour obtenir 270 votes au collège électoral.

 

 

Mardi 3 Novembre à 21h : Retransmission en direct du 9ème Yortsaït de Mme Bassie Azimov a’h, le 17 ‘Hechevan

Mardi 3 Novembre à 21h : Retransmission en direct du 9ème Yortsaït de Mme Bassie Azimov a’h, le 17 ‘Hechevan

 

VOIR LE DIRECT À l’occasion du Yortsaït de Mme Bassie Azimov ע »ה

Soirée Spécial ‘ Hinou’h / Éducation des enfants
le mardi 3 novembre à 21h sdv

Pour participer au Goral: https://paypal.me/pools/c/8tO6MnyafF

 

 

 

Mme Bassie Azimov, fille du célèbre ‘Hassid Rav Bentzione Chemtov et l’une des forces motrices de la renaissance juive à Paris dans la seconde moitié du 20ème siècle. Elle a quitté ce monde le 17 ‘Hechevan 5772 – 14 novembre 2011 à l’âge de 67 ans.

Dévouée corps et âme au Rabbi, Madame Azimov était issue d’une famille juive russe distinguée. Ses parents s’étaient mariés en Sibérie : en effet, peu après ses fiançailles, Reb Bentsione Chemtov avait été arrêté puis envoyé en exil en Sibérie. Pourquoi ? Il avait été pris en flagrant délit d’activités contre révolutionnaires,

c’est-à-dire que, sous l’impulsion de Rabbi Yossef Yits’hak Schneersohn, le précédent Rabbi de Loubavitch, il avait organisé des écoles juives clandestines et encourageait les Juifs à rester fidèles à la Torah et à pratiquer les Mitsvot, quel que soit le danger. Sa fiancée l’avait alors rejoint malgré le froid et les dangers de cette démarche et ils s’étaient mariés dans la plus grande simplicité. Bassie était la dernière de leurs cinq enfants.

Après la guerre, ses parents réussirent à quitter le « paradis soviétique » lors d’un long voyage qui dura plus d’un an, à travers l’Europe, pour finalement s’installer à Londres où ils reprirent leurs activités de propagation du judaïsme. Mme Chemtov entreprit même de rédiger des livres pour enfants en anglais, langue qu’elle maîtrisa bien vite. Très tôt, leurs enfants les secondèrent et Bassie passait ses Chabbat après midi, non pas à sortir avec ses amies mais à s’occuper de Messibot Chabbat pour les petites filles de son quartier qui ne fréquentaient pas l’école juive.

Ce fut pendant ses études au célèbre séminaire de Gateshead que Bassie apprit le décès de sa mère.

Elle s’installa alors aux États-Unis pour enseigner dans une école juive de Philadelphie. On peut dire que, depuis, elle n’a jamais abandonné le domaine de l’éducation, aussi bien pour les enfants que pour les adultes à qui elle savait transmettre ses exigences de perfection dans tout ce qui touche à la pratique de la Torah et l’attachement au Rabbi de Loubavitch qui était sa raison de vivre.

Son mariage avec le Rav Chmouel Azimov

Dès son mariage avec Rav Chmouël Azimov en 1968, elle s’installa à Paris à l’initiative du Rabbi. Avant de partir, elle fut reçue par la Rabbanit ‘Haya Mouchka – de mémoire bénie – qui lui annonça prophétiquement : « Nous avons semé (dans les années 30, le Rabbi et son épouse avaient habité à Paris), vous allez récolter ! ».

Et il est vrai que la récolte dépassa toutes les espérances ! Il suffit pour cela de consulter les chiffres du Beth Loubavitch (100 émissaires, des écoles, des synagogues, des Mikvés, des publications, des allumages publics de ‘Hanoucca, des distributions de matériel religieux avant les fêtes, des grands rassemblements …) pour constater que les résultats ont été prodigieux.

Il est absolument certain que cette réussite de Rav Azimov doit énormément à l’encouragement et l’initiative de sa défunte épouse qui sut exiger le meilleur : non pas matériellement pour elle-même mais spirituellement pour tous. Elle n’admettait aucun compromis dès lors qu’il s’agissait de la pratique des Mitsvot, en particulier les lois de la Tsniout et de la Cacherout.

C’est elle qui fixa les règles qui président encore aujourd’hui aux destinées des écoles Loubavitch : l’uniforme, l’interdiction de toute mixité, le programme conforme aux meilleures écoles Loubavitch de par le monde…

Elle enseigna à d’innombrables jeunes filles les lois de la Taharat Hamichpa’ha avant leurs mariages et donnait de précieux conseils pour établir ou rétablir le Chalom Bayit, l’harmonie dans le foyer.

Le cours qu’elle animait le mardi soir était devenu une institution mais elle enseignait aussi à l’école ‘Haya Mouchka où elle suivait les progrès de chaque élève, où elle encourageait chaque professeur, où elle surveillait minutieusement chaque détail pour assurer que cette école ferait honneur au Rabbi et à la Rabbanit. Ses élèves étaient devenues comme ses filles et elle savait comment obtenir le meilleur d’elles.

Un courage exemplaire

Malgré sa santé précaire, elle faisait preuve d’un courage exemplaire et restait focalisée vers un seul but : ramener tous les Juifs de France à une vie de Torah grâce à la bénédiction du Rabbi de Loubavitch : alors que de nombreux Rabbanim avaient décrété qu’il était impossible de rester un bon Juif à Paris, la ville des lumières, la ville du mauvais penchant, elle lutta de toutes ses forces et parvint à prouver que « Paris n’est pas différente », qu’on peut vivre une vie de Torah même dans la capitale du pays de la révolution française si mal vue par les Rébbéim ‘hassidiques des générations précédentes.

Ses deux fils et sa fille sont tous trois des émissaires du Rabbi et, avec leurs familles respectives, maintiennent le flambeau. Ses nombreuses élèves sont elles aussi devenues des émissaires du Rabbi, un peu partout en France et dans le monde.

« De même que sa descendance est en vie, elle aussi est en vie ! », une vie entièrement tendue vers la perfection, vers un attachement inconditionnel au Rabbi.