Augmentation des cas de coronavirus à Crown Heights : l’entrée dans la synagogue du 770 ne sera autorisée que pour les offices

Augmentation des cas de coronavirus à Crown Heights : l’entrée dans la synagogue du 770 ne sera autorisée que pour les offices

Dans le but de ralentir une récente augmentation des cas de COVID 19 à Crown Heights et d’éviter une surpopulation inutile au 770 Eastern Parkway, tous les bancs de la synagogue ont été enlevés.

 

L’entrée de la synagogue ne sera autorisée que pour les offices, ont annoncé les Gabbaim. Toutes les études se dérouleront en plein air, tout en respectant les directives de santé, ont-ils déclaré.

Une déclaration publiée par les Gabbaim dit: «La synagogue est ouverte cette semaine uniquement pour les prières et la lecture de la Torah, avec des masques et debout. S’il vous plaît, priez et sortez. Ne restez pas. Il y aura de la place pour les prières dans la cour.

À Roch Hachana, il n’y aura des bancs que pour ceux qui ont réservé des places, ont déclaré le Gabbaim. Tous les autres prieront dehors. Les jours qui suivront Roch Hachana, les Gabbaim évalueront la situation et décideront des prochaines directives.

La possibilité d’installer une tente pour les prières à l’extérieur de la section des femmes, en plein air, est également en discussion.

À la suite d’une récente flambée de cas de coronavirus à Crown Heights, vendredi, les Gabbaim ont annoncé que seuls ceux qui portent un masque seront autorisés à entrer dans la synagogue.

Motsaei Chabbat, cependant, une grande foule de résidents et d’invités se sont rassemblés dans la synagogue pour les prières des Selihot, la plupart ne portant pas de masques ni ne respectant la distanciation sociale, malgré les annonces des Rabbanim la veille selon lesquelles les directives de santé devraient être strictement suivies.

Jeudi, la Gedalia Society a mis en garde les habitants de Crown Heights. «Compte tenu des développements récents de cas positifs persistants dans notre communauté, dont beaucoup sont liés a la fréquentation du 770, nous conseillons vivement à tout le monde d’éviter de prier au 770 pour le moment», ont-ils déclaré, soulignant qu’actuellement «il existe un risque important de contracter le virus au 770.»

Dans un message à la communauté, le Rav Yossef Braun du Beth Din de Crown Heights a déclaré: «Les médecins ont récemment notifié d’éviter de prier au 770 en raison du risque élevé d’être là pour le moment», a-t-il déclaré. «Les Rabbanim soutiennent pleinement cette déclaration des médecins en ce qui concerne la prudence face aux risques.»
« Quant à ce que l’administration de la synagogue devra décider sur la base de ces directives, cela inclut également la possibilité de fermer complètement le 770 si cela s’avère nécessaire, malheureusement », a déclaré le Rav Braun.

2500 Hassidim Breslev bloqués en Biélorussie, interdits d’entrer en Ukraine

2500 Hassidim Breslev bloqués en Biélorussie, interdits d’entrer en Ukraine

Des milliers de hassidim Breslev qui espèrent se rendre à Ouman pour Roch Hachana se retrouvent coincés à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine.

 

Environ 2500 membres du mouvement hassidique Breslev qui se sont récemment rendus en Europe de l’Est dans l’espoir de passer Roch Hachana à Ouman, en Ukraine, sont bloqués en Biélorussie, après s’être vu refuser l’entrée en Ukraine.

Quelque 1 000 hassidim ont tenté de traverser la frontière du Bélarus vers l’Ukraine après avoir reçu un message affirmant à tort que la frontière entre les deux pays avait été ouverte – seulement pour recevoir l’entrée des agents frontaliers ukrainiens.

Les hauts responsables du mouvement Breslev ont appelé le gouvernement israélien à intervenir au nom des voyageurs bloqués à la frontière. «La situation est proche du chaos total, avec des des milliers d’Israéliens, y compris des personnes âgées, des femmes et des enfants, bloqués au milieu de nulle part, incapables d’entrer dans aucun pays. La nourriture qui leur a été fournie s’épuise, et ce n’est qu’une question d’heures avant que la situation ne devienne complètement incontrôlable.

 

 

 

 

Jared Kushner donne un Sefer Torah au roi de Bahreïn pour la communauté juive de son pays

Jared Kushner donne un Sefer Torah au roi de Bahreïn pour la communauté juive de son pays

Après que le roi de Bahreïn ait dit à Trump que les Juifs locaux avaient une magnifique synagogue mais pas de Sefer Torah Casher, Kushner donne au roi un rouleau de la Torah.

 

Le conseiller principal et gendre du président Donald Trump, Jared Kushner, a remis au roi de Bahreïn un rouleau de la Torah lors de leur réunion de la semaine dernière, en prévision d’un accord de paix historique entre Bahreïn et Israël.

L’envoyé spécial de la Maison Blanche, Avi Berkowitz, a publié lundi soir une image de Kushner donnant au roi un rouleau de la Torah.

«Le moment où Jared Kushner a donné à Sa Majesté le roi Hamad bin Isa bin Salman al-Khalifa du Royaume de Bahreïn un rouleau de la Torah pour une synagogue à Bahreïn», a tweeté Berkowitz.

Kushner a déclaré aux journalistes que lors d’une réunion entre le président Trump et le roi l’année dernière, le roi a déclaré à Trump qu’il était très fier que la communauté juive de Bahreïn ait une belle synagogue dans la capitale Manama qui avait été construite au début du 20e siècle.

Il a toutefois été constaté que la synagogue n’avait plus de rouleau de Torah casher.

Après avoir appris cela, Kushner a payé pour faire écrire un rouleau de la Torah spécialement pour la synagogue de Manama, qu’il a donné au roi de Bahreïn lors d’une récente réunion, disant au roi qu’il était écrit «en l’honneur du roi».

«C’était un très beau geste, surtout en sachant que nous étions dans les dernières étapes de la normalisation [avec Israël], et en pensant à tous les Juifs qui vont aller prier dans la synagogue de Bahreïn dans les mois et les années à venir». a déclaré un haut responsable de Bahreïn.

 

 

 

Communiqué du Rabbin Mikael Journo, Aumônier général israélite des hôpitaux de France

Communiqué du Rabbin Mikael Journo, Aumônier général israélite des hôpitaux de France

Paris, le 14 septembre 2020

Madame la Présidente, Monsieur le Président,
Monsieur le Grand Rabbin,
Monsieur le Rabbin,
Madame, Monsieur l’aumônier,
Cher(e)s Ami(e)s,

L’année 5780 s’achève et en même temps la nouvelle rentrée nous offre l’espoir d’un renouveau.
Kipour c’est l’heure du bilan : personnel et collectif.
A cette occasion, j’aimerais rendre hommage aux aumôniers, qui se sont trouvés en première ligne dès les premiers jours de la crise sanitaire. Ils ont su faire face avec courage et dévouement à cette situation inédite et ont tout mis en œuvre pour assurer une présence, rassurer et soutenir nos frères et sœurs dans la souffrance, répondre aux familles inquiètes qui ne pouvaient visiter leurs proches et aussi multiplier les repas cacher dont la demande s’était multipliée…
L’infographie ci-jointe, vous donnera une idée plus précise de l’ampleur de leurs actions, et je suis certain que vos voix se joignent à la mienne pour les féliciter en cette veille de fêtes.

Kippour s’avance et nous avons l’opportunité de montrer que nous avons su tirer les enseignements de ces circonstances douloureuses et de nos erreurs passées.

La situation actuelle est préoccupante et nous devons rester vigilants.
Les rabbins et les présidents de communauté, partout en France, ont pris avec courage des mesures importantes afin d’assurer la sécurité sanitaire de tous. Les synagogues sont des lieux où tout est fait pour que les distances physiques et les gestes barrières soient respectés. Mais pour que tout cela ait une raison d’être, il en va de notre sens des responsabilités. C’est par notre bon comportement que nous assurerons la meilleure protection mutuelle.

Rien n’est plus important que de protéger sa vie et celle des autres. Rien ne vaut la vie.
Porter un masque est aussi important que porter la kippa car si nous ne sommes plus en vie, la pratique religieuse n’a plus de raison d’être.

Dans ces moments incertains nous devons nous unir et nous rapprocher les uns des autres non pas physiquement mais émotionnellement et spirituellement.

Enfin, j’aimerais avoir une pensée particulière pour nos malades et leur dire que nous allons prier pour leur bon rétablissement, et qu’il faut continuer à garder espoir .
En hébreu, Malade se dit Holé dont la racine hébraïque signifie Espoir.

Confiance et espoir, en cette veille de nouvelle année, est ce que je vous souhaite à tous.
« Fortifiez-vous et prenez courage. N’ayez pas peur et ne soyez pas effrayés (…) car l’Eternel ton D. marchera lui, avec toi. Il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas ». Deutéronome 31,6
Puisse l’année 5781 être une année porteuse de santé, de bonheur, de paix et de prospérité pour la communauté juive de France, pour la France, pour Israël et pour l’ensemble de l’humanité.

Shana tova,

Rabbin Mikael Journo
Aumônier général israélite des hôpitaux de France

 

 

Coronavirus : peut-on être infecté deux fois ?

Coronavirus : peut-on être infecté deux fois ?

En pratique, une personne déjà infectée par un virus est immunisée contre ce dernier. C’est d’ailleurs le principe de la vaccination. Des cas de re-contamination du Covid-19 ont pourtant été rapportés. Alors, est-on réellement immunisé après avoir été touché par un coronavirus ?

futura-sciences.com

Lorsque l’organisme est en contact avec un virus, il développe des anticorps spécifiques capables de reconnaître le virus lorsqu’il y est à nouveau confronté. C’est d’ailleurs le principe de la vaccination et de l’immunisation progressive, qui consiste à miser sur le fait que la majorité de la population entre en contact avec le virus et soit peu à peu protégée, faisant ainsi disparaître la maladie.

«Lorsque 60 % de la population a été en contact avec le virus, le taux de reproduction [nombre de personnes contaminées par un malade], tombe à 1 et l’épidémie ne se propage plus», explique le mathématicien et épidémiologiste Jean-Stéphane Dhersin, au site 20 minutes. À moins d’une mutation, comme c’est le cas du virus de la grippe saisonnière, il est donc normalement impossible d’être infecté deux fois. Or, il n’existe encore aucune preuve de mutation du SARS-CoV-2 qui puisse expliquer une seconde vague de contamination.

Ré-infections au coronavirus : une mauvaise interprétation ou une défaillance des tests ?
Pourtant, plusieurs médias ont rapporté le cas de patients ayant été ré-infectés par le coronavirus. Le site chinois Caixin indiquait, par exemple, le 25 février que 14 % des personnes guéries du Covid-19 dans la ville de Guangdong, au sud du pays, avaient été testées à nouveau positives à l’issue de tests ultérieurs. Au Japon, le gouvernement a rapporté le cas d’une patiente ayant été soignée à l’hôpital et testée positive plusieurs semaines après.

En réalité, il ne s’agit probablement pas de ré-infection, mais plutôt d’une infection prolongée. La revue scientifique The Lancet indique que la charge virale peut perdurer jusqu’à 37 jours dans l’organisme. Autre hypothèse, une défaillance des tests : la sensibilité des tests de dépistage PCR (par analyse ARN) serait de seulement 53 % à 88 %. Il est aussi possible que les échantillons aient été mal conservés ou que la charge virale soit insuffisante pour être détectée.

Une étude chinoise menée sur des macaques ré-infectés avec le virus SARS-CoV-2 après la disparition d’une première infection se veut d’ailleurs plutôt rassurante : aucun des singes n’a développé de symptômes de la maladie ni de nouvelle charge virale, « ce qui suggère qu’une infection primaire protège effectivement du virus », indique l’étude.

Coronavirus : combien de temps dure l’immunité ?
Reste à savoir combien de temps dure l’immunité acquise. D’après une étude publiée en 2007 dans la revue Emerging Infectious Diseases et portant sur l’épidémie de SRAS en Chine en 2003, le taux d’anticorps spécifiques reste stable pendant deux ans environ, avant de chuter drastiquement la troisième année, « ce qui suggère qu’une ré-infection serait possible après trois ans », indique l’étude. Pour autant, aucun cas de patient déjà touché par le SARS-CoV1 et étant retombé malade n’a été rapporté. Le niveau d’anticorps n’est en effet pas un indicateur fiable du risque d’infection, certaines personnes pouvant être immunisées sans que les anticorps spécifiques ne soient détectés.

La meilleure assurance de se prémunir du Covid-19 reste la mise au point d’un vaccin qui, malheureusement, n’est pas attendue avant 18 moins minimum. Et en espérant que le SARS-CoV-2 n’ait pas muté d’ici-là.