Israël : 1 blessé dans une attaque terroriste au couteau dans une ville frontalière de Gaza

Israël : 1 blessé dans une attaque terroriste au couteau dans une ville frontalière de Gaza

Un terroriste armé de couteaux a été abattu après poignardé le coordinateur de la sécurité de Sdeh Avraham près de la frontière de Gaza.

Une personne a été blessée dans une attaque à l’arme blanche dans une ville frontalière israélienne près de la frontière de Gaza dimanche soir.

L’incident s’est produit juste à l’extérieur de la ville de Sdeh Avraham dans le Conseil régional d’Eshkol près de la frontière de Gaza.

Un terroriste arabe armé de plusieurs couteaux a attaqué le coordinateur local de la sécurité de la ville, le poignardant avant qu’un autre agent de sécurité n’ouvre le feu, blessant et neutralisant le terroriste.

Tsahal a déclaré qu’une première enquête a révélé que le terroriste était un Arabe palestinien résidant à Gaza qui était passé du sud de la bande de Gaza en territoire israélien. L’incident est toujours sous enquête.

 

Des Rolling Stones au Rabbi de Loubavitch

Des Rolling Stones au Rabbi de Loubavitch

Plusieurs mois après mon retour d’une tournée de concerts avec les Rolling Stones, j’ai rencontré le Rabbi et,  grâce à lui et malgré moi, j’ai vécu un réveil spirituel inattendu.

Mes parents avaient survécu aux horreurs de la Shoah en Biélorussie ; moi-même, je suis né dans un camp de « personnes déplacées » juste après la guerre. Mes parents étaient pratiquants et ma langue maternelle fut le yiddish. En 1950, nous avons émigré aux États-Unis : j’étais pratiquant, observais le Chabbat et, à partir de ma Bar Mitsva, je mis les Téfilines chaque jour.

Mais après avoir remarqué des défauts chez les uns et les autres (nul n’est parfait…) et parfois un peu d’hypocrisie, je me suis posé des questions et, au milieu des années 60, j’ai tout rejeté en bloc. Etudiant en droit, je me suis intéressé à la musique avec succès puisque j’ai été remarqué par des vedettes. J’ai même accompagné le groupe des Rolling Stones dans leur tournée d’été en 1972 : cela m’a donné l’occasion d’observer en deux mois plus de conduite dépravée que la plupart des gens pourront en voir durant toute une vie. Tout ceci me dégoûta profondément.

Plusieurs mois après cette tournée, j’ai eu une conversation avec un ami bouddhiste zen qui n’était pas juif. La façon dont il a parlé du bouddhisme zen semblait très intéressante et je me suis retrouvé à me demander: «Comment le judaïsme peut-il avoir raison et le monde entier dans l’erreur?» C’était la question qui n’arrêtait pas de traverser mon esprit.

A l’université de Buffalo, j’avais tissé des liens avec Rav Nathan Gurary, l’émissaire du Rabbi. Je lui posai mes questions en rafale et il conclut : « Il n’y a qu’une personne qui peut vous répondre : c’est le Rabbi ! ». Ce concept de Rabbi – quelqu’un qui comprend votre âme – m’était totalement étranger et pourtant, le même jour, je me rendis à l’adresse indiquée par Rav Gurary : 770 Eastern Parkway à Brooklyn. Je me souviens que c’était un jour glacial de janvier, en 1973.

On m’avait signalé que je pourrais m’approcher du Rabbi et lui parler brièvement quand il reviendrait de sa journée de prières au tombeau de son beau-père, le Rabbi précédent : il entrerait alors au 770 pour la prière de Min’ha. Je l’attendis donc dans le froid. Je portais des bottes en peau de serpent, un jean serré, une chemise en coton et une jaquette en cuir. Je suppose que je me suis fait remarquer avec ma tenue peu conventionnelle et mes cheveux hirsutes qui m’arrivaient aux épaules.

Une limousine s’arrêta et le Rabbi en sortit. Comme le yiddish était ma langue maternelle, je ressentis qu’il serait normal de m’adresser au Rabbi dans cette langue :  «Anshuldig, binste der Lubavitcher Rebbe? — Excusez-moi, êtes-vous le Rabbi de Loubavitch ? »

Nos yeux se croisèrent. De toute ma vie, je n’ai jamais vu des yeux pareils. Et soudain je me suis senti comme transporté dans une autre dimension, comme si rien d’autre n’existait autour de nous et que nous étions tous les deux seuls dans le vaste monde. Pour moi, ce fut une expérience spirituelle fabuleuse.

Il ne répondit pas : oui, je suis le Rabbi ou : non, ce n’est pas moi. Il répondit juste : « Comment vous appelez-vous et d’où venez-vous ? ». Je déclinai mon nom, expliquai de quelle ville je venais et d’où venaient mes parents.

« J’ai une question », dis-je.

 « Demandez », a-t-il répondu.

« Ah vu iz Gt ? — Où est D.ieu ? »

« Umetum – Partout », m’a-t-il répondu. Mais j’ai persisté, « Ich vays, ubber ah vu? — Je sais, mais où ? »

« Umetum, en alt ; in ah boim, in a shtayn, — Partout, en tout ; dans chaque arbre, dans chaque pierre ».

Mais je n’étais toujours pas satisfait de cette réponse, alors il a dit: « in dayn hartz, oib dos iz vi du fregst – Il est dans votre cœur, si c’est ce que vous demandez. »

Cette réponse me stupéfia. J’avais passé des années à l’école juive dans ma jeunesse mais je n’avais jamais appris que D.ieu pouvait se trouver dans mon cœur.

A ce stade, je demandai la permission de parler en anglais parce que je n’arriverais pas à exprimer en yiddish tout ce que j’avais besoin de comprendre. Il accepta.

– Quand nous disons le Chema : « Écoute Israël, l’Éternel est notre D.ieu, l’Éternel est Un », cela signifie-t-il qu’il existe un seul D.ieu pour tous les êtres humains, qu’ils soient noirs, indiens ou juifs ?

– La mission de l’homme noir est d’être ce qu’il est : un homme noir ; et celle de l’Indien est d’être ce qu’il est : un Indien. Quant au Juif, il est lié à D.ieu par la Torah et ses commandements !

Pour moi, ces mots représentaient une véritable révolution.

En tout, nous avons dû parler une quinzaine de minutes sur les marches du 770, alors que le froid mordant de janvier était insupportable. A la fin de notre conversation, il me confia deux missions : étudier le Kitsour Choul’hane Arou’h (le Code de Lois Juives abrégé) en anglais et mettre chaque jour les Téfiline.

Je me cabrai : étant donné mon style de vie, j’estimai qu’il m’était impossible de m’engager à mettre régulièrement les Téfiline. Mais il persista :

– Vous le pouvez et vous le ferez !

Puis le Rabbi m’expliqua que si j’observais les lois de la Torah, ce serait pour moi une source de bénédictions ; sinon, ce serait différent, « cela vous amènera à être piétiné » comme il le formula.

Pendant tout ce temps, il avait continué de me regarder droit dans les yeux – comme si nos yeux étaient cadenassés et je fus le premier à détourner le regard. C’est alors que je réalisai que des dizaines de jeunes ‘Hassidim se tenaient autour de nous, ébahis, comme se demandant : « A qui le Rabbi parle-t-il si longtemps ? Et qui a l’audace de retenir le Rabbi dans un froid pareil ? ».

A ce point, je me mis à pleurer. Le Rabbi entra dans la synagogue pour la prière de Min’ha.

Je repartis de là en réalisant que je venais de rencontrer un homme poursuivant totalement la vérité, d’une sincérité absolue. Mais il me fallut un certain temps pour que ses paroles imprègnent tout mon être, environ trois mois. C’est alors que je me remis à mettre les Téfilines, ce que je n’avais pas fait depuis des années. Depuis, je peux affirmer que je n’ai jamais arrêté et, comme le dit la Michna : « Une Mitsva amène à une autre Mitsva ». Petit à petit, je repris l’habitude de prier puis un jour, je réfléchis : « Comment les lèvres qui prononcent des paroles sacrées, qui louent D.ieu, peuvent-elles manger des aliments interdits ? ». Petit à petit, je me remis donc à manger cachère. Puis j’étudiai le Kitsour Choul’hane Arou’h comme le Rabbi me l’avait demandé et, au fil des années, mon observance du judaïsme a progressé.

Aujourd’hui, j’ai quatre beaux enfants qui sont tous pratiquants. Et tout ceci, c’est parce qu’un jour d’hiver glacial j’ai parlé avec le Rabbi. Grâce à lui, toute ma vie a changé ainsi que la vie de nombreuses personnes que j’ai pu influencer. Toutes pour le bien. Toutes pour la bénédiction.

Elliot Lasky (entrepreneur) – Monsey (New York) – JEM

Traduit par Feiga Lubecki / Loubavitch.fr

20 Sivan : 4ème Yortsaït de Reb Messod (Serge) Bensoussan ע״ה

20 Sivan : 4ème Yortsaït de Reb Messod (Serge) Bensoussan ע״ה

Fondateur du premier Gan de Rav Azimov, Pardess Hanna à Orly, Messod (Serge) Bensoussan n’a eu de cesse d’encourager tous les Juifs qu’il rencontrait à mettre leurs enfants dans des écoles juives. Les sourires des milliers d’enfants qui sont passés depuis quarante ans dans son Gan étaient pour lui la plus belle récompense. Ces enfants qui l’appelaient Papy et qui couraient à sa rencontre dès qu’ils l’apercevaient avec son talit et ses tefilines. Beaucoup d’entre eux sont d’ailleurs devenus des cadres du mouvement.

Très attaché au Rabbi de Loubavitch, Messod Bensoussan avait su transmettre les valeurs de la Torah et de la ‘hassidout à des générations de jeunes gens et avait mis ses capacités de gestionnaire au service des nombreuses institutions éducatives du mouvement. Sa présence rassurante, son sens de l’organisation, son efficacité mais surtout son sourire manquent déjà énormément à tous les siens et à tous ceux qu’il a si bien influencés.

 

Besoin de 3 minyanim ce soir, dimanche 30 mai 2021, à 22h30
chez Yossi Bensoussan
81, rue de Crimée Paris 19

Merci de confirmer votre présence au :
06 18 41 72 04