Le Baal Chem Tov enseigne que toute chose qu’une personne voit ou entend est une instruction qui lui est adressée pour améliorer son service de D.ieu.
A l’époque du Baal Shem Tov, il y avait un individu simple qui s’efforçait de suivre les voies saintes de son maître. Il était connu de tous sous le nom de Reb Kopel « Chiviti ».
La raison pour laquelle le mot « Chiviti » a été ajouté à son nom reflétait son caractère. Reb Kopel était un marchand digne de confiance et fiable; toujours extrêmement prudent dans son pesage et sa mesure.
En conséquence, de nombreux clients se sont précipités chez lui pour la simple raison qu’ils lui faisaient confiance.
Sa coutume sacrée était de commencer la journée en récitant d’abord le verset Chiviti Hachem Lenegdi Tamid (“Je place D.ieu devant moi toujours,” [Psaumes 16:8]). C’est ce comportement qui lui a valu le surnom de « Chiviti ».
Une fois, Reb Kopel se s’est pas rendu au marché. Ses clients ont tous refusé de faire peser leurs marchandises par quelqu’un d’autre : « S’il n’y a pas Kopel « Chiviti », il n’y a pas d’affaires. »
Le Baal Shem Tov a trouvé une profondeur et un sens dans leurs mots et en a déduit une leçon générale pour servir le Créateur:
Tant que l’idée de « Chiviti « (c’est-à-dire la conscience de la présence divine) est absente, il ne peut y avoir « d’affaires » (il n’y a pas de travail spirituel et de transformation).