Hassidout pour les enfants – Bechala’h # 4 : «Vous pouvez commencer à changer notre monde !»

Rubrique réalisée par Réouven Bennaïm / Beth Habad des enfants de Perpignan

« Vous pouvez commencer à changer notre monde,
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Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans

Aujourd’hui, dans Hayom Yom, le Rabbi fait d’abord une correction dans le Torah Ohr, ce qui est également un rappel pour les Hassidim que chaque Hassid doit apprendre ces livres du l’Alter Rabbi. En fait, lors du dernier Kinous Hachlouhim avec le Rabbi, le Rabbi avait dit que les Hassidim devraient prendre la décision d’apprendre tout le « Torah Ohr » et le « Likoutei Torah » – du début à la fin!

Youd Chevat est également le Yartzeit de Rabbanit Rivkah, la grand-mère du Rabbi précédent et la mère du Rabbi Rachab. Aujourd’hui, dans Hayom Yom, nous apprenons une histoire à son sujet.

Une fois, lorsque Rabbanit Rivkah avait 18 ans, elle était malade et le médecin lui a dit de manger tout de suite le matin. Elle ne voulait pas manger avant de prier, donc elle s’est levée plus tôt pour pouvoir d’abord prier et ensuite manger! Quand le Tsemah Tsedek (son beau-père) a entendu parler de cela, il a dit « Un juif doit être fort! Les Mitsvot doivent être effectuées avec Hayout et tu dois être fort et heureuse pour les faire! » Le Tsemah Tsedek lui a dit « Mieux vaut manger pour pouvoir prier, que de prier pour pouvoir manger. » Ensuite, le Tsemah Tsedek l’a béni pour avoir une longue vie.

Lorsque le Rabbi Rachab a raconté cette histoire à quelqu’un en Ye’hidout, il a ajouté « et vous devriez le faire avec simcha! »

Le Rabbi enseigne que manger est vraiment un exemple de toutes les choses matérielles que nous faisons et que prier est un exemple de toutes les choses spirituelles que nous faisons. La leçon de cette histoire est que la chose principale dans nos vies doit être les choses spirituelles – tout notre « manger » et les besoins matériels pour nous-mêmes doivent être à des fins de « prier » et de servir Hachem.

Une fois lors d’un Farbrenguen de Youd Chevat, le Rabbi a dit que le Rabbi précédent avait vu tous les Hayom Yom et les avait approuvés tous, ce qui signifie que ce Hayom Yom est la Torah et la l’enseignement de Youd Chevat.

Illustration du Hayom Yom par Itgalya Design – « Moment for Color » [email protected]
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HOUMACH

Hachem a dit à Moïse : « Lève ta main sur la mer, afin que l’eau cesse de se tenir comme un mur et qu’elle noie les Égyptiens. »

Moïse l’a fait et la mer est redevenue une mer normale. Les Égyptiens étaient si déroutés qu’ils se sont précipités DANS l’eau au lieu de s’en éloigner ! Hachem a fait que l’eau jette les Égyptiens autour d’eux, afin qu’ils soient punis plus longtemps, puis ils se sont tous noyés.

Les Juifs ne pouvaient pas voir ce qui était arrivé aux Égyptiens et ils avaient peur que les Égyptiens ne soient également sortis de l’eau et ne recommencent à les poursuivre ! Alors Hachem a fait que la Mer Rouge crache les corps des Égyptiens, puis ils ont disparu dans le sol.

Lorsque les Juifs ont vu cela, ils ont vraiment cru en Hachem et en Moïse, son serviteur ! Ils ont chanté une chanson spéciale à Hachem, appelée Az Yashir (nous la disons tous les jours lors de la prière !) Cette chanson remercie Hachem pour les miracles de la sortie de la mer Rouge.

Les femmes voulaient également chanter pour remercier Hachem. Miriam a pris son tambourin et toutes les femmes ont dansé avec leurs tambourins, en chantant à Hachem.

Après avoir chanté et remercié Hachem, les Juifs ont collecté les décorations en or et en argent des chars de Pharaon. Il y en avait tellement, c’était même plus que tout ce qu’ils avaient eu avant de quitter l’Égypte ! Les Juifs étaient tellement occupés à prendre de l’or que Moïse a dû les forcer à partir lorsque c’était l’heure de voyager.

Ensuite, les Juifs ont commencé à voyager dans le désert.

Pendant trois jours, les Juifs ont marché dans le désert sans trouver d’eau. Finalement, ils ont trouvé un ruisseau appelé Marah, mais l’eau était très amère ! Au lieu de demander à Moïse de prier pour eux, les Juifs se sont plaints : « Que devons-nous boire ? »

Moïse a prié Hachem et Hachem lui a montré un arbre. Moïse a jeté une branche de l’arbre dans l’eau et elle est devenue douce !

Près de Marah, Hachem a donné aux juifden de la Torah à apprendre, y compris à propos de la Parah Adumah. Hachem a dit que si les juifden font les Mitsvot, même ceux qu’ils ne comprennent pas, Hachem n’apportera aucune des maladies qu’Il a données aux égyptiens pendant les plaies. Si jamais ils tombent malades, « Ani Hachem Rofecha » – « Je suis Hachem qui vous guérit » – si vous faites les Mitsvot, Hachem vous fera sentir mieux.

TEHILIM

A la fin du premier chapitre d’aujourd’hui se trouve le très spécial niggun Padah Veshalom, que nous chantons à la libération des Rabbiim. Dans ce chapitre, David Hamele’h parle de SA propre libération, car il y avait des gens qui se battaient contre lui.

David Hamele’h dit à la fin, les derniers trois mots, « Va’ani Evtach Bach » – « et je fais confiance en Toi ». David Hamele’h ne pensait pas aux gens qui essayaient de le blesser et n’avait confiance qu’en Hachem, qu’Hachem l’aidera. Et bien sûr, Hachem l’a fait !

Nous devrions avoir la même attitude pour tout ce dont nous avons besoin : si nous faisons ce que nous sommes censés faire et que nous faisons confiance en Hachem, Hachem nous aidera sûrement !

TANYA

Nous apprenons brièvement l’importance de l’unité de Dieu. Tout Juif croit avec foi qu’il n’y a rien qui existe en dehors de Dieu. Cependant, l’esprit d’une personne peut comprendre différemment de ce qu’elle croit et la dissuader d’agir comme elle le devrait! C’est pourquoi il est important de s’assurer également de comprendre l’unité de Dieu avec notre raison, afin que notre raison nous guide à agir comme Dieu le souhaite.

Le Mitteler Rabbi écrit dans l’introduction à son livre Imrei Bina que le but de tous les sermons que l’Alter Rabbi a prononcés chaque Chabbat en public et en privé était ce but – afin que les Hassidim, à leur propre niveau, puissent comprendre et apprécier l’importance de l’unité de Dieu. Cela aura une incidence sur tout ce qu’ils font!

Lorsqu’une personne regarde autour d’elle dans le monde, il peut sembler (à sa raison) qu’il y a des choses qui sont séparées de Dieu.

L’Alter Rabbi nous dit que, bien sûr, rien n’est séparé de Dieu! Dieu a créé le monde pour que nous ayons le choix libre, alors Il a créé quelque chose qui sera l’opposé de la sainteté afin que nous ayons quoi choisir. Dieu donne de l’énergie à ces choses « par-derrière », car Il ne veut qu’elles existent que dans le but de la sainteté. Même cette énergie qu’ils reçoivent est en exil à l’intérieur d’eux. Ils n’ont pas d’abandon à Dieu et ils nient qu’il est un!

C’est pourquoi la Klipa et la Sitra A’hara sont appelés « Elokim A’herim », « d’autres dieux » – car elles sont tout comme l’Avodah Zarah. Tout comme les gens qui servent l’Avodah Zarah ne croient pas en Hachem ou nient qu’Hachem est unique, les Klipa et la Sitra A’hara ne sont pas d’accord qu’Hachem est la seule chose qui existe !

Ce n’est pas seulement les choses impures et les Klipa qui nient l’A’hdout Hachem et sont comme l’Avodah Zarah. Les Chachomim nous enseignent que chaque fois qu’une personne a de la gaavah, c’est comme l’Avodah Zarah aussi !

Les gens qui servent l’Avodah Zarah pensent qu’il y a quelque chose qui existe en dehors d’Hachem. Un juif qui a de la gaava pense à quel point il est très spécial et important. Il ne pense pas à ce qu’il est vraiment soumis à Hachem. Il agit comme s’il était quelque chose de séparé !

Lorsqu’un juif comprend l’A’hdout Hachem dans son Se’hel, son intellect, il ne laissera pas son Se’hel être impliqué dans autre chose ! Il ne sera pas disposé à avoir de la gaavah ou à se laisser courir après des choses qui sont amusantes ou excitantes sans penser à ce que Hachem veut.

SEFER HAMITSVOT

Aujourd’hui, nous apprenons trois Mitsvot concernant un meurtrier, quelqu’un qui tue une autre personne :

(Mitsvat Asei #225) La première Mitsva est que si quelqu’un tue une autre personne par erreur, le Beth Din doit l’envoyer à l’Ir Miklat et il doit rester là jusqu’à ce que le Cohen Gadol meure.

Cette Mitsva, ainsi que le reste des Mitsvot d’aujourd’hui, proviennent de Parchat Massei : וְיָשַׁב בָּהּ עַד מוֹת הַכֹּהֵן הַגָּדֹל

Les Dinim de cette Mitsva sont expliqués dans Massehet Makot.

(Mitsvat Lo Taasei #295) Comme nous l’avons appris, si quelqu’un tue une autre personne par erreur, il doit se rendre dans une Ir Mikla, ville de refuge. Cette Mitsva est que le Beth Din n’est pas autorisé à prendre de l’argent à sa place pour le faire aller dans une Ir Miklat.
Nous apprenons cela du verset : וְלֹא תִקְחוּ כֹפֶר לָנוּס אֶל עִיר מִקְלָטוֹ

Les détails de cette Mitsva sont également expliqués dans la Masse’het Makot.

(Mitsvat Lo Saasei #292) Le Beth Din ne peut pas punir un meurtrier à moins de suivre toutes les règles d’un procès avec des témoins comme nous l’apprenons dans la Torah.

Le verset où nous apprenons cette Mitsva est : וְלֹא יָמוּת הָרֹצֵחַ עַד עָמְדוֹ לִפְנֵי הָעֵדָה לַמִּשְׁפָּט

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les 12 psoukim

LES DOUZE PSOUKIM

1 – Torah TORAH TSIVA LANOU MOCHÉMORACHA KÉHILAT YAAKOV.

תּוֹרָה צִוָּה לָנוּ מֹשֶׁה מוֹרָשָׁה קְהִלַּת יַעֲקֹב

“La Torah que Moïse nous a ordonnée est l’héritage de la Communauté de Jacob” (Deut. 33:4)

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’apprendre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.

2 – Chéma CHEMA Israël ADO-NAY ELO-HÉNOU ADO-NAY É’HAD..

שְׁמַע יִשְׂרָאֵל ה’ אֱ־לֹהֵינוּ ה’ אֶחָד

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un.

C’est Moïse, le fidèle serviteur de D.ieu qui nous a transmis la Torah. Et chaque Juif, garçon ou fille, la reçoit pour lui-même. Qu’il l’ait étudiée durant des années ou qu’il n’en connaisse qu’un tout petit peu, Elle lui appartient, pour l’appr-endre et la mettre en pratique. C’est le plus beau cadeau que D.ieu pouvait nous faire.

3 – Bé’hol BÉ’HOL DOR VADOR ‘HAYAV ADAM LIROT ETE ATSMO KE-ILOU HOU YATSA MIMITSRAYIM

בְּכָל דּוֹר וָדוֹר חַיָּב אָדָם לִרְאוֹת אֶת עַצְמוֹ כְּאִלּוּ הוּא יָצָא מִמִּצְרַיִם

“Dans chaque génération, il faut se considérer comme sorti soi-même d’Egypte.

Il y a quelques 3500 ans, Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il nous a fait passer de l’esclavage à la liberté. Et, si Hachem ne l’avait pas fait, nous serions encore des esclaves aujourd’hui. Aussi, chaque jour, nous remercions D.ieu de nous avoir libérés. Et, dans notre cœur, nous promettons d’utiliser notre liberté du mieux possible, comme les serviteurs choisis du Roi des rois.

4 – Kol Israël KOL ISRAEL YECH LAHEM ‘HÉLEK LÉOLAM HABA CHÉNÉÉMAR VÉAMÈ’H KOULAM TSADIKIM LÉOLAM YIRCHOU ARETS NÉTSER MATAAÏ MAASSÉ YADAÏ LEHITPAERE.

בכָּל יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לָהֶם חֵלֶק לְעוֹלָם הַבָּא, שֶׁנֶּאֱמַר: וְעַמֵּךְ כֻּלָּם צַדִּיקִים לְעוֹלָם יִירְשׁוּ אָרֶץ, נֵצֶר מַטָּעַי מַעֲשֵׂה יָדַי לְהִתְפָּאֵר

Tous les Juifs ont une part dans le monde futur, comme il est dit : « Dans Ton peuple, il n’y a que des Justes. Ils hériteront de la terre pour toujours. Ils sont le produit de Mes plantations, l’œuvre de Mes mains. Et, J’en suis fier. «

D.ieu est particulièrement fier de chaque Juif. Il nous a créés et Il prend soin de nous comme un jardinier prend soin d’une jeune plante. Et, comme nous grandissons, en étudiant Sa Torah, en faisant Ses Mitsvot extraordinaires, alors D.ieu nous prépare une place dans le Monde Futur, à côté d’Avraham, d’Its’hak, de Yaakov, de Moché, du roi David et de tous les grands hommes de notre histoire.

5 – Ki Karov KI KAROV ÉLÉ’HA HADAVAR MÉOD BÉFI’HA OUVILVAV’HA LAASSOTO.

כִּי קָרוֹב אֵלֶיךָ הַדָּבָר מְאֹד בְּפִיךָ וּבִלְבָבְךָ לַעֲשׂוֹתוֹ

Obéir à la Torah en paroles, en pensée et en action, tout cela est à ta portée.

Tu sais, la Torah n’est pas dans le ciel. Elle est ici, sur terre, toute proche, facile à étudier et à pratiquer. Elle est à ta portée, aussi proche que la synagogue du coin de la rue, aussi proche que le livre que je tiens dans la main ou la phrase de Torah que je connais par cœur, ou encore que le bonheur que je ressens au fond de moi. En fait, la Torah, c’est tout ce que je veux vraiment. C’est comme cela que Hachem m’a fait.

6 – Véhiné Hachem VÉHINÉ HACHEM NITSAV ALAV OUMELO KOL HAARETS KEVODO OUMAVIT ALAV OUVO’HEN KÉLAYOT VALEV IM OVDO KARAOUÏ.

וְהִנֵּה ה’ נִצָּב עָלָיו וּמְלֹא כָּל הָאָרֶץ כְּבוֹדוֹ וּמַבִּיט עָלָיו וּבוֹחֵן כְּלָיוֹת וָלֵב, אִם עוֹבְדוֹ כָּרָאוּי

D.ieu se tient au-dessus de lui, et toute la terre est pleine de Sa gloire. Il regarde au fond de son esprit et de son cœur pour voir s’il Le sert comme il convient.

Imagine que tu sois dans le palais d’un roi. Autour de toi, tout est magnifique : les pièces, les murs, les meubles. Des princes et des gouverneurs, habillés d’or et d’argent, se tiennent debout avec respect, attendant d’obéir à l’ordre du roi ou simplement de le voir. Imagine que tu passes au milieu d’eux et, tout à coup, tu te trouves devant le roi. Personne ne dit un mot. Comme tu approches, il te regarde avec un grand intérêt. Imagine l’effet que cela ferait ! Eh bien, c’est exactement ainsi que nous nous tenons à tout instant devant Hachem, le Roi du monde entier.

7 – Béréchit BERECHIT BARA ELO-HIM ETE HACHAMAYIM VEETE HAARETS.

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱ-לֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ

Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre.

D.ieu a créé tout l’univers : les cieux et tout ce qui s’y trouve, la terre et tout ce qui y vit. C’est la toute première chose que la Torah nous dit. Aussi, si jamais nous avons peur du noir, de la tempête, du froid, des gens et si rien ne semble aller comme cela devrait, la Torah nous dit de ne pas en être effrayé. Hachem a créé l’univers et Il en prend soin. Et, Il nous a donné la Torah pour faire que les choses soient comme elles doivent être. La Torah nous dit ce que nous devons faire et comment nous pouvons rendre, la terre meilleure et plus sainte. Et quand D.ieu voit que nous nous conduisons bien, alors Il nous donne la réussite et Sa bénédiction.

8 – Véchinanetam VÉCHINANETAM LÉVANÉ’HA VÉDIBARTA BAM BÉCHIVTÉ’HA BÉVÉTÉ’HA OUVLE’HTÉ’HA VADÉRÈH OUVCHO’HVÉ’HA OUVKOUMÉ’HA.

וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ וְדִבַּרְתָּ בָּם בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ

Et tu enseigneras la Torah à tes enfants, et tu en parleras chez toi et en voyage, avant de te coucher et quand tu te lèveras.

La Torah s’adresse à nos parents. Elle leur dit : « Papa, maman, enseignez-moi à vos enfants. Je veux qu’ils connaissent mes saints mots ». Nous aussi, il faut que nous disions à nos parents : « Papa, maman, faites la meilleure chose que vous puissiez faire pour moi: apprenez-moi la Torah. Apprenez-moi les phrases de la Torah avec soin jusqu’à ce que je m’en souvienne toujours, à la maison ou sur le chemin, en allant dormir ou en me levant ». Si nous le demandons du fond du cœur, de la manière que l’on utilise pour demander les choses que l’on veut vraiment, nos parents nous écouteront. Ils nous enverront dans une colonie de vacances dirigée selon la Torah et dans une école où nous apprendrons la Torah, les Mitsvot et tout le Judaïsme.

9 – Yagati YAGATI VÉLO MATSATI AL TAAMINE. LO YAGATI OUMATSATI AL TAAMINE. YAGATI OUMATSATI TAAMINE.

ויָגַעְתִּי וְלֹא מָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, לֹא יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – אַל תַּאֲמִין, יָגַעְתִּי וּמָצָאתִי – תַּאֲמִין

Si l’on te dit: « j’ai travaillé dur, mais je n’ai pas réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit: « je n’ai pas travaillé dur, mais j’ai réussi », ne le crois pas. Si l’on te dit : « j’ai travaillé dur et j’ai réussi », tu peux le croire.

S’il arrive qu’un jour on n’agisse pas exactement comme il faudrait et que l’on ne se sente pas assez fort pour continuer d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot, alors il faudra se souvenir de la promesse de Hachem : Si nous essayons encore et encore plus, le mieux possible, alors finalement nous réussirons. Et ce que nous obtiendrons à ce moment-là dépassera tout ce que nous avions imaginé.

1 0 – Véahavta VÉAHAVTA LÉRÉA’HA KAMO’HA. RABBI AKIVA OMER: ZÉ KLAL GADOL BATORAH.

וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ – רַבִּי עֲקִיבָא אוֹמֵר, זֶה כְּלָל גָּדוֹל בַּתּוֹרָה

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Quand nous travaillons dur pour nous améliorer, il ne faut pas oublier nos amis et nos voisins. Comme l’a dit Rabbi Akiva, il faut aimer son prochain exactement comme on s’aime soi-même. C’est le plus important de tout ce que nous apprenons. Aussi, si nous avons la chance d’étudier la Torah, nous devons travailler dur pour aider nos amis juifs à la pratiquer eux aussi.

11 – Vézé VÉZÉH KOL HAADAM VÉTA’HLIT BRIATO OUVRIAT KOL HAOLAMOT ÉLYONIM VETA’HTONIM LIHYOT LO ITBARE’H DIRA BETA’HTONIME.

וְזֶה כָּל הָאָדָם וְתַכְלִית בְּרִיאָתוֹ וּבְרִיאַת כָּל הָעוֹלָמוֹת, עֶלְיוֹנִים וְתַחְתּוֹנִים, לִהְיוֹת לוֹ יִתְבָּרֵךְ דִּירָה בְּתַחְתּוֹנִים

Rabbi Akiva dit que « tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe de base de la Torah.

Pourquoi D.ieu a-t-il créé chacun d’entre nous et l’univers tout entier ? Pour qu’en respectant la Torah et les Mitsvot, nous puissions faire de nous-mêmes, de nos maisons et du monde qui nous entoure un endroit où D.ieu puisse résider, un endroit où Il vivra exactement comme nous vivons dans nos maisons

12 – Yisma’h Israël YISMA’H ISRAEL BÉOSSAV PÉROUCH CHÉKOL MI CHÉHOU MIZÉRA ISRAEL YECH LO LISMOA’H BESIM’HAT HACHEM ACHER SAS VÉSAMEA’H BÉDIRATO BÉTA’HTONIM.

יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל בְּעוֹשָׂיו, פֵּרוּשׁ שֶׁכָּל מִי שֶׁהוּא מִזֶּרַע יִשְׂרָאֵל יֵשׁ לוֹ לִשְׂמֹחַ בְּשִׂמְחַת ה’, אֲשֶׁר שָׂשׂ וְשָׂמֵחַ בְּדִירָתוֹ בְּתַחְתּוֹנִים

« Les Juifs doivent se réjouir de leur Créateur ».Cela signifiqe que chaque Juif doit partager la joie de D.ieu, qui est heureux de Sa demeure dans ce monde.

Chaque Juif, quoi qu’il ait étudié jusqu’à présent, où qu’il ait vécu jusqu’ici, reste toujours un membre de notre peuple. Et il doit être heureux et fier que Hachem lui ait donné la plus grande mission du Monde : faire une Maison où D.ieu puisse habiter.

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