VIDEO. Farbrenguen « 80 ans du 28 Sivan 5701-1941 », organisé par le Beth Loubavitch

VIDEO. Farbrenguen « 80 ans du 28 Sivan 5701-1941 », organisé par le Beth Loubavitch

 


FARBRENGUEN INTERNATIONAL 80 ANS DU 28 SIVAN
6 CONTINENTS – 6 HEURES 

Le lundi 23 juin 1941, 28 Sivan 5701, le Rabbi et la Rabbanit arrivèrent aux Etats-Unis.

Pendant la seconde guerre mondiale, le Rabbi et la Rabbanit se trouvaient en France occupée par les nazis. Le Rabbi précédent fit de nombreuses démarches pour les en libérer et leur permettre de le rejoindre aux Etats-Unis.

Des efforts répétés permirent d’obtenir un visa, mais il fallait encore trouver un moyen, pour le couple, de quitter la France.

La seule possibilité était de passer par le Portugal.  Le Rabbi et la Rabbanit, après être parti de Nice, arrivèrent à Lisbonne, au Portugal. Ils ont difficilement obtenu deux billets sur un bateau. Mais, après avoir informé le Rabbi Rayatz de leur départ sur ce bateau, le Rabbi Rayatz leur envoya un télégramme leur demandant de ne pas prendre ce navire, mais le prochain, le « Serpa Pinto », qu’ils prirent le jeudi 12 juin 1941, 17 Sivan 5701. Il s’avéra plus tard, que le premier navire avait été coulé par un sous-marin allemand.

Le « Serpa Pinto » était un navire portugais sous le commandement du capitaine Americo Dos Santos. Durant la guerre, il est l’un des rares navires passagers à relier Lisbonne à Rio de Janeiro, New York, Philadelphie et Baltimore. Il est estimé que près de 7 800 réfugiés, dont la majorité était des Juifs fuyant le nazisme en Europe, ont pu traverser l’Atlantique sur ce bateau.

Le lundi 23 juin 1941, 28 Sivan 5701, à 10h30 du matin, le Rabbi et la Rabbanit arrivèrent aux Etats-Unis. Du fait de son état de santé, le Rabbi précédent ne put venir au port les recevoir mais il envoya, pour ce faire, une délégation de quatre importants Rabbanim.

La veille de l’arrivée du bateau à New-York, le Rabbi précédent les appela tous les quatre et leur dit:
« Je fais de vous des émissaires pour aller accueillir mon gendre et ma fille, qui arrivent demain.
Je vais d’abord vous révéler qui est mon gendre.
Il dit le Tikoun ‘Hatsot chaque nuit,
il connaît par coeur:
– le Talmud de Babylone avec tous les commentaires de Rabbenou Nissim, du Roch et du Rif,
– le Talmud de Jérusalem avec tous ses commentaires,
– le Rambam
– et le Likoutei Torah, avec toutes les références auxquelles il renvoie.
Allez maintenant l’accueillir! ».

C’est uniquement trois jours après leur arrivée que le Rabbi Rayats rencontra le Rabbi et la Rabbanit pour la première fois.

Le Rabbi expliqua, une fois, que le Rabbi Rayats était très émotif. On peut donc imaginer les sentiments profonds qu’il aurait éprouvés, s’il avait immédiatement vu sa fille et son gendre. Pour la même raison, quand ils vinrent le voir, trois jours plus tard, il précisa qu’il les recevrait séparément, non pas ensemble.

Le 28 Sivan devint ainsi un jour de fête du calendrier ‘hassidique, la date en laquelle le Rabbi et la Rabbanit furent sauvés des griffes nazies. En effet, les allemands prirent Paris en Sivan 5700 (1940). Le Rabbi et la Rabbanit avaient donc vécu sous la botte nazie pendant un an.

A partir du 28 Sivan, une impulsion nouvelle fut donnée à la diffusion du Judaïsme et des sources de la ‘Hassidout. C’est alors que furent fondées les trois institutions centrales du mouvement Loubavitch, le Ma’hané Israël, les éditions Kehot et le Merkaz Le Inyaneï ‘Hinou’h. Le Rabbi Rayats confia au Rabbi la direction de ces trois institutions à la fois et il lui demanda, en outre, de conduire la réunion ‘hassidique, dans la synagogue du 770, Eastern Parkway, chaque Chabbat bénissant le mois et précédant le Roch ‘Hodech. (Yemeï ‘Habad, à la page 197)

Dans un premier temps, le Rabbi, qui s’installa aux Etats-Unis en ce jour, résida, avec son épouse, dans le bâtiment du 770, Eastern Parkway, puis, par la suite, il loua un appartement sur la rue New York, dans le quartier de Crown Heights, à Brooklyn. Dès lors, la pièce qu’il occupait, dans le 770, devint son bureau personnel.

On notera qu’avant l’arrivée du Rabbi aux Etats-Unis, le Rabbi Rayats accorda des audiences à certaines personnes dans ce bureau. Il y prononçait également un discours ‘hassidique, tous les lundis soirs. Le Rabbi Rayats dit, une fois : «Les ‘Hassidim appelaient cette pièce ‘Sanctuaire du Machia’h’.» (Séfer Ha Si’hot 5696, à la page 1)

Le 28 Sivan 5707 (1947)
La Rabbanit ‘Hanna Schneerson, mère du Rabbi, arriva au port de New York, en compagnie du Rabbi. Elle venait de Paris.

Le 28 Sivan 5744 (1984)
C’est en 1984 que la date lumineuse du 28 Sivan fut célébrée publiquement, pour la première fois. Cette date avait été découverte à l’occasion de la publication des lettres du Rabbi Rayats, dans le tome 5 de ses Iguerot Kodech, qui avait été édité à la fin de 5743 (1983). C’est alors que le grand public apprit la date à laquelle le Rabbi et la Rabbanit étaient arrivés à New York, le 28 Sivan.

Le 28 Sivan 5751 (1991)
A l’occasion du cinquantième anniversaire du 28 Sivan 5701, fut édité un recueil particulier, le «recueil du 28 Sivan, cinquantenaire», présentant le récit du sauvetage miraculeux du Rabbi et de la Rabbanit, les grandes lignes de l’action menée par le Rabbi, des causeries et des discours ‘hassidiques prononcées, au préalable, en relation avec les dates du 28 Sivan et du 9 Adar, jour de l’arrivée du Rabbi Rayats aux Etats-Unis.
Le Rabbi demanda la publication de ce recueil, puis, le 28 Sivan, il le distribua à tous les présents, avec un dollar pour la Tsedaka. Ce fut le seul recueil distribué par le Rabbi qui comptait non seulement des causeries et des discours ‘hassidiques, mais aussi des récits et une présentation historique.
Le lendemain, quand le Rabbi arriva pour la prière de Cha’harit, les présents chantèrent la «mélodie mettant en éveil la grande miséricorde de D.ieu», celle du Tsaddik, Rabbi Mi’hélé de Zlotchov. Aussitôt, le Rabbi encouragea le chant. En effet, il était indiqué, dans ce recueil, que c’est le Rabbi lui-même qui avait enseigné cette mélodie aux ‘Hassidim, lors de son arrivée aux Etats-Unis.

 

 

Russie : Le grand Rabbin de Russie inaugure une synagogue dans la prison de la Boutyrka dans le centre de Moscou

Russie : Le grand Rabbin de Russie inaugure une synagogue dans la prison de la Boutyrka dans le centre de Moscou

Après une décennie d’activité de la pièce qui servait de synagogue dans la prison de la Boutyrka dans le centre de Moscou, qui a ouvert à l’époque avec l’approbation spéciale du gouvernement au profit des prisonniers juifs, la direction a rénové ce lieu où les Juifs se rassemblent pour la prière, cours, mise de Tefilines et célébrations – par les Chlou’him Habad à Moscou.

La prison de la Boutyrka, également connue sous le nom de Butirsky, est la plus ancienne de la Grande Russie et est active depuis environ 250 ans. Les plus grands et les plus importants Hassidim y ont été emprisonnés après avoir été accusé de répandre le judaïsme. Maintenant, après ces années sombres et difficiles, l’activité juive hassidique se déroule sur le site lui-même.

En amont de l’événement, le grand rabbin de Russie, le Rav Berl Lazar, qui a rencontré le directeur de la prison, ses adjoints et le personnel de l’administration, les a remerciés pour la rénovation et l’investissement pour renforcer le moral des prisonniers en général. et des prisonniers juifs en particulier. De là, ils ont continué jusqu’à la synagogue rénovée pour la pose de la Mezouza avec la participation des prisonniers,  qui ont mis des tefilines et entendu les paroles d’encouragement des invités, et ont même reçu des livres à étudier en russe.

En outre, les Chlou’him, qui visitent régulièrement cette prison, ont également participé à la préparation du Seder de la Pessq’h et à d’autres activités juives pour les prisonniers juifs.

 

Le Grand Rabbin Haïm Korsia réélu jusqu’en 2028

Le Grand Rabbin Haïm Korsia réélu jusqu’en 2028

Haïm Korsia a été réélu, dès le premier tour dimanche à Paris, grand rabbin de France, pour un mandat de sept ans, a annoncé la commission électorale du Consistoire central de la religion juive à la presse.

Nous devons être unis et je travaillerai avec tout le monde, a-t-il déclaré à l’issue du scrutin qui se tenait au Consistoire israélite central à Paris et qui a réuni 254 grands électeurs ; les représentants des communautés de toutes les régions et environ 10 % de rabbins.

Haïm Korsia, élu pour un premier mandat en 2014, a été réélu au premier tour avec 74,4 % des suffrages devant Mikaël Jorno, 47 ans, rabbin d’une synagogue du XVe arrondissement de Paris et Laurent Berros, 54 ans, rabbin de Sarcelles, qui s’étaient également portés candidats.

Attaché au dialogue
À 57 ans, cet homme, très attaché au dialogue de la communauté juive avec les institutions républicaines et les autres religions, est reconduit dans ce qui est la plus haute autorité religieuse juive de France.

D’abord rabbin de Reims, il devient à partir de 2000 aumônier général israélite de l’armée de l’air, puis a assumé cette même responsabilité à la tête de toutes les armées, de 2007 à 2014.

Sur le plan doctrinaire, Haïm Korsia est sur la ligne du Consistoire, majoritaire en France, se conformant à la Halakha, la loi juive, mais il fait figure d’ouverture par rapport à ses concurrents.

Le Consistoire, mis en place par Napoléon en 1808 pour représenter les Juifs de France, ne les fédère plus tous, les courants libéral et massorti jugeant qu’il reste sur une observance trop strice de la loi juive. Il dit représenter un peu moins de 400 synagogues, soit un peu plus des trois quarts en France.

La communauté juive française est la plus importante d’Europe avec environ 500 000 personnes. ouest-france

 

Haïm Korsia, né le 27 septembre 1963 à Lyon, est un rabbin français, ancien aumônier en chef du culte israélite des armées, aumônier de l’École polytechnique, administrateur du Souvenir français et ancien membre du Comité consultatif national d’éthique. Le 22 juin 2014, il est élu grand-rabbin de France pour sept ans.

Issu d’une famille séfarade venue d’Algérie, il est le fils d’André Korsia originaire d’Oran (rabbin dans la région parisienne), et d’une mère née à Tlemcen. Né à Lyon, il grandit à Meaux (Seine-et-Marne) puis dans une tour de la banlieue parisienne. Haïm Korsia est père de trois enfants avec son épouse Stéphanie (également mère de deux enfants d’un premier mariage). 

EN IMAGES. Chabbat A’hdout à la Yéchiva Tomhei Temimim de Kfar Habad

EN IMAGES. Chabbat A’hdout à la Yéchiva Tomhei Temimim de Kfar Habad

Des centaines d’étudiants ‘Habad de la grande Yéchiva Tom’hei Temimim en Terre Sainte, se sont réunis pour un « Chabbat d’unité » en préparation au Guimel Tammuz – au sein de l’organisation « World Committee of Innocent Students », sur le campus de Yéchiva à Kfar Chabad.

Les invités d’honneur étaient le Rav Yerachmiel Binyaminson, directeur des Tsivot Hachem international et le Rav Shlomo Bentolila, Chalia’h en chef du Rabbi en Afrique.