Des maisons inondées et des infrastructures dépassées alors qu’Israël subit de nouvelles pluies torrentielles

Des maisons inondées et des infrastructures dépassées alors qu’Israël subit de nouvelles pluies torrentielles

Alors que les eaux de crue se retirent dans Nahariya battue par les tempêtes, une scène de dévastation à grande échelle émerge; ; la police affirme que les routes du nord restent fermées à la circulation alors que les autorités tentent d’éliminer les débris; Le vol d’El Al est dérouté vers l’aéroport sud alors que des vents violents ravagent le centre du pays

Ynet

Jeudi, une violente tempête et de fortes pluies ont continué de frapper Israël pour une deuxième journée, alors que les inondations massives dans les villes et les rivières ont causé des dommages majeurs aux maisons, aux véhicules et aux infrastructures.

Dans la ville de Nahariya, dans le nord du pays, qui a été frappée par de violentes inondations mercredi, le niveau de l’eau a baissé de manière significative après une pause des pluies pendant plusieurs heures, révélant d’énormes dégâts.

La rue centrale de Ga’aton restera fermée aux véhicules pendant que les autorités tentent de nettoyer les routes des débris balayés par les eaux de crue.
Tous les services, activités et institutions municipales de Nahariya devaient rester fermés jeudi, y compris toutes les écoles et jardins d’enfants locaux.

Un homme de 38 ans s’est noyé mercredi dans une inondation massive dans la ville côtière après avoir été emporté par les eaux de crue alors qu’il tentait de sauver un bébé qu’il croyait être à l’intérieur d’un véhicule inondé.
Moti Ben Shabbat a été porté disparu dans la matinée après sa chute dans l’eau, tentant de secourir des passagers dont le véhicule avait été piégé dans une inondation qui a assiégé toute la ville. Son corps a été retrouvé plusieurs heures plus tard.

Les fortes pluies ont débordé dans la nuit de jeudi à une rivière du centre d’Israël, qui a provoqué de graves inondations dans la ville de Rosh HaAyin, submergeant des maisons et des véhicules.
הצפות בפתח תקווה

La rivière Lachish près de la ville méridionale d’Ashdod a également débordé, provoquant d’importantes inondations dans la région.

Les équipes de secours ont sauvé un chien emporté par les eaux de crue qui s’est retrouvé coincé sous le plancher en bois d’une maison. L’équipage a dû couper le sol à l’aide de scies et a finalement sauvé l’animal, qui souffrait d’hypothermie.

À Tel Aviv, deux balcons se sont effondrés, l’un sur la rue Kaplan au centre de la ville. Aucun blessé n’a été signalé et il n’y a aucun danger d’effondrement supplémentaire dans le bâtiment.

De nombreuses routes dans le nord restent fermées à la circulation, a annoncé jeudi la police, appelant les conducteurs à conduire conformément aux conditions routières.

Un vol El Al d’Amsterdam à l’aéroport Ben Gourion a été contraint d’atterrir à l’aéroport de Ramon dans le sud d’Israël en raison des conditions météorologiques difficiles.

Le porte-drapeau israélien a déclaré que les tempêtes dans le centre du pays, combinées à un dysfonctionnement technique de l’avion Boeing 737, avaient conduit l’avion à continuer vers le sud, où les conditions météorologiques étaient meilleures et plus sûres pour l’atterrissage.

Après les fortes pluies, le niveau d’eau du Kineret a augmenté de 23 centimètres (9 pouces) pendant la nuit, se situant à 211,10 mètres sous le niveau de la mer, a rapporté jeudi la Government Water and Sewage Authority.La ligne de flottaison a augmenté d’un total de 90 cm (35,4 pouces) depuis le début de la saison des pluies en Israël.

 

 

 

 

Comment « La Peur de l’Orgueil » pourrait faire son travail en paix

Comment « La Peur de l’Orgueil » pourrait faire son travail en paix

fr.chabad.org

 

L’un des ‘hassidim de Rabbi DovBer de Loubavitch (le « Mittéler Rebbé », 1773-1827) était connu pour la grande dévotion qui animait son étude de la Torah et sa prière, ainsi que pour sa gentillesse et son amabilité. Malgré cela, il avait un sérieux défaut de caractère : il éprouvait une grande admiration pour ses propres vertus. Craignant de devenir orgueilleux, il décida de solliciter le conseil de son Rabbi.

Après avoir entendu le ‘hassid décrire sa situation, Rabbi DovBer demeura silencieux pendant un moment, puis répondit :

Quand D.ieu créa le monde, Il créa le bien et le mal. Après leur apparition, ces deux éléments se présentèrent devant D.ieu et demandèrent quelles seraient leurs missions respectives. « Diffuse la lumière de la bonté et de la gentillesse dans le monde, dit D.ieu au Bon Côté. Ceci s’effectue en rendant les gens conscients de leur Créateur. »

D.ieu ordonna ensuite au Mauvais Côté de combattre le bien, donnant ainsi aux gens le choix et la possibilité de surmonter l’adversité. Le Mauvais Côté demanda : « Mais serai-je capable de faire mon travail ? Les gens m’écouteront-ils vraiment ? » Lorsque le Créateur répondit par l’affirmative, le Mauvais Côté demanda qu’on lui dise son nom. «Tu seras appelé le Serpent», dit le Créateur.

En entendant cela, le Serpent fut inquiet. Il avait peur que son nom à lui seul effraie les gens et condamne sa mission. « N’aie pas peur, le rassura D.ieu. Tu réussiras. »

Effectivement, le Serpent réussit à tromper Ève et à l’amener au péché en la convainquant de manger du fruit défendu dans le Jardin d’Éden et de partager son péché avec Adam. Après qu’Adam eut mangé du même fruit, D.ieu les bannit d’Éden, et c’est ainsi que commencèrent toutes les épreuves de la vie.

Cependant, quand Adam et Ève réalisèrent leur péché, ils se repentirent pleinement et réussirent à expier leur acte inconsidéré. Voyant la sainteté qui imprégnait à présent leur vie, le Serpent revint devant le Créateur. « Détruis-moi, implora-t-il. Je ne serai jamais capable de réussir maintenant ! »

« N’aie pas peur, répondit le Créateur. Je vais changer ton nom en “Ange de la Mort”. Personne ne te reconnaîtra. »

Le Mauvais Côté – déguisé en Ange de la Mort – accomplit sa sinistre tâche pendant des générations, jusqu’à ce que nos grands-parents Abraham et Sarah commencent à répandre la connaissance de D.ieu autour d’eux. Mélancolique, l’Ange de la Mort se plaignit encore que son travail était devenu trop difficile, voire impossible. « Ne crains pas, dit le Créateur. Je vais changer encore ton nom. Tu seras désormais appelé “Satan”. Personne ne te reconnaîtra. »

C’est ainsi que Satan commença sa carrière. Son travail alla bon train, jusqu’à ce que Moïse fasse son apparition. Quand il commença à enseigner la Torah, Satan fut prêt à jeter l’éponge pour de bon. Il parut devant le Créateur en demandant une fin miséricordieuse ; il se sentait à présent tout à fait inutile. Une fois de plus, son nom fut changé. Cette fois-ci, il fut renommé «Orgueil».

Orgueil entama alors sa carrière. Cette fois, son déguisement était si bon qu’il pénétra même dans les maisons d’étude de la Torah. D’ordinaire, plus un véritable sage étudie, plus il réalise combien il connaît peu de choses. Cependant, sous l’influence de l’Orgueil, les gens étudient sans que leur connaissance ne fasse naître de l’humilité en eux. À la place, ils prennent des airs supérieurs et considèrent les ignorants avec mépris. Bien sûr, ils minimisent ces sentiments en prétendant défendre la dignité de leur savoir, et non leur propre personne.

Cela se perpétua jusqu’à ce Rabbi Israël Baal Chem Tov arrive dans ce monde. Il révéla la véritable unité de D.ieu, devant laquelle tous sont égaux, quel que soit leur niveau d’érudition.

De nouveau, le Mauvais Côté vint devant le Créateur, dans son habit d’Orgueil, et demanda une fin clémente. De nouveau, son nom fut changé. Cette fois, au lieu d’être « Orgueil » tout court, il serait dorénavant connu sous le nom de «Peur de l’Orgueil». Étant moins audacieuse que l’ancien Orgueil-tout-court, la Peur de l’Orgueil pourrait faire son travail en paix.

«Maintenant, écoute bien, conclut le Mittéler Rebbé. Tu dois savoir que la Peur de l’Orgueil est l’Orgueil, qui est Satan, qui est l’Ange de la Mort, qui est le Serpent lui-même ! N’attend pas, jette-le hors de chez toi, car ta vie est en danger!»

Des fiançailles miraculeuses, grâce à la bénédiction du Rabbi

Des fiançailles miraculeuses, grâce à la bénédiction du Rabbi

A. W.  raconte l’histoire étonnante suivante qui vient de se produire.

Le beau-frère de ma soeur est Roch Yéchiva dans une Yéchiva lithuanienne en Israel. Sa fille cherche à se marier depuis des années.  La semaine dernière,  D.ieu merci, elle a enfin célébré ses fiançailles avec sa famille.

Lors des fiançailles, l’heureux père a révélé à sa famille une histoire surprenante:

« Il y a environ un mois, j’ai fait un rêve. Dans le rêve, j’ai vu le Rabbi de Loubavitch venir vers moi et me donner des billets de deux cents dollars. Le Rabbi m’a alors donné une bénédiction « הישועה קרובה – בקרוב ממש » – « Le salut est imminent – très bientôt! »

Quand je me suis réveillé, je me sentais très confus et je n’ai parlé à personne de mon rêve. Pourquoi devrais-je rêver du Rabbi, alors que je ne l’ai jamais rencontré ou même écrit et que je n’ai aucun lien avec ‘Habad et la ‘Hassidout?

Mais maintenant que nous fêtons ce moment tellement attendu, je vous parle de ce rêve extraordinaire. »

La fille, entendant les paroles de son père, pâlit. « Papa, quand a-tu fais ce rêve? » Son père fit  quelques calculs rapides et lui  donna la date exacte de son rêve.

La fille consulta alors son téléphone, puis se mit à sangloter d’émotion . Elle raconta la suite de l’histoire…

« Papa, il faut que tu saches. Cette même mon amie se trouvait au Ohel du Rabb! En effet, elle avait voyagé avec sa famille à New York et son père, qui est proche de ‘Habad, voulait visiter le Ohel du Rabbi dans le Queens.

Mon amie était  restée particulièrement longtemps dans le Ohel pour prier pour que je puisse en fin me marier. En quittant le Ohel, elle m’a envoyé le sms suivant : « Je viens de quitter le Ohel du Rabbi où j’ai prié longtemps pour toi. De bonnes nouvelles! »

C’est cette même nuit, que le Rabbi est venu te voir papa! Il t’a informé que «le salut est proche – très bientôt! »

A. W. continu son récit. Pendant les fiançailles je me trouvais à Crown Heights et la famille m’a alors demandé si je pouvais me rendre au Ohel pour remercier le Rabbi pour ses bénédictions et lui demander également la Siyata Dishmaya, l’aide de D.ieu, à l’avenir, pour la Kallah et toute sa famille.

Il va sans dire que j’ai fait ce que la famille avait demandé.  J’ai même envoyé une photos de la demande de bénédiction avant de la déposer sur le tombeau du Rabbi !

Les fiançailles se prolongèrent tard dans la nuit dans une joie indescriptible…

 

Récit de la traduction du Tanya en arabe par le Rav David Bouskila a’h et de ses rencontres avec le Rabbi

Récit de la traduction du Tanya en arabe par le Rav David Bouskila a’h et de ses rencontres avec le Rabbi

 

Kislev 5732-1972, Casablanca, Maroc – Le Rav Leibel Raskin, Chalia’h au Maroc depuis 1959, était assis dans son bureau et pensait à l’étude de Tanya. Il désirait grandement accomplir la mission de «répandre les sources de la ‘Hassidout vers l’extérieur». La Tanya ouvert devant lui, il eu l’idée de le faire traduire en arabe. Si cela était fait, les juifs locaux, ceux qui ne connaissaient pas la ‘Hassidout, pourraient enfin apprendre et comprendre la ‘Hassidout.

A cette époque, le Tanya était déjà traduit en français et en italien, mais en arabe?! Cela semblait trop ambitieux, presque impossible. C’était définitivement un énorme projet. Rav Raskin ne déciderait pas de lui-même et dans une lettre qu’il a envoyée au Rav ‘Hadakov, il a demandé: « Est-il utile et permis de traduire [le Tanya] en arabe, et avons-nous la permission de le faire, car cela implique une grande responsabilité et plus tard, cela impliquera également des dépenses. « 

Peu de temps après, le 27 Kislev, il  reçu une réponse de Rav ‘Hadakov sur le papier à lettres utilisé par les secrétaires du Rabbi. « En ce qui concerne mon opinion sur la traduction du Tanya en arabe, cela dépend si la traduction sera bonne. »

Il était évident pour lui que la réponse de Rav ‘Hadakov était en fait la réponse du Rabbi. Rav Raskin était ravi. «Le Rabbi a autorisé la traduction!» Cependant, la traduction devait répondre à la condition du Rabbi et ce n’était pas facile.

Le temps a passé et il y a eu des progrès. À Casablanca à l’époque, outre les écoles Loubavitch, il y avait aussi des écoles Otzar Ha’Torah. Bien qu’Otzar Ha’Torah était lituanien, il y avait toujours une grande amitié et beaucoup de respect entre les doyens et les enseignants des deux institutions. De nombreux enseignants ont appris dans le Kollel Horaa V’Dayanus de Rav Sholom Eidelman, le Chalia’h du Rabbi à Casablanca.

À cette époque, le Rav David Bouskila était le directeur général du réseau Otzar Ha’Torah pour le département des études juives. Il parlait couramment l’hébreu et, bien sûr, le français et l’arabe. Il était très aimé des juifs de Casablanca. Les brochures éducatives qu’il a écrites étaient très populaires parmi les juifs marocains. Rav Raskin a commencé à apprendre Shaar Ha’Yichud V’Ha’Emouna avec lui. Devant eux, outre le Tanya, se trouvait également un Tanya traduit en français. Comme ils l’ont fait, à la fin de chaque chapitre qu’ils ont appris, le Rav David Bouskila l’expliquait oralement, puis le traduisait en arabe.

Rav David Bouskila décrit ses sentiments à l’époque: « Au fil des ans, j’étais un véritable ami de ‘Habad. J’adorais les Chlou’him, j’admirais leur travail et j’étais même jaloux de leur Messitout Nefesh, leur abnégation pour l’éducation juive. Chaque fois que les Chlou’him me demandaient quelque chose, je les aidais immédiatement ».

«Lorsque Rav Leibel Raskin est venu me voir avec la suggestion de traduire le Tanya, j’étais très inquiet. Je savais que c’était une énorme responsabilité. Pour traduire, vous devez être un expert dans les deux langues ainsi que dans le sujet que vous traduisez. Je savais que chaque mot de Tanya est précis, alors bien sûr j’étais nerveux. Comment traduire des concepts comme les Dix Sefirot, Olam Haatsilout, etc. Mais le  Rav Raskin m’a encouragé. «Avant tout, apprenons le Tanya ensemble et ce n’est qu’alors que nous aborderons la traduction.» 

Au cours de l’été 5734/1974, lorsque Rav Raskin a constaté que le Rav David Bouskila faisait un excellent travail, remplissant ainsi la condition du Rabbi, il a écrit à Rav ‘Hadakov au sujet de leurs progrès et a demandé l’approbation pour certifier le Rav David Bouskila en tant que traducteur du Tanya en arabe. Il a rapidement reçu le feu vert. Dans une lettre datée du 18 Av, le Rav ‘Hadakov lui écrit: « Je reçois votre lettre et je vous remercie de la bonne nouvelle. En ce qui concerne ce que vous écrivez sur le fait d’avoir trouvé quelqu’un apte à traduire Shaar Ha’Yi’houd V’Ha’Emouna en arabe et que vous apprenez cela avec lui. Ceci est une bonne chose ».

Rav Raskin et Rav David Bouskila se sont assis pendant deux ans, apprenant et traduisant, révisant et éditant, jusqu’à ce que Rav David Bouskila soit capable de tout écrire et que quelqu’un qui travaillait avec lui, Eliyahu Assayag, le dactylographie.

À cette époque, avant que les ordinateurs et les imprimantes ne soient accessibles à tous, l’impression était un processus compliqué, en particulier dans un pays comme le Maroc. Le principal problème était le manque de moules de type lettre hébraïque. Essayer de les importer de France n’était pas chose simple. À la fin, ils ont trouvé un imprimeur juif local qui était prêt à entreprendre ce travail, bien sûr à un prix proportionné à ses efforts.

Comme pour toutes les questions de sainteté, il y avait des obstacles tout au long du chemin, mais l’objectif de présenter Shaar Ha’Yi’houd Véhaemouna à des milliers de Juifs marocains – leur a donné la force de continuer.

Même les limitations et le processus fastidieux d’envoi de colis à New York, ainsi que le fait que ce n’était pas souvent que quelqu’un allait et venait, limitaient et ralentissaient le travail. Ils avaient besoin de l’approbation du Rabbi pour la pagination, le mode de traduction et de nombreuses autres questions. Par exemple, Rav Raskin a envoyé, avec une page traduite du chapitre 7, le libellé de l’introduction à propos duquel il avait de nombreuses questions telles que: devrait-il écrire «sur instruction du Admour Chlita» ou simplement «nous présentons?» ils devaient écrire «Kehot, succursale de Casablanca» ou «Otzar Ha’hassidim?» Devraient-ils laisser la date originale qui était prévue pour le 20 Av même s’ils savaient qu’il serait difficile de terminer le travail d’ici le 20 Av 5736?

Alors qu’ils avaient déjà neuf chapitres prêts, le Rav Raskin a envoyé une autre lettre dans laquelle il demandait s’ils avaient la permission d’écrire – la façon dont cela était écrit dans les traductions anglaise et française – «la langue arabe». En réponse, le Rabbi a souligné la mots «nous avons la permission», puis a répondu aux questions en détail.

Sur la base des réponses, l’introduction était la suivante:
« Nous publions le livre Likkoutei Amarim Tanya, section deux, Shaar Ha’Yi’houd V’Ha’Emouna de l’Alter Rebbe, en langue arabe, pour faciliter l’apprentissage de ce livre pour nos frères juifs qui parlent cette langue. Le livre a été traduit par le Rav David Bouskila; l’introduction et les notes de bas de page ont été faites par R ‘Nissan Mendel (qui a traduit le Shaar Ha’Yi’houd V’Ha’Emouna en anglais) et ont été traduites par ce qui précède. »

Le 3 Kislev 5737-1976, ils ont terminé. le Rav Leibel Raskin a envoyé à son frère, le Rav David Raskin, quelques-uns des premiers exemplaires afin qu’il puisse les soumettre au Rabbi. « Je vous en prie, ne les donne à personne avant d’avoir reçu une lettre ou des nouvelles ce que le Rabbi a dit et comment il l’a reçu », a-t-il écrit à son frère.

Le Rabbi a envoyé une réponse manuscrite qui disait: « Elle a été reçue et merci beaucoup et c’est une chose opportune – Youd Kislev, le Gueoula du Mitteler Rebbe, le successeur de l’Alter Rebbe. Une augmentation supplémentaire de la diffusion (dans la langue du Moreh Nevou’him)  hâtera de la venue de Machia’h. Je vais le mentionner sur la tombe de mon beau-père le Rabbi. « 

Une copie de la réponse a été imprimée dans tous les sefarim qui n’étaient pas encore liés. « Il est intéressant de noter », a déclaré Rav Raskin, « que le Rabbi a également édité la signature: ‘Comité de rédaction de Kehot Casablanca, Maroc, ‘Hag Ha’Geoula, 19-20 Kislev 5737, 180 ans depuis la première impression de le Tanya dans la vie de l’Alter Rebbe dans ce monde, 20 Kislev 5557. »

Les mots supplémentaires «dans ce monde» ont été ajoutés par le Rabbi de sa main. Rav Raskin l’a expliqué ainsi: « La vie de l’Alter Rebbe s’étend éternellement et également « dans ce monde » ».

Quand les Sefarim sont arrivés au Maroc, les Juifs étaient très excités. À cette époque, la modernité se répandait. Les jeunes qui voulaient se sentir «des hommes du monde» ont commencé à parler en français, pas l’arabe, qui était leur langue maternelle. Et puis, le Rabbi de Loubavitch a traité cette langue avec respect et l’a fait à travers le livre le plus important de la ‘Hassidout ‘Habad.

Le Rav Chalom Messas, à l’époque grand rabbin de Casablanca, a écrit une lettre émouvante au Rabbi: «Le Tanya, qui a été récemment traduit en arabe, a fait une énorme impression dans notre communauté et la nation entière l’apprend avec un zeste merveilleux, que son mérite nous protège et tous ceux qui y participèrent, en particulier le Rav Yehouda Raskin qui y a travaillé avec enthousiasme. « 

 

 

Le reflet ultime de l’estime du Rabbi pour le Tanya traduit en arabe, a été souligné dans une Si’ha particulière qu’il a prononcé dans un Farbrengen de Chabbat Chemot 5737. Le Rabbi a parlé de l’avantage d’une traduction de Tanya en arabe: «On sait que les nations du monde sont divisées en deux catégories générales: Eisav et Ichmael. Puisque l’arabe est la langue d’Ichmael, en traduisant le Tanya dans cette langue, on accomplit le « Birour » d’Ichmael, de la langue d’une catégorie générale des nations du monde et pas seulement le « Birour » d’une langue d’une nation spécifique.»

La poursuite de la traduction du reste du Tanya était également fascinante et pleine de détails qui ne peuvent pas être abordés maintenant. C’est le Rav Raskin qui a initié la traduction de la première partie, tandis que le Rabbi a demandé la traduction du reste de Tanya.

C’est à ce moment que le Rav Binyamin Gorodetzky, le représentant du Rabbi en Europe, est arrivé au Maroc en Chevat 5739-1979. Il a dit à Rav Raskin que le Rabbi voulait que l’on entreprenne la traduction des autres parties du Tanya.

Forte de l’expérience amère du travail d’impression difficile qui comprenait de nombreuses corrections et révisions, le Rav Raskin a décidé de travailler la traduction au Maroc et de faire imprimer les Tanya à New York.

Alors qu’il était au milieu des travaux sur Likkutei Amarim, il a envoyé des copies de la traduction de quelques chapitres et de l’introduction et une lettre à son frère David, qu’il a soumise au Rabbi. Dans la lettre, il est dit: «Ci-joint une copie de plusieurs chapitres et de l’introduction traduit en arabe. Veuillez vous renseigner auprès du Rabbi si tout cela est comme il se doit et s’il cela convient. Je demande la bénédiction du Rabbi qu’il y ait du succès dans l’impression, la reliure et la distribution, et que je mérite de voir des [réponses] révélées et explicites avec cette impression comme il y en avait avec la traduction et l’impression de Shaar Ha Yi’houd V’HaEmouna».

En réponse, le Rabbi a souligné les mots «comme il se doit et s’il cela convient» et «qu’il y ait du succès».

Le 10 Chevat 5740-1980, trente ans depuis que le Rabbi a pris la direction du Mouvement Loubavitch, la traduction en arabe d’Igueret Hatechouva a été publiée. En 5744-1984, la première partie centrale du Likoutei Amarim a finalement été traduite. À la fin du livre a également été rajouté la Si’ha du Rabbi sur l’importance de la traduction du Tanya en arabe.

Rav Raskin a parlé d’un «Kiruuv» spécial du Rabbi concernant le Tanya traduit en arabe dans un t’shura qui a été publié pour le mariage de son petit-fils:

«Au milieu du grand  Farbrenguen du11 Nissan en 5737-1977, lors du 75ème anniversaire du Rabbi, de nombreux ‘Hassidim ont présenté des cadeaux au Rabbi. J’ai apporté un Téhilim que j’avais imprimé sur lequel était écrit: «11 Nissan, le 75ème depuis la naissance du Rabbi».

«Je suis allé chez le Rabbi pour lui offrir le Téhilim. Le Rabbi m’a versé de la vodka pour que je puisse dire Lé’haim, et je lui ai donné le Téhilim. Le Rabbi m’a soudainement dit: « Pouvez-vous m’apporter le Tanya en arabe? » J’ai été surpris car au début de l’année, dès que le Tanya a été imprimé, je l’ai envoyé au Rabbi. Apparemment, le Rabbi voulait le recevoir le 11 Nissan. J’ai couru dans le bureau de mon frère David où il y avait un Tanya. Je l’ai apporté au Rabbi et il m’a dit: « Un grand Yashar Koa’h! »

En 5740-1980, lorsque la traduction du Igeret Hatechouva a été imprimée, le Rav Raskin a invité le Rav David Bouskila à l’accompagner chez le Rabbi pour qu’ils puissent tous les deux le lui donner.

Le Rav David Bouskila en a parlé avec émotion: « Le Rav Yehouda m’a dit, vous devez savoir que nous devons emmener ce Tanya au Rabbi ». J’ai donc organisé un voyage à New York et j’ai eu une entrevue  privée avec le Rabbi ».

«Que puis-je vous dire… pendant tout le temps que j’ai parlé au Rabbi, des larmes coulaient de mes yeux. Quand vous voyez son visage, vous voyez un ange de D.ieu. Nous n’étions pas habitués à voir un visage pur comme celui du Rabbi. Tout au long de la Yé’hidout, mes yeux étaient baissés. Le Rabbi m’a parlé doucement. Je sentais que pour lui, il n’y avait personne d’autre au monde que la personne qui lui parlait à ce moment-là. Je ressentais que le Rabbi était complètement et uniquement avec moi pendant la Yé’hidout ».

«Le Rabbi m’a beaucoup remercié pour mon travail de traduction du Tanya et m’a demandé: « Connaissez-vous les avantages que vous avez obtenus en traduisant le Tanya dans la langue de Ichmael? » J’ai répondu que cela donne l’occasion à ceux qui parlent l’arabe d’apprendre le Tanya.»

À ce stade, le Rav David Bouskila a fait une pause dans son récit sur sa Yé’hidout et a décrit avec enthousiasme ses réflexions sur l’apprentissage du Tanya: 

« Avant d’apprendre le Tanya, je ne connaissais pas vraiment D.ieu. Si vous n’apprenez pas le Tanya, vous ne connaissez tout simplement pas vraiment D.ieu. C’est comme un bébé qui sait qu’il y a un D.ieu, vous apprenez à Son sujet, mais vous ne comprenez pas vraiment; sûrement pas ce que signifie l’amour de D.ieu et la crainte de D.ieu. Il en est ainsi de toutes ces choses qui sont au-dessus et au-delà de vous: sans l’étude du Tanya, elles sont au-dessus de vous, vous ne les saisissez pas. Revenons à la Yé’hidout – le Rabbi m’a dit: « L’avantage de la traduction que vous avez faite est qu’elle va permettre de briser la klipa d’Ichmael. » 

 

Pour la première fois, le laser israélien va « changer la donne » en interceptant les missiles ennemis à la vitesse de la lumière

Pour la première fois, le laser israélien va « changer la donne » en interceptant les missiles ennemis à la vitesse de la lumière

 

Percée israélienne dans le développement de l’interception de roquettes laser: après des décennies de vaines tentatives, d’échecs de projets et d’efforts conjoints avec les États-Unis qui n’ont pas réussi à livrer des missiles et des roquettes à l’aide de faisceaux laser – Le ministère de la Défense a annoncé mercredi qu’Israël a développé une capacité éprouvée d’intercepter des roquettes grâce à un laser ultra puissant.

Dans environ six mois, un essai de capacité globale sorti du laboratoire pour construire un système complet dans les industries de défense Raphael et Elbit , sera mené dans le champ de Shdema dans le sud. Puis, vers la fin de l’année, les premiers émetteurs laser seront installés pour une véritable expérience sur le terrain – à la frontière de Gaza, dans l’espoir que le baptême du feu opérationnel sera un succès.

La capacité a jusqu’à présent fait ses preuves dans une série d’expériences au cours de la dernière décennie, et dans la première phase, le système devrait intercepter trois types de menaces:
1/ obus de mortier et roquettes à moyenne portée jusqu’à 40 km,
2/ drones, avions
3/ missiles antichar – y compris des missiles avancés, tels que Cornet .
Ensuite, le système devrait également intercepter des roquettes à longue portée et même des missiles tirés à des centaines de kilomètres, c’est-à-dire en provenance de pays comme la Syrie et le Liban.

Au cours de la prochaine décennie, le département des Forces de défense (MPA) du ministère de la Défense prévoit également d’augmenter l’utilisation du laser dans deux strates supplémentaires: sur les véhicules blindés ou les camions qui se déplaceront sur le champ de bataille, pour protéger les forces terrestres lors des manœuvres au sol ennemies et pour installer le système sur un porte-avions. L’Air Force interceptera les roquettes et les missiles antiaériens ennemis du ciel, renforçant ainsi l’avantage de la supériorité aérienne.

Dès les deux prochaines années, le système devrait être installé sur l’avion Hercules de l’Air Force dans le cadre du processus de développement.

« Pour la première fois, après nos rêves et nos désirs de proposer un système d’arme économe en énergie et de ne pas utiliser de « robinets volants », nous nous en approchons définitivement », a déclaré aujourd’hui le chef du département d’électronique du MAPA, Dubi Oster.

« Le laser est déjà dans l’industrie, pour le soudage de voitures, entre autres. Mais en quantités d’un kilowatt et l’interception laser nécessite des dizaines de kilowatts.

La capacité que nous avons développée est basée sur un laser électrique et non chimique; Le laser chimique s’est avéré dangereux et moins efficace.

L’objectif est d’atteindre environ 100 kilowatts, c’est pourquoi nous sommes précis et atteignons la cible – même sur 5 km. »

Oster a ajouté que pour intercepter un laser aujourd’hui, il est nécessaire de pointer au même point pendant plusieurs secondes lorsque la cible est en vol, après avoir été signalé et détecté initialement par les radars de l’Air Force existants.

Dans la troisième étape, le système détermine où il convient de viser le petit point laser pour abattre efficacement la menace – que ce soit au sommet du missile, sur les ailes arrières ou la partie contenant des explosifs, au centre de la fusée.

Dans la quatrième et dernière étape, le faisceau laser se concentre et s’accroche à la fusée, la réchauffant avec une puissance énorme et en quelques instants, la fusée explose ou est perforée.

Le nouveau système devrait compléter à court terme les systèmes de défense actifs existants, notamment Arrow , Magic Wand , Patriot et surtout l’Iron Dome .

La priorité serait d’intercepter à l’aide d’un laser, car le coût de tir d’un seul laser s’élève à un dollar – le prix de l’électricité produite pour transmettre un faisceau vers le ciel. En fait, les Mapa ont pu concentrer les faisceaux laser en un seul point sur la cible, dans un rayon de quelques kilomètres, et de façon à ce que le faisceau soit pas vu, pas même la nuit. Ainsi, la puissance qui a déclenché le faisceau laser n’a pas été exposée en fonction de son emplacement.

« C’était un énorme défi d’obtenir une tache laser jusqu’à 2 cm à une distance de 10 km », a expliqué aujourd’hui le ministère de la Défense. « En fait, nous avons pu connecter des dizaines de faisceaux laser au même point, donc théoriquement, il n’y a pas de limite au nombre de cibles qui peuvent être interceptées par le laser. C’est pourquoi le système est également efficace, et en particulier contre les tirs de roquettes. »

Pour identifier les dommages avec le faisceau laser, les développeurs du système ont utilisé des algorithmes avancés et, en raison des temps de fonctionnement courts du système, il est complètement autonome.

Le ministère de la Défense a expliqué qu’un missile ennemi tiré à une distance de 300 km prend environ 5 minutes jusqu’à ce qu’il frappe sa cible, et pour des portées plus courtes, il faut de plusieurs secondes à quelques minutes pour que le missile intercepteur puisse voler. Le laser met une seconde pour sortir et toucher la cible, donc en fait, c’est une «interception à la vitesse de la lumière».

Le brigadier général du département de la R&D du ministère de la Défense, le brigadier général Yaniv Rotem, a noté qu’au fil des années, quelque 100 millions de shekels ont été investis dans le développement de la capacité, et le coût de la mise en place du réseau et des moyens de déployer et de défendre les frontières d’Israël par laser s’élève à plusieurs centaines de millions de shekels.

Les avantages des interceptions laser: un système de défense robuste qui ne dépend pas des batteries mobiles et de leur déploiement, ni de la pré-intelligence des types de roquettes ou de la peur d’approcher le feu. De plus, le laser est un système d’arme que vous n’entendez ni ne voyez. « C’est une cartouche sans fin », a déclaré Oster. « Parce que cela ne dépend que de l’électricité. À partir du moment où nous avons intercepté, pour la première fois à l’aide d’un laser, le jeu va changer. Il n’est pas nécessaire de réarmer les missiles intercepteurs, les lignes de production ou les chaînes d’approvisionnement. »

Dans le même temps, le système présente un inconvénient majeur dans la ligne de visée: il dépend d’un temps propre et sans nuage, car la surveillance est effectuée par des moyens optiques. La traversée de l’atmosphère nuit également à la focalisation du faisceau laser, de sorte que les menaces qui peuvent être interceptées concernent les couches inférieures.

Au cours de la dernière décennie, plusieurs essais sur le terrain ont été menés avec succès à Mapa, mais au niveau du laboratoire, au cours desquels des missiles antichars, des missiles d’épaule (missiles antiaériens) et des dizaines de bombardements laser ont été tirés. La maturation est arrivée il y a environ neuf mois, avec la concentration du laser. « Ce système est sûr et n’émet pas de rayonnement ionisant. Le danger est uniquement pour ceux dans la gamme laser, et le tir laser peut être arrêté en une milliseconde si l’on craint que des avions amis soient endommagés », a noté le ministère de la Défense.

« Si nous achevons le développement du système sur un avion, nous pouvons surmonter la barrière météorologique, car l’interception de l’avion sera au-dessus des nuages ​​et la zone de couverture sera donc plus grande. En tant que vision, le système sera installé sur des véhicules aériens sans pilote.

Le ministre de la Défense Naftali Bennett a déclaré: « Le cerveau israélien continue de mener des innovations. Le projet laser rendra le système de défense plus puissant et plus avancé. « Nous avançons à plein régime, et le message clair est le suivant: Israël a de grandes capacités de défense et d’attaque. Il est préférable que les ennemis d’Israël ne testent pas notre patience et nos capacités. »