Voici la Michna 13 du chapitre 2 des Pirke Avot : Rabbi Chimone dit : « Sois scrupuleux en récitant le Chema et la prière. Et lorsque tu pries, ne fais pas de ta prière une routine, mais implore la miséricorde et la pitié devant l’Omniprésent, car il est dit : Car Il est clément et miséricordieux, longanime et plein de bonté, et Il revient sur les mauvais décrets. Et ne sois pas un impie à tes yeux. » 

Réfléchissons sur une partie importante de cette Michna : « Il est clément et miséricordieux, longanime et plein de bonté, et Il revient sur les mauvais décrets ».

Nous devons prendre exemple sur Hachem.

Lorsque quelqu’un nous irrite, nous aurions tendance à fermer notre porte à clé et à ne plus vouloir en entendre parler. C’est une réaction humaine, mais qui se travaille.

Sur le coup effectivement, lorsque nous essuyons le mauvais moment imposé par l’autre, soit car il nous a mal parlé, soit parce qu’il a mal réagi ou qu’il nous a fait honte par exemple, nous n’avons qu’une envie : fuir loin, très loin.

Mais, qu’Hachem nous en préserve, lorsque nous commettons des erreurs réactionnelles, sortons de mauvaises paroles ou faisons un pêcher volontaire, il nous paraît logique d’espérer d’être totalement pardonnés par Hachem et ce, même si nous mettons parfois du temps à admettre nos erreurs, à reconnaître que nous avons pu « irriter » Hachem et à Lui demander pardon !

Pourquoi dans ce cas, avons-nous tendance à être si durs avec nos semblables ?

Pourquoi ne pas accepter que l’autre puisse être aussi sincère dans sa Techouva et regretter ce qu’il a provoqué ?

Lorsque nous sommes irrités, fermons notre porte, mais sans la verrouiller, qu’une fois que la souffrance soit passée, nous laissions la chance à celui qui le désire, même longtemps après, de venir faire l’effort de pousser la porte du pardon !

À méditer !