Le réserviste israélien Yuval Vagdani, survivant de l’attaque terroriste du festival Nova, a dû fuir le Brésil après l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre à son encontre. Cette action en justice, lancée par une organisation pro-palestinienne traquant les militaires israéliens à l’étranger, illustre une nouvelle stratégie juridique visant les soldats israéliens dans leur vie civile alors qu’ils se battent courageusement pour défendre leur pays.

Yuval Vagdani, réserviste de l’armée israélienne, survivant de l’attaque terroriste du festival Nova du 7 octobre 2023, a dû quitter précipitamment le Brésil après qu’une cour fédérale a ordonné l’ouverture d’une enquête à son encontre.

L’affaire a débuté suite à une plainte déposée par la Fondation Hind Rajab, une organisation basée en Belgique qui traque et signale les militaires israéliens à l’étranger. La fondation accuse le soldat d’avoir participé à « la destruction d’un immeuble résidentiel à Gaza en utilisant des explosifs en dehors de tout combat » en novembre 2024.

Alerté par un message diplomatique israélien concernant un possible mandat d’arrêt, le soldat a quitté le pays dans l’urgence dimanche matin. Son père a confirmé avoir reçu un message de son fils à 5 heures du matin indiquant qu’ils avaient franchi la frontière. « Ce n’est pas un suspect, c’est un soldat qui a vécu l’enfer », a-t-il déclaré, faisant référence au fait que son fils avait survécu au massacre du festival Nova où plus de 300 civils avaient été massacrés par les terroristes du Hamas.

 

 

Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large d’actions judiciaires visant les soldats israéliens à l’étranger. La Fondation pro-palestinienne Hind Rajab, nommée d’après une fillette de six ans tuée à Gaza, a déposé des plaintes similaires dans d’autres pays. L’organisation utilise notamment les contenus publiés sur les réseaux sociaux pour identifier les militaires et les localiser lors de leurs déplacements.

Face à cette situation, l’armée israélienne a récemment déconseillé à plusieurs dizaines de soldats de voyager à l’étranger. Cette recommandation fait suite à une trentaine de plaintes pour crimes de guerre déposées contre des militaires ayant combattu à Gaza.

De la critique des opérations militaires à la justification du terrorisme, certaines organisations franchissent une ligne rouge inquiétante. L’analyse de la Fondation Hind Rajab illustre cette dérive : alors qu’elle se présente comme défenseur des droits humains, son action se concentre exclusivement sur la traque des soldats israéliens, ignorant délibérément les atrocités du Hamas du 7 octobre.

Cette instrumentalisation du droit international se manifeste dans leur méthode de travail :

  • Surveillance ciblée uniquement des militaires israéliens sur les réseaux sociaux
  • Constitution de dossiers à charge sans prise en compte du contexte sécuritaire
  • Dépôt systématique de plaintes dès qu’un soldat voyage à l’étranger
  • Absence totale de condamnation des massacres perpétrés par le Hamas

Dans le cas du réserviste visé au Brésil, la fondation a délibérément omis un élément crucial : ce soldat est lui-même un survivant du massacre de Nova où plus de 300 civils ont été assassinés. Cette omission révèle un double standard flagrant dans leur approche du conflit.

Le détournement des procédures judiciaires internationales atteint un niveau préoccupant lorsque ces organisations qualifient de « crimes de guerre » des opérations militaires légitimes contre des infrastructures terroristes, tout en restant silencieuses sur l’utilisation de civils comme boucliers humains par le Hamas.

Cette asymétrie dans le traitement des événements pose question sur les véritables motivations de ces organisations qui, sous couvert de défense des droits humains, semblent poursuivre un agenda politique précis visant à délégitimer systématiquement toute action de défense israélienne, même face à des actes terroristes d’une violence extrême.

Le cas de la fondation Hind Rajab est emblématique : portant le nom d’une enfant décédée à Gaza, l’organisation exploite cette tragédie pour des poursuites judiciaires ciblées, sans jamais questionner la responsabilité du Hamas dans l’escalade du conflit et dans l’utilisation de zones civiles comme bases d’opérations militaires.