Guimel Tamouz 5778 : 5000 personnes au «Global Rebbe Event» devant le 770

Guimel Tamouz 5778 : 5000 personnes au «Global Rebbe Event» devant le 770

 

Près de 5 000 personnes – hommes, femmes et enfants se sont rassemblés, jeudi soir, devant le siège mondial de Loubavitch au 770 Eastern Parkway à Crown Heights pour le «Global Rebbe Event».

Le programme de 90 minutes pour lequel une partie de Eastern Parkway a été fermée par la police a été dédié en l’honneur de Gimmel Tamouz .

La foule a pu assister à une présentation vidéo sur les années de leadership du Rabbi.

DE no,breuses personnes se sont joints à l’événement d’unité via la diffusion en direct sur COLlive.com, reliant les personnes présentes avec ceux qui ne pouvaient pas se rendre à New York pour Gimmel Tammuz.

« Cela fait maintenant 24 ans que Guimel Tammuz est là, nous savons que le Gueoula est imminente, très bientôt, nous aurons le mérite d’entendre une fois de plus un Farbrenguen », ont déclaré les organisateurs à COLlive. « Cet événement nous préparera pour le jour le plus propice. »

Une campagne de fonds de contrepartie collecte actuellement des fonds pour couvrir l’événement sur charidy.com/3Tammuz.

 

 

PHOTOS : SHIMI KUTNER












































Paracha Kora’h-  3 Tamouz  « Très bientôt et de nos jours » par le Rav Yaakov Abergel

Paracha Kora’h- 3 Tamouz « Très bientôt et de nos jours » par le Rav Yaakov Abergel

 

(pour la guérison de Raphaël Chmouel ben Sima)

Il existe plusieurs niveaux d’amour et de crainte de D.ieu. L’Admour Hazaken s’attache à les définir et à les décrire dans le livre du Tanya, car tous ces niveaux doivent être comme autant de proies que nous devons capturer. Comme un loup qui agît sans relâche pour capturer sa proie, nous devons nous-même nous attacher à poursuivre la crainte et l’amour de D.ieu.

Le Rabbi délivre à ce sujet un précieux enseignement. Le mot hébreu ‘Hok signifie ‘décret’. Il désigne une loi divine qui échappe totalement à notre compréhension. Il n’en demeure pas moins que nous devons à l’évidence obéir à ce décret, à l’accomplir, car même s’il échappe à notre compréhension, il s’agit de la Volonté bénie de D.ieu.

Aussi, en obéisant à un tel décret, l’occasion nous est donnée d’exprimer notre attachement à D.ieu, du lien qui nous unit à Lui  et qui dépasse totalement l’intellect et la raison.

Poursuivre et désirer D.ieu au point d’agir uniquement selon Son désir, et en faisant totalement abstraction de nous-même, de nos propres désirs et même de notre compréhension.

Sans les ‘Houkim’, il aurait été impossible d’exprimer notre attachement à D.ieu qui est au-delà de notre raison et de notre intellect.

Dans le Dvar Mal’hout sur la Paracha Kora’h, le Rabbi nous enseigne que Kora’h avait parfaitement conscience de ce niveau de l’âme Juive, qui dépasse la raison et l’intellect, mais sa grande erreur fut de limiter cette force de l’âme à la pensée et à la parole.

Il manquait à Kora’h la reconnaissance et la valeur de l’action, ainsi que le Rabbi nous l’enseigne en nous donnant la signification profonde des lettres de son nom.

Kora’h est composé par les lettres Kouf Rèch et ‘Hèt : קרח

Le Rabbi explique en effet que Kora’h avait conscience du niveau supérieur de l’âme Juive, de ce niveau qui dépasse la raison et l’intellect. Cela s’exprime par le fait que son nom possède les deux lettres du mot‘Hok (‘Hèt et Kouf) qui désigne, comme il a été expliqué, une loi qui dépasse notre raison et notre intellect.

Kora’h avait donc conscience de ce niveau supérieur, qui est la qualité de l’Essence de l’âme d’Israël, mais la deuxième lettre de son nom, Réch, exprime la faiblesse de Kora’h.

L’axe horizontal de la lettre Rèch correspond à la pensée, et son axe vertical correspond à la parole. Par contre il manque à la lettre Rèch le troisième axe, lequel correspond à l’action. Il manquait à Kora’h une chose essentielle: l’Action.

Dans le discours ‘hassidique du 15 Sivan de l’année 5751, le Rabbi explique longuement que seul l’accomplissement des Commandements divins permet à l’âme de parvenir à une totale soumission avec le Divin.

Il en va de même pour ce qui concerne notre étude de la Torah, car celle-ci doit toujours être cristallisée par un acte, et cela même s’il s’agit de l’étude de concepts divins trés élevés. Dans ce cas, peut-être est-il possible de dire que le fait d’étudier des sujets qui dépassent notre intellect et notre raison aura pour effet que nous finirons par agir au-delà de notre intellect et de notre raison, afin de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour provo   quer la venue de notre Juste Machia’h.

Le jour du 3 Tamouz nous étudions le discours du Rabbi intitulé ‘Vé ata tètsavéh’. Dans ce discours le Rabbi nous enseigne l’importance de dévoiler la partie la plus profonde de notre âme, l’Essence de notre âme.

L’exemple choisi par le Rabbi au sujet du dévoilement de l’Essence de l’âme est celui de l’olive que l’on concasse pour en extraire son huile.

La chair de l’olive est entièrement imprégnée d’huile, et la manière de l’extraire est de briser l’olive, de la concasser. De la même facon, pour provoquer la venue du Machia’h en suscitant le désir divin de nous délivrer, il convient de libérer la lumière et la force de l’Essence de l’âme. Celle-ci a aussi le pouvoir de libèrer notre être tout entier, en illuminant et en élevant nos pensées, nos paroles et nos actes, à un niveau supérieur.

A l’exemple de l’huile que l’on extrait de l’olive pour éclairer la Ménorah du Temple, un Juif se doit d’extraire le divin qui est gravé en lui-même.

En effet; le mot ‘Hok qui désigne, comme il a été expliqué précédemment, un décret divin, s’apparente au mot ‘hakika’ qui signifie ‘gravure’.

Lorsque l’on grave des lettres dans de la pierre, celles-ci font un avec la pierre, comme l’huile qui fait un avec la chair de l’olive, comme l’âme Juive fait Un avec le Divin.

Ainsi, de manière profonde, extraire l’huile représente le fait ‘d’extraire’ la force de la partie la plus élevée, la plus profonde, et la plus intérieure de notre âme, de nous-même.

C’est révéler ce lien qui unit notre âme avec D.ieu, ce lien qui se situe bien au-delà de l’intellect et de la raison. C’est révéler le divin qui fait ‘Un’ avec notre âme, ainsi qu’il est dit: ‘Dieu Israël et la Torah ne font qu’Un.

C’est extraire le Divin qui est en nous, de manière à ce qu’il sorte de sa cachette, du plus profond de nous-même, pour enfin se répandre à l’extérieur, dans toutes les forces de notre âme, dans notre cerveau, et dans notre coeur, et puis dans nos pensées, dans nos paroles, et dans nos actes, comme le sous-entend la déclaration que fit le Machia’h au Baal Chem Tov: ‘Je viendrai quand tes sources se répandront à l’extérieur.

La qualité de chaque enfant d’Israël est son attachement à D.ieu. Celui-ci dépasse totalement et infiniment son intellect et sa raison. Il est véritablement gravé au plus profond de lui-même, et c’est en le dévoilant que chaque Juif parviendra à dévoiler du même coup la présence physique de notre Juste Machia’h, très bientôt et de nos jours, avec l’aide de D.ieu.  

Enfin, si nous devons donner l’exemple d’une action qui dépasse l’intellect, donnons l’exemple de l’action du Rabbi de dévoiler chez son ‘Hassid, de manière claire et profonde, ce qui au départ dépassait totalement son intellect et sa raison…

Seule l’Essence divine détient le pouvoir d’unir le Divin illimité aux limites de ce monde. A l’exemple du Rabbi qui est lui-même l’Essence de l’âme de l’Assemblée d’Israël, et du fait que l’Essence de l’âme est enracinée dans l’Essence divine, seul le Rabbi, Moché d’Israël, détient le pouvoir d’unir ce qui dépasse l’intellect, le Divin illimité, avec nos propres limites, à l’intellect, et à toutes les forces de notre âme.

Rav Yaakov Abergel   

Hayom Yom 2 Tamouz

Hayom Yom 2 Tamouz

2 Tamouz

L’Admour Hazaken écrit dans son Sidour (p.12):
«Il est bon de dire, avant la prière: «je m’engage à accomplir le Commandement d’aimer son prochain comme soi-même».
Ainsi, le Précepte d’Ahavat Israël est la porte d’entrée que doivent franchir ceux qui désirent se présenter devant D.ieu pour prier. C’est par le mérite de cet amour que la prière sera exaucée.»

Les autres études quotidiennes – cliquez ici

Vivre avec Machia’h : Guimel Tamouz par Gérard Touaty

Vivre avec Machia’h : Guimel Tamouz par Gérard Touaty

שמשון

Quel chemin le Rabbi a-t-il tracé devant nous depuis son retrait physique, le jour de guimel Tamouz ? Il est vrai que l’on ne peut comprendre ce qui nous dépasse. Mais d’un autre côté, le Rabbi nous a éduqué à mettre la réflexion au service de la foi…pour comprendre ce qui nous dépasse. Il faut donc réfléchir.

Gérard Touaty

En fait ce chemin a commencé depuis le Baal Chem Tov est s’est poursuivi avec tous les Maîtres de ’Habad sur deux registres : toute la ’Hassidout consiste à propulser le Juif au-delà de ses limites.

Déjà dans l’action, en nous exhortant à sortir de notre cadre de vie tranquille et confortable pour diffuser le judaïsme.

Puis, dans la pratique des Mitzvot, en cherchant continuellement à faire chaque mitzva au-delà de la Loi, avec le plus grand embellissement possible.

Mais surtout dans la foi, en D.ieu en la plaçant au-delà d’un quotidien logique et rationnalisé pour la vitaliser. « Je suis venu au monde, disait le Baal Chem Tov pour redonner vie aux ossements desséchés ».

Les miracles opérés par les Tsaddikim nous offrent une nouvelle définition de la réalité, une nouvelle grille d’interprétation du monde.

La vérité n’est pas l’image que le monde nous renvoie mais ce que dit la Thora et comment le Rabbi la fait descendre dans notre quotidien.

Quand il nous dit que Machia’h est déjà là, ce n’est pas un désir ou un espoir. C’est une réalité décryptée par un prophète qui voit au-delà de notre vision étriquée. En fait, cette foi, transcendant toute logique n’est que l’héritage du Baal Chem Tov.

Dans un second temps, il faut comprendre le retrait physique du Rabbi, encore une fois dans la perspective du projet de la ’Hassidout, tout entièrement animée de faire de ce monde un lieu habitable par D.ieu.

Et pour parachever ce projet, le Rabbi s’est mis en retrait pour nous donner le mérite de donner, par nos actions, la touche finale à l’émergence de la délivrance.

Quand ce sont les hommes, eux-mêmes, en bas, qui déclenchent la délivrance, sans l’aide palpable du Rabbi, ils construisent volontairement un lieu de sainteté pour le Roi des rois.

Toutefois, une précaution s’impose : ce Chabbat nous lirons la parachat Kora’h, un nom dont les lettres forment aussi le mot קרח (kéra’h) qui signifie « la glace ».

Parce que la foi en Machia’h doit être constamment alimentée et renforcée par l’étude des sujets relatifs à la délivrance, pour ne pas tomber dans la froideur et l’indifférence.