Des livres sacrés découverts dans les décombres de l’immeuble de Surfside

Des livres sacrés découverts dans les décombres de l’immeuble de Surfside

Un secouriste israélien découvre des livres saints juifs dans un tas de décombres sur le site de l’effondrement de Surfside, en Floride.

Les équipes de récupération opérant sur le site de l’effondrement ont localisé des livres saints juifs dans le tas de décombres de l’effondrement d’une tour de 12 étages.

Au moins 64 personnes ont été tuées dans l’effondrement et 76 sont toujours portées disparues.

Plus tôt cette semaine, le colonel israélien Golan Vach travaillait aux côtés des équipes de secours locales lorsqu’il est tombé sur des lambeaux de papier, des notes et des livres qu’il a identifiés comme des textes du Talmud, des compilations de discussions rabbiniques et d’autres textes relatifs à la loi juive, le a rapporté le Miami Herald .

Soulevant la pile, il l’a remise à un membre de l’équipe de recherche et de sauvetage et quelqu’un a pris une photo, qui est ensuite devenue virale.

S’adressant au Miami Herald , Vach a déclaré: « Nous le faisons avec beaucoup de dignité, beaucoup de respect. Nous essayons de faire cette mission du mieux que nous pouvons. »

Il a également noté que les textes religieux qui ne peuvent plus être utilisés sont généralement enterrés et non jetés.

Comme les autres objets récupérés dans les décombres, les livres ont été emmenés pour inspection, dans l’espoir de découvrir des indices sur la cause de l’effondrement. Selon Vach, les articles seront remis aux familles après l’inspection.

Raphael Poch, membre de la délégation United Hatzalah, a déclaré au Miami Herald que trouver les livres est « très, très important ».

« Ce sont des livres que les Juifs ont emportés avec eux pendant des milliers d’années », a-t-il expliqué.

Vendredi 9 juillet 2021 à 10h30 : Etude en direct du Kovets de Matot – Massé, avec le Rav Levi Azimov

Vendredi 9 juillet 2021 à 10h30 : Etude en direct du Kovets de Matot – Massé, avec le Rav Levi Azimov

Chaque vendredi, étude du Likoutei Si’hot avec le Rav Levi Azimov 10h30 – 11h30
Tél. : 033756753993 – code : 33 41 593#
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Massé – Voyages dans le « Désert des Nations » Source : Likouté Si’hot volume 18, première Si’ha

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Promenade virtuelle dans le Troisième Temple

Promenade virtuelle dans le Troisième Temple

 

Il s’agit d’une promenade à travers le sanctuaire principal du Temple Saint, présentant des décennies de recherche et des dizaines de solutions halachiques innovantes à divers problèmes complexes qui ont été résolus pour créer des plans entièrement fonctionnels et prêts à l’emploi.

 

Alors que la visite visuelle parcourt le sanctuaire, on peut voir la menorah, l’autel à encens et la table d’exposition, qui ont déjà été préparés par l’Institut, parmi 70 autres vases sacrés.

La présentation a été spécialement publiée pour coïncider avec le neuvième Av, le jour national de deuil juif qui commémore la destruction des premier et deuxième temples.

Ce n’est pas une représentation «virtuelle», mais une partie d’un plan architectural complet et très détaillé qui a été préparé pour la construction immédiate du Saint Temple.

Le plan comprend tous les composants qui seront utilisés dans la construction: marbre, pierre, béton, bois, revêtements de sol, incrustation d’or, etc.

La vue extérieure présente les ouvertures, les fenêtres, les chambres, la salle extérieure, le sanctuaire et le Saint des Saints.

Dans la première étape, nous passons par l’entrée du hall. Alors que nous continuons, nous arrivons aux chaînes dorées décrites dans Tractate Middot, que les jeunes prêtres en formation grimperaient afin de voir les couronnes décoratives qui ont été placées dans des fenêtres uniques au-dessus de l’entrée du sanctuaire.

La visite se poursuit dans les 38 chambres qui entouraient le sanctuaire. La porte s’ouvre et on se retrouve dans la première chambre. Nous tournons à gauche et entrons dans le sanctuaire.

De la droite, nous voyons les trois principaux vases du sanctuaire: l’autel d’or, la table des pains de proposition et la menorah. Nous voyons également le rideau avec sa représentation des deux chérubins. Ce rideau est en fait un double rideau, qui sépare la zone Sainte (le Sanctuaire) et la Sainte des Saints.

Nous levons les yeux vers le plafond du sanctuaire, qui atteint une hauteur de 40 amot. Près du plafond se trouvent les «fenêtres rétrécies» (Rois I 6: 4) qui dirigent du Temple vers l’extérieur. Tournant derrière nous, nous voyons les portes du Sanctuaire vers l’est, car elles sont ouvertes chaque matin par les prêtres, révélant le ciel bleu de Jérusalem au lever du soleil.

Du sanctuaire, nous retournons vers les chambres et sortons vers le long passage connu sous le nom de «mesiba».  Nous montons des escaliers qui mènent au toit des chambres. Nous continuons de nous déplacer, encerclant le Temple par le nord et l’ouest, puis en tournant vers l’est.

À la fin du passage se trouve une échelle spéciale qui est utilisée pour monter au niveau supérieur. Ce niveau a un très haut niveau de sainteté. Une opinion soutient qu’elle n’est inscrite qu’une fois tous les soixante-dix ans (à des fins de maintenance).

En résumé, il s’agit d’un plan de construction très détaillé qui comprend de la place pour de nouvelles innovations par des professionnels et des artisans, y compris la décoration, le chauffage et l’électricité, etc.

Selon les décisions du comité de pilotage qui sera établi pour superviser la construction du Troisième Saint Temple, qui peut être commencé immédiatement.

La vidéo est publiée un an après que le Temple Institute a appelé ses partisans à participer à une campagne de financement participatif Indiegogo qui a permis de recueillir plus de 100 000 $ pour les plans architecturaux.

La vidéo a été diffusée pour la première fois aux partisans d’une campagne en cours visant à élever la première vache rousse casher en Israël depuis plus de 2000 ans.

Au cours des cinq dernières années, l’organisation a publié ses campagnes les plus ambitieuses et ses vidéos poignantes pour recadrer la période de deuil en une préparation active pour le troisième temple saint.

Le rabbin Chaim Richman, directeur international de l’Institut du Temple a noté: «Un tiers de tous les commandements de la Torah concernent la construction et le service dans le Temple Saint.

Aujourd’hui, nous pleurons non seulement la destruction des deux Temples saints, mais aussi notre incapacité à accomplir un tiers de la Torah.

Au cours des trois dernières décennies, le Temple Institute a fait tout ce qui était en son pouvoir pour rechercher et préparer la reconstruction du troisième Temple.

Alors que la communauté juive mondiale est assise sur le sol en deuil des deux premiers temples, nous avons fait un grand pas vers la reconstruction, en publiant une interprétation architecturale 3D du troisième temple.

 

 

Texte et Audio : Matot-Massei – « La Bénédiction des Cohanim », par le Rav Yaakov Abergel

Texte et Audio : Matot-Massei – « La Bénédiction des Cohanim », par le Rav Yaakov Abergel

(Pour l’élévation de l’âme de ‘Hanannia ben Yaacov
et pour la guérison complète de Ma’hlouf (René) ben Esther et de Katie Sellem)

 

Dans le Dvar Malhout sur les Parachiot Matot-Masseï le Rabbi introduit un sujet qu’il va reprendre dans le Dvar Mal’hout de la période du mois d’Elloul, lequel précède ‘Les jours redoutables’. Ce sujet est celui de l’union entre le travail que l’homme accomplit ‘du bas vers le haut’, avec la lumière divine qu’il reçoit ‘ du haut vers le bas’. La liaison de la Paracha Matot avec la Paracha Masseï est aussi l’expression de cette union sacrée.

Par ailleurs, il est aussi question dans le Dvar Mal’hout sur notre Paracha de la Bénédiction des Cohanim et du jour ou Aaron Ha Cohen quitta ce monde (c’est d’ailleurs la seule fois qu’il est mentionné dans la Torah la date de la disparition d’une personne).

L’Admour Hazaken explique dans le Likouteï-Torah l’importance de la Bénédiction des Cohanim (Korah, page 110).

Les lettres du nom Aaron אהרן forment également le mot נראה lequel signifie : ‘visible’.

Le mot ‘visible’ exprime dans notre cas le dévoilement car ‘grâce à Aaron se produisent ‘tous les dévoilements du haut vers le bas’ avec une grande rapidité et sans aucuns empêchements’.

Pendant la période entre la fête de Roch-ha-Chana et le jour de Yom-Kippour L’Eternel juge chaque Juif et fixe pour lui tout le Bien qui lui sera dispensé pour l’année à venir. Cependant, ce Bien que D.ieu fixe pour chaque homme, reste encore en suspens dans le monde d’Atsilout, et plus précisément dans la Séfira de Mal’hout qui n’est autre que la ‘bouche’ de L’Eternel d’où provient le Souffle grâce auquel L’Eternel crée et maintient en vie les mondes et tous les êtres de la Création.

Ainsi nos bonnes actions tout au long de l’année ont pour effet de faire descendre le Bien qui est en suspens dans la Séfira de Mal’hout, de monde en monde, de niveau en niveau, de palais en palais, jusqu’à ce que ce Bien qui est au départ spirituel se révèle ici-bas en se transformant en un Bien matériel, qu’il s’agisse par exemple de la guérison d’une personne ou d’une Bénédiction pour une longue vie…

Ainsi, du fait que l’homme est jugé selon ses actes, et cela non pas seulement à Roch-ha-Chana mais aussi tous les jours de sa vie, la question se pose si ‘a-t-il le mérite que ce Bien qui a été fixé pour lui et qui se trouve encore dans le monde d’Atsilout descende pour se révéler enfin concrètement dans ce monde ? ‘.

Les actions de cet homme sont-elles dignes de provoquer que ce Bien passe de son état spirituel (puisqu’il se trouve dans le monde d’Atsilout) à un état matériel en devenant un Bien concret ? En effet, si les accusations portées contre cet homme durant son jugement, qui a lieu tous les jours de sa vie, l’emportent face à ses propres mérites, alors ce Bien reste bloqué en-haut et ne se révèle pas ici-bas. De fait, la descente de ce Bien dépend du jugement de cet homme.

Cependant, la Bénédiction d’Aaron (et des Cohanim) détient le pouvoir de faire descendre ce Bien ‘avec rapidité’ à travers les mondes, jusqu’à ce qu’il se révèle enfin pour cet homme, sans rencontrer le moindre obstacle.

La raison à cela est que la Bénédiction d’Aaron relève du niveau de ‘Rav ‘Hessed’, de ‘la Bonté infinie’, la naissance d’enfants, le fait de recevoir des biens matériels et d’être protégé de tout mal expriment cette Bonté qui ne connaît pas de limites. L’exemple donné par l’Admour Hazaken pour imager la descente à travers les mondes de ce flux de Bonté est celui d’un grand fleuve. La puissante force de son cours d’eau est si grande que rien ne peut empêcher sa course. L’eau emporte avec elle tous les obstacles qui se dressent devant elle. De la même façon, grâce à la Bénédiction des Cohanim rien ne peut empêcher le Bien qui se trouve dans le monde d’Atsilout de descendre avec rapidité à travers l’enchaînement des mondes pour se révéler dans la vie d’un Juif. Elle a le pouvoir de neutraliser toutes les accusations portées contre ce Juif.

Le Rabbi écrit dans le Dvar Mal’hout que le niveau de la Bénédiction des Cohanim dépasse celui de la prière et celui de la Bénédiction. En effet, le niveau de la Prière est lié au travail accompli par l’homme du bas vers le haut, et le niveau de la Bénédiction est le sujet du flux de la lumière divine qui descend du haut vers le bas. Or, le niveau de la Bénédiction d’Aaron est qu’elle inclut en elle ces deux niveaux et elle procède donc de l’Essence divine.

Dans notre étude du Dvar Mal’hout l’occasion nous est très souvent donnée de parler du sujet de l’Essence divine. La ‘Hassidout la définit comme étant ‘au-dela de toute division’ (hithalkout), et c’est précisément pour cela qu’elle seule détient ce pouvoir d’unir deux choses contraires (de révéler par exemple la lumière divine illimitée dans ce monde matériel limité).

Le Rabbi qui est lui-même l’Essence de l’âme du peuple d’Israël, détient le pouvoir d’unifier le peuple Juif en révélant dans le cœur de chaque enfant d’Israël l’amour du prochain. De la même façon, Aaron possède la capacité d’unir le niveau de la Prière avec celui de la Bénédiction, le pouvoir d’unir le flux de la Lumière divine qui descend du haut vers le bas avec le travail que l’homme accomplit du bas vers le haut.

Dans le Dvar Mal’hout le Rabbi nous enseigne que la Paracha Matot correspond au dévoilement d’une lumière divine supérieure, dans ce monde inférieur. Un dévoilement du haut vers le bas, comme l’exprime le premier verset de la Paracha Matot : ‘Ceci est la chose que L’Eternel a ordonné’.

A l’opposé, dans la Paracha Masseï la Torah nous raconte les ‘voyages’ des enfants d’Israël dans le désert. Les juifs effectuèrent 42 étapes avant d’arriver sur la terre d’Israël. Leur premier voyage quand ils quittèrent l’Egypte fut celui de la délivrance de leur esclavage, mais la délivrance au-delà de toutes les limites n’était pas encore atteinte. D’autres voyages furent nécessaires avant de parvenir sur une terre « bonne et large ». Les juifs devaient avancer et s’élever encore et encore. D’une étape vers une autre ils dépassaient une limite pour en atteindre une deuxième jusqu’à parvenir en Erets Israël.

Ces étapes symbolisent donc le travail personnel de l’homme lui-même, afin de faire tout ce qui est en son pouvoir pour raffiner le mal, et même pour parvenir à le transformer en bien.

A l’exemple de la Bénédiction des Cohanim, l’union entre la Paracha Matot et la Paracha Masseï symbolise l’union entre le dévoilement de la lumière infinie de D.ieu (du haut vers le bas) avec le travail de l’homme (du bas vers le haut).

L’avantage d’un dévoilement ‘du haut vers le bas’ est qu’il s’agit du dévoilement d’une lumière illimitée, car celle-ci vient de D.ieu. Ce n’est pas le cas quand il s’agit du travail de l’homme qui est ‘du bas vers le haut’, car même si l’homme possède une âme divine, il demeure malgré tout soumis aux limites que lui imposent le corps et ce monde matériel.

Ainsi, l’union de ces deux Parachiot exprime le pouvoir de l’Essence divine d’unir le travail de l’homme avec la Lumière infinie de D.ieu. L’homme n’agit plus seulement au moyen de ses propres forces (Masseï) car L’Eternel participe à son action en lui donnant la possibilité d’agir au-delà de ses propres limites (Matot). Ce faisant Comme un Père et son fils, L’Eternel et le peuple d’Israël agissent alors ensemble afin de provoquer le dévoilement du Machia’h et de la Délivrance finale, dès-à-présent, avec l’aide d’Hachem.