Une lettre du Rabbi : Comment vérifier si un désir vient du bon ou du mauvais penchant 

Une lettre du Rabbi : Comment vérifier si un désir vient du bon ou du mauvais penchant 

 

Notre Torah, Torah de vie, indique : “ Vois, J’ai donné devant toi la vie et le bien, la mort et le mal ”. Il faut donc espérer que s’accomplisse ce qu’elle dit, à la fin de ce passage : “ Et, tu choisiras la vie ”.

On peut donc attendre d’un homme qui reçoit de telles possibilités qu’il choisisse la voie de la vie et du bien, qu’il se serve de ses capacités et de son influence.

Or, il est un critère permettant de reconnaître la vérité. Celle-ci ne disparaît pas à l’issue de quelques instants, de quelques jours ou même de quelques semaines. Elle dure longtemps et elle est même éternelle.

Pour autant, le mauvais penchant intervient, sème le trouble et il incite à se servir de ses capacités dans un sens opposé. Il s’adresse à chacun selon son langage et il avance des arguments, des propositions qui sont de nature à convaincre.

Néanmoins, dans le monde, tout est pensé et ordonné. Rien n’est laissé au hasard, ce qu’à D.ieu ne plaise.

Chacun est donc libre de choisir l’une de ces deux voies. On peut aussi se dresser contre la séduction et l’incitation exercées par le mauvais penchant. En pareil cas, on a un mérite beaucoup plus grand et, comme je l’ai dit, on reçoit une part bonne et agréable.

On sait la réponse qui est apportée à une question bien connue. Si le mauvais penchant est parfois capable d’endosser un vêtement positif et juste, en tentant de convaincre avec des arguments qui, en apparence, appartiennent à la droiture et à l’équité, comment peut-on déterminer si une idée relève du bien ou du mal ?

En fonction de ce qui vient d’être dit, on peut donc établir que l’un des critères permettant de l’établir est le suivant, au moins quand il s’agit d’un fait ou d’un événement spécifique:

Celui qui commet une faute parce qu’il en éprouve une forte envie, parce qu’il le désire profondément, s’emplira, par la suite, de regrets. Plus le temps passera et plus ce sentiment se renforcera.

A l’opposé, un accomplissement positif procurera, par la suite, une grande satisfaction.

Un autre critère s’applique à ce qui est plus général et donc également à votre situation, c’est-à-dire à l’influence qui est exercée sur un groupe ou sur un certain milieu.

Vous devez consulter l’histoire de notre peuple, les enfants d’Israël et vous demander quelle est l’attitude qui a assuré sa pérennité, à travers les différentes époques de notre longue histoire, bien que, selon la formulation bien connue, “ en chaque génération, on se dresse contre nous afin de nous détruire ” et les peuples du monde “ nombreux et forts se dressent contre ceux qui sont faibles et peu nombreux ”.

Une réflexion sommaire suffit pour établir que tous les milieux qui se sont écartés du chemin agréé, qui ont placé leur confiance dans la culture des pays qui les entouraient, même s’ils “ l’exprimaient dans la langue de notre peuple ” ou bien cherchaient à l’adapter à notre propre culture, ont tous disparu, sans laisser la moindre trace au sein de notre peuple, les enfants d’Israël, au bout d’une, de deux, tout au plus de trois générations.

Ainsi, à l’époque du premier Temple, certains se tournaient vers Achour et Babel. Au début de la période du second Temple, il y eut les Hellénistes. Beaucoup plus tard, pendant le moyen âge, certains voulurent adhérer à la philosophie et à l’hégémonie de l’Espagne. Puis, il y eut, en Allemagne, les disciples de Mendelsohn, qui souhaitèrent ensuite épouser la culture française et qui furent à l’origine de la réforme. Or, certains sont revenus sur leur position, d’autres se sont assimilés aux non-Juifs qui les entouraient, encore une fois sans qu’il n’en reste la moindre trace, dans la génération suivante.

Depuis le don de la Torah, sur le mont Sinaï, nous avons reçu les Mitsvot, qui s’appliquent de manière concrète. C’est alors qu’il fut dit : “Tu ne feras pas d’idole”, “ Garde le jour du Chabbat”, “Tu ne travailleras pas…”. C’est alors que fut donnée la Mitsva des Tsitsit et des Tefillin, qu’il fut interdit de consommer les bêtes sauvages et les animaux domestiques n’ayant pas le sabot fendu et ne ruminant pas. Ce sont ces principes immuables qui jalonnent les trois millénaires de l’histoire des enfants d’Israël, sans la moindre modification. La conclusion qu’il convient de tirer de tout cela est bien claire..

Source : Lettre 7754

À l’initiative du Beth Loubavitch et du Mak’hon Or Ha’Hassidout

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