Texte & Audio : Paracha Nitsavim  « Réouta dé Liba », « la Volonté du coeur »  par le Rav Yaakov Abergel

Texte & Audio : Paracha Nitsavim « Réouta dé Liba », « la Volonté du coeur » par le Rav Yaakov Abergel

(Pour la réussite spirituelle et matérielle de Liba bat Esther)

Il est écrit au début de notre Paracha (Nitsavim, 29, 9, 10) :

« Vous vous tenez debout, vous tous aujourd’hui, devant l’Eternel votre D.ieu : vos chefs, vos tribus, vos anciens, vos officiers, tout homme d’Israël. Vos jeunes enfants, vos femmes et ton converti qui est à l’intérieur de ton camp, depuis celui qui taille ton bois jusqu’à celui qui puise tes eaux ».

L’Admour Hazaken nous enseigne que ce jour pendant lequel « Vous vous tenez debout, vous tous aujourd’hui » est celui de Roch-ha-Chana.

Par ailleurs, le Rabbi évoque dans le Dvar Mal’hout que le premier jour de sa création, Adam ha-Richon se prosterna, et fit se prosterner, toute la Création, devant l’Eternel, ainsi qu’il est écrit (Téhilim, 90, 6) :
« Venez, nous nous inclinerons, nous nous courberons, et nous nous prosternerons, devant l’Eternel Qui nous a faits ».

Le jour de Roch-ha-Chana n’est donc pas sans exprimer, à l’exemple d’Adam-ha-Richon, la reconnaissance et la plus totale soumission du peuple juif vis à vis de son Créateur, le Roi des rois, le Saint béni soit-Il. Cette histoire n’est donc pas non plus sans évoquer le lien, et la totale soumission, de l’Essence de l’âme Juive avec l’Essence divine.

Il est écrit dans les « Récits hassidiques » de Martin Buber, que « Peu de temps avant les fêtes, le Baal Chem Tov demanda à son élève le Rav Wolf Kizès, de se préparer afin de sonner du Choffar le jour de Roch Hachana. L’élève s’exécuta, et avec le plus grand soin travailla les « Kavanot’, les « intentions profondes’, qui animeraient chaque son qu’il émettrait en soufflant dans le Choffar. Le souffle devait provenir du plus profond de lui-même, devait naître d’une application et d’une méditation d’une extrême profondeur. Pour plus de sûreté, le Rav Wolf consigna les éléments de ses recherches sur un feuillet qu’il glissa sous son vêtement. Mais le papier tomba et se perdit, sur la volonté du Baal Chem Tov à ce que l’on dit. Quand vint le jour de Roch Hachana et que le moment des sonneries du Choffar arriva, Rabbi Wolf chercha en vain le papier. Le sang lui monta à la tête, et une sensation de vide se répandit dans tout son corps. Et quand il voulut se rappeler la « Kavana » de mémoire, il fut incapable de se souvenir de rien. Les larmes coulèrent lentement de ses yeux, et c’est en pleurant qu’il sonna du Choffar. Le Baal Chem Tov lui expliqua peu de temps après la prière de ce saint jour, que nombreuses sont les clefs qui ouvrent les portes du Palais du Roi des rois. Mais parmi toutes ces clefs, la plus précieuse d’entre toutes, celle face à laquelle aucune serrure ne peut résister, ce sont les larmes qui proviennent du plus profond du cœur.

Cette histoire du Baal Chem Tov est aussi celle du Rabbi car le Rabbi nous enseigne inlassablement, et il nous donne les moyens, de dévoiler la force infinie de l’Essence de notre âme, dans nos pensées, dans nos paroles, et dans nos actes. Le Rabbi nous demande par exemple de sortir ces « larmes » qui viennent de notre désir de la Délivrance finale et de la venue du Machia’h. Ces larmes qui crient « Ad Matai ? » proviennent du plus profond du cœur, et elles désignent la lumière qui provient de l’Essence de l’âme Juive.

Le Rabbi nous enseigne que « face à ces larmes aucune serrure ne peut résister !’, aussi, c’est en dévoilant la Volonté la plus profonde de notre âme que nous dévoileront la Volonté la plus profonde et la plus intérieure de D.ieu, « la Volonté de toutes les Volontés’, Sa Volonté de résider en ce monde.

Dans l’histoire que nous venons de raconter, il est rapporté que « le papier tomba et se perdit sur la volonté du Baal Chem Tov ». Rabbi Israël Baal Chem Tov souhaitait que son « Hassid agisse au-delà de l’intellect et de la raison, et en lui faisant perdre le papier, il l’éleva bien au-delà de l’intellect. Il l’éleva au niveau des « larmes qui proviennent de la profondeur du cœur ». Au niveau de ces larmes qui dépassent totalement l’intellect et la raison, car elles prennent leur source à un niveau qui est au-delà de toute la Création, au-dessus de l’enchaînement des mondes.

De la même façon, le Rabbi nous enseigne par ses Pensées, par ses Paroles, et par ses Actes, à atteindre ce niveau. Cela n’exclut pas le fait qu’un « Hassid se doit continuellement de travailler au moyen des forces de son intellect. Bien au contraire, c’est en exploitant d’abord toutes les forces de son âme qu’il parviendra ensuite à dépasser l’intellect.

Cela aussi apparaît clairement dans notre histoire. Nous voyons en effet, que le Rav Wolf Kizès apprit toutes les « Kavanot » avant « d’égarer » le papier sur lequel il les avait consignées. Il en va de même dans notre service divin, car nous ne pouvons dévoiler la partie la plus profonde de notre âme que si nous avons auparavant dévoilé sa partie révélée, notre intellect en l’occurence.

Il est écrit dans la Paracha Ekev (8, 3) : « Il t’a fait souffrir, t’a affamé et t’a nourri de la manne que tu ne connaissais pas et que tes pères ne connaissaient pas, afin de te faire savoir que ce n’est pas seulement par le pain que l’homme vit, mais c’est par tout ce qui sort de la bouche de L’Eternel que l’homme vit ».

Dans ce verset, nous pouvons nous rendre compte de la différence profonde qu’il existe entre le pain et la manne, De fait, c’est la même différence qui existe entre la partie révélée de la Torah et sa partie profonde, ou bien encore, entre la partie révélée de l’âme et l’Essence de l’âme.

Les Sages comparent le pain à la Torah, car de même que le corps a besoin de pain pour être maintenu en vie, l’âme a besoin de la Torah pour être maintenue en vie. Cependant le verset vient nous enseigner que « ce n’est pas seulement par le pain que l’homme vit, mais c’est par tout ce qui sort de la bouche de L’Eternel que l’homme vit ».

La Torah nous enseigne donc que la manne nous apporte une chose qui est à un niveau qui est au-delà du « simple » fait de vivre. Cela est allusionné par les mots du verset: Il est écrit qu’Hachem « t’a nourri de la manne que tu ne connaissais pas et que tes pères ne connaissaient pas ».

Le mot hébreu « Daat » désigne la « Connaissance’, et l’expression que la Torah emploie ici au sujet de la manne : « que tu ne connaissais pas’, vient pour nous enseigner que la manne représente l’Essence de la Torah, laquelle dépasse tous les paliers d’interprétation de la Torah (‘le pain’).

Par ailleurs, le verset nous apprend que L’Eternel nous a nourri de la manne afin de nous faire comprendre que « c’est par tout ce qui sort de la bouche de L’Eternel que l’homme vit ».

Il est souvent rapporté dans les discours « hassidiques du Rabbi la déclaration de L’Eternel selon laquelle : « Une Torah nouvelle sortira de Moi ».

Si l’on établit un lien entre ces deux versets : « c’est par tout ce qui sort de la bouche de L’Eternel que l’homme vit » et « Une Torah nouvelle sortira de Moi’, nous déduisons que c’est par le don de la Torah nouvelle, « qui sortira de Moi’, que l’homme vivra.

L’idée, ici, est que la vie que nous connaissons à présent, à l’exemple du « pain’, n’atteint pas la profondeur que nous connaîtrons, avec l’aide d’Hachem, lorsque D.ieu révèlera la partie la plus profonde de la Torah, l’Essence de la Torah. Il délivrera alors Ses secrets, les raisons de Ses Commandements. Il dévoilera pour cela la partie profonde notre âme, afin que nous soyons des réceptacles capables de recevoir, par l’intermédiaire du Machia’h, un tel dévoilement, le dévoilement de la Torah nouvelle.

Dès-lors, nous pouvons comprendre à présent l’importance de nous attacher aux enseignements du Rabbi, car il nous prépare à ces dévoilements, et il nous donne les moyens de les provoquer.

Le Rabbi enseigne dans le Dvar Mal’hout que la Paracha Nitsavim, qui commence par le verset : « Vous vous tenez debout, vous tous aujourd’hui, devant l’Eternel votre D.ieu’, est une allusion au moment où l’âme se tient debout devant D.ieu, avant de descendre dans le corps, lorsqu’elle promet à L’Eternel « d’être un Tsaddik et de ne pas être un Racha… ».

Par ailleurs le Rabbi explique la signification profonde du premier verset de la Paracha Vayéle’h : « Moché alla et adressa ces paroles à tout Israël ».

« Vayéle’h » exprime l’ascension d’un niveau vers un niveau supérieur. De ce fait, l’étude de la Paracha Nitsavim, qui se rapporte à l’âme avant sa descente dans ce monde, et celle de la Paracha Vayéle’h, qui se rapporte au travail que l’âme accomplit dans ce monde, nous rappellent que toute descente a pour but une élévation considérable, vers un endroit supérieur à celui d’où elle a commencé sa descente.

Le Rabbi est l’Essence de l’âme d’Israël, et chaque Juif qui se trouve dans « ses quatre coudées » atteint les plus hauts niveaux spirituels, ainsi qu’il est enseigné dans la partie profonde de la Torah : « le fait de se trouver dans les 4 coudées du Rabbi réveille l’Essence de notre âme ».

A l’évidence, c’est par un attachement profond au Rabbi que l’on parviendra à agir dans ce monde, par la force de ces larmes qui proviennent de la profondeur du cœur, et nous donneront le mérite de provoquer la venue de notre Juste Machia’h, très bientôt et de nos jours, avec l’aide de D.ieu.

« Jacques Chirac et la communauté Loubavitch » par le Rav Yossef Its’hak Pevzner

« Jacques Chirac et la communauté Loubavitch » par le Rav Yossef Its’hak Pevzner

Avec le décès du Président Chirac, un grand ami du peuple juif vient de tomber.

Nul ne peut soupçonner l’attachement très particulier que nous avions pour ce grand Président.

D’abord comme Maire de Paris durant 18 années, puis comme Premier Ministre et enfin comme Président.

Il a eu un rôle déterminant pour le développement de l’éducation juive en France, à travers les écoles privées sous contrat d’association avec l’Etat.

Pour Chirac, qui souvent citait André Malreaux «Le XXI siècle sera spirituel ou ne sera pas» il était important de donner un sens religieux et moral aux générations montantes.

L’amitié profonde qui le liait à mon père, Rav Hilel Pevzner, Grand Rabbin de la communauté Loubavitch – France, est légendaire.

Le Président Chirac a tenu à décorer mon père des insignes de Chevalier de la Légion d honneur, pour les services rendus à la France.

Il y avait une fraternité sincère entre ces deux hommes, bien qu’ils n’étaient pas toujours d’accord, notamment lorsque mon père désapprouvait avec force l’attitude de la France vis-à-vis d’Israël.

Il n’empêche que ces échanges francs et directs exprimaient avec bienveillance et intelligence, n’ont fait qu’accroitre le respect et la confiance mutuelle, parfois même ‘’complices’’.

Finissant par la citation de Jacques Chirac (‘’L’inconnu de l’Elysée », Pierre Péan, Fayard 2007) : « Quand un juif s’installe quelque part, il crée d’abord une école et après seulement une Synagogue… C’est pour cela que j’ai milité pour le développent des écoles juives. Par respect pour cette tradition… et si j’ai beaucoup aidé les écoles des Loubavitch, c’est parce que ce sont eux qui se sont le plus démenés.. ».

Ce Grand Homme laisse un immense vide qu’il sera difficile de combler.

Toutes nos condoléances à Mme Chirac, toute la famille et à la France.

Qu’il repose en paix. Amen.

Rabbin Joseph Pevzner
Directeur Général du Groupe Ecoles Sinaï – Paris.

 



VIDEO. Vidéo-présentation projetée à l’occasion de la commémoration du 10ème Yortsait de Rav Hillel Pevzner z »l

 

Attentat à Jérusalem : Une policière blessée dans une attaque à l’arme blanche

Attentat à Jérusalem : Une policière blessée dans une attaque à l’arme blanche

Une policière blessée dans une attaque à l’arme blanche dans l’un des lieux les plus sensibles d’Israël juste avant le nouvel an juif à Jérusalem; les forces arrivent sur les lieux, arrêtent le suspect

Ynet

Une officier de police a été très légèrement blessé jeudi après-midi lors d’une tentative de meurtre à l’arme blanche près du mur occidental à Jérusalem. De nombreuses forces sont arrivées sur les lieux à la porte des chaînes et ont arrêté le suspect.

L’attentat a eu lieu quelques jours avant le Nouvel An juif dans l’un des lieux les plus sensibles et les plus instables d’Israël.

Les ambulanciers paramédicaux du Magen David Adom, arrivés sur les lieux, ont soigné la policière sur place.

« L’officier était en pleine conscience, avec une légère blessure à la main », a déclaré Yaniv Yaffe, auxiliaire médical du Magen David Adom. « Je lui ai donné un traitement médical et à ce stade, elle n’avait pas besoin d’être évacuée à l’hôpital ».

Une autre femme de 22 ans avait été moyennement blessée au haut du corps  mercredi après-midi lors d’un attentat terroriste près de Modi’in.

L’attaquant présumé, un garçon palestinien de 14 ans, a été arrêté par la police des frontières.

A l’Aîné de l’Année – Poème pour Roch Hachana par Dina Messica

A l’Aîné de l’Année – Poème pour Roch Hachana par Dina Messica

A L’AÎNÉ DE L’ANNÉE

S’entend au loin le son de l’éveil,
Celui d’un monde plein de merveilles,
Qui loin de la confusion des sens,
Rappelle à nous le règne du sens,

Que de fois dans l’année ne t’avons-nous invoqué,
Pour que dans ton infinie bonté,
De nos chaînes tu viennes nous délivrer,
Et que sur le champ tu rétablisses l’éternité,

Te voilà aujourd’hui approcher,
Clamer haut et fort tes vérités,
Nous signifier que l’heure est bientôt arrivée,
Où avec bienveillance les comptes seront réclamés,

Alors la miséricorde divine nous quémandons,
Et pleins de gravité nous nous dirigeons,
Vers le jour de vérité nous escomptons,
La victoire de chaque effort nous espérons,

Reine de l’année, jour de densité, te voici à notre porte,
Notre hospitalité ce jour tu réclames,
Pour que nos mérites toujours tu proclames,
Et la rédemption à tous tu apportes.

‘Mon Rabbi’ – Vidéo #56

‘Mon Rabbi’ – Vidéo #56

‘Mon Rabbi’ – Vidéo #56:
Vayehi Bichouroun Mélè’h -Nigoun

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GAGNANT ‘MONRABBI’:
La gagnante de la Vidéo #54 est:
Hanni Lubecki

Pour envoyer votre réponse ou votre anniversaire allez sur:
www.MonRabbi.org

Barouh Dayan Haemet : M. Raymond Salomon a’h Sabban, Président de la synagogue Beth Chalom, a quitté ce monde le 26 Elloul 5779

Barouh Dayan Haemet : M. Raymond Salomon a’h Sabban, Président de la synagogue Beth Chalom, a quitté ce monde le 26 Elloul 5779

Barou’h Dayan Haemet

Le Président et Fondateur de la synagogue BETH-CHALOM
Raymond Salomon a »h SABBAN
vient de nous quitter à l’âge de 83 ans

Tehilim jusqu’à la levée du corps au domicile
7 villa curial 75019 –  8e etage  – 1354 code
Départ à 14h30 (levaya) – passage devant la synagogue Curial

והקיצו ורננו שוכני עפר והוא בתוכם.
ת.נ.צ.ב.ה.

LEVAYA A JERUSALEM
La cérémonie de la Lévaya aura lieu vendredi matin 27 septembre
À 9h30 précise  en raison de Chabbat
au cimetière Har Hamenouhote Guivat Shaul de Jérusalem

Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, se rend au Ohel avec l’ambassadeur à l’ONU, Danny Danon

Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, se rend au Ohel avec l’ambassadeur à l’ONU, Danny Danon

Le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, est arrivé mercredi au Ohel du Rabbi, accompagné de l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon.

 

COL

 

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz s’est envolé lundi vers New York à la place du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a décidé la semaine dernière de ne pas se rendre à l’ONU après avoir échoué à glaner un soutien suffisant lors du scrutin à la Knesset du 17 septembre pour former un nouveau gouvernement avec ses alliés politiques de droite.

Avant son discours à l’ONU, Israel Katz s’est rendu au Ohel, accompagné de l’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Danny Danon, et de diplomates.

À l’entrée de la tente, le ministre Kaddish a récité le Kaddich pour son père, Meir Katz, et est dans l’année de deuil pour sa mère.

Le ministre Katz a déclaré après sa visite qu’il « avait prié pour son succès et celui du peuple d’Israël, et pour représenter le peuple d’Israël et l’État d’Israël avec respect dans son discours de demain à l’ONU ».

Le ministre et son entourage étaient accompagnés par Shiki Rotenberg.

Vidéo du Kaddish au Ohel :