A L’AÎNÉ DE L’ANNÉE

S’entend au loin le son de l’éveil,
Celui d’un monde plein de merveilles,
Qui loin de la confusion des sens,
Rappelle à nous le règne du sens,

Que de fois dans l’année ne t’avons-nous invoqué,
Pour que dans ton infinie bonté,
De nos chaînes tu viennes nous délivrer,
Et que sur le champ tu rétablisses l’éternité,

Te voilà aujourd’hui approcher,
Clamer haut et fort tes vérités,
Nous signifier que l’heure est bientôt arrivée,
Où avec bienveillance les comptes seront réclamés,

Alors la miséricorde divine nous quémandons,
Et pleins de gravité nous nous dirigeons,
Vers le jour de vérité nous escomptons,
La victoire de chaque effort nous espérons,

Reine de l’année, jour de densité, te voici à notre porte,
Notre hospitalité ce jour tu réclames,
Pour que nos mérites toujours tu proclames,
Et la rédemption à tous tu apportes.