Le 28 Nissan 5714 (1954)

Le Rabbi enseigna le premier chant Tsama, «mon âme a soif de Toi». Il en existe, en outre, un second, sur les mêmes mots, que le Rabbi enseigna à Sim’hat Torah 5718.

Le Rabbi expliqua qu’un Juif, quand il se trouve en exil, est brisé en constatant qu’il ne peut pas : «voir Ta puissance et Ton honneur», selon les mots de ce chant. Dès lors, son âme éprouve la soif de la révélation divine, comme un homme qui se trouve dans le désert et qui a soif.

Ce chant est constitué de trois parties. Les deux premières expriment la nostalgie. On y perçoit la volonté et le désir de s’attacher à D.ieu. Puis, la troisième partie correspond au retour.

Elle suggère la valeur du service de D.ieu qui est pratiqué ici bas, dans ce monde matériel, au sein d’un corps physique.

(Torat Mena’hem, tome 11, aux pages 244 et 251)