Une histoire qui sera racontée pendant des générations: un Professeur Hassid ‘Habad qui dirige l’USI dans un hôpital de Bnei Brak, a pris la décision de couper sa barbe et de pouvoir ainsi porter correctement son équipement de protection et protéger ses patients.

 

Le Professeur Elyahiou Sorkine. Hassid ‘Habad francophone, vivant à Raanana, est mondialement connu. En tant que chef des soins intensifs à l’hôpital Ma’aynei HaYeshuah à Bnei Brak, il a été en charge des soins médicaux de nombreux Gedolei Israel à Erets Israel. Le professeur a même été convoqué aux Etats-Unis pour superviser les soins du regretté Rabbi de VIzhniz de Monsey.

Maintenant, avec la prolifération du coronavirus à Bnei Brak, ville orthodoxe surpeuplée, et la nécessité impérative de porter un masque et une combinaison de protection pour pouvoir continuer à traiter ses patients, il devait prendre une terrible décision, à 72 ans, étant lui-même en danger quotidiennement.

Bien qu’impensable pour un Hassid Loubavitch, le Dr Sorkine savait que la Torah exige que le don de soi est exigé pour sauver un être humain, parfois même au détriment de choses qui vous sont très chères. Après avoir consulté Les Rabbanim Habad, ceux-ci ont tranché que pour pouvoir porter son masque de protection il devait couper sa barbe, et ainsi continuer a sauver des vies.

Son fils, l’avocat David Sorkine , écrit: « Un médecin sait qu’il n’est qu’un messager de D.ieu, et que l’Ange Mi’hael est à sa droite. Il sait que la Torah lui ordonne de guérir les malades.  Cette même Torah lui dit qu’il doit, si nécessaire, faire Messirout Nefesh » et couper sa barbe, afin qu’il puisse guérir ceux dont il a la garde, alors il le fait avec le même zèle que la guérison ».

« Ainsi, après avoir posé son dilemme à trois Rabbanim, le Rav Yitzchok Y. Yeruslavsky, le Rav Menachem M. Gluckowsky et le Rav Yossef Y. Belinov, il a taillé sa barbe pour que le masque de protection lui soit bien ajusté et le protège ainsi que les patients dans l’hôpital. Ce fut un moment très pénible pour le médecin, mais il fallait le faire ». David Sorkine poursuit: « À son âge, mon père assume la responsabilité personnelle des dizaines de jeunes qui sont à sa charge et offre des soins incomparables. Cette étape courageuse montre seulement à ses patients jusqu’où il irait pour s’assurer qu’ils seront sains et saufs ».