Le gouvernement français a décidé d’autoriser la réouverture des synagogues à partir de Chabbat matin dans tout le pays pour la première fois depuis des mois, mais avec de lourdes restrictions.

 

Les synagogues seront autorisées à rouvrir, avec des restrictions imposées à leur fonctionnement, notamment une limite de 30 personnes par quorum de prière.

Cet arrangement a été pris en coopération avec le Grand Rabbin de France, le Rabbin Haim Korsia, et Yoel Margi, vice-président de la Conférence des Rabbins européens et président du Consistoire de France.

La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’à la lumière de la baisse du taux d’infection par le coronavirus, le gouvernement allait planifier une stratégie de sortie en trois étapes, qui se terminera le 15 décembre.

L’assistant du rabbin Korisa, le rabbin Moshe Levin, a déclaré que « le geste des autorités françaises d’ouvrir les synagogues le jour du Chabbat s’inscrit dans le contexte des plans de réouverture de toutes les églises dimanche prochain en prévision des prochaines fêtes chrétiennes ».

« Cela expliquerait pourquoi ils veulent ouvrir les synagogues uniquement à partir du samedi matin, plutôt que le vendredi soir à la veille du Chabbat ».

Dans le cadre de l’accord conclu pour la réouverture des synagogues, les règles suivantes ont été adoptées :

  • Pas plus de 30 fidèles ne seront autorisés à participer à un service de prière à un moment donné.
  • Tous les fidèles doivent garder leur masque pendant les services de prière, et les fenêtres doivent rester ouvertes.
  • Aucun enfant de moins de 11 ans ne sera autorisé à entrer dans la synagogue.
  • Il est recommandé qu’un médecin soit présent à tout moment.
  • Il doit y avoir deux sièges vides entre les fidèles.
  • Les fidèles doivent s’inscrire avant les prières.
  • Si plus de 30 fidèles sont présents, les groupes de prière doivent être divisés en deux.
  • Les personnes âgées et les personnes souffrant de graves problèmes de santé ne peuvent assister aux prières.
  • Les services de kiddush et les repas ne peuvent pas être organisés dans les synagogues.