5660 (1899)

En ce jour, le ‘Hassid, Rav ‘Hano’h Hendel Kugel, de Kurnits, quitta ce monde. Il avait été le premier guide spirituel de la Yechiva Tom’heï Temimim, à Loubavitch, lors de sa création, en 5657. Voici ce qu’il déclara, avant de quitter ce monde :

« On sait qu’il y a deux sortes de punitions divines que l’on inflige, là-haut, après les cent-vingt ans de l’existence physique, celles qui se prolongent, dans la durée et celles qui sont brèves. Dans ce dernier cas, lorsque la punition est courte, les souffrances sont intenses et terribles, au point que les anges qui punissent sont eux-mêmes incapables de regarder celui qui les subit. Malgré cela, je demande que l’on m’inflige cette punition courte, car je souhaite me trouver, d’ores et déjà, dans le sanctuaire de l’Admour Hazaken, au jour de sa Hilloula, le 24 Tévet.

Le Rabbi Rachab demanda que l’on grave sur la pierre tombale de Rav ‘Hano’h Hendel la mention suivante :
« Il a fait regretter la faute à des nombreuses personnes ».

Par la suite, le Rabbi affirma que Rav ‘Hano’h Hendel n’avait pas du tout subi les punitions du Guéhénom. Il n’avait fait qu’en sentir l’odeur, puis il était aussitôt entré dans le Gan Eden.

Le Rabbi Rayats écrivit, à son propos :

« Le ‘Hassid, Rav ‘Hano’h Hendel était un véritable pédagogue. Il ne se suffisait pas d’agir personnellement, d’étudier pour lui-même. Il intervenait également avec abnégation et dévouement, avec un désintéressement ‘hassidique, pour enseigner aux autres. Il accomplissait tout cela avec la flamme de l’amour du prochain et avec le caractère agréable de la ‘Hassidout ‘Habad ».

Thème de réflexion : le Rabbi fit l’éloge de ce ‘Hassid précisément parce qu’il rapprocha les autres
de la pratique juive. Nul ne peut se contenter d’être un ‘Hassid pour lui-même.

5750 (1990)

C’est en ce jour que la victoire, dans le jugement des livres sacrés de nos maîtres, appartenant à la bibliothèque Loubavitch, fut obtenue d’une façon définitive, aux yeux de toutes les nations, après le rejet du dernier appel interjeté par l’autre partie.

C’est de cette façon que la victoire du 5 Tévet 5747 prit un caractère définitif. Après que toute contestation ait été écartée, l’appartenance des livres à la bibliothèque Loubavitch fut confirmée, sans qu’il soit possible de la remettre en cause.